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3 . Présentat ion du deux ième arrond issement

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 167-180)

Le second arrondissement de Téhéran est l’un des cinq arrondissements situés au pied du mont Alborz. L’altitude est de 1800 mètres au nord et de 1200 mètres au sud. La forme générale del’arrondissement est rectangulaire avec unelongueur de 12 km surla partie Nord-Sud et unelargeur de 4 km surla partie Est-Ouest (cf. figure 19 : La carte delocalisation du 2earrondissement et du quartier de Shahrak-e-Gharb).

Sa superficie comprend 4763 hectares (Étude des problèmes de développement urbain à Téhéran, arrondissement 2, Études d’Agence spatiale et le paysage urbain, 2003). Cet arrondissement est borné au Nord par la chaine de montagne Alborz, à l’Est par l’autoroute de Chamran et le fleuve de Darakeh, au Sud par la rue Azadi et à l’Ouest par l’autoroute Muhammadali Jennah, Ahrafi Esfahani et le fleuve de Farahzad (Résumé du rapport de la planification détaillée de deuxième arrondissement à Téhéran, 2007; Hadipour, 2009).

Le quartier de Shahrak-e-Gharb a été sélectionné pour cette étude (chapitre 1). Il a une superficie d’environ 700 hectares et une population d’un peu plus de 80.000 personnes. Ce quartier se situe dans le second arrondissement de Téhéran, il est limité au Nord par le Boulevard Pounak de l’Ouest (Dadman), à l’Est par l’autoroute de Chamran, au Sud par l’autoroute Hemmat et àl’Ouest parle fleuve Farahzad (figure 25).

Figure 25 :Panorama del’espace public du quartier de Shahrak-e-Gharb Cliché: Esmaeil Dargahi, Février 2016

3.1 Aperçu del’histoire du quartier de Shahrak-e-Gharb (Ghods)

En 1973, les ingénieurs conseils de Poland, compagnie américaine, ont planifié le premier plan de structure nommé le « Plan de Farahzad » pour une population d’environ 4.000 personnes. Dans ce planle quartier de Shahrak-e-Gharb a été divisé en six phases. Les phases 1 et 2 et une partie de la phase 3 étaient conçues pour l’implantation des grands ensembles résidentiels, le reste a été établi pour l’implantation de villas résidentielles. Le promoteur du projet en Iran était un bureau spécial attaché àla cour et nomméla « Fondation de Pahlavi ».

Le « Plan de Farahzad » était pensé pourlelogement de certains groupes,tels queles avocats

certains secteurs. Dans de cette recherche, on compare certaines dimensions des espaces publics comme (économiques, sociales, physiques, etc.) de Shahrak-e-Gharb par rapport à d’autres. La comparaison avec les autres quartiers montre que ceux-ci sont à bien des égards l’opposé de Shahrak-e-Gharb.

3.2 Les caractéristiques socio physiques dansle quartier de Shahrak-e-Gharb 3.2.1 État économique du second arrondissement et du quartierde Shahrak-e-Gharb Le second arrondissement est un des arrondissements de Téhéran dont le niveau de développement économique et social est nettement plus élevé que celui des autres arrondissements de Téhéran. La qualité particulière environnementale, les installations de service, les accès appropriés et ainsi de suite créent une attractivité croissante de la région pour des résidents à revenu élevé d’un côté mais aussi pourles opportunités professionnelles. Grâce au niveau élevé d’alphabétisation de la population de cet arrondissement (96,93%

contre 93,55% pour la ville de Téhéran) et aussi au haut niveau d’éducation dans l’enseignement supérieur (plus de 2 fois la moyenne à Téhéran), les habitants de ce quartier sont majoritairement engagés dans une carrière professionnelle. Shahrak-e-Gharb possède le pourcentagele plusimportant des gestionnaires, de hauts fonctionnaires et d’experts entoutes professions (15,4% des salariés). Ceci a un effet significatif surle revenutotal et par habitant de ce quartier (Étude des problèmes de développement urbain à Téhéran, deuxième arrondissement, Les études démographiques et économiques,2003; Hadipour, 2009; Khaef, 2009).

3.2.2 Profil socioéconomique du quartier :l’état du parclogements et alphabétisation La fonction principale de ce quartier relèvè de la fonction résidentielle qui équivaut à 40% de la superficie du quartier (figure 26).

Font suite en termes d’occupation du sol, les fonctions éducatives, administratives et les espaces verts. Les fonctions culturelles, commerciales et médicales se placent dans les rangs suivants. Maislelogement est un des problèmesles plusimportants.

Figure 26 :Modèles différents delogement dans ce quartier Cliché: Esmaeil Dargahi, Mai 2014

La crise dulogement affectel’économie nationale et alimentela crise sociale et économique. Le marché du logement n’est pas identique dans toute la ville de Téhéran. Les prix des logements varient en fonction de l’accessibilité, des classes sociales et économiques des habitants et des facteurs environnementaux. Tout cela détermine des règles régissant le marché du logement dans chaque zone. Le quartier de Shahrak-e-Gharb est bien doté en termes de logement. Différents types de logement, tels que les villas, les appartements et les tours setrouvent dans ce quartier, entraînant une mixité sociale (figure 26).

De plus, il y a différentes raisons pour expliquer le prix élevé du terrain dans ce quartier, entre autres sa situation géographique,l’ambiance générale etl’accès aux autoroutes. Puisque le quartier de Shahrak-e-Gharb a bénéficié d’une planification,il a une structure particulière.

Les structures sont denses, et les dimensions des éléments constituants sont intermédiaires.

quartiers influe directement sur l’augmentation et la diminution de la circulation. La plupart des rues de ce quartier qui ont une hiérarchie planifiée facilitent le déplacement des voitures et des piétons, apportant au quartier une dimension multifonctionnelle. Outre le respect de la hiérarchie entreles rues de ce quartier,la manière dejoindrelesimpasses aux rueslocales et celles-ci aux principales voies a créé un réseau très efficace pourlimiter les encombrements. De plus, ce réseau est constitué autour des autoroutes et des voies principales, facilitant la communication rapide entre ce quartier et les autres. En effet, la largeur des axes, la géométrie des rues, le nombre et la forme géométrique des carrefours sont à prendre en compte en ce qui concernele risque d’embouteillages.

Toutefois, malgré l’amélioration du réseau routier qui facilite l’accès aux différentes parties dela ville,il n’en demeure pas moins que cela crée des problèmes en raison dela dimension des axes qui sontlarges (comme au niveau du boulevard Énghelab (Khovardin), ce quiincite à la vitesse et présente un risque accru pour les piétons. Des autoroutes se croisent comme celles de Niayyesh et de Yadegar-e-Imam, passant par des quartiers résidentiels. Cela induit des restrictions quant à la mise en place d’intersections avec d’autres rues. Cela a créé des coupures entre quartiers, causé la destruction de la structure du quartier, modifié les mouvements des résidents et l’accès aux services locaux (centres commerciaux, éducatifs, religieux, santés, etc.), et généré de nombreuses autres restrictions. Il y a beaucoup d’intersections qui dispersent le trafic dans les rues alentour. Mais ces intersections dans ce quartier sont également facteurs d’insécurité. Par exemple, la place de Sanaat à l’entrée du quartier de shahrak-e-Gharb crée, entre autres problèmes, de l’insécurité pour les piétons nécessitant pour améliorerlelien social (figures 27 et 28).

Figure 27 :Shahrak-e-Gharb,la place de Sanaat etl’entrée du quartier Cliché: Esmaeil Dargahi, Mai 2014

Figure 28 :Shahrak-e-Gharb,le boulevard Énghelab(Khovardin),trèsfréquen(vitesse excessive des véhicules etinsécuri pourles ptons)

Cliché: Esmaeil Dargahi, Mai 2014

3.3.2 Les espaces symboliques, modernes et spéciaux

De nos jours, la question des fonctions mixtes est très discutée. Toutes les fonctions se trouvent représentées dans le quartier de Shahrak-e-Gharb. La structure socio-physique d’un quartier moderne dépend des fonctions et des activités qui y existent. Les changements fonctionnels qui se réalisent sous l’influence d’éléments internes et externes transforment la nature de la fonction. La localisation croissante des fonctions touristique, éducative, administrative, et commerciale dans le deuxième arrondissement est le résultat d’évolutions diverses du centre-ville. Le deuxième arrondissement possède de nombreux potentiels comme l’accès facile aux espaces, un climat favorable et une population aisée, en particulier dans ce quartier. Ainsi,les habitants de ce quartier ne sont pas obligés d’aller dansles autres quartiers pour répondre àleurs attentes.

À cet égard, on peut mentionner les fonctions suivantes dans le deuxième arrondissement et dans le quartier de Shahrak-e-Gharb qui a produit du dynamisme, de l’activité soc io-économique et culturelle et del’interaction sociale:

– Le fonctionnement commercial: parmi les grands centres commerciaux du second arrondissement, on peut citer Golestan, Iranzamin, Milad Nour,les espaces commerciaux aux abords de la rue Sattarkhan et le centre commercial Goldis Aryashahr. Parmi eux, les trois premiers sont situés dansle quartier étudié (figure 29).

Figure 29 :Shahrak-e-Gharb,le centre commercial Milad Nour Cliché: Esmaeil Dargahi, Mai 2015

– Le fonctionnement del’enseignement supérieur: dansle second arrondissement, ontrouve six universités:l’Universitéindustrielle Sharif,l’Université Imam Sadegh,l’Université Azad islamique, l’Université des sciences médicales, la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Téhéran etl’Université deslangues étrangères Allameh Tabatabai ainsi quele Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (figure 30) (Étude des problèmes de développement urbain à Téhéran, deuxième arrondissement, 2003; Hadipour, 2009).

Figure 30 :Shahrak-e-Gharb,le ministère del’Enseignement supérieur et dela Recherche Cliché: Esmaeil Dargahi, Mai 2015

– Le fonctionnement des services de santé: parmi les grands centres de santé du second arrondissement, figurent les hôpitaux Milad, Amiralmomenin, Rasoul Akram, Modares, Atieh, Laleh et Bahman. Parmiles centres hopitaliers mentionnés ci-dessus,les 3 derniers se situent dansle quartier étudié.

– Le fonctionnement administratif: parmi les principaux centres administratifs du second arrondissement, on peut citer le Bureau général des passeports, la Mairie du second arrondissement, le siège de la Banque Agricole, l’Institut pour le développement intellectuel des enfants et des adolescents,l’Organisation d’Ingénierie,l’Organisation de vérification etle centre de vente de véhicules d’Irankhodro, le Ministère du Travail et des Affaires sociales, l’Organisation du Haj et du Pèlerinage,le Centre de recherche du bâtiment et dulogement. – Les principaux centres de loisirs du second arrondissement: parmi les principaux, on retrouve les centres de loisirs importants d’Evin-Darakeh et Farahzad et le complexe de la Tour Milad.

Le réservoir d’eau Tarasht ainsi que les bains de Tarasht sont également des monuments culturels importants du second arrondissement (Conseillers Saravand, 2002; Hadipour, 2009; Khaef, 2009).

3.3.3 Les espaces religieux

Des études montrent que le second arrondissement est un arrondissement récent et que les lieux religieux n’ont rien de remarquable sauf la grande mosquée Alnabi Shahrak-e-Gharb (figure 31).

Figure 31 :Shahrak-e-Gharb,la grande mosquée Alnabi Cliché: Esmaeil Dargahi, Mai 2014

L’empreinte religieuse et culturelle présente dansle second arrondissement s’affiche avecles tombes etles mausolées suivants:latombe de Sheikh Abdullah Tarashti, Imamzadeh Saleh à

Farahzad, Imamzadeh Abutaleb, Imamzadeh Einali et Zeinali (Conseillers Saravand, 2002; Hadipour, 2009; Khaef, 2009).

3.3.4 Les espaces verts

La ville de Téhéran est la ville la plus peuplée du pays. La croissance de la population de la ville n’est pas la même partout. Certaines zones ont eu une croissance négative. Les populations de certaines autres régions marginales de la ville par contre ont augmenté. Mais le deuxième arrondissement n’est pas un arrondissement marginal. Un point important posé dans ce quartier concerne la densité de population. La densité élevée fait économiser le terrain et diminue l’étendue de la construction. Cela donne plus d’espace aux centres et permetl’aménagement d’espaces verts (figure 32).

Figure 32 :Shahrak-e-Gharb,le parc de Fdak. L’espace vert est un élément remarquable dans ce quartier pourl’attraction des ptons.

Cliché: Esmaeil Dargahi, Mai 2014

Par ailleurs, malgrél’existence d’autoroutes dans ce quartier, on peut observer dansla plupart des rues, surtout dans les rues anciennes, des plantations d’arbres des deux côtés, sources de fraîcheur et d’esthétisme. La plantation d’arbres dans les rues, les chemins et les parcs dans ce quartier est également un élément fort pourl’attraction pourles piétons (figure 33).

Figure 33 :Shahrak-e-Gharb, alignements d’arbres des deuxtés dela rue. Cliché: Esmaeil Dargahi, Mai 2014

Ainsi, on trouve des parcs et des espaces verts comme le parc de Pardissan, le parc de Goftégou, celui de Parvaz, situés dans différentes parties du quartier Gharb et dans le deuxième arrondissement, facilitant la promenade des habitants. Il y a 10,8 m² d’espaces verts par habitant dans cet arrondissement. La caractéristique principale des espaces verts, c’est leur forte densité dans la partie centrale de cette zone. Aujourd’hui, on observe depuis toutes les parties de la ville un flux vers les différents parcs du quartier. Et cela, en plus de l’activité économique qui influe surle quartier, participe à la vitalité du quartier (Conseillers Saravand, 2002; Hadipour, 2009; Khaef, 2009).

Conclusion

Les principaux caractères de l’espace public dans le quartier du Shahrak-e-Gharb, renvoient aux mêmes dimensions que précédemment. Ils sont fondés sur le critère économique, physique, fonctionnel et socio-religieux.

La dimension économique comprendlatrès forte activité économique àl’échelle nationale,la localisation croissante des fonctions touristique, éducative et administrative, la présence de centres commerciaux importants, l’attractivité croissante du secteur pour des résidents à revenu élevé, les opportunités professionnelles, le pourcentage plus élevé de groupes professionnels experts en toutes les professions, la bonne situation géographique au pied du mont Alborz.

L’aspect physique fait référence à plusieurs éléments comme l’aménagement des espaces urbains, la planification du quartier, la variété de structures des logements, la hiérarchie des rues facilitant la circulation, la division du quartier en sept sous-quartiers, la plantation

architectural, la présence d’espaces symboliques (comme les universités, les hôpitaux, les administrations), les critères esthétiques inspirés de Mouvements modernes et du Nouvel Urbanisme. En revanche, on constate également l’absence de mobilier urbain approprié et une politique de construction démesurée à partir dela Révolutionislamique en 1978.

La dimension fonctionnelle comporte une multi-fonctionnalité de rues, une prestation de services àl’échelle nationale, un pic d’activités, un dynamisme dansl’utilisation des sols, des

La dimension fonctionnelle comporte une multi-fonctionnalité de rues, une prestation de services àl’échelle nationale, un pic d’activités, un dynamisme dansl’utilisation des sols, des

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