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Positionnement épistémologique et démarche méthodologique

Le positionnement épistémologique adopté recherche adoptée. Selon Saumier (2005), l philosophique qui vise à critiquer et à vali

L’acceptation de l’existence d

possibilité de formuler des théories et de les test s’interrogeant sur leurs vérifiabilités, adé

connaissance scientifique

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réflexion sur les conditions parvenir. Une recherche sur l trois pôles indissociables

Figure 3

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Positionnement épistémologique et démarche méthodologique

ositionnement épistémologique adopté est la source de la méth

recherche adoptée. Selon Saumier (2005), l’épistémologie est une discipline qui vise à critiquer et à valider l’ensemble de la démarche de la science.

existence d’une réalité en dehors du sujet de recherche suppose possibilité de formuler des théories et de les tester. Kouao (2011) estime qu

interrogeant sur leurs vérifiabilités, adéquations et intelligibilités avec la nature de la connaissance scientifique on peut vérifier la légitimité des énoncés. Plus généraleme Wacheux (1996) propose un cadre de référence tripartite sur lequel se fonde une recherche scientifique. « Le cadre de référence a pour objectif de provoquer une réflexion sur les conditions de la production de connaissances et les moyens d parvenir. Une recherche sur l’entreprise est scientifique si elle s’appuie et discute ces trois pôles indissociables ».

Source : Wacheux (1996) (adapté de De Bruyne et al. 1974)

: Cadre tripartite d’une recherche scientifique

aborder le développement de l’aspect théorique et de l’aspect technique, il est donc nécessaire de préciser la position épistémologique de cette recherche

la méthodologie de e est une discipline ensemble de la démarche de la science. une réalité en dehors du sujet de recherche suppose la Kouao (2011) estime qu’en quations et intelligibilités avec la nature de la vérifier la légitimité des énoncés. Plus généralement, tite sur lequel se fonde une référence a pour objectif de provoquer une de la production de connaissances et les moyens d’y appuie et discute ces

Wacheux (1996) (adapté de De Bruyne et al. 1974)

une recherche scientifique

aspect technique, il est de cette recherche.

6.1. Positionnement épistémologique

Les études en sciences de gestion s’inscrivent dans deux traditions majeures. Le positivisme et le constructivisme coexistent pour décrire d’une manière différente les modes de production de la connaissance, les fondements de celle-ci et la dynamique de sa production.

Dans l’étude de l’influence des mécanismes de gouvernance d’entreprise sur la performance des opérations de fusions acquisitions, il est difficile de prétendre à une indépendance absolue entre ces deux objets d’étude. Dès lors, il est intéressant de partir des théories qui expliquent la réalité puisque le but de la science étant de découvrir cette dernière. Pour ce faire, il faudra d’abord puiser dans les théories pour expliquer les enchaînements et faits dans la réalité pour ensuite les tester en les confrontant à la réalité. Partant de cette logique, la démarche de cette recherche s’inscrit dans une posture hypothético-déductive.

Selon Wacheux (1996), le positivisme justifie la construction d’un système hypothético-déductif avant de le confronter à des situations empiriques supposées représentatives. Ceci dit que cette recherche mobilisera des outils relevant de l’approche quantitative permettant de mesurer le phénomène étudié de manière globale et d’introduire un début de généralisation des résultats.

6.2. Démarche méthodologique

La méthodologie de cette recherche est étroitement liée à la problématique formulée précédemment. Le choix épistémologique adopté guide cette recherche dans la mise à l’épreuve des objets théoriques par l’évaluation de la pertinence des hypothèses. Toutes ces étapes cadrent le design de recherche et imposent au chercheur de fixer la démarche méthodologique.

De manière classique, les théories de base des fusions acquisitions ont postulé que la recherche de deux types de synergies explique une stratégie de diversification : les synergies d’exploitation et les synergies financières. Les économistes tels que Penrose (1952) et Marris (1964) ont appuyé que les entreprises se diversifiaient pour croître ou

se développer. D’après Williamson (1987), la diversification est un moyen d’étendre les limites d’une entreprise pour régler des problèmes de coordination qui existent sur certains marchés et qui amènent certaines entreprises à remplacer les transactions indépendantes par des mécanismes internes d’allocation. En adoptant une vision contractuelle de l’entreprise, l’explication de la stratégie des fusions acquisitions passe par l’étude des relations entre les acteurs de la firme.

En effet, l’image et la représentation de la stratégie de diversification seront considérablement enrichies si, au lieu de rester aux frontières de « l’entreprise boîte noire », les comportements et les intérêts parfois conflictuels des acteurs de la sphère financière de l’entreprise (actionnaires, dirigeants, créanciers, administrateurs…) sont intégrés dans l’analyse (Jensen et Meckling, 1976 et Fama, 1980). Selon la théorie de l’agence, la décision de diversification des activités de la firme est une source de conflits d’intérêts entre les dirigeants et les actionnaires (Charreaux, 1997).

La modélisation des mécanismes de gouvernance d’entreprise est son influence sur la performance des opérations de fusions acquisitions est étudiée, en premier lieu, à partir d’une régression linéaire de deux modèles économétriques mis en place suite à une étude d’évènement et, en deuxième lieu, à partir d’une analyse factorielle confirmatoire. L’utilité de cette démarche est, d’une part, d’examiner l’activisme ainsi que le pouvoir managérial face aux décisions de croissance externe. D’autre part, les deux méthodes permettent de mieux cerner les liens existant entre le comportement institutionnel, le pouvoir des dirigeants et la performance des opérations de fusions acquisitions au sein de la gouvernance d’entreprise.

L’approche qu’on essayera d’adopter tout au long de cette recherche se veut plus réaliste, mais aussi plus généraliste. Ainsi, notre étude se focalise sur les mécanismes de gouvernance d’entreprise et leur influence sur les décisions de croissance externe tout en considérant, dans le cadre d’un même spectre empirique, un ensemble de déterminants susceptibles d’expliquer les fiascos de la performance attendue des opérations de fusions acquisitions sur le marché français. En effet, en plus du débat traditionnel sur les stratégies décisionnelles et leurs influences sur la performance au sein de la gouvernance d’entreprise, cette recherche met en exergue une approche comportementale qui est apte d’éclaircir les défaillances de la performance des

décisions de croissance externe et pourrait ainsi améliorer le niveau général de la gouvernance d’entreprise sur le marché français.

En définitive, ce travail adopte une posture épistémologique positive et est basé sur un échantillon composé de 66 entreprises acquéreuses françaises cotées à la bourse de Paris ayant achevé des décisions de prise de contrôle au travers des opérations de fusions acquisitions sur une période d’étude allant du 01/01/2002 au 31/12/2011.