• Aucun résultat trouvé

141. La croissance de 1teconomie comorienne devrait se r:::.L.::ntir dans les prochaines annees avec lapoursuite del'austerite bUdgetaire entamee en 1985 qui n nbouti

a

une redaction des depenses de 16 p. 100 et l'alourdissement du service de la dette de 80 p. 100 en 1986. Les perspectives les plus optimistes ne permettent pas 'de prevoir plus de 2 p. 100 de taux de croissance pour, 1987.

' J ' ;

:-.'

zls: If "",/1

" n , ' I

-~ j-~\ -~... '-,"'"t ...:... -'- 8 --I " .

PaG~. 3J '

DJIBOUTI

I. EVOLUTI011 GENERALE DE LA CROIssmcE EX:CN<l1lWE

142. Les performances de l'economic de Djiboutiont ete tres modestes pendant

?lusieurs annees avec un tres faible taux de croissance du PIB estime

a

0,3

F. 100 (aux prix de 1930) au cour s de la ?eriode l~el"1985. En 1935, Le PIB a baisse de 0,7 p. 100 en termes reels, s'etablissant

a

249 millions de dollars EU. Cette baisse peut atre imputce principalement au ralentissement des secteurs de 1a construction 2t GU commerce 2insi quVa 1a sta~nation des activites portu-aires et de transit.

143. En 1985, la ~opulation s'elevait

a

0,36 million c'habitants. Son taux de croissance etait de 3 p. 100 environ entre 1984 et 1985, ce qui compte tenu de la decroissance du FIB a represente une baisse sensible du revenu par tete de 737 dollars en 1934

a

689 collars en 1935 (aux prix de 1980).

II. PRINCIPAU'£ ,~OBLEMES ET POLITIQUES DE ilEVELOPPEMENT

144.

L'economie de Djibouti est restee profondement disequilibree en 1985 , Ie secteur tertiaire a continue

a

representer 72 p. 100 du PIB alors que les secteurs directement productifs n'ont fourni qu'une faible contribution au PIB.

Cet etat de fait pourrait s'expliquer par les insuffisances de l'economie de Djibouti,

a

savoir l'etroitesse du marche national qui n'ouvre que peu de debouches

a

l'industrie, les conditions difficiles dans lesquelles doit se

developper l'agriculture talles que l'aridite des terres et du climat, la seche'·

resses la pauvrew du sous-sol et Le manque de Fiain--·d~oeuvre quaLifi.ee ,

lL>:). CeS obstacles ont ser i.eusement limite Le deveIoppement; des industries et

au secteur agricole tandis que la position geographique st~~~iquede Djibouti a connu La cor:currenco des ports de La ~\Sr Rouge (AsSub, DJ ) •

IL pays cst l:\:;st~ fort:.un:mt ~ibutaire,do l'cxt:brwur en ce qui concerne la mise. en valeur de son potenticl de cxoa.saance ,

145. L1ac t ue l plan de d2veloppement economique et social et Ie programme dVin~'

vestissement mettent l'accent sur Ie developpement de l'industrie et de l'agri-·

culture~ tout en renfcrcant 12 vocation de Djibouti comme grand port de transit international~ La reduction de la dependanc~ alim8ntaire~ energetique et en biens manufactures est restee 19 u n des axes majeurs du

.

programme~';

III. DEPENSE INTEaIEURE BRUTE

14'/. En 1935, la consommation finale (aux prix de 1930) a erG de 3,4 p , 100 par rapport

a

1934, soit 1e 11 p. 100 de plus que Ie FIB. La consornmation publique a legerement augmente de 0,6 p. 100 en 1985 apres avoir baissci pendant les deux annees precedentes, refletant les mesures 1'austerite budgetaires prises

!Jar Ie Gouvernement de Djibouti. La consor.lrnation privee a, au contrair~ continue

a

croitre

a

un ryth~e soutenu de 4,9 p. 100.

3/ :o.'CiJ

L.:,C3.7/]XP. 6/ 2 Pago 39

143.La bat.sse de Ii].croasscncc en 1%5 il ''lffecw I'inv~stisscm:;nt.On pout; c,st:i.Iror que 1a formation brute ~e capital fixe a diminue de 3,B p.100, representant 22 P. 10Q4u PIB. Ceci est attribuable au ra1entissement des activites d'investis-sement du',programme de deve loppement; lie

a

la ba i.s se des financements exterieurs donta'heneficie !ljibouti.

IV. FINANCES PUBLIQUES

149. A partir de 1982, la Republique de Djibouti a enregistre des deficits budgetaires importants dont l'une des causes principales a ~te Ie transfert du budget des armees, au?aravant sur financement fran~ais, au budget general. La

?olitique d'austeritc mise en place avec la diminution des subventions de la France, a permis de limiter Ie deficit des operations courantes

a

350 millions de F.D. en 1934 et 340 millions F.D. en 1985.

150. En 1985, les Jzpenses d'cquipement, qui avaient double en valeur absolua avant la mise en oeuvre de la politique diausterite~ ont stagne

a

leur niveau de 1984, soit 5,7 milliards F.D. Les depenses de fanctionnement se sont e11es aussi ralenties, grace

a

une augmentation moderae des salaires des fonctionnkires.

Les recettes ordinaires n'ont pas augmente et sont restees stables, subissant Ie contrecoup de 1a faiblesse de l'activite economique.

V. COI1!CE"CE EXTERIEUR, BALANCE DES PAIBi1ENTS ET' DEtTE EXTE!UEURE 151. Depuis 1981, 1es exportations de Djibouti ont connu unebaisse sensible

at reguliere. Sur 1a periode 1981-1985, Ie rythme annuel de baisse a ete (efi moyenne) 'de 1,2 p, 100 (awe prix de 1980). En 1955, les exportations ont diminue de 1,23 p. 100 pour s'etablir

a

23,8 milliards de F.D., soit 13,3 millions de dollars, en prix constants. La baissa des exportat'ions a ete due

en grande rpartLe au ralentissement du trafic maritime qui a reduit Le volume des marchandises transitant par Djibouti. Les exportations de produits locaux dominees par les Froduits de l'elevage ont repr~sent~

a

peine 5 p. 100 du total des exportations.

152. Les importations ant,

&

la difference des exportations, continue

a

augmenter, mais

a

un rythme un peu moins eleve que ~ar Ie passe. En 1935, 1es importations se sont elevees

a

24,7 millions 1e !ollars, en augmentation de 2,4 p , 100 en prix constant's, contre une moyenne de 3,1 p , 100 pendant La

?eriode 1981-1985. Malgre cette baisse du tythme de croissance des importations, que l'on peut suppo se r simplementconjonc'turelle, Djibouti reste fortement

dependant de l'exterieur. Cette dependance, amrlifiee par l'insuffisance des secteurs productifs de l'econoroie,- est surtout sensible en ce qui concerne 1es

;>roduits alimentaires, bois sons ettabacs, qui re',r2santent plus de 40 p , 100 des importations, du materiel electrique et mecanique, et des produits petto1iers.

Au total Ie deficit 1e la balance cOIDnlerciale s'est accru de 7 p. 100, en passant

a

11,3 millions de dollars malgre 1 'augmentation moins rapide des importations.

insuffisance des ha. les terres ont baisse en

4,5 p. 100 en 19~4.

L'importance du secteur rural dans l'economie de Djibouti est faible, car 3/;!l::'A/r;x<;

.'11

EXP.S/?

Pac"

4'J

153. La balance des paiements a connu des d£ficits assez importartts

a

partir de 1934. En 19&5, Ie montant nu deficit, a ete de l'ordre de 10 millions de F.D. L'accroissement du deficit global des paiements exterieurs est principa-1ement dG

a

la stagnation des mouvements nets de capitaux en provenance de l'etranger (notamment de la France), et

a

l'epuisement des reservesde change.

A ~artir de 1982 en effet, alors que Ie deficit s'accentuait, des tirages de plus en plus importants ont ete effectues sur les reserves de change, qui du fait de la baisse continue des ex?ortations, n'ont pas au~mente suffisamment pour compenser les pralevements. La dette exterieure a atteint 20 milliards 1e F.D. en 1985, augment ant

a

un rythme de 3,5 p , 100 par an depuis 1982. La-service de cette dette a reIJresent~ 600 millions de F.DG environS) equiva'lent

a

2,5 p. 100 des reeettes d'ex;.ortations totales.

VI. EVOLUTION SECTORIELLE

Documents relatifs