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Ayant eu auparavant une expérience d’architecte dans des agences lyonnaises de restauration du patrimoine, j’ai initialement abordé cette recherche avec des visées opérationnelles. La complexité et l’étendue de ce travail m’ont amené à prendre du recul pour donner à ce mémoire une orientation plus scientifique. Ces réflexions ont été nourries par des rencontres et des opportunités. Je citerai notamment :

• Les échanges avec l’équipe scientifique (informelle) qui s’est constituée autour du projet de recensement participatif,

La participation à des congrès (Terra 2016) et séminaires (« Inventaires » à l’ENS de Lyon en mars 2016, « Inventaires participatifs » au Rize de Villeurbanne en juillet 2016),

• Mon stage au sein d’une équipe du laboratoire CRAterre-ENSAG, pour travailler sur l’étude et la valorisation du bâti ancien en pisé sur le territoire d’Isère, portes des Alpes (de mars à mai 2016). Ces réflexions m’ont amené à développer depuis près d’un an un projet de thèse, dont le sujet (voir en annexe p. 137-145) s’inscrit dans la continuité de ce mémoire. Il viserait notamment à :

• Analyser les données des différents recensements,

• Faire des observations complémentaires sur le terrain afin de constituer un corpus d’étude, • Consulter les différentes parties prenantes, et notamment les habitants, en vue d’élaborer un diagnostic du bâti ancien en terre de l’agglomération lyonnaise,

• Entreprendre des recherches complémentaires (historique, superposition des cartes par SIG, géologie, etc.) afin de mieux comprendre les cultures constructives locales, en s’intéressant plus particulièrement aux immeubles de grande hauteur ayant des maçonneries en terre.

Cette thèse serait notamment l’occasion d’interroger le rapport aux ressources locales. Nous avons en effet commencé ce mémoire en rappelant l’hétérogénéité des terres du sous-sol lyonnais : moraines, lœss, alluvions, etc (voir supra p. 11-14). Il est probable que la terre était prise, le plus souvent, à proximité immédiate des chantiers (supposition à vérifier par des recherches ciblées en archives). Il serait intéressant d’interroger le rapport entre les terres disponibles et les typologies d’édifices et modes de mise en œuvre, comme l’illustre la carte ci-après :

Centre-ville de Lyon (1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e et 9e arrondissements). Superposition de la carte géologique du BRGM et des bâtiments en pisé identifiés. Carte : Emmanuel Mille 2016, d’après BRGM et Google.

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Annexes

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