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III- Méthodologie

1- Acteurs et contexte

1.1. Présentation des différents acteurs

- L’enseignante maître-formatrice à l’école Jean-Zay :

Cette enseignante est titulaire d’une classe à double niveau CM1-CM2 à l’école élémentaire Jean Zay. Cette école est située dans le centre-ville d’Orléans dans le quartier des Carmes. Les élèves de cette école proviennent de la classe moyenne et de la classe populaire.

De plus, l’école Jean Zay dispose d’une Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants (UPE2A). L’équipe pédagogique est donc habituée à recevoir et à scolariser des élèves allophones au sein de l’école.

Cette enseignante a dans sa classe vingt-quatre élèves dont sept sont en CM1 et dix- sept en CM2. Sur ces vingt-quatre élèves, il y a deux élèves allophones nouvellement arrivés en France scolarisés pour l’un en CM1 et pour l’autre en CM2. Une présentation de ces deux élèves sera faite plus loin dans ce mémoire.

Enfin, cette enseignante a obtenu cette année la certification en français langue seconde. Cette certification reconnaît aux enseignants leur « aptitude à travailler avec des élèves allophones et leur permet de postuler sur des postes spécialisés, en unité

pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A) dans le premier degré ou en

UPE2A dans le second degré. »59.

- L’enseignante de l’UPE2A à l’école Jean-Zay :

Cette enseignante est l’enseignante titulaire à mi-temps de l’UPE2A à l’école Jean Zay. C’est sa première année en tant qu’enseignante titulaire mais aussi en tant qu’enseignante en UPE2A. Elle est à l’école Jean Zay les lundis et les jeudis, et pour ce qui est des autres jours, elle est aussi affectée en UPE2A mais dans une autre école. La classe d’UPE2A de l’école Jean Zay accueille vingt-quatre élèves dont onze sont scolarisés à l’école Jean Zay.

- L’enseignante d’UPE2A à l’école Bénédicte Maréchal :

Cette enseignante est titulaire à plein temps de l’UPE2A de l’école élémentaire Bénédicte Maréchal à Orléans. Cette école est située dans le quartier Saint-Marceau. Les élèves scolarisés dans cette école proviennent pour la grande majorité de la classe populaire. Une description plus approfondie du profil de cette enseignante sera faite plus bas.

- La formatrice du CASNAV d’Orléans-Tours :

Le CASNAV d’Orléans-Tours recense quatre formateurs dont fait partie la formatrice que j’ai pu interroger. Les missions principales du CASNAV, et donc par conséquent des formateurs, sont multiples. Ces missions sont définies dans la circulaire relative à l’organisation des CASNAV.

Une des missions du CASNAV qui m’intéresse particulièrement pour ce mémoire est que les formateurs ont pour rôle d’informer et de conseiller les écoles et les enseignants concernant la scolarisation des élèves allophones. Le CASNAV offre à ceux qui le désirent, diverses ressources pour la scolarisation et la prise en charge de ces élèves. Le CASNAV apporte donc un «appui technique, méthodologique et

59 CASNAV Orléans-Tourshttp://casnav.ac-orleans-

pédagogique »60. Aussi, les formateurs du CASNAV participent à la formation continue ou initiale des enseignants. Par exemple, c’est le CASNAV qui s’occupe de la formation des enseignants affectés en UPE2A.

- Les trois élèves allophones de l’école Jean-Zay :

La première élève avec qui j’ai pu m’entretenir, et que j’appellerai « Elève A », est scolarisée en CM2 dans la classe de l’enseignante maître-formatrice de l’école Jean Zay. Elle est arrivée en France durant l’été 2015. Son pays d’origine est l’Algérie et sa langue première est le kabyle. Ses parents sont restés en Algérie pour des raisons professionnelles. Ils ont voulu que leur fille vienne en France car ils estimaient qu’en Algérie les élèves n’étaient pas bien traités par l’école. Pour l’instant, cette élève vit donc chez ses grands-parents qui, eux, habitent en France.

En ce qui concerne son niveau en français, l’enseignante d’UPE2A, m’a expliqué que cette élève avait déjà de bonnes bases en français en particulier du fait que, deux ans avant de venir en France, elle avait commencé à étudier le français à l’école. Pour l’oral, elle relève plus ou moins d’un niveau B1 et pour l’écrit d’un niveau A2.

Le second élève avec qui je me suis entretenue, et que j’appellerai « Elève B », est

scolarisé en CM1 dans la même classe qu’élève A. Il est arrivé en France en

septembre 2015. Avant de venir en France, il vivait en Espagne. Sa langue première est donc l’espagnol. Il a des origines marocaines, car ses parents sont tous les deux d’origine marocaine. Il parle un petit peu le marocain. Cette famille est venue en France en raison de la crise économique qui touche l’Espagne.

En ce qui concerne son niveau en Français, il relève davantage d’un niveau A2 à l’oral et d’un niveau A2 voire B1 à l’écrit.

La troisième et dernière élève que j’ai interrogée et que j’appellerai « Elève C » est scolarisée en CE2. Elle a vécu en Italie avant de venir en France. L’italien est sa langue première. Elle est aussi d’origine camerounaise et parle camerounais. Je ne connais pas les raisons de sa venue en France.

60 Circulaire de 2012 relative à l’organisation des CASNAV, [En ligne] : http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=61527

En ce qui concerne son niveau en français, il est un peu plus homogène que celui d’Elève A et d’Elève B. En effet, elle relève approximativement d’un niveau A2+ à l’oral et à l’écrit.

Enfin, il reste à préciser pour ces trois élèves, qu’ils ont été scolarisés et ce, dans leur langue maternelle, avant de venir en France.

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