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Principales données économiques (2013)

Dans le document Politique énergétique 2016-2025 (Page 36-40)

sec ti on 6

Indicateurs Secteur de l’énergie

Dépenses par ménage

(2012) 4 721 $ 60 449 $ 7,8 %

Note : Les industries qui composent le secteur de l’énergie sont celles dont l’activité principale est la production, le transport ou la distribution de l’électricité, du gaz naturel, des produits pétroliers et des énergies non traditionnelles.

Sources :

1 Statistique Canada

2 Institut de la statistique du Québec, Commerce international en ligne

3 Statistique Canada, Programme de statistiques minières et Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail

les entreprises directement actives dans la production, la transformation, le transport et la distribution de produits énergétiques de toutes natures contribuent à hauteur de 14,8 milliards de dollars au pIB québécois. les ménages y consacrent environ 8 % de leurs revenus disponibles. Au cours des 25 dernières années, la part des dépenses en énergie dans la dépense intérieure brute est demeurée globalement stable, oscillant entre 9 % et 11 %, sous l’influence du prix du pétrole. pour les ménages, la part des dépenses consacrées à l’énergie a varié de 6,5 % à 8,0 %. en 2012, un ménage québécois moyen, constitué de 2,3 personnes, a dépensé 4 721 $ en énergie pour se chauffer, s’éclairer et se déplacer dans le véhicule familial.

Au-delà du secteur énergétique lui-même, les filières énergétiques impliquent la participation d’un grand nombre d’entreprises manufacturières et de services, parfois généralistes, mais souvent agissant presque exclusivement auprès des entreprises du secteur de l’énergie. ces entreprises appartiennent aux secteurs de la construction, notamment au sous-secteur des travaux de génie civil, de la fabrication de machines, de matériel, d’appareils et de composantes électriques, du transport, de l’industrie du numérique, des services professionnels, scientifiques et techniques, des services administratifs, financiers et environnementaux ainsi que des services d’hébergement et de restauration.

en matière d’investissement, les acquisitions de biens et de services d’hydro-Québec auprès d’entreprises établies au Québec ont atteint, à elles seules, 3,37 milliards de dollars en 2013 et ont soutenu l’équivalent de 12 700 emplois8. ce montant représente 95 % des acquisitions réalisées par la société d’État. à elle seule, la division transÉnergie prévoit poursuivre des investissements de l’ordre de 1,6 milliard de dollars en 2015 et de 1,8 milliard de dollars l’année suivante pour le maintien des actifs et répondre à la croissance de l’offre et de la demande.

en plus des acquisitions de biens et de services d’hydro-Québec et des emplois soutenus par ces dépenses, il faut également noter qu’hydro-Québec a versé au gouvernement du Québec, en 2013, plus de 2,2 milliards de dollars sous forme de dividendes et plus de 0,9 milliard de dollars en taxes sur les services publics et en redevances hydrauliques.

Le COmpLexe hyDROéLeCTRIqUe De La ROmaINe

en 2009, hydro-Québec a obtenu l’autorisation de construire un complexe hydroélectrique de 1 550 MW sur la rivière Romaine, au nord de la municipalité de havre-Saint-pierre, sur la côte-Nord. composé de quatre centrales alimentées par des réservoirs, le complexe de la Romaine offrira, en 2020, une production annuelle moyenne de 8 tWh.

le complexe hydroélectrique de la Romaine représente un investissement de 6,5 milliards de dollars. Au plus fort des travaux (en 2013 et 2014), plus de 2 000 travailleurs en moyenne par année ont été à l’œuvre sur les chantiers.

Récemment, hydro-Québec a annoncé la mise en service de la centrale de la Romaine-2, d’une puissance installée de 640 MW. les travaux se poursuivent au site de la Romaine-1 et de la Romaine-3, tandis que l’ingénierie est amorcée à la Romaine-4.

les producteurs privés d’électricité ont également effectué d’importants investissements.

à ce jour, les investissements totaux réalisés ou en cours pour développer les parcs éoliens du Québec s’élèvent à environ 8 milliards de dollars. Selon les conditions prévues dans les appels d’offres, au moins 60 % de ce montant doit être dépensé au Québec. D’autres investissements privés de moindre importance ont été réalisés pour la construction de petites centrales hydroélectriques et de centrales de cogénération.

figure 6.1

Investissement annuel réalisé pour l’implantation de parcs éoliens au Québec

0,0 0,5 1,0 1,5 2,0

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Investissement (milliards de dollars)

Note : Les montants d’investissement comprennent ceux associés aux parcs éoliens actuellement en activité, réalisés à la suite des trois premiers appels d’offres lancés par Hydro-Québec à la demande du gouvernement du Québec.

Source : Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles

L’éNeRgIe, UNe COmpOSaNTe DéTeRmINaNTe DU pLaN NORD

le territoire du plan Nord, situé au nord du 49e parallèle et au nord du fleuve Saint-laurent et du golfe du Saint-laurent, couvre près de 1,2 million de km2, soit 72 % du territoire québécois. Il recèle d’imposantes ressources hydroélectriques, éoliennes et sous forme de biocombustibles. l’approvisionnement plus diversifié et moins dépendant des énergies fossiles des communautés et des entreprises minières isolées de ce territoire constitue pourtant un des enjeux majeurs de son développement, de sa diversification économique et du succès durable des entreprises qui s’y installent.

les réseaux autonomes alimentés par 2 centrales hydroélectriques et 20 centrales thermiques au diesel y desservent 21 communautés et environ 10 000 abonnés. la puissance installée est de 93 MW (0,2 % du parc électrique québécois) et la production, de l’ordre de 220 GWh par année. les coûts de fonctionnement des centrales thermiques sont très élevés compte tenu du prix des combustibles et du transport de ceux-ci. Au Nunavik, ce coût varie de 0,66 $/kWh à 1,32 $/kWh, sans parler des émissions de gaz à effet de serre rejetées par la consommation de 31 millions de litres de combustibles fossiles.

l’exploitation de la biomasse forestière à des fins énergétiques figure parmi les solutions à explorer. Il peut s’agir de l’utilisation traditionnelle sous forme de bois-énergie ou dans des applications plus novatrices telles que l’installation d’un réseau de chaleur ou le couplage d’une centrale de cogénération à la biomasse avec des turbines éoliennes.

par ailleurs, plus de 75 % de la capacité de production hydroélectrique installée au Québec est située sur les hauts plateaux au nord du 49e parallèle. ce territoire possède encore un potentiel de développement hydroélectrique inexploité.

l’exploitation et la transformation des ressources minérales sont des secteurs d’activité particulièrement énergivores. l’offre énergétique à prix concurrentiel est un facteur important pour attirer des investisseurs et réaliser des projets économiquement viables. le plan Nord propose d’y poursuivre une démarche intégrée de développement hydroélectrique, d’infrastructures de transport et d’activités minières. tout projet hydroélectrique, quelle que soit son envergure, respectera bien sûr les trois critères fondamentaux d’hydro-Québec, soit la rentabilité, l’acceptabilité environnementale et l’accueil favorable des populations locales, et ce, de manière responsable et durable.

pour certains projets miniers et quelques communautés accessibles par voie terrestre, la solution énergétique la plus écoefficiente est l’utilisation du gaz naturel. le gaz naturel liquéfié constitue alors une option permettant d’acheminer, sur de longues distances, une énergie moins polluante que les produits pétroliers.

Dans le document Politique énergétique 2016-2025 (Page 36-40)

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