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x Retour à la table de négociation pour sauver les emplois de leurs membres

x Création d’alliances stratégiques avec le Fonds de solidarité du Québec et différents paliers des deux gouvernements.

MISE EN OEUVRE DE LA STRATÉGIE

Implique l’analyse de l’utilisation actuelle des ressources et une évaluation de la structure organisationnelle en rapport avec la stratégie choisie.

Création d’un comité de relance de l'usine de Sainte-Thérèse composé de représentants du gouvernement provincial, fédéral et du Fonds de solidarité du Québec.

OUTILS D'ANALYSE RÉSUMÉS DES DONNÉES RECUEILLIES RÉSUMÉS D’ENTREVUES ANALYSE DE L’ALLOCATION DES RESSOURCES x Santé financière

x Mise sur pied d'un plan de sauvetage de l'usine par l'alliance du syndicat local des TCA-Québec avec les deux paliers de gouvernement et le Fonds de solidarité du Québec

x Le Fonds de solidarité propose un prêt de 26,5 millions de dollars à rendement minimal x Le gouvernement provincial

ajoute 13,5 millions en prêt sans intérêts comme il l'a déjà fait pour les entreprises Bombardier et Pratt and Whitney dans le passé afin de retenir les entreprises au Québec

x Le gouvernement fédéral, quant à lui, offre de financer la formation des employés pour qu'ils puissent travailler dans une usine complètement modernisée

x Analyse des ressources x Création d'une alliance avec le directeur des TCA-Québec ainsi que la FTQ, ainsi qu'avec les deux paliers de gouvernement, fédéral et provincial, afin de retourner à la table de négociation x Les demandes patronales

provoqueront la création de deux groupes distincts permettant d'analyser tous les impacts

x Les représentants du

gouvernement traiteront les demandes financières avec les représentants du Fonds de solidarité du Québec

x La partie syndicale, plus précisément les membres des deux comités de négociation accompagnés du conseiller syndical des TCA, veillera à étudier les demandes relatives aux modifications à la convention collective x Le directeur des TCA-Québec,

dorénavant très actif au sein du conflit, deviendra le porte- parole officiel de la partie syndicale

ÉVALUATION DE LA STRATÉGIE

Mesurer le succès ou l’échec des stratégies choisies dans la réalisation des objectifs fixés. Gains majeurs pour le syndicat local : l’employeur accepte de discuter et renonce par le fait même à

sa demande des salaires liés à la productivité ainsi qu’à son exigence d’imposer une période d’essai pour l’ensemble des employés.

OUTILS D'ANALYSE RÉSUMÉS DES DONNÉES RECUEILLIES RÉSUMÉS D’ENTREVUES TECHNIQUES D’ÉVALUATION x Analyse coûts-avantages x x L'entreprise accepte de renoncer à sa demande des salaires liés à la productivité ainsi qu’à la demande de période d’essai de 90 jours pour tous les employés. Gains majeurs pour le syndicat local x Analyse comparative

5.4 Quatrième événement : annonce de la réouverture de l'usine

L'annonce publique de la réouverture de l'usine est communiquée aux médias le 20 décembre 1997 par le vice-premier ministre du Québec ainsi que par son homologue du gouvernement fédéral. À ce moment, les employés ne savent pas que l'entreprise a exigé la fusion des deux unités d'accréditation, et la convention collective n'est pas ratifiée. Il devient légitime, à titre de chercheur, de se demander pourquoi le gouvernement s'empresse de faire l'annonce aux médias avant la ratification officielle de la convention collective par le scrutin obligatoire prévu au Code du travail. Ce n'est qu'un mois plus tard que les deux présidents syndicaux des unités d'accréditation usine et bureau, le directeur des TCA- Québec ainsi que le conseiller syndical des TCA national rencontrent le négociateur patronal pour apprendre que l'employeur change l'entente de principe signée en juillet 2006 pour y ajouter trois nouvelles demandes. En effet, l'employeur reprend un dollar de l'heure sur les salaires, exige la fusion des deux unités d'accréditation et une durée de convention collective non pas de cinq ans, mais de sept ans.

Le directeur canadien des TCA, peu présent dans le conflit jusqu'à ce moment, exige cette fois-ci le retrait immédiat du directeur des TCA-Québec et de son conseiller syndical mandaté sur cette négociation collective de la table de négociation. C'est donc les deux présidents du syndicat local, unité usine et unité bureau, qui prennent le relais des négociations, sans arriver à une entente. Le directeur des TCA-Québec tente une approche avec le Fonds de solidarité afin de faire reculer l'entreprise sur la demande de la durée de sept ans de la convention collective, également sans succès. Le Fonds de solidarité cautionne en effet la durée de sept ans exigée par l'entreprise. Notons qu'au même moment, l'organisation syndicale des TCA-Québec signe une convention collective avec les entreprises GM, Pratt and Whitney, AMF et Allied, toutes d'une durée de trois ans.

C'est donc séparément qu'ont lieu les deux assemblées syndicales extraordinaires afin de faire voter les membres sur la proposition finale de l'employeur. La première se fait du côté des employés de bureau, où le résultat du scrutin est de 56 employés pour l'offre et de 13 contre l'offre. Les représentants syndicaux rencontrés en entrevue attribuent le faible taux de participation à l'assemblée au fait que plusieurs employés touchés travaillent déjà pour un nouvel employeur.

En ce qui concerne les employés de l'usine, le vote a lieu après celui de l'unité bureau, et le comité exécutif ne fait pas de recommandation quant au vote si ce n'est qu’il mentionne considérer l'offre comme acceptable. À ce moment, sur 850 travailleurs, moins du tiers est en formation avec le programme fédéral de l'assurance-emploi, le tiers travaille pour une autre entreprise et le tiers est sans revenu. Au total, ce sont 557 employés qui bénéficient de leur droit de vote lors de cette assemblée. Cela donne un résultat de scrutin

favorable à la réouverture de l'usine dans les conditions exigées par Paccar : 30 employés se prononcent contre l'offre alors que 527 sont pour l'acceptation. Il y a ratification de la convention collective à 94 % des employés en accord avec la signature de l'entente. La convention collective est signée le 23 janvier 1997 par les deux présidents d'unité pour la partie syndicale ainsi que par le négociateur et le directeur des ressources humaines pour la partie patronale.

Le tableau récapitulatif suivant propose une synthèse des étapes de la planification stratégique de cet événement.

5.4.1 Tableau récapitulatif Événement 4 (modèle de Weil)

STADE DE LA PLANIFICATION STRATÉGIQUE

Résumé de la formulation de la stratégie intégrant l'analyse de l'environnement et l'établissement des priorités. Stratégie de concession des demandes pour une acceptation de ratification de la convention collective. OUTILS D'ANALYSE RÉSUMÉS DES DONNÉES

RECUEILLIES

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