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Manuela Bardet, Maïten Bel, Cécile Crespy, Jacques Garnier, Delphine Mercier, Guillaume Pérocheau

1. L’histoire et la généalogie du Pôle Mer

1.1. Le pôle Mer se construit en filiation avec des ressources très anciennes et des ressources très nouvelles.

Le pôle Mer, dans sa partie provençale, c'est-à-dire si on en exclut provisoirement la partie bretonne, se définit et se construit en filiation avec un tissu productif régional ancien et dense. Ce tissu, constamment reconfiguré depuis 40 ans au gré des phases de prospérité, des chocs brutaux, des crises prolongées et des restructurations était principalement défini par quatre éléments constitutifs.

Le premier était l'espace des activités industrielles maritimes (Garnier, 1979), déployé depuis le golfe de Fos jusqu'à Toulon, composé des activités portuaires de Marseille (armateurs, réparateurs, manutentionnaires, auxiliaires divers), du chapelet des cinq grands chantiers de construction et de réparation navale (Port de Bouc, Marseille, La Ciotat, La Seyne, Toulon/Arsenal), des centaines d'entreprises fournisseurs et sous-traitantes qui leur étaient associées (dans la mécanique, la chaudronnerie, la fonderie, l’électricité, la menuiserie, la peinture) et des quelque 50000 salariés qui occupaient, directement ou indirectement, un emploi dans ces chantiers (Domenichino, 1989).

Le deuxième était la configuration sociale et urbaine polarisée très particulière qui s’est construite autour d'un petit nombre de grandes entreprises dans le cadre de ville-usines ou de quartier-usines spécialisés, notamment à La Ciotat (chantier CNC), à La Seyne (chantier CNIM), à Marseille (Chantiers de réparation) et à Toulon (Arsenal). Cette configuration et la cohésion économique et sociale qui lui était liée garantissaient la reproduction locale des ressources indispensables à la performance et à la pérennité de chacun des grands chantiers. En cas de crise, en revanche, elles pouvaient constituer autant de facteurs de rigidité, d’inertie et de difficultés d’adaptation.

Le troisième, par-delà les différences des statuts et des métiers des salariés, était la grande homogénéité professionnelle et culturelle du salariat opérant dans cet espace, notamment caractérisée par la prédominance de la figure de l'ouvrier de métier, par un rapport fortement valorisé à la matérialité des objets techniques construits et par une culture ouvrière spécifique reproduite et structurée au sein des organisations syndicales de masse, Force Ouvrière, la CFDT et surtout la CGT.

Le quatrième était la présence très prégnante, directe ou indirecte, de l'Etat dans la régulation financière, organisationnelle et commerciale des secteurs d’activités parties prenantes à cet espace. Les différents sites de la base navale de la Marine Nationale (Toulon, Saint Mandrier, Saint Tropez, Cuers, Fréjus, Le Levant), déterminaient dans le département du Var des infrastructures, des organisations, des professionnalités et des règles organisationnelles directement soumises au pouvoir étatique central et, même si ces sites en étaient relativement indépendants, ils n’en composaient pas moins avec l’Arsenal de Toulon (DCAN devenue ensuite DCN) un complexe militaro-industriel1 régional fortement ancré dans le territoire. Le pôle Mer se définit et se construit aussi en filiation avec l'émergence d'un espace productif nouveau, beaucoup moins ancré dans la société régionale et défini par des éléments de nature très différente de ceux qui caractérisaient l'ancien tissu. Ce tissu nouveau apparaît progressivement à partir des années 50 et 60, il relève d'un système technique différent et se trouve porté par des acteurs eux-mêmes différents. Il est constitué de quatre éléments.

1 Que complétaient notamment le site de missiles du plateau d’Albion dans les Alpes de Haute

Le premier est de nature sectorielle. Les nouvelles activités se situent dans les domaines de la recherche, de la recherche-développement ou des études et réalisations tournées vers l'intervention civile en milieu sous-marin hostile, notamment dans les domaines innovants de la robotique, de l'instrumentation et du service (ECA, Ifremer, COMEX, notamment), de l'off- shore (Principia, Serra) ou de l'environnement (Bassin First) ainsi que dans les domaines nouveaux de l’informatique, de l’acoustique ou de l’imagerie fréquemment sous-traités à des entreprises locales ou régionales. Ces nouvelles activités ne sont que faiblement liées aux activités de Défense de la Marine Nationale mais sont, en revanche, principalement héritières des entreprises, des institutions de recherche et d’intervention, des hommes ainsi que des réseaux constitués autour de deux fortes personnalités du monde de la Mer. D’une part, homme venu de l’armée et investi dans l’environnement : P.Y Cousteau qui avait contribué à la création du CNEXO dont l’IFREMER est aujourd’hui le continuateur et d’autre part, H.G. Delauze, homme de l’industrie, fortement investi dans l’aventure de l’off-shore pétrolier et fondateur de la COMEX dont sont ensuite issues, par essaimages en cascades sur le littoral provençal, plus de cent entreprises d’instrumentation, de robotique et de systèmes informatiques spécialisés.

Le deuxième est de nature entrepreneuriale et organisationnelle. Les nouvelles activités sont essentiellement portées par des petites et moyennes entreprises privées, des établissements délocalisés de petite taille appartenant à des réseaux nationaux publics ou privés ou encore des équipements technologiques mis en place par des organismes de mission comme le bassin de houle (FIRST). Elles s’inscrivent dans les tendances post-fordistes de spécialisation flexible perceptibles dès le début des années 80 dans cette région et commencent à constituer ensemble une esquisse de milieu technologique décentralisé radicalement différent des anciens tissus productifs massifs et hiérarchisés de la construction et de la réparation navales. La troisième caractéristique est que l'Etat demeure très présent, soit par sa position de tuteur ou de financeur des programmes de recherche-développement, notamment dans l'off-shore, soit parce qu'il est lui-même client privilégié, militaire ou civil, des opérateurs du nouvel espace. Mais l'intervention étatique dans ce nouvel espace est de nature plus souple et flexible qu'auparavant, opérant par des voies extérieures aux grandes administrations militaires ou civiles et relevant de programmes très ciblés. Et surtout, l’intervention étatique se trouve de plus en plus fréquemment relayée par l’action des grandes collectivités locales (Conseil Régional, Conseil Général et grandes Villes) ainsi que des organismes consulaires par le moyen des nouvelles institutions décentralisées vouées au développement technologique, en particulier, les technopôles. De ce point de vue, les nouvelles activités technologiques émergentes dans le domaine de la mer et trouvent des supports actifs au technopôle de Château Gombert, à la Route des Hautes Technologies (devenue Méditerranée technologie) et, plus particulièrement encore dans une institution considérée à l’époque comme la préfiguration d’un nouveau technopôle : l’association Toulon Var Technologie (TVT2). Le quatrième élément est de nature sociologique. Les acteurs du nouvel espace relèvent de la sphère de la connaissance, de la science et de ses applications technologiques. La figure professionnelle dominante n'y est plus celle de l'ouvrier qualifié mais un ensemble de figures associées au nouveau système technique, notamment celles de l'ingénieur, du technicien et du chercheur. La société locale se reproduit beaucoup moins qu’auparavant dans l’ancienne

2 TVT a été un des technopôles promus au début des années 1990 dans le cadre de la Route des Hautes

Technologies. Il s'agissait d'une politique volontariste du Conseil Régional, soutenue par les services de l'Etat, afin de doter le territoire régional d'un réseau de technopôles.

matrice de la ville-usine intégrée et se trouve bien plutôt traversée par la mobilité des nouveaux acteurs – notamment les ingénieurs et techniciens - venus d’autres régions françaises ou étrangères.

Le pôle Mer, enfin, prend appui tout au long du littoral de la région Provence Alpes Côte d'Azur, sur des activités encore plus récemment développées. Elles se trouvent d’une part, dans des domaines qui relèvent bien d'un nouveau système technique, en particulier celles qui sont liées à la connaissance, la régulation et la gestion de l'environnement et dans lesquels se trouvent fortement impliqués aussi bien les grands groupes nationaux (Véolia) que les grandes et les petites collectivités locales. Mais elles appartiennent d’autre part à des domaines qui relèvent plutôt d'un nouveau marché, qui mobilisent des ressources entreprenariales et humaines particulières et s’organisent peu à peu, de Marseille à Hyères en passant par La Ciotat en une sorte de micro-cluster la construction-réparation-maintenance de Grande plaisance.

1.2. Le Pôle Mer dans la transition de l’appareil productif régional

Dans le courant des années 80 et 90, les anciennes activités liées à la mer connaissent, en Provence Alpes Côte d’Azur, des phases de crise ou de restructuration auxquelles la genèse et les premières manifestations du Pôle Mer sont aujourd’hui redevables : d’une part la crise fatale de la construction et de la réparation navales et, d’autre part, la restructuration des industries de défense.

Après la fermeture du chantier naval de Port de Bouc (1965) et après la crise de la réparation navale marseillaise (années 70 et 80), c’est la fermeture définitive des deux grands chantiers navals de Normed (La Ciotat et La Seyne) qui précipite l’altération définitive des activités industrielles maritimes de la région, du vaste tissu de sous-traitance qui lui était associé et d’un certain nombre de professionnalités précieuses dont la pénurie se fait encore sentir au début des années 2000. Le développement des industries d’off-shore, fortement stimulé pendant dix ans par les conséquences des deux chocs pétroliers, se résorbe rapidement au milieu des années 80 avec ce qu’on appelle alors le « contre-choc pétrolier » et, dès lors, ces activités ne peuvent en aucune manière prendre le relais des anciennes activités maritimes. Seules demeurent alors quelques dizaines d’entreprises technologiques de taille petite ou moyenne, héritières de la période faste de l’off-shore environnemental (filiation Cousteau- Cnexo) et de l’off-shore pétrolier (filiation Delauze-Comex). Généralement fondées sur les mêmes principes entrepreneuriaux, de mobilité stratégique et de flexibilité commerciale, instaurant de nouveaux rapports de partenariat avec leurs donneurs d’ordres ou leurs sous- traitants, établissant des relations plus intensives avec les instituions scientifiques ou celles de transfert de technologie, ces cohortes de nouvelles entreprises constituent un même monde productif en gestation (Garnier, 1989). Elles ne coopèrent pas nécessairement les unes avec les autres mais une même catégorie d’ingénieurs et de techniciens y circule sans cesse de l’une à l’autre : de Comex à B+, de Bertin à Cybernétix, de Cybernétix à ECA, etc.

La fièvre des technopôles contribue ensuite à doter la zone varoise d’une institution susceptible de contribuer au renouveau économique rendu indispensable par la déroute de la construction navale. Après qu’on ait envisagé un technopôle de la mer sur le site de l’ancien chantier naval de La Seyne, Toulon Var Technologie (TVT) préfigure une nouvelle forme de développement industriel et se trouve intégré dès l’origine dans l’organe fédérateur des six technopôles de PACA : la Route des Hautes Technologies. Quinze ans plus tard, TVT deviendra la cheville ouvrière de la gouvernance du pôle Mer et l’œuvre d’animation économique qu’il entreprendra alors consistera bien souvent à renouer les relations esquissées

dans le passé entre les pionnières du développement technologique local (et surtout, le plus souvent, à nouer entre eux les fils de la coopération laissés pendants durant plus d’une décennie entre ces entreprises qui se côtoyaient mais ne coopéraient pas toujours).

La plupart des acteurs interrogés considèrent qu’il n’y a pas de relation directe entre d’une part la genèse et les premiers développements du pôle Mer et, d’autre part, le processus de restructuration des Industries de Défense tel qu’il s’est opéré au cours des dix dernières années. Ils rappellent que ce processus, depuis longtemps engagé, a donné lieu à l’abandon par l’armée de plusieurs sites de la base navale (Saint Mandrier, Cuers, Fréjus), à un recentrage sur la ville de Toulon des activités liées à la Défense maritime et à un profond changement du statut et de la structure de ce qu’on appelait jusque-là l’Arsenal (DCAN devenu DCN puis DCNS). Ils reconnaissent que les sites libérés ont, pour certains d’entre eux, vocation à accueillir de nouvelles activités et institutions en rapport plus ou moins direct avec le développement du pôle Mer, mais ils ne trouvent rien dans la thématique (notamment sécurité) ni dans les objectifs du pôle qui fasse de celui-ci une modalité de poursuite de la restructuration des industries de défense de cette région. Il est vrai que cette restructuration avait fait l’objet de dispositifs institutionnels spécifiques, principalement la création d’une Délégation Régionale à la Restructuration des Industries de Défense. Celle-ci avait notamment pour objet de soutenir des implantations nouvelles d’entreprises quel que soit leur secteur d’activité tout en effectuant une veille privilégiée sur les Industries de Défense. Elle pouvait prendre appui sur un fonds de restructuration des Industries de Défense et pouvait passer des conventions avec des capitaux-risqueurs.

La création du Pôle Mer n’était pas destinée à prolonger ou renforcer explicitement de tels dispositifs. Elle n’en était pourtant pas complètement dissociable et a joué dans cette création un rôle pour le moins indirect. Même si Thales, ECA, CNIM et Principia se joignirent ensuite assez vite à eux, ce sont les directeurs de la DCNS et de TVT qui initièrent et impulsèrent le projet de pôle. La DCN poursuivait alors son processus de privatisation avec ce que cela comportait de passage du statut de grande entreprise publique industrielle administrée (12000 salariés) à celui d’une entreprise de taille plus réduite (3000 salariés) après avoir externalisé vers les entreprises privées ou ré-internalisé vers la DGA des segments importants de son appareil productif. Elle était dotée d’une très forte proportion de cadres (1800 dont un tiers d’ingénieurs). Elle pouvait, dès lors opérer de manière efficace comme « ingéniériste » ou « systémier ». Mais elle se trouvait désormais seule face à un marché national et international fortement concurrentiel et éprouvait la nécessité de se comporter de manière active dans la construction de son environnement économique et technologique, notamment de son environnement local / régional. Sa participation très active à la mise en place du pôle Mer s’inscrivait bien ainsi dans ce souci de construire un environnement régional technologiquement et commercialement renouvelé et élargi.

Par ailleurs, la Délégation Régionale à la Restructuration des Industries de Défense avait entrepris, bien avant la création du pôle, deux actions collectives dont les premiers effets ont opéré de manière non négligeable dans la genèse du pôle : d’une part, en coopération avec TVT, la création d’un réseau de coopération entre entreprises et laboratoires de recherches sur le thème des technologies sous-marines et, d’autre part, l’aide à la mise en place d’un réseau d’entreprises dans le domaine de la Grande Plaisance : Technique-Marine devenu depuis Riviera Yachting Network (Garnier et Mercier, 2004). Ces deux initiatives n’ont certainement

pas constitué le cœur du nouveau pôle mais elles y ont apporté les premières bases sur lesquelles celui-ci a commencé à se construire3.

Ainsi, aussi bien par le truchement du long travail d’animation économique déjà réalisé par TVT que par celui des dispositifs de restructuration des industries de défense, on peut dire que le Pôle Mer a pris appui principalement, dès le début, sur ce qu’il restait ou sur ce qui avait été initié à l’occasion des trois faits majeurs de la transition industrielle du Var : 1.la crise de la construction et de la réparation navale, 2. la période faste des activités environnementales et pétrolières de l’off-shore, 3. la restructuration des industries de défense.

1.3. De la prééminence de l’Etat aux nouvelles formes de gouvernance : l’exemplarité du Pôle Mer

Construit à la fois en filiation avec un ancien appareil industriel largement bouleversé et en accompagnement des nouvelles ressources apparues plus récemment, le pôle Mer entend valoriser aujourd’hui un espace économique principalement constitué de petites et moyennes entreprises à capitaux privés. Il n’en reste pas moins fortement marqué encore par l’action tutélaire et l’action proprement productive de l’Etat.

Sous diverses formes successives, les grands chantiers navals français avaient été placés à la fois sous la tutelle industrielle quasiment « colbertiste » de l’Etat et sous son assistance financière massive. Depuis les années 50 jusqu’à la création des zones d’entreprises de reconversion de Signes et de La Ciotat en passant par les décisions gouvernementales qui précipitèrent la fermeture des chantiers de Normed, le Ministère de l’Industrie et le Ministère des Finances sont restés constamment impliqués dans les restructurations et la reconversion du secteur. Sous d’autres formes, c’est l’Etat également qui a piloté, ainsi qu’on l’a dit plus haut, la restructuration des industries de défense dans le Var. Avec le processus transitionnel et l’instauration du Pôle Mer qui en constitue l’aboutissement actuel, l’intervention publique prend un nouveau cours.

L’Etat continue, certes, d’exercer une influence importante, que ce soit par les financements et l'influence du ministère de la Défense au sein du FUI, par le contrôle exercé sur les projets du pôle par un ingénieur général de la DGA ou encore par les liens noués entre les instances de gouvernance du pôle et la Délégation aux Restructurations des Industries de Défense. Ce rôle et cette influence se sont considérablement transformés avec, précisément, la restructuration des industries de défense, notamment avec la privatisation de l’Arsenal de Toulon. Parallèlement, d’autres acteurs publics ou collectifs étaient conduits à exercer une implication et une influence grandissante. D’une part, bien avant la création des pôles, Toulon Var Technologie, future cheville ouvrière du pôle Mer, relevait de l’initiative des grandes collectivités locales, Conseil Général et Conseil Régional. D’autre part, la création du pôle allait être caractérisée par l’instauration de nouvelles formes de relations entre l’espace des entreprises proprement dites, celui des collectivités locales publiques, celui des institutions académiques et celui des acteurs collectifs parties prenantes au développement technologique régional. Enfin, la création des PRIDES par le Conseil Régional de Provence Alpes Côte d’Azur allait modifier de manière profonde les rapports entre grands acteurs publics et institutions collectives dans le développement économique et technologique régional (voir infra).

3 A ces initiatives peut être ajoutée encore le souci de la Délégation de faire progresser les démarches

1.4. Le pôle Mer dans la géographie économique et dans la géo-politique régionale

Alors que son centre de gravité officiel est situé à Toulon, c'est-à-dire, dans une position médiane sur le segment Fos-Menton de la région Provence Alpes Côte d'Azur, le pôle est susceptible de mobiliser des ressources dont la nature se révèle assez nettement contrastée entre l'ouest et l'est de cette région.

L'ouest regroupe plutôt des ressources de deux types : d'une part celles qui sont associées aux activités du premier port civil français de Marseille-Fos et d'autre part, celles, devenues plus rares et qui sont associées aux activités de réparation navale marseillaise. Il s'agit de ressources fortement liées au trafic maritime intercontinental et dont l'éventail se déploie depuis le "hard" des infrastructures portuaires sophistiquées jusqu'aux "soft" des services spécialisés (logistique, auxiliaires des transports, assurances, etc) en passant par les multiples services aux entreprises du secteur (fournisseurs et sous-traitants plus ou moins industrialisés). Il s'agit donc ici de ressources anciennement ancrées dans la métropole marseillaise et portées par des acteurs eux aussi anciennement insérés dans cette partie de la région.

L'est regroupe plutôt des ressources liées aux vocations plus récentes de développement scientifique et technologique (notamment Sophia Antipolis), résidentielle et touristique (Côte d'Azur) avec ce que cela comporte de présence d'établissements de recherche-développement

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