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VERS DES PARCOURS PLUS FLUIDES

Dans le document Note de synthèse et préconisations (Page 23-28)

3   LES PRINCIPALES PROPOSITIONS D’EVOLUTION EXPRIMEES

4.2   VERS DES PARCOURS PLUS FLUIDES

La création de ces grands diplômes génériques induit sans doute des appellations d’emplois ou de métier qui s’éloignent du diplôme et qui pourraient plus facilement emprunter aux définitions d’emplois des fonctions publiques ou de secteurs professionnels.

4.2 VERS  DES  PARCOURS  PLUS  FLUIDES     4.2.1  Analyse  par  niveau  

Niveau  I  

On pourrait définir deux cursus différents l’un pour les étudiants en formation initiale d’un côté (sans expérience professionnelle), l’autre pour les professionnels avec x années d’expérience.

Les cursus postbac de 5 ans qui peuvent s’articuler étroitement avec des M2 de management/gestion, de politiques publiques, de sciences de l’éducation ou de sociologie.

Les cursus en formation continue pour les professionnels qui nécessitent des

« remises à niveau » de droit, de comptabilité et finances et de management.

Le cycle de formation serait à décomposer en un nombre plus élevé de DC pour faciliter l’accès par la VAE ou la pratique des dispenses et allègements. Le CAFERUIS deviendrait un CAFDES « allégé » qui ouvre à toutes les fonctions d’encadrement. Des approfondissements seraient proposés pour les fonctions de direction générale. Après un tronc commun8, il pourrait y avoir une option

« dirigeant » (CAFDES) et une autre « chargé de mission » (ex DEIS).

Niveau  II   Schéma général

8 S’agissant de compétences, les formulations « tronc commun » et « socle commun » ont fait l’objet de débats au sein du comité de pilotage.

On pourrait ainsi définir :

2 ou 3 semestres de tronc commun total à l’ensemble des étudiants (dominantes : travail social, organisation et structure du social, connaissances disciplinaires, projet collectif, stages de découverte9 de niveau V ou IV) ;

1 ou 2 semestres de premier niveau de spécialisation par famille professionnelle : famille intervention sociale et familiale d’un côté (ex : ASS et CESF), filière éducative (ex : ES, ETS et EJE) et peut-être la famille animation, même si elle est progressivement hors champ du social.

Dominantes : les compétences spécifiques aux trois filières, les projets, travail en équipe, animation, stages principal dans la filière, stage court dans une autre filière) ; début du travail de mémoire

2 semestres de deuxième niveau de spécialisation orientés publics (petite enfance, enfants et familles, handicap, dépendance, protagonistes familiaux en conflit.

Dominantes : connaissance des publics et des structures qui les prennent en charge, politiques publiques qui leur sont destinées, pratiques professionnelles, méthodologies spécialisées, fin du stage long et finalisation du mémoire.

Cette architecture nécessite une révision en profondeur du découpage des référentiels de formation et de la nature des apprentissages dans chaque cycle (formation, établissement de formation et stage) ainsi qu’une réflexion sur la transférabilité des compétences d’une famille professionnelle à une autre et d’un public à un autre. Elle devrait en revanche permettre de s’ajuster au découpage en ECTS.

La difficulté c’est d’éviter de concentrer le disciplinaire en début de formation et d’arriver à répartir les ex DC3 et DC4 sur les trois années. C’est la raison pour laquelle certains modules du tronc commun ne sont dispensés qu’en 2ème ou 3ème partie du cursus.

9Les stages de découverte sont des stages qui visent à la découverte des milieux professionnels et des publics ainsi qu’une première approche du fonctionnement institutionnel (ce type de stage est inspiré de la pratique des stages ouvriers pour les élèves ingénieur)

Le diplôme doit assurer une totale mobilité professionnelle à l’intérieur de la famille professionnelle (éducative, sociale, peut-être animation), une assez forte mobilité entre les familles, mais nécessiterait sans doute une formation complémentaire en cas de changement de public que devrait assurer la formation continue (en tout cas pour la petite enfance et les personnes âgées ou pour les formes particulières de handicap). Le tronc commun et les stages hors spécialité et publics de spécialisation devraient en revanche faciliter cette mobilité par l’acquisition d’une culture professionnelle plus large.

Une réflexion particulière sera certainement nécessaire pour intégrer dans cette catégorie des niveaux II, les actuels DEMF qui s’obtiennent et se financent actuellement en formation continue.

Le    niveau  III  :  pas  de  diplôme    

Cette absence se justifie dans la perspective du LMD, mais elle pose un problème de continuité entre l’actuel et le futur système de certification (passage automatique des diplômés NIII au NII ou validation spécifique (comme pour le passage du DSTS au DEIS).

Elle pose également la question, pour les professionnels en formation continue ou en VAE, d’une trop grande distance entre les diplômes d’assistants et de professionnels. Cela concerne au premier chef la filière éducative qui avec le ME a su d’une part, construire un passage progressif d’AMP vers ES, d’autre part favoriser l’accès aux métiers du travail social pour des personnes dotés des aptitudes relationnelles, mais démunies du niveau scolaire pour entrer directement par les niveaux III. Il faudrait pouvoir maintenir ce passage et cette opportunité (par une série de validations capitalisables par exemple).

Ce niveau pourrait constituer un palier, avec une fluidité forte avec le BTS ESF et le DUTCSS. Il pourrait également servir de séquence de remise à niveau des connaissances et de certaines matières critiques (français orienté écrits professionnels, mathématiques et logique, politiques sociales, LVE…) pour les professionnels exerçant un emploi de niveau IV.

L’absence de diplôme à ce niveau ne signifie pas que des sorties à Bac+2 ne puissent pas continuer à déboucher sur des emplois à la périphérie du social. On peut également se poser la question de l’opportunité de définition d’une sortie

« structurée » possible après deux années d’études préparant au nouveau diplôme de niveau II pour déboucher sur des emplois n’appartenant qu’en partie au social (exemple : gestionnaire de logement social – agent administratif d’accueil dans les services publics ou les CAF)

Le    niveau  IV  :  un  diplôme  d’assistant  technique  ou  de  technicien  

Pour la filière éducative le diplôme de ME est bien établi, il faudrait l’élargir à la petite enfance, pour en faire un diplôme d’assistant technique éducatif tous publics (avec 1 semestre de spécialisation) ou se coordonner avec la DGOS pour un diplôme aménagé d’auxiliaire de puériculture commun de niveau IV.

Pour la filière sociale et familiale, il faudrait créer un diplôme à visée élargie : gestion des interventions familiales ou parentales, gestion et administration de prestations sociales (en lieu et place de ce que font aujourd’hui certains ASS ou CESF), responsables de secteur dans l’aide à domicile en particulier.

Il faut se poser la question de l’articulation avec le Bac ST2S et le Bac professionnel ASSP (accompagnement, soins et services à la personne) notamment.

Le  niveau  V  

Ce niveau sort de notre champ d’investigation, mais pour la cohérence avec les niveaux supérieurs, une double filière éducative et accompagnement devrait être définie (avec peut-être une filière spécifique petite enfance pour répondre aux besoins dans ce domaine et une reconnaissance des formations de type AVscolaire ou ASG).

Il importe de maintenir la possibilité d’entrée dans le secteur par le niveau V ou IV et de rendre ainsi accessible le travail social aux personnes ayant des aptitudes avérées et qui ne peuvent pas toujours satisfaire à des épreuves d’admission dont le niveau scolaire s’est accru.

4.1.2  Tableau  de  passage  de  l’ancien  au  nouveau  système  

Ancien  

niveau Ancien  diplôme

Nouvelle  appellation  

d'emploi  générique Niveau Nouveau  diplôme

Equivalence  EN,  

social III maintien  aucun BTS,  DUT

Possibilité  de  validation  d'un  

Evolution  vers  assistant   technique  d'ASS  et  de  CESF

On propose d’ouvrir systématiquement les différents cycles aux étudiants de l’université au moyen de dispenses ou d’allègements en fonction des diplômes

Pour les licences et les masters, il vaut mieux peut-être attendre leur « remise en ordre », mais on peut esquisser plusieurs évolutions souhaitables :

Définir des équivalences pour l’ensemble des modules disciplinaires en sciences humaines, sciences politiques et gestion/administration.

Définir de manière limitative les filières universitaires avec lesquelles peuvent se définir des conventions de parcours mixtes.

Ouvrir plus largement le futur niveau II aux diplômés universitaires souhaitant se professionnaliser rapidement en raison des effectifs (cela concerne au premier chef les psychologues, après obtention du niveau licence, voire M1).

 

4.3  L’ALTERNANCE  INTEGRATIVE  ET  LA  COOPERATION  ENTRE  

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