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Perspectives pour la filière oignon

C. Oignon

4. Perspectives pour la filière oignon

La culture de l’oignon est en pleine croissance, et il est fort probable que dans les prochaines années cette filière prenne une importance majeure d’un point de vue économique. Le Sénégal

pays et même exporter dans les pays voisins. Cependant, de nombreux efforts restent à effectuer pour atteindre cet objectif, et il y a des choix importants à faire pour l’évolution de cette filière, notamment dans la forme que pourrait prendre l’appui aux organisations.

Ainsi, si l’on pose comme préalable la pérennité des 2 groupements de producteurs, il faut assurer cette pérennité. Or, après plus de 40 ans de présence canadienne dans la zone, la fin du projet PAEP va-t-elle mettre en danger l’AUMN ? Sans la mise en place d’un « successeur » au PAEP, les acteurs vont-ils prendre en charge eux même le développement de la filière ? Du côté de la Vallée, comment intégrer l’APOV dans la construction d’une dynamique interprofessionnelle s’ils sont les seuls interlocuteurs de l’institution d‘appui, la SAED ? Peut être faudrait il d’abord accompagner la filière oignon dans son organisation, de façon à différencier les groupes de métiers et permettre leur regroupement avant de construire une organisation interprofessionnelle. Cela demanderait de prendre en considération les transporteurs et les intermédiaires de tous types, et de réfléchir au type de développement que l’on souhaite pour la filière, afin de développer les métiers intermédiaires, ou d’impliquer davantage les producteurs dans l’aval de la filière, comme dans le cas du riz.

Cela amène la question des membres d’une interprofession. Qui doit être inclus dans la mise en place d’une dynamique interprofessionnelle ? Doit on inclure les membres concernés, c'est-à-dire ceux partageant le risque de la filière, ou tous les membres ayant un intérêt dans la filière, y compris les organismes de crédit, les fournisseurs d’intrants et les commerçants non spécialisés dans ce produit et ne partageant pas la même part de risque ?

Un effort supplémentaire de l’Etat concernant la formation des professionnels pourrait être souhaitable.

En fonction du développement des deux zones de production, la question de la localisation géographique d’une dynamique interprofessionnelle se pose fortement : comment positionner une organisation interprofessionnelle entre ces deux zones avec des caractéristiques et des contraintes de production et d’organisation différentes ? Faudrait il développer une ou deux organisation(s), avec quels types de liens ? Ce questionnement sur le positionnement géographique peut également se poser pour la filière riz avec la mise en place actuelle d’une fédération nationale des producteurs, que certains perçoivent comme une prémisse d’interprofession nationale.

Enfin, pour répondre à certains de ces questionnements, quel devrait être le degré d’intervention de l’Etat dans la filière et sous quelle forme ? Doit il prendre en charge la formation de cette dynamique directement ou par le biais de la SAED, ou laisser les acteurs s’organiser eux-mêmes ? Il peut également choisir d’appuyer de loin la dynamique par des

mesures de protection des frontières, des plans de formation des acteurs, ou bien intervenir directement en orientant la forme que devra prendre la dynamique de concertation. Dans tous les cas, son action aura un impact non négligeable sur la forme de la dynamique de concertation.

Enfin, est ce qu’une organisation calquée sur le modèle des organisations interprofessionnelles déjà présentes serait la plus adaptée ? En effet, la filière oignon présente ses propres caractéristiques, notamment 2 organisations de producteurs en plein essor, et un marché national voir international, bien que les circuits de commercialisation semblent peu formalisés. Le projet PAEP visait à développer une force de proposition des producteurs dans les négociations, de façon beaucoup plus informelle qu’une organisation interprofessionnelle.

Peut être serait ce une perspective à explorer davantage. Il y a peut être d’autres moyens que l’interprofession « à la française » pour correspondre au cadre législatif posée par la LOAPS.

Conclusion

Cette grille qui se veut un outil d’aide à la compréhension des dynamiques interprofessionnelles au Sénégal a une visée comparative. Elle permet la mise en évidence de la diversité des initiatives présentes. Cette grille ne peut donc être pondérée qu’avec beaucoup de prudence, voire pas du tout, car la configuration propre à chaque filière est à l’origine d’un équilibre dynamique particulier entre les acteurs internes et externes à l’organisation interprofessionnelle. Il est donc difficile de donner une description précise de ce que doit être une interprofession : nombre de membres, fonctionnement interne, actions prises en charge…

Il n’y a pas de « modèle » absolu d’une interprofession qui fonctionne, et c’est à chaque filière de tester la configuration qui lui convient.

De plus, l’interprofession est un modèle français, et comme le dit Soule, « les modèles importés le sont de sociétés où tous les acteurs ont le même niveau d’information, situation qui est loin d’être le cas » au Sénégal. Cela illustre les divergences fortes qui existent entre nos deux sociétés, de part leur histoire, et qu’il faut avoir à l’esprit. La loi ne définit pas non plus exactement le même type d’interprofession que les interprofessions « à la française », d’où la nécessité d’une forte appropriation par les acteurs sénégalais, et d’une part de créativité pour mettre en place les règles de ce nouveau jeu. Pourquoi ne pas également s’inspirer d’autres expériences comme le système de « board » anglo saxon ?

Pour cela, certains points semblent cependant s’avérer déterminants. Par exemple, l’appropriation de la démarche par les acteurs parait cruciale, et demande une réflexion sur la part d’intervention des projets et de l’Etat (directement ou par le biais d’organismes parapubliques) dans la construction d’une telle dynamique, qui se veut appartenir aux acteurs privés de la filière. En effet, la pérennisation de l’organisation peut être mise en cause par le manque d’appropriation des professionnels. La forme des soutiens pourrait ainsi autant empêcher une appropriation de l’organisation par les acteurs, que permettre sa construction pérenne, selon la disponibilité des acteurs à ces soutiens et leur forme financière ou logistique.

Elle devrait être réfléchie et adaptée aux besoins de chaque filière, et non stéréotypée. Pour chaque institut d’appui, se pose la difficile question de comment impulser une organisation sans que la démarche vienne des professionnels eux-mêmes ?

L’état d’organisation des acteurs est également à considérer, car une organisation interprofessionnelle est constituée d’organismes déjà regroupés et identifiés par corps de métier, ce qui est loin d’être le cas dans de nombreuses filières sénégalaises. Dans ce cas, comment doit prendre forme une organisation interprofessionnelle et comment l’adapter ? Faut il attendre que les acteurs soient organisés ? Faut il les appuyer dans leur organisation et de quelle façon pour que cela soit pérennisé ? Ou la construction d’une dynamique de ce type pourrait elle servir de moteur pour l’organisation de la filière ? L’interaction entre l’organisation et son environnement ne doit pas être négligée, car ce n’est pas seulement la filière qui façonne l’organisation interprofessionnelle, mais cette dernière a également un impact important sur l’organisation. Ce rôle est parfois clairement défini dans les objectifs de certaines interprofessions : améliorer la commercialisation des produits. Il pourrait l’être de façon encore plus poussée : améliorer l’organisation des acteurs, pourquoi pas.

La forme et les actions de cette organisation dépendront des objectifs qu’elle s’assigne, ou qu’on lui assigne. Cela n’est pas précisé par la LOASP, et nécessite une réflexion approfondie de la part des acteurs. En effet, quels vont être les objectifs d’une interprofession ? Qui le décide ? L’interprofession s’inscrit au sein d’une politique nationale, voir même « sous – régionale », qui fixent les grandes lignes de l’organisation de l’agriculture, mais chaque filière dispose de la liberté d’adapter ces règles générale à son cas particulier. Il faut cependant définir les objectifs généraux : une interprofession doit elle être destinée à régler tous les problèmes rencontrés dans la filière ? Doit-elle stabiliser les revenus des producteurs, augmenter les parts d’exportation, améliorer la qualité de vie des personnes concernées ? Le choix de ces objectifs définira ensuite la stratégie déployée par l’organisation interprofessionnelle pour les atteindre, et définira donc en partie la forme qu’elle prendra, le nombre d’acteurs qu’elle doit inclure. En effet, doit on viser une filière longue, regroupant tous les acteurs sans exception de la filière, ou alors une filière courte regroupant uniquement les acteurs concernés et partageant le risque lié à l’activité ? La divergence d’intérêts serait moins grande dans le deuxième cas, et renforcerait la capacité de négociation face aux autres acteurs, plus souvent prestataires.

Si la LOASP a ouvert des possibilités nouvelles d’organisations, comme en France, ce sont tous les acteurs qui doivent réfléchir à la façon de mettre à profit ces ouvertures et pour

Dans un objectif d’appui aux organisations interprofessionnelles, la mesure de l’efficacité de l’organisation est centrale. Mais comment mesurer cette efficacité ? De façon absolue en fonction de la réponse aux objectifs, grâce à des indicateurs ? Par rapport à son fonctionnement interne ? Par rapport à son poids dans les négociations ? Par rapport à son impact sur la filière et l’organisation des acteurs ? La aussi cette notion doit être définie avant de proposer une typologie sous tendue par la notion d’efficacité, et pourquoi pas basée sur une analyse des actions prises en charge par l’organisation interprofessionnelle par rapport au fonctionnement de l’organisation.

Cette démarche s’attache à des champs théoriques très différents : économique, sociologique, politique et agronomique. Cela permet difficilement son encrage dans une seule dimension théorique. Appuyer cette analyse empirique exploratoire par le domaine de l’économie institutionnelle pourrait déjà être un premier pas. L’analyse stratégique des organisations permettrait également de mieux comprendre les jeux de pouvoirs au sein de l’organisation et avec son environnement. Un seul cadre théorique ne sera pas suffisant pour appuyer la compréhension de ces « méta-organisations » que sont les organisations interprofessionnelles.

Poursuivre la démarche initiée par ce stage dans l’optique d’application de la LOASP et améliorer l’appui porté à ces organisations passe par l’approfondissement des connaissances sur ces organisations. En particulier il faudrait détailler la nature des équilibres dans la filière étudiée, afin de définir quels sont les membres concernés et les relations entretenues. Un effort particulier est à effectuer concernant la synthèse des nombreuses informations existantes, ce qui pourrait permettre d’appréhender rapidement les sources d’informations et l’état de la filière et des acteurs, par exemple du type des notes réalisées par Cécile Broutin (GRET). La compilation des documents administratifs des organisations (statuts et règlements, plan d’action, comptes rendus de réunion…) permettrait également d’obtenir de nombreuses informations. Le lien entre les organisations et leur base mériterait également d’être mieux connu, ne serait ce que pour mesurer leur représentativité, ou évaluer la démocratisation des actions. Enfin, il faudrait trouver un moyen de tenir compte des circuits informels qui représentent une grande part des circuits de distribution, sans être très intégrés dans les institutions officielles.

Bibliographie

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Bourgeois L., « Politiques agricoles », Ed Flammarion, 1993

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Broutin C., 2005a, « Note sur les interprofessions au Sénégal », GRET, Dakar, 13p.

Disponible en téléchargement http://www.infoconseil.sn/ressources.html

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Pesche D., 2005 « Interprofessions au Sénégal, définitions, aspects juridiques », rapport NP, CIRAD UPR TERA

Sene E., 2002, « Sondage sur le test de mise en marché et de commercialisation d'oignons sous marque " LES NIAYES MARAICHERES" », 15p, PAEP, Thiès

Ressources internet

Principalement pour la partie française

Le code rural s’appliquant aux interprofessions françaises est disponible sur le site du CLIAA :

http://www.cliaa.com/cadrejuridique.htm Sites d’offices publics :

- http://www.ctifl.fr : site du Centre technique des interprofessions de fruits et légumes - www.inao.gouv.fr : site d’informations sur les appellations d’origine controllée - www.oniflhor.fr

- www.onivins.fr

Sites officiels des interprofessions :

- www.cliaa.com: comité de liaison des interprofessions agricoles et agroalimentaires, information sur les interprofessions en général, textes législatifs

- www.anifelt.com - http://www.pruneau.fr/

- www.interfel.com

- http://www.vins-bordeaux.fr/

Site officiel des comités économiques agricoles

- http://www.comite-bgso.org :site du comité de bassin du grand sud ouest - http://www.brmfl.com : site du comité de bassin Rhône Méditerranée Sites informatifs

- www.vins-de-pays.info : site d’information sur les vins de pays

- www.fruits-et-legumes.net: site informatif sur la filière fruits et légumes Sites des syndicats

- http://www.vigneron-independant.com/: site des syndicats de vignerons indépendants - www.vignerons–cooperateurs.coop: site des syndicats de vignerons coopérateurs

- http://www.fnpfruits.com: site de la FNPF, fédération de syndicats des producteurs de fruits frais

- http://www.fnplegumes.org: site de la FNPL, fédération de syndicats des producteurs de légumes frais

- www.unfd.fr: site de l’UNFD,

- www.fcd.asso.fr: site de la FCD, syndicat de la grande distribution - www.unfd.fr: site des détaillants en fruits et légumes

Annexes

Annexe I. Liste des personnes ressources rencontrées pour la France

Je tiens à remercier les personnes ci-dessous qui ont répondu à toutes mes questions :

Monsieur Jean-Claude Bousigon, administrateur du BIP et monsieur Pascal Martin administrateur du BIP pour leurs informations sur le BIP,

Monsieur Jean-Claude Charras, responsable de la commission interprofession du BRM, pour ses informations sur le BRM,

Monsieur Jean-Marie Coudron, chercheur à l’INRA, spécialiste de la filière Fruits et légumes, UMR MOÏSA, pour les documents et information mis à ma disposition,

Monsieur Etienne Montaigne, chercheur à l’INRA spécialiste de la filière vins, UMR MOÏSA, pour les documents et informations mis à ma disposition,

Monsieur Bernard Montréal, producteur de Kiwi, administrateur de la section Kiwi du BRM et à la FNPF pour ses nombreuses informations en particulier sur la filière kiwi et sur les comités économiques de bassin,

Monsieur Philippe Valay, président du BIP et administrateur de l’ANIFELT pour ses informations sur ces 2 organisations,

Et les personnes d’INTERFEL qui ont accepté de répondre à mes questions

Annexe II. Liste des personnes ressources rencontrées au Sénégal

Je tiens à remercier les personnes suivantes qui m’ont accordé leur attention : Abdoul Aziz Gueye, ingénieur en génie rural employé à l’ASPRODEB

Abdoulaye Fall, économiste de l’ISRA-BAME qui m’a reçu et répondu à St Louis Abdul Lam, producteur dans la zone de Thillé Boubacar

Abdulaye Faye, producteur dans la zone de Thillé Boubacar

Abdulaye Seck, producteur du village de Diawar dans la zone irriguée de Boundoum Adama Gueye, thésarde du BAME

Alain Kasriel, responsable de l’association Diapante

Aliou Amadou Racin Kane, producteur de N’diayne Pendao, vilalge proche de Thillé Boubacar, membre APOV

Bab Ngome, producteur en horticulture, membre du CA du CNCR Bocar Fofana, administrateur de la base de données de la SAED, Cécile Broutin, détachée du GRET au Sénégal,

Cheikh Lo, chercheur à l’ISRA CDH (horticulture), chef du service de vulgarisation et chargé de communication auprès des OP, coordinateur du programme d’amélioration de la

production de tomates

Dominique Anouilh, assistante technique de la coopération française détachée à l’ANCAR Ibrahima Faye, délégué pour l’ARM de la zone Podor

Ibrahima Racine Sall, producteur d’oignon, secrétaire général de l’APOV

Ibrahima Syllé Djigo, producteur du village de Demat dans la zone de Thillé Boubacar Ibrahima Syllé Djigo, producteur du village de Demat, dans la zone de Thillé Boubacar Idrissa Wade, thésard à l’ISRA-BAME

Jean Moreira, secrétaire du CIRIZ, directeur d’une division de la direction des aménagements et du développement rural à la SAED

Julie Brayer, assistante technique de la coopération française détachée à la DAPS

Guillaume Duteurtre, agro économiste au CIRAD, assistant technique de la coopération française détaché à l’ISRA

Laurent Liagre du CIRAD et Bafode de la DAPS pour leurs informations sur l’ONRS Le gérant de la rizerie de Boundoum

Matar Gueye Agro économiste actuellement consultant free lance, ancien de l’ISRA puis de l’ONU

Mme Cisse Penda Gueye, présidente de la FEPRODES

Mme Coulibaly, présidente de l’usine de micro transformation de céréales locales la Vivrière et membre active du GIE des micro-transformateurs de Dakar

Mme Dem, présidente d’une usine de micro- transformation de céréales locales et présidente du GIE des micro-transformateurs de Dakar

Mbène Faye, présidente du BAME

Mouhamadou Diop, responsable à la SAED de la filière tomate industrielle, auparavant responsable de la filière horticulture

Ndiawar Diop, producteur dans le village de Boundoum, membre du CA du CIRIZ, bras droit de Sarr Salliou

Ngagne Mbao, responsable à la FRAO, ONG internationale avec un statut de fondation Omar Samba N’diaye, responsable de l’ARM, coordonateur adjoint à l’ONRS

Pape Diop, président de l’union de producteurs de Pont Gendarme représentant à la FPA, et membre du CIRIZ dans le collège producteur

Pate Diop, président d’union locale à Boundoum

Pate Diop, président d’union locale à Boundoum

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