• Aucun résultat trouvé

Des plateformes aux services variés pour faciliter la déconstruction et le réemploi

Dans le document VALORISER LES DÉCHETS (Page 66-70)

RCube.org est la Fédération des professionnels de la Réduction, du Réemploi et de la Réutilisation. Son objectif : Professionnaliser le secteur ; Promouvoir la vente de biens d’occasion / reconditionnés et les activités de réparation ; Co-développer un label de référence des produits recondi-tionnés ; Travailler à l’adoption d’un cadre législatif incitatif.

RCube.org réuni plus de 100 acteurs (professionnels du secteur, grands comptes et administrations) qui souhaitent construire ensemble une économie circulaire vertueuse, durable, créatrice d’emploi et favorisant la réparabilité. RCube est très actif dans le secteur du BTP, la téléphonie mobile et les secteurs d’avenir.

Backacia est une solution digitale innovante visant à valoriser les matériaux de construction en les réemployant comme matières premières sur de nouveaux chantiers. L’objectif : permettre aux acteurs du BTP et de l’immobilier de réduire leurs coûts de benne en vendant des matériaux habituellement jetés faute de solution existante.

Backacia est tout d’abord une plateforme : www.backacia.com, sur laquelle l’origine des matériaux est double : surplus de commande ou issus de déconstruction méthodique. Tous ont un point commun : sans Backacia ils seraient déjà à la benne !

Grâce à cette plateforme, le gisement de matériaux de réemploi existant en France devient accessible instantanément.

Depuis décembre 2017, à la demande de la MOA et la MOe, Backacia propose une offre complémentaire : un accom-pagnement pour intégrer au mieux des opérations de réemploi sur les chantiers (de la phase programme à la phase exécution). Avec Backacia nous avons voulu démontrer que le réemploi dans le BTP est une solution viable et rentable.

Co-Recyclage, startup de l’ESS, accompagne depuis 2013 des entreprises et administrations dans le réemploi grâce à des solutions innovantes leur permettant de minimiser leur production de déchets. Plus de 4 000 tonnes de ressources ont déjà ainsi été préservées.

Co-Recyclage est devenu un acteur majeur du réemploi grâce à :

- La création d’outils digitaux innovants (appli de diagnostic ressources, plateforme de mise en relation www.Co-Recy-clage.Pro, appli de traçabilité ...), interopérables entre eux et disponibles en marque blanche, pour rendre efficiente toute démarche et opération de réemploi de matériaux, matériels et mobilier.

- Un réseau national de plus de 1 200 récepteurs (acteurs locaux à fort impact social, brokers professionnels et grands comptes) capables d’absorber toutes ces ressources disponibles, gratuitement ou à prix libre.

Co-Recyclage s’évertue ainsi à favoriser le réemploi au quotidien, dans le BTP, les déménagements et l’événementiel, car pour nos clients donner une seconde vie c’est faire des économies.

En accès libre pour tous les professionnels, www.cycle-up.fr a été conçue pour optimiser la rencontre de l’offre et de la demande en matériaux de réemploi et mettre en relation les acteurs : propriétaires, maîtres d’ouvrage, architectes, ingénieurs, démolisseurs et constructeurs. Elle recense les matériaux disponibles selon leurs possibilités de réutilisation : produits de dépose, surplus et chutes de chantier, invendus ou surplus de négoce ; quel que soit le stade de la vie de l’immeuble construction, rénovation déconstruction.

Un espace invite designers et architectes à proposer de nouveaux concepts de valorisation.

Cycle Up sécurise les transactions en intégrant une police d’assurance dédiée, un module de signature électronique et la production d’un jeu d’indicateurs et d’éléments de traçabilité. Par ailleurs, la logique de plateforme permet la mise en avant d’une communauté de partenaires experts et engagés dans l’économie circulaire de manière à offrir une gamme complète de solution, depuis l’expertise scientifique jusqu’aux opérations logistiques.

68

LES PLATEFORMES PHYSIQUES

De plus en plus de plateformes « physiques » sont mises en place.

Là aussi, les plateformes proposent des services à différents niveaux. Elles sont cependant bien moins nombreuses et opèrent dans des zones géographiques précises.

Par exemple, le CITD (Centre Intégré de Traitement des Déchets) de Vert-le-Grand (91) comprend :

• Une unité de valorisation énergétique ;

• Une plateforme de maturation des mâchefers ;

• Un centre de tri ;

• Une plateforme de transfert du verre.

L’AMR, centre de retraitement durable des matériaux de chantier basé à Claye Souilly (77), oriente son offre autour de solutions de regroupement et de valorisation des déchets inertes issus de chantiers de travaux publics.

Recyclo’Bat, à Toulouse, propose encore une autre approche. A plus petite échelle, cette association s’organise sous forme de

« ressourcerie » spécifiquement destinée au secteur du bâtiment. De plus, la plateforme propose d’autres services, ponctuels ou sous forme d’abonnement, tels que :

• La collecte des déchets sur chantier ;

• Le nettoyage de chantier ;

• La participation à la planification et l’optimisation du tri sur le chantier, etc.

Offrant des fonctions beaucoup plus développées, la plateforme Noé basée à Bordeaux propose de mutualiser les services qui peuvent poser problème sur des chantiers individuels et propose :

• Une déchetterie et la gestion des terres excavées et des terres polluées ;

• Le stockage et prétraitement des matériaux issus des chantiers en vue de leur réemploi sur Bordeaux ;

• Une plateforme numérique pour le traitement des informations ;

• Des plateformes inter-chantiers / inter-entreprises (pour les matériaux mais également d’autres besoins tels que salles de réunion, stationnement, base vie, etc.).

Afin d’identifier les chantiers à proximité du chantier de déconstruction et ainsi pouvoir potentiellement trouver des débouchés aux matériaux à valoriser, il est possible de s’informer grâce :

• Au réseau des acteurs ;

• Aux permis de déconstruction ou aux projets soumis à déclaration d’utilité publique (DUP) mais la nature de la déconstruction et des matériaux n’est pas toujours connue ;

• Au réseau du service de développement économique urbain ;

• Aux agences d’urbanisme, qui disposent parfois de plateformes pour intégrer des logiques d’EIT.

BOÎTE À OUTILS

La FFB met à disposition des acteurs trois documents leur permettant d’en savoir plus sur les plateformes :

• L’étude de la FFB-ObSoCo citée plus tôt, recensant 150 plateformes et étudiant leur impact ;

• Un document listant les « 10 points à vérifier avant d’adhérer à une plateforme » ;

• La Charte FFB des plateformes de travaux.

Ces documents peuvent être téléchargés gratuitement ici :

¨ http://bit.ly/2pPCI3a

70

Le récolement est la dernière phase de réalisation d’un ouvrage, qu’il s’agisse d’un bâtiment ou de travaux de voirie, d’infrastructure ou tout autre construction de travaux publics.

Dans un projet de déconstruction, le plan de récolement compare les résultats du diagnostic avec la quantité et la destination réelle des ressources issus de la déconstruction (ou de la réhabilitation lourde ou encore des surplus de la construction). Il permet un suivi fiable de la gestion réelle de toutes les ressources secondaires et les déchets ayant quitté (ou non, en cas de réemploi sur site) le chantier.

Dans le bâtiment, il est obligatoire pour tous les projets soumis à une obligation de diagnostic déchets. Ainsi, l’article R11-49 du code de la Construction et de l’Habitation spécifie :

«  À l’issue des travaux de démolition, le maître d’ouvrage est tenu de dresser un formulaire de récolement relatif aux matériaux réemployés sur le site ou destinés à l’être et aux déchets issus de cette démolition. »

Le plan de récolement mentionne la nature et la quantité des matériaux réemployés sur le site ou destinés à l’être et celles des déchets, effectivement valorisés ou éliminés, issus de la démolition.

Ce plan peut être réalisé par le maître d’ouvrage lui-même ou par une organisation qu’il désigne. En effet, il peut s’écouler un temps important entre le diagnostic et l’opération de récole-ment. Il doit être suivi par une déclaration CERFA (voir la Boîte à outils), qui doit être envoyée à l’ADEME au plus tard six mois après la date d’achèvement des travaux.

Dans le document VALORISER LES DÉCHETS (Page 66-70)

Documents relatifs