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PRICE SETTING

Dans le document M INIST ÉRE DE S RICHESSES NA TURELLE (Page 134-146)

Two very distinct pricing policies characterize the copper sector: the North American producer price (United States and Canada) and that of the London Metal Exchange (L.M.E.).

The North American producer prices are those of the large Canadian (e.g., Noranda, Inco) and American (e.g., Kennecott, Anaconda, Phelps Dod-ge) producers. Historically, price changes are "an-nounced" by one large company and generally followed by the other producers. Since the mid-1960s, any producer may announce a price change, which is governe d by market conditions and produc-tion costs.

The North American producer prices are gene-rally stable and reflect demand and long term sup-ply together with the substitution possibilities (plastics, aluminium, etc.). These prices apply to

126 L'INDUSTRIE MINIERS 1975 .41IN'ING I.VPUSTRy

Ces prix affectent environ 40% de la consommation mondiale. Il y a lieu de noter ici que le prix des pro-ducteurs canadiens est légèrement différent de ce-lui des producteurs américains à cause du taux d'é-change et des variations macro-économiques dans les deux économies (e.g. contrôle des prix aux d'approvi-sionnement restreint les prix montent. En pério-de pério-de pério-demanpério-de restreinte ou pério-de surplus d'approvi-sionnement, les prix baissent souvent drastique-ment. Le prix de L.M.E. a tendance à fluctuer davantage que le prix des producteurs et il est ain-si plus senain-sible au phénomène de volatilité cy-clique de l'ensemble de l'économie mondiale. Le prix du L.M.E. affecte environ 60% de la consom-mation mondiale de cuivre raffiné.

Sur le sujet de la baisse des prix, on peut noter fa-vorise moins l'inflation (parce que moins spécula-tif) que celui du marché libre; mais on peut re-trouver la situation inverse lors d'une récession.

PRIX UTILISÉS AU QUÉBEC

Les producteurs québécois non-intégrés jus-qu'à la raffinerie (Falconbridge, Patino, etc.) peu-vent vendre leur minerai ou le faire traiter par la Noranda. Dans le second cas ils peuvent demander que leur production soit vendue par la Noranda Sales au prix du L.M.E. ou au prix des producteurs nord-américains. Ces compagnies non-intégrées éta-blissent le pourcentage de leur production qui sera noted that Canadian producer prices differ slightly from the American prices because of exchange consumption of refined copper.

Regarding falling prices, it should be noted the North American producer price. These non-inte-grated companies agree, generally for a three-year period, on the percentage of their production to be sold at North American prices. Noranda, however, reserves the right to give priority to Canadian pur-chasers.

127

ZINC

Le zinc est surtout recherché pour sa résistan-ce à la corrosion, son point de fusion relative-ment bas et ses qualités sous forme d'alliage. Les pourcentages d'utilisation sont les suivants:

Galvanisation (industrie du fer, acier,

construction) 38%

Moulage sous pression (automobile, etc.) 23%

Alliage de zinc (équipements, accessoires

industriels, etc.) 16%

Autres (oxydes, poussière de zinc,

feuil-lards, etc.) 23%

LA RESSOURCE

Les sources primaires comptent pour environ 80% de la consommation annuelle du monde libre.

Le principal minerai est la sphalérite (ZnS), un sul-fure de zinc contenant environ 67% de zinc. C'est la forme rencontrée au Québec. Les sources secon-daires représentent le reste de la consommation.

Le zinc utilisé dans la galvanisation et dans les al-liages étant plus difficile à recycler, les sources se-condaires de zinc (20%) sont moins importantes que dans le cas du cuivre (40%).

Au chapitre de la substitution, on doit recon-naître que la galvanisation fait face aux revê-tements d'aluminium et aux peintures, les moula-ges sous pression à l'aluminium et aux plastiques, les alliages à l'aluminium. Cependant les augmen-tations substantielles des coûts de l'énergie ren-dent ou rendront moins compétitifs les plastiques et l'aluminium dont environ 25% des coûts de pro-duction sont reliés à la consommation d'énergie.

C'est ce qui explique, du moins en bonne partie, l'augmentation relativement importante du prix du zinc au cours des dernières années.

LE TRAITEMENT

L'extraction se fait dans des exploitations souter-raines ou à ciel ouvert. La teneur du minerai varie normalement de 2% (à ciel ouvert) à 12% (sous terre) de zinc.

La concentration généralement obtenue par flottation, fournit des concentrés variant entre 50 et 55% de zinc. On obtient également des concentrés de cuivre et de plomb dans le cas où ces substances sont des produits associés ou des sous-produits.

L'affinage comprend la calcination, la lixivia-tion et la récupéralixivia-tion du zinc par le procédé d'élec-trolyse. C'est à ce stade que l'on récupère le sou-fre (sous forme d'acide sulfurique), le cadmium, les oxydes de zinc et diverses autres substances.

Le produit de l'affinage est un lingot de zinc à 99.9%.

ZINC

Zinc is generally noted for its resistance to corrosion, its relatively low point of fusion and its alloying qualities. The utilization percentages are as follows:

Galvanizing (iron industry, steel,

cons-truction) 38%

Pressure moulding (automobile industry, etc.) 23%

Zinc alloys (equipment, industrial

acces-sories, etc.) 16%

Other (oxides, zinc powders, sheet, etc.) 23%

THE RESOURCE

Primary sources account for about 80% of the annual zinc consumption of the Free World. The principal ore is sphalerite (ZnS), a zinc sulfide con-taining about 67% zinc. This is the ore-type found in Quebec. Secondary sources supply the remainder of the consumption requirements. Zinc used in gal-vanizing and in alloys is difficult to recover; con-sequently the secondary sources of zinc (20%) are less important than those of copper (40%).

Regarding substitutions, it must be noted that galvanizing competes with aluminium coatings and with paints; there are also aluminium and plastic extrusions and aluminium alloys. Nevertheless, the substantial increases in energy costs tend to make plastics and aluminium less competitive as 25% of their production cost is energy related. This explains, in great part, the relatively large increase in the price of zinc over the last few years.

TREATMENT

Mining is done by underground or by open pit methods. The ore grade ranges from 2% (open pit) to 12% (underground) zinc.

Concentration, generally by flotation methods, provides concentrates ranging from 50 to 55% zinc.

Copper and lead concentrates are also obtained as co-products or by-products when these substances occur in the ore.

The refining process consists of calcination, leaching and the electrolytic recovery of the zinc.

During the process sulfur is recovered (as sulfuric acid), plus cadmium, zinc oxides and various other substances. The refinery product is a 99.9% zinc ingot.

128 L'INDUSTRIE MINIÈRE

LA PRODUCTION

1975 MINING INDUSTRY

PRODUCTION

On s'arrête d'abord à la production comparée de Let us first look at the concentrate production.

concentrés. Le tableau 2 fournit les données en Table 2 gives the data for 1966 and 1974 in thousands milliers de tonnes courtes de métal pour les années of short tons of metal; 1980 is shown in the form 1966 et 1974; celles de 1980 sont exprimées sous of trends.

forme de tendances.

TAB. 2

PRODUCTIONS CONPARÉES DE CONCENTRÉS DE ZINC

(milliers de tonnes de métal)

COMPARATIVE PRODUCTION OF ZINC CONCENTRA TES

(thousands of tons of metal)

1966 1974 1980

Monde libre 3 700 4 700 Free world

Canada 964 I 278

4

Canada

Ontario 82 465(1)

4

Ontario

Québec 293(2) 138 (3) Québec

(I) Augmentation surtout redevable à l'entrée en production de Texas Gulf en 1967.

(2) La production a atteint des sommets en 1964, 1965 et 1966 suite à l'exploitation d'importants gisements dans le Nord-Ouest québé-cois.

(3) La production québécoise a été nettement à la baisse depuis 1966, mais elle sera maintenue au niveau actuel ou sera légèrement à la hausse au cours des prochaines années grâce à la mise en pro-duction de nouveaux gisements: Louvem, Mines Lemoine, Iso-Copperfields et Selco (?).

La production de zinc métallique a une tendance plus marquée que dans le cas du cuivre à s'effec-tuer dans les pays consommateurs. Au Canada, la production métallique a augmenté moins rapidement que la production de concentrés au cours des 25 dernières années. Environ 60% des concentrés étaient affinés au pays en 1950 alors qu'ils n'étaient plus que de 37% en 1970 et de 34% en 1974. Les affineries canadiennes avaient les capacités annuelles sui-vantes en 1975.

Canadian Electrolytic Zinc (Québec) Cominco (C.B./ B. C.)

Hudson Bay (Manitoba) Texas Gulf (Ontario)

Au Québec, la production de zinc métallique (135 000 tonnes) était sensiblement égale à sa produc-tion minière (138 000 tonnes) en 1974. On doit cepen-dant noter que la Canadian Electrolytic Zinc traite des concentrés de l'Ontario et, qu'ainsi, une part importante des concentrés québécois (48% en 1974) est exportée. Même si la capacité de la C.E.Z. a été augmentée à 225 000 tonnes de métal par année en 1975, le Québec continuera d'exporter des concentrés puisque la majorité des nouveaux approvisionnements

(1) The increase results from the entre into production of the Texas Gulf mine in 1967.

(2) Production reached a high level in 1964, 1965 and 1966 hecause of the mining of rich deposits in Northwestern Quebec.

(3) Quebec production has been clearlt' rince 1966, but it should remain at its present level or increase slightly in the next few .years thanks to the development and entry into production of new

deposits: Louvem, Lemoine, Iso-Copperfields and Selco (?).

The production of zinc metal tends to be carried out in the consumer countries to a much greater degree than is the case with copper. In Canada, the production of metal has increased at a slower pace than the production of concentrates over the part 25 years. About 60% of the concentrate was refined in this country in 1950 whereas it was not more than 37% in 1970 and 34% in 1974. The Canadian refineries had the following annual capacities in 1975.

225 000 tonnes/ tons 270 000 tonnes/ tons 79 000 tonnes/ tons 120 000 tonnes/tons 694 000 tonnes/tons

In Quebec, in 1974, the production of zinc metal (135 000 tons) was about equal to the production of the mines (138 000 tons). However, it must be noted that Canadian Electrolytic Zinc receives some of its concentrates from Ontario and that a large part of the Quebec concentrates (48% in 1974) is exported.

Even though the capacity of the C.E.Z. plant was increased to 225 000 tons of metal per year in 1975, Quebec will continue to be an exporter of concentra-tes, as most of the feed for this increased capacity

129 requis par l'augmentation de capacité proviendront

des mines de l'Ontario. Rappelons que cette affinerie de zinc appartient à un groupe de producteurs, affi-liés à la société Noranda, qui exploitent des mines au Québec (Mattagami, Orchan) et en Ontario (Greco, Mattabi). Le schéma de production du Québec est donné en milliers de tonnes de métal (fig. 2).

will corne from mines in Ontario. It must be remem-bered that this zinc refinery is owned by a group of producers affiliated with Noranda Mines Ltd., which works mines in Quebec (Mattagami Lake, Orchan) and in Ontario (Geco, Mattabi). An out-line of the Quebec production is presented below, in thousands of tons of metal (Fig. 2).

FIG. 2

PRODUCTION QUÉBÉCOISE DE ZINC EN 1974

(milliers de tonnes de métal)

QUEBEC ZINC PRODUCTION IN 1974

(thousands of tons of metal)

CONCENTRÉS — 138 — CONCENTRA TES Groupe Noranda

82%

Noranda Group

Falconbridge 11%

Falconbridge

2 autres entrep.

7%

2 other enterp.

Import. autres provinces Imports from other provinces 63

Exportations 66 Exports

MÉTAL - 135 — METAI.

Canadian Electrolytic Zinc

100 Exportations Exports

GALVANISATION GALVANIZING 41 manufactures:

Ont. (20), Qué. (9), C.B. (4), Man. (3), Alb. (2), N.E. (2), Y.N. (1).

MOULAGE SOUS PRESSION PRESSURE MOULDING 50 manufactures:

Ont. (31), Qué. (15), etc.

RÉSERVES

Ces réserves répondent aux mêmes définitions que pour le cuivre. Elles sont exprimées ci-dessous en millions de tonnes de métal.

ALLIAGES ALLOYS Plusieurs usines et fonderies, surtout en Ont. Qué. et C.B.

Many alloying and smelting plants in Ont. Qué., and B.C.

DIVERS MISCELLANEOUS Oxydes, poussière, peinture, produits chimiques, etc.

Oxides, dust, paint, chemicals, etc.

RESERVES

These reserves are defined in the same way as those of copper. They are shown below in millions of tons of metal.

130 L'INDUSTRIE MINIÈRE 1975 MIVJNG INDUSTRY

Monde libre 120.0

Canada 38.5

Nouveau-Brunswick 10.4

Ontario 7.7

Territoire du Nord-ouest 6.8

Québec 2.4

OFFRE ET DEMANDE

En 1974, près des trois quarts des concentrés du monde libre (5 millions de tonnes) provenaient de pays modérément à fortement industrialisés.

Quelque 63% étaient fournis par le Canada, les As-turienne, Metallgesellschaft et Penarroya possé-daient plus de 48% de la capacité de production.

ÉTABLISSEMENT DES PRIX

Le marché du zinc est caractérisé par le prix des producteurs nord-américains, le prix des produc-teurs européens et le prix du L.M.E.

À l'instar du cuivre, le prix nord-américain est établi par les plus importants producteurs de zinc des Etats-Unis et du Canada. Il est établi en relation avec la demande et l'approvisionne-ment à long terme et de façon à éviter la devenues excessives pour le «bien-être» des princi-paux producteurs européens en 1963 et 1964, ceux-ci se regroupèrent alors pour établir leur propre prix, lequel reflète la demande à long terme et de-meure relativement stable. Cette action concertée des producteurs européens n'est pas possible au Ca-nada ou aux États-Unis à cause des lois antitrust.

Les prix de ce groupe n'ont pas été réduits depuis 1967, les firmes diminuant leur production en période de faible demande, ce qui est typique du comportement d'un oligopole. Ces prix affectent environ 65% du zinc consommé dans le monde libre. concentrates (5 millions tons) came from modera-tely to highly industrialized countries. Some 63% groups, Asturienne Company, Metallgesellschaft and Penarroya own over 48% of the productive ca-pacity.

PRICE SETTING

The zinc market is characterized by the North American producer price, the European producer price and the L.M.E. price.

As with copper, the North American price is established by the larger zinc producers in the United States and Canada. It is set according to the demand and the long-term supply, and with an eye to avoiding substitution. The North American pri-ces are therefore generally stable and changes are infrequent. The prices apply to some 25% of the total consumption.

Prior to 1964, the European price was that of the L.M.E. In 1963 and 1964, the major European pro-ducers found that the excessive fluctuations occurring in the price of zinc were not in their best interests.

131 ricains. Contrairement au cuivre, dont 60% est

con-sommé au prix du L.M.E., une faible partie du zinc (environ 7%) est achetée au prix du L.M.E. Ce prix est cependant un bon indicateur des approvisionne-ments en zinc puisque, si ce prix était substantielle-ment plus bas que celui des producteurs, ces derniers subiraient de fortes pressions pour réduire leur production ou, ce qui est beaucoup plus rare, baisser leur prix. Le prix du L.M.E. est sensiblement égal à celui des producteurs nord-américains si l'on tient compte des taxes d'importation et des coûts de trans-port.

PRIX UTILISÉS AU QUÉBEC

Les prix utilisés au Québec pour les concentrés et le métal sont ceux des producteurs nord-améri-cains (65%) et des producteurs européens (25%) ainsi que ceux du L.M.E. et des ententes à long terme (10%). Ces pourcentages ne sont qu'approxi-matifs puisque, en l'absence de meilleures données, nous assumons que la répartition de la production de la C.E.Z. est sensiblement parallèle à celle des exportations de zinc-métal de l'ensemble du Canada.

producers. Contrary to the copper market, where 60% of the sales are at the L.M.E. price, only a small part of the zinc produced (about 7%) is sold at the L.M.E. price. This price is, nevertheless, a good indicator of the zinc supply for, if it drops substantially below the producer price, the produ-cers are under considerable pressure to reduce production or, rarely, to lower prices. The L.M.E.

price is closely related to the North American produ-cer price if import taxes and transportation costs are taken into account.

PRICES USED IN QUEBEC

The prices used in Quebec for the sale of concen-trate and zinc metal are the North American producer price (65%), the European producer price (25%) and that of the L.M.E. and of long term contracts (10%).

These percentages are only approximations as, lacking better data, it ha s been assumed that the division of the C.E.Z. production is generally the same as that for the total Canadian exports of zinc metal.

RÉFÉRENCES/ RÉFÉRENCES BARRY, G.S. GAUVIN, M.J.

1975—Minerai Policy Series, Zinc; Ministère de l'Énergie, Mines et Ressources, Ottawa; étude préliminaire.

CAJKA, C.J. — GEORGE, J.C. SHANK, ROBERT J.

1975 Minerai Policy Series, Copper, Ministère de l'Énergie, Mines et Ressources, Ottawa; étude préliminaire.

CONWAY, VINCENT J. — TRENTHAM, ROBERT E.

1975 Copper, Situation Report; Merrill, Lynch, Pierce, Fenner, and Smith Inc; information circular.

MINISTÈRE DE L'ÉNERGIE ET RESSOURCES, OTTAWA.

1974 Canadian Minerais Yearbook; publication annuelle de la division des Ressources minérales.

MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE ET COMMERCE, OTTAWA

1974 Further processing prior to export in the zinc sector; task force on up-grading; document de travail.

1974—Further processing prior to export in the copper sector; task force on upgrading; document de travail.

MINISTÈRE DES RICHESSES NATURELLES, QUÉBEC

1974 L'Industrie minière au Québec/ Mining Industry in Québec; revue annuelle de la direction générale des Mines.

RIVER, C.

1969—Economic Analysis of the Lead-Zinc Industry; Charles River Associates lncorporated; prepared for the the United General Services Administration, Washington, D.C.

1970—Economic Analysis of the Copper Industry; Charles River Associates Incorporated; prepared for the United States General Administration, Washington, D.C.

WHITNEY, JOHN W.

1976—Domestic Processing of Minerais Mined in Canada with Case Studies on Zinc and Copper Refining;

thèse de doctorat, non publié; The Pennsylvania State University.

SEARS, PETER W.

1976—Outlook for Canadian Copper Industry; C.J. Hodgson, Richardson Inc; circulaire d'information.

ANNEXE II

INDICES DE LA PRODUCTION MINIÈRE DU QUÉBEC

Yves Fortin Service des Études Économiques Bureau de la Planification

134 L'INDUSTRIE MINIÈRE 1975 MINING INDUSTRY

INDICES DE LA PRODUCTION MINIÈRE DU QUÉBEC

INTRODUCTION

Le problème est le suivant: existe-t-il un moyen de déterminer convenablement si la variation d'une année à l'autre dans la valeur de la production minière au Québec est plutôt due aux changements dans les prix ou aux changements dans les quantités produites? Un es-sai de réponse à une telle question peut être fourni par un indice du volume global de la production minière québécoise, c'est-à-dire des quantités physiques produi-tes. Cependant, la notion de volume global de la pro-duction est théorique, car on ne peut additionner les divers produits; on ne peut additionner du cuivre, du fer, du granit et de l'amiante.

Pour calculer un nombre-indice de la production, on est donc obligé de passer par l'intermédiaire de la va-leur monétaire de ces produits. Ainsi, selon la formule utilisée, les quantités seront pondérées par les prix moyens de la période de base ou elles seront pondérées par les prix moyens de l'année courante. Par ailleurs, il faut savoir que non seulement il ne peut y avoir un in-dice en soi, valable pour n'importe quel usage, mais que les indices sont certainement tous imparfaits.

Dans les pages qui suivent, nous ferons un bref exposé de la nature des indices et exposerons les raisons qui ont présidé au choix de l'indice (Fisher) dont nous nous sommes servis pour illustrer la production mi-nière québécoise.

NATURE DES INDICES

L'indice est le rapport entre deux états d'une gran-deur susceptible de varier dans le temps. Il représente donc le niveau d'un phénomène par rapport au niveau que celui-ci avait à une date ou pendant une période antérieure appelée période de base.

On peut distinguer deux grandes catégories d'indi-ces: les indices simples et les indices synthétiques.

LES INDICES SIMPLES

Les indices simples couvrent les observations suc-cessives d'un phénomène unique, d'un seul élément. Si le prix de la livre de cuivre à Montréal était de 50.93 cents en 1973 (année désignée par la lettre k pour per-mettre une généralisation) et de 47.56 cents en 1967 (année o), l'indice simple du prix du cuivre en 1973 est donné par le rapport:

'k/o = 11973/1967 —

5"47.36 — 1.071

Exprimé en pourcentage, ce rapport devient:

11973/1967 —100 P1973 = 100 50.93 107. 1 P1967 47.56

Plus généralement, on désigne par indice simple d'une grandeur le rapport (exprimé en %) des valeurs xk et x 0 prises par cette grandeur à deux dates diffé-rentes (notées k et o).

I k/o 1°() X1(

Xo

L'année o est appelée année de base et l'année k est l'année courante. On parle d'année courante parce que très souvent l'on fait successivement de tels calculs

L'année o est appelée année de base et l'année k est l'année courante. On parle d'année courante parce que très souvent l'on fait successivement de tels calculs

Dans le document M INIST ÉRE DE S RICHESSES NA TURELLE (Page 134-146)

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