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techniques hors sol

Les 4 premières ont été moins sensibles que les 4 dernières de la liste

• Le contrôle des Fusarium fait l'objet de mises au point sur deux axes - la recherche de variétés résistantes et le greffage sur porte-greffes résistants.

Deux porte-greffes sont préférés : Solanum torvum ( espèce sauvage présente en Nouvelle Calédonie) et L. esculentum variété Brigeor. D'autres variétés proposées par l'obtenteur Royal Sluis, font l'objet d'expérimentations : Robusta, PNVF1, qui en plus de la résistance à F2, F.C.R.R. sont données résistantes aux nématodes à galles, au Verticillium, au Corky root, à la mosaïque du tabac.

S. torvum doit être utilisé en saison chaude car cette plante est mieux adaptée aux températures élevées. Sa croissance est plus faible en saison fraîche. La vigueur de son système racinaire complète son intérêt en saison chaude et conditions asphyxiantes du sol. • Le Ralstonia solanaceaum, agent du flétrissement bactérien, n'est pas très agressif en Nouvelle Calédonie. Les cultures de pommes de terre ne paraissent pas en souffrir, peut-être

En 1999, 9 variétés obtenues par l'A.V.R.D.C. ont été comparées à Caraïbo, Tropic Boy (variétés résistantes) et Red Bluff (variété sensible), en fin d'été (semis le 16 avril, plantation le 25 avril). Le comportement vis-à-vis du flétrissement a été intéressant. Red Bluff 72 % de plants flétris, Tropic Boy 19 %, Caraibo et les lignées de l'A.V.R.D.C. 0%, en début de récolte. Les fruits de Caraïbo, de poids moyen 120 grammes, sont de mauvaise qualité, particulièrement déformés ; ceux des variétés Taïwanaises trop petits, les plus gros ne dépassant pas 80 grammes et sensibles à la tâche apicale.

• L'importance des dégâts occasionnés par les Méloïdogynes a été plusieurs fois mesurée par l'échelle de Zeck 1971. Par exemple en 1996, sur 102 plants de tomate des variétés Lambada et Miranda cultivées sous serre, en pleine terre, les notes moyennes (6,80 à 7,90) signifiaient un système racinaire fortement attaqué (50 à 75 % des racines non fonctionnelles). Le contrôle des nématodes à galles a fait l'objet de travaux orientés vers l'utilisation de variétés résistantes, de porte-greffes, et le remplacement des nématicides polluants par des formulations permettant de respecter l'environnement.

Le Tétrathiocarbonate (Enzone) a été expérimenté dès 1995 sur plusieurs sols, alluvions des vallées de Dumbéa et de la Coulée. L'efficacité d'un traitement préalable ( 600 litres par hectare) à la mise en place des plants a été insuffisante. Un ou deux traitements supplémentaires à 100 litres par hectare sont nécessaires.

Le traitement a été effectué 1 mois avant la plantation. L'évaluation du taux d'infestation des racines a été faite à l'aide de l'échelle de Zeck 1971. Les deux classes les plus hautes (9 et 10 de l'échelle) comportaient un nombre élevé de plants. Les parcelles traitées et les parcelles "témoin" n'étaient pas significativement différentes.

Les rendements n'étaient pas non plus significativement différents, 1,0 kg par plante sur parcelles traitées et sur parcelles non traitées.

Le tourteau de Neem est lui aussi intéressant. L'évaluation de la quantité minimale efficace serait utile aux producteurs.

Risques aériens

Les pathogènes sont bien moins importants sous abris qu'en plein air. D'une part les traitements sont plus efficaces, car non lavés par les pluies, ou les irrigations par aspersion, celles-ci étant remplacées par les systèmes au "goutte à goutte". D'autre part l'inoculum est moins abondant, les structures (toitures et filets tendus sur les pans droits) de l'abri servant de barrage aux spores et germes véhiculés par le vent et l'eau.

Cet avantage peut être plus limité sur les serres-tunnels dites "saison chaude" par le fait que leur conception est basée sur l'ouverture fréquente de la toiture par enroulement du film de polyéthylène. Il en est de même avec les petits tunnels individualisant les lignes de culture, expérimentés de 1993 à 1995 en cultures de cucurbitacées en saison fraîche. Les attaques du mildiou (Pseudoperonospora cubensis), du flétrissement gommeux

(Mycosphaerella melonis), de l'anthracnose (Colletotrichum lagenarium) ainsi que des

bactéries (Erwinia trachéiphila), étaient réduites jusqu'à l'ouverture des tunnels, et se propageaient après.

Les essais conduits en 1995-1997 ont permis une proposition de contrôle chimique relativement efficace à base de métalaxyl + folpel contre le mildiou et à base de chlorothalonil contre le Mycosphaerella (Didymella bryonae).

Les risques liés aux ravageurs

Sous abris, les principaux ravageurs en culture de tomate sont les aleurodes, les acariens et les chenilles (se reporter à la partie générale relative aux ravageurs pour plus de précisions sur leur biologie et sur la lutte intégrée).

Un ensemble de mesures préventives permettent de contrôler précocement les débuts d'attaques

un traitement par l'irrigation avec un produit systémique à base d'imidaclopride en début de cycle au cours des saisons à risques.

un effeuillage des bas de tiges contre les aleurodes complété ou non par un traitement préventif à base d'azadirechtine, de pyriproxifène ou de pymétrozine.(respectueux de la faune auxiliaire, plus particulièrement d'une petite punaise proche d'un Macrolophus, très efficace sur aleurodes).

un traitement systématique une fois tous les 15 jours avec des produits acaricides de type abamectine, dicarzol, azadirechtine ou flurofavone.

des traitements systématiques (produits respectueux de la faune auxiliaire à base de B.t., d'azadirechtine, de spinosad ou d'emamectine benzoate) au stade début de formation des fruits, contre les chenilles en période à risques.

Les risques climatiques

En saison chaude, les excès liés aux températures supérieures à 35° C sous l'abri en journée voire celles qui sont supérieures à 25-26° C la nuit, vont engendrer une mauvaise fécondation des fleurs, et parfois une absence de nouaison sur un à deux bouquets. Ces accidents sont généralement associés à une forte hygrométrie et de longues périodes sans vent.

En culture de tomate, le choix variétal sur le critère de bonne nouaison est étroit en saison chaude et humide. Il s'agit souvent de variétés au port déterminé (type Heatmaster), ayant des qualités de fruits médiocres en saison chaude (fermeté et calibre insuffisants, mauvaise tenue après récolte).

Les mauvais résultats enregistrés avec les variétés Israéliennes (Abiguail, Fa 1410, .. . ) ne nous permettent pas de les conseiller en contre-saison ( en climat chaud et humide), alors qu'elles sont adoptées par la majorité des producteurs sous serre en saison fraîche et en saison intermédiaire ( chaud et sec).

Les hormonages (produit type Tomatone) améliorent le pourcentage de réussite de la nouaison, mais ils ne sont pas toujours suffisants pour disposer de 2 à 3 fruits par grappe. De nouvelles variétés associées à de nouveaux produits à base d'hormones devraient être testées dans les saisons à venir.

Amélioration des systèmes de culture - système N.F.T. hors sol

Développement des infections fongiques en saison chaude

bon développement en saison fraîche