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5. Aperçu historique sur la grammaire

6.2. La production de l’écrit

Il est indéniable que l’apprentissage de l’écrit en tant que production dans une classe, suppose la maîtrise de la discipline, notamment le fonctionnement des textes, mais aussi les reconnaissances de trois points essentiels qui sont :

* l’erreur comme indice d’apprentissage ;

* l’importance du paramètre communicationnel dans la compréhension du fonctionnement de la langue :

* l’écrit comme lieu privilégié des transferts.

Il faut dire que produire de l’écrit n’est pas une accumulation de phrases correctes, car la cohérence d’un texte dépend à la fois des plans pragmatique, syntactique et sémantique. Et c’est justement là qu’interviennent les séances de compréhension de l’écrit qui auront sensibilisé l’apprenant à un certain nombre de notions qu’il faudra approfondir tout au long du projet.

Le rôle du professeur est de rechercher les activités qui permettront aux apprenants de travailler sur les trois plans que nous avons cités précédemment c’est- à dire les plans pragmatique, syntaxique et sémantique.

Il doit faire prendre conscience aux apprenants qu’un texte est avant tout un acte de communication. Le texte est écrit dans un but particulier et à un lecteur particulier, son objectif est surtout de faire passer un message par l’intermédiaire de l’écriture, il doit avoir une présentation particulière c’est- à dire qu’il répond à des normes bien précises.

C’est pourquoi, l’enseignant doit recourir à des situations de communication authentiques en concevant des projets d’écriture véritable avec un enjeu et un destinataire précis. Ainsi, la formulation du sujet de l’expression écrite devra comporter :

 l’intentionnalité qui doit guider la réalisation de l’écrit

 les éléments de la situation de communication

 l’objet du discours.

En fait, la préparation de la production écrite se réalise depuis le début jusqu’à la fin du projet.

Autrement dit, au moment de renter dans un apprentissage, l’enseignant lors de l’évaluation diagnostique, donnera un sujet aux apprenants qui produiront un premier jet, ce dernier permettra à l’enseignant d’avoir une connaissance du savoir des apprenants et leur niveau ainsi qu’à exploiter les insuffisances sur les quelles il devra davantage focaliser son travail. Ce premier jet sera constamment travaillé à maintes reprises par les apprenants, corrigé en fonction de l’intégration de nouveau savoir et savoir- faire jusqu'à la production finale.

Les apprenants sont éventuellement aidés par l’ensemble des activités de communication ou de structuration de la langue que l’enseignant leur proposera tout au long du sujet.

Il doit veiller à concevoir à côté, des activités de structuration de langue. Nous avons à titre d’exemple (le passage du discours direct au discours indirect dont le but est seulement de modifier le repérage spatio-temporel et le système des personnes) ainsi que, de véritables activités d’écriture et nous avons comme exemple (le passage du discours au discours indirect) dont le but est une contraction de l’information.

Il s’agira dans ce cas de transmettre un sens qu’on a découvert et que l’on reformule selon une nouvelle situation de communication.

Il existe deux types d’activités que l’on peut proposer aux apprenants : Les activités de sélection- des activités d’organisation.

Les activités de sélection consistent à :

 la rédaction d’un sujet qui a été à la base de la production d’un apprenant.

 Lecture de sujets suivi d’un questionnaire testant la capacité de l’apprenant à se munir d’information pour sa recherche (sélection des informations dont il peut disposer en fonction de la situation qui lui est proposée)

 Sélection dans un ensemble d’arguments proposés de ceux qui auront plus d’impact auprès de tel destinataire.

 Identification des erreurs, dans des productions d’apprenants, et remédiation. Quand aux activités d’organisation elles consistent à :

 l’identification du plan d’un texte

 l’élaboration d’un plan détaillé

 la reconstitution d’un texte puzzle

 la production d’un texte cohérent en tentant compte des phénomènes de reprise qui assurent le lien entre les paragraphes (agencement de ces derniers) :

 la rédaction de la suite d’un récit dans la première partie à été donnée au passé composé ou au passé simple (choix d’un mode d’énonciation)

 le passage du passif à l’actif et vice-versa (changement du thème ou du rhème).

Toutes les séances réalisées en classe au cours d’un projet peuvent servir pour trouver des activités de facilitation procédurale. Ces activités doivent permettre une évaluation formative dans la mesure où, l’enseignant peut fréquemment faire le point sur les acquis et les difficultés rencontrées par les apprenants.

Comme nous l’avons cité précédemment, les activités proposées aux élèves en classe de français langue étrangère consistent à préparer ces derniers à la production de l’écrit qui intervient en fin du projet et qui s’avère être une concrétisation de leur apprentissage. Ces activités sont bien sûr divisées en deux groupes (activités d’organisation, activités de sélection), aussi faut-il noter qu’il existe deux types d’activités : orales et écrites, et les deux ont une influence sur l’apprentissage de l’élève car elles contribuent à sa formation pendant son cursus scolaire. Etant donné que notre corpus se divise en deux parties c’est- à dire les productions écrites des apprenants ainsi que des cours filmés en classe nous avons ajouter à notre recherche un aperçu sur l’oral.

6.2.1. L’oral

Dans ce cas, l’enseignant doit régulièrement prévoir, au début ou en fin de séance, un moment où, il fera de l’oral un objet de formation, sachant que la langue orale ainsi que la langue écrite font partie du même code mais ont chacune leurs spécificités découlant de la situation de communication.

Il faut aussi prévoir pour la classe une progression pour l’oral, tout comme cela se fait déjà pour l’écrit, en se fixant bien sûr des objectifs pour développer des compétences d’interaction, de compréhension et de production de message oraux.

L’enseignant signifie l’objectif au départ afin de susciter préalablement l’éveil de l’intérêt et mettre en valeur la pertinence de l’écoute chez les apprenants.

Le processus de compréhension des messages oraux étant le même que celui de l’écrit dans la manière d’établir des hypothèses, la vérification pour la prise d’indices ainsi que le résultat de la vérification. Il faudrait également que l’enseignant veille à choisir des supports auxquels l’apprenant peut accéder plus facilement en s’appuyant sur ses connaissances concernant le référent ou le vocabulaire qu’il possède déjà.

Dans l’enseignement secondaire, l’on demande à l’apprenant de réagir oralement à des débats, si le document que l’enseignant propose à l’élève semble plus en moins difficile, le professeur est dans l’obligation de faire précéder la séance d’une phase d’acquisition du lexique relatif au thème du support en proposant par exemple aux apprenants un terme et en

leur demandant de donner tous les mots auxquels le terme proposé fait penser ou des expressions dans lesquelles l’ensemble des termes peut-être rencontré.

Ce type d’activité facilitera forcément l’écoute du texte.

En outre, faut-il noter que travailler l’écoute, c’est travailler sur quatre grands types de cette dernière dont et que nous allons citer ci-dessous point par point :

A- l’écoute sélective : l’apprenant sait ce qu’il doit chercher dans le message, il doit repérer

les endroits ou il doit puiser l’information.

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