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Pour Vila J.M., (1980), c’est la phase Tortoniennes majeure, à vergence Sud qui est responsable de vastes raccourcissements impliquant les formations postérieures au Burdigalien supérieur dont la nappe numidienne. Toujours selon le même auteur, cette phase serait responsable de la genèse de la nappe néritique constantinoise, des unités allochtones des Sellaoua, de l’ensemble «sud-sétifien» et des «unités méridionales à nummulites».

Cette phase a engendré dans l’ensemble de Algérie Nord orientale des chevauchements vers le Sud des unités méridionales à nummulites, des unités sud-sétifiennes et des écailles de

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Sellaoua, ainsi que des plissements à axes E-W des monts du Hodna jusqu’à la transversale de l’Aurès ; genèse des « plis emboutis » qui interférent et reprennent les plis éocènes.

Pour revenir à la notion de tectonique tangentielle Tortoniennes selon Vila J.M., du nord au sud et de haut en bas de l’édifice structural on distingue :

 La zone intermédiaire est fortement plissée (Burdigalien-Langhien).

 La zone nappée méridionale, où se manifestent de vastes mouvements anormaux, impliquant les formations postérieures au Burdigalien supérieur.

 Les nappes telliennes sont reprises en bloc.

 L’ensemble allochtone sud-sétifien constitue un empilement de lames en série normale.

 La nappe néritique constantinoise et les unités allochtones de type Sellaoua relaient en plan l’ensemble allochtone sud-sétifien vers l’Est.

Plus au sud, sur la bordure nord du massif de l’Aurès, Ghandriche (1991) met en évidence une compression majeure N-S ayant entraîné certains chevauchements locaux. Cette phase est responsable des superpositions anormales décrites dans le secteur de Chélia et le bassin de Timgad.

7.5.3 Les événements tectoniques durant le Quaternaire

Cette phase tectonique post-nappes est responsable de l’orographie actuelle. Elle a induit le comblement des bassins Mio-pliocènes, alimentés par la destruction des reliefs environnants.

En revanche, Guiraud., (1973), à la base du quaternaire toute la partie orientale de la région de M’Doukal-Biskra, les Bordures ouest et sud de l’Aurès et quelques secteurs isolés dans l’Atlas saharien s.s. sont affectés par des déformations intenses. Quelques plis anciens rejouent. Mais il en apparait également d’autres, qui montrent en générale des directions voisines Est-Ouest et sont accompagnés de failles inverses traduisant une compression selon la direction Nord-Sud. Des fossés d’effondrements, orientés au NW, sont aussi liés à cette phase.

Dans le même contexte compressif, (Roussel, 1973) considère que les directions séismogéniques N130°E et N90°E sont les plus actives et sont responsables des tremblements de terre dans le Nord de l’Algérie. Dans le Constantinois, Aris (1994) puis Marmi et Guiraud (2006) décrivent cette déformation tout en signalant les structures générées par cette dernière. Dans le Sud-est Constantinois, les formations pliocènes sont généralement plissées et/ou faillées ainsi que leur substratum néogène. Les termes pliocènes ou villafranchiens sont discordants sur les dépôts conglomératiques miocènes, et sont affectés par des failles normales et des failles décrochantes N-S. Ces dernières découpent et décalent horizontalement les axes des plis anticlinaux. Ces dernières découpent et décalent horizontalement les axes des plis anticlinaux (axes N 100°-110°E) de façon senestres (Marmi, 1995). Ce même auteur décrit des basculements (67-75°) des bancs conglomératiques dans les formations du Mio-Pliocène des Djebels Chebka- Ahmar khadou-Guellif, témoignant en faveur d’une déformation post-pliocène.

Dans les monts de Bellezma, Guiraud (1973) relie la phase fini-pliocène à un épisode de compression voisine à N-S.

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Dans le bassin de Timgad, les plis dans les formations miocènes sont souvent recoupés par des décrochements senestres N-S et dextres E-W, qui ne peuvent être attribués à la phase post-miocène (ou villafranchienne).

Enfin, quelques pointements triasiques se mettent en place dans des zones fortement disloquées et leur ascension se poursuivra parfois pendant le quaternaire.

7.6. COUPES LITHOSTRATIGRAPHIQUE

La méthodologie adoptée pour atteindre les objectifs est fondée sur les travaux de terrains (levée des coupes géologiques et analyse des faciès...) complétés par des travaux de laboratoire (études macroscopiques, analyse des sections polies, microscope polarisant et traitement de données).

Les coupes levées ont fait l’objet d’une analyse lithologique, complétée par une étude en lames minces pour la reconnaissance des microfaciès et les associations biologiques, afin de reconstituer leurs paléoenvironnements. Les résultats des microfaciès seront développés et présentés au chapitre III, étude sédimentologique, associées à une caractérisation du milieu de dépôt de ces formations.

Au niveau du flanc méridional du Dj. Bouarif au lieu dit "Kef Mennchar", nous avons pu réaliser des profils additionnels, au voisinage de cette dernière, afin d’avoir plus de précision sur les points essentiels Lithostratigraphie. Quatre profils (Fig. 17) on fait l’objet de levées des coupes de direction NO-SE, sur la partie méridionale du Dj. Bouarif. Elle est caractérisaient principalement par une sédimentation marneuse auxquels s’entrecoupent des niveaux de calcaires gris bleuté, blanchâtre ? Le faciès marneux est généralement à débit schisteux, gris bleuté, caractérisées dans quelque endroit par des niveaux fossilifères, stratifiés qui s’entrecoupent avec des intervalles centimétriques à décimétriques de calcaires marneux gris bleuté, (coupe N°2 de Zerdane).

Les niveaux stratifient dans les marnes constituées de véritables niveaux repères en position Bioherme, renferment de petites ammonites de diamètre centimétriques, rostres de bélemnites et d’autres macrofossiles.

Les niveaux marneux ont fournis de magnifiques ammonites, où nous avons récolté un rudiste et une ammonite mesurant 45 cm de diamètre, Fig. 22-C et D.

Remarque ;

Le trait de coupe des profils géologiques en pointillé correspondre à des longueurs supérieur à l’échelle cartographiques. Pour cella, il faut faire référence à la description des coupes géologique.

Les niveaux de calcaire marneux, centimétriques à décimétriques, ont fournis aussi de trace d’ammonite, qui dépassent les 30 cm de diamètre, gris à gris-bleuté, altéré, livrant en surface des boules arrondies centimétrique à décamétrique.

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Profil N°1

Profil N°2

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eme

profil