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I - Régimes et modèles de consommation alimentaire en Algérie :

IV. 1 .La politique du P.A.S et ses objectifs :

Les programmes d’ajustement structurel, en cours un peu partout dans les pays en voie de développement, ont été rendue nécessaires, principalement, par la crise de l’endettement. Ils ont pour finalité le rétablissement des grands équilibres macro-économiques, ainsi que la transformation des structures économiques. La lutte contre les déséquilibres et les dysfonctionnements de l’économie, est l’objectif

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assigné à ces programmes, dans la mesure où l’on cherche à stabiliser le cadre macro-économique.

Les institutions internationales et particulièrement le Fond Monétaires international (FMI) sont alors intervenus pour proposer des solutions, en contrepartie d’une aide financière les programmes de stabilisation visaient le découragement de la demande intérieure dans les pays en voie de développement jugée alors excessive et étant la cause, par conséquent, du déséquilibre de la balance des paiements. Les mesures généralement préconisées étaient surtout d’ordre monétaire et consistaient à un resserrement du crédit. Les institutions financières internationales visaient notamment des objectifs globaux à savoir :

 La réduction du déficit des comptes courants de la balance des paiements.

 La réalisation d’un équilibre entre les dépenses et les recettes publiques, implique

Par la suite, la Banque Mondiale a octroyé des prêts pour les objectifs spécifiques tels que :

 La réduction de la taille du secteur public et amélioration de sa gestion.

 L’élimination des distorsions de prix dans les divers secteurs de l’économie.

 La libéralisation accrue des échanges.

 La promotion de l’épargne intérieure dans le secteur public et privé.

 Ces actions se sont accompagnées de mesures en direction des secteurs jugés importants comme l’agriculture, le secteur manufacturier, l’énergie et la mise en valeur des ressources humaines, les instruments privilégiés mis en œuvre dans le cadre de ces programmes de stabilisation et d’ajustement étaient notamment.

 L’justement des taux de changes ; principalement au moyen d’une dévaluation de la monnaie nationale

 L’augmentation des taux d’inters afin qu’ils soient supérieure aux taux de l’inflation pour encourager l’épargne intérieure et l’allocation judicieuse des ressources

 Le control de la masse monétaire et du crédit.

Les importations ; quant à elles ont une structure très rigide et sont constituées de biens non substituables a cause ; soit de la dépense alimentaire soit de l’absence de maîtriser de la technologie. Concernant la libéralisation des échanges extérieurs ; sa justification découle essentiellement de la théorie classique des avantages comparatifs, qui n’est pas compatible avec des situations ou l’élasticité des importations dépasse de celles des exportations. De plus, les barrières douanières et le protectionnisme des pays industrialisés à l’encontre des exportations des pays en voie de développement sont un facteur d’échec de cette libéralisation attendue.(Anonyme,2000).

Dans la politique de privatisation, le secteur privé autochtone s’est révélé insuffisamment structuré, inorganisé et pas solide financièrement et humainement pour prendre en charge les entreprises publiques à céder. Autant la privatisation est rentable pour des secteurs en adéquation avec les capacités financières et technologiques des entrepreneurs privés, autant elle n’est pas évidente pour les secteurs stratégiques mais peu rentables financièrement ainsi que pour les secteurs demandant des capitaux très importants et utilisant des technologies à risques dont la maitrise exige une aide conséquente de la part de l’Etat.

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Par ailleurs, le mécanisme des prix est efficient dans des marchés en concurrence parfaite et homogène. Mais des situations d’imperfections des marchés, parfois de monopole et souvent de pénuries, ôtent à ce mécanisme une grande part de son efficience. Pour que les règles de concurrence parfaite fonctionnent, il est nécessaire que les autorités économiques mettent en place des institutions publiques puissantes et efficaces afin d’assurer les conditions de cette concurrence sur les différents marchés ; ce qui n’est pas toujours le cas pour les pays en voie de développement.

En outre, l’impact a eu des implications sociales négatives sur des services publics importants tels que l’enseignement, la santé, la protection sociale et également sur la sauvegarde et la création de l’emploi. Des confusions ont été faites sur le rôle de l’administration en tant que puissance publique et ses activités sociales, culturelles, d’éducation, de formation, de protection sociale et santé prises en généralement par le budget de l’Etat.

De même que, répondant à des situations de crise financière, les programmes de stabilisation fragilisent en fait davantage les économies nationales déjà fortement endettées et parfois déstructurées. En outre, l’absence d’une liberté de manœuvre n’a pas permis à ces pays de choisir les composantes de programme de stabilisation.

IV.2. Les objectifs du programme d’ajustement structurel (P.A.S)

Les objectifs à atteindre convergeaient principalement vers la stabilisation progressive de l’économie et le retour vers la croissance et les grands équilibres notamment :

o La relance de l’économie (économie) ; o La recherche de la stabilité financière ;

o Le soutien aux catégories sociales les plus démunies ; o La réduction de l’inflation ;

o L’équilibre de la balance des paiements ;

o Le renforcement de l’épargne nationale pour le financement de l’investissement ;

o La maîtrise de la croissance des dépenses ; o La encouragement du secteur productif ;

o La croissance de la consommation des ménages.

Ainsi le P.A.S a au pour objectif d’atteindre un taux de croissance économique satisfaisant et durable, de réduire l’inflation et d’assurer la viabilité à moyen terme de la balance des paiements. Cependant, ce programme doit être adapté à la situation et aux caractéristiques propres du pays. (Anonyme, 2000).

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