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Pêche à l’épuisette

Dans le document MÉMOIRE Présenté par (Page 40-101)

Chapitre 2: Matériels et méthodes

3. Méthodes

3.1. Méthodes de capture d’Amphibiens

3.1.5. Pêche à l’épuisette

Cette technique n’est utilisée qu’en cas d’impossibilité de détecter les espèces par observation à distance. Cette technique est en effet perturbante pour le milieu et les individus capturés (Tanguy et al 2011).

La captures Les larves et têtards à l’aide d’une épuisette à maille fine à l’aide d’une épuisette à maille fine permettant à la fois un déplacement suffisamment rapide dans l’eau et un vide de maille assez fin pour retenir les plus petites espèces ( Miaud, 2005). Cette méthode consiste à racler le fond de la mare sur une profondeur de 15 cm avec un filet possédant une armature métallique résistante au poids des végétaux et de la boue déplacés (Tanguy et al 2011). Cependant les détections des têtards est très difficiles sinon impossibles.

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3.2. Méthodes de capture des Reptiles :

L’inventaire de Reptiles n’est pas facile: les Reptiles sont actifs, mobiles, timides et ne se rassemblent pas pour la reproduction comme les amphibiens. Leur comportement est également fortement influencé par les conditions météorologiques (Hill et al., 2005). En effet, la température influe sur les modèles de distribution et d’activité de ces animaux à sang froid (Commission européenne, 2002).

Les paramètres essentiels à noter pour l’inventaire des reptiles sont la température et l’ensoleillement car l’activité des reptiles est très dépendante de la température ambiante (Hill et al. 2005). C’est à-dire à température interne variable (animaux ectothermes) ce qui rend leur activité tributaire des saisons (hivernage) et des conditions météorologiques (Graitson, 2009).

3.2.1. Lieux :

Une large gamme convient aux reptiles, depuis les murets des maisons en passant par les bords d’étang et de ruisseau ainsi qu’à l’intérieur même de ces pièces d’eau, les vergers et garrigues, sous les pierres.

3.2.1. Période d’étude :

Notre inventaire a été réalisé entre les mois de Mars et Octobre 2013. Nous avons préféré les premières heures de la journée et la fin d’après midi pour faire notre prospection. Les heures les plus chaudes de l’été sont à éviter : les espèces ayant plutôt tendance à se cacher à l’ombre pour éviter que leur température corporelle ne monte trop.

Durant la journée, généralement notre inventaire a été effectue de 9h à 11h et de 16h à 19h.

De manière générale on évitera les journées de grand vent (Parrain, 2010).

3.2 .3. Les collectes à la main :

Cette méthode consiste à attraper les individus à la main après les avoir cherché sous les pierres ou sous les vieux troncs d’arbre, abattus tout au long du massif.

Cette méthode n’est pas facile surtout pendant la période de pleine activité des reptiles. Si on considère que la collecte à la main est pratiquement la seul méthode

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efficace, elle présente néanmoins des inconvénients du fait de l’agilité de ces animaux d’une part et de notre maladresse d’autre part.

Toutefois si la collecte à la main, présente tous ces inconvénient, elle a des avantages, puisque on peut conserver l’animation vie malgré le problème de l’autonomie qui est une réaction de défense de l’animal sans danger pour ce dernier, et aussi parce que les paupières sont souvent des critères de détermination. (djirar, 2007).

Les collectes à la main est très faciles pour quelque espèces comme : les tortues terrestres, les geckos et les juvéniles des serpents et des lézards. Par contre, il doit être attentif lorsqu’on utilise cette méthode avec les adultes, soit des serpents ou des lézards.

A B

Figure19: La collecte à la main : A, un juvénile de la couleuvre vipérine; B, la tortue de grecque. (Source originale)

3.2.4. Pots Barber :

Les pots Barber ont été déposés sur différentes altitudes et différentes stations. Il est évident que cette méthode n’est pas conçue pour les reptiles mais surtout dans la recherche entomologique. Nos collègues entomologistes qui ont utilisé cette méthode dans le cadre de leur travail ont eu la surprise de trouver dans leurs pots des reptiles (lézard) et c’est à partir de ce moment qu’on a eu l’idée d’utiliser ces pièges. Les pièges se sont avérées efficaces pour les micro-reptiles et les juvéniles nuisibles. (djirar, 2007).

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Figure02 : Disposition des pièges de terrain sur le sol.

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1. Résultats 1.1. Inventaire

Au cours de la période d’études entre février et octobre (2013), nous avons confirmé la présence de vingt deux espèces d’amphibiens et des reptiles dans les différents sites étudiés.

1.1.1. Les Amphibiens :

La Classe des Amphibiens est représentée à Beni Aziz par sept espèces appartenant à deux ordres : les Urodèles avec une seule espèce (salamandre tachetée) et les Anoures avec cinq espèces (deux crapauds et trois grenouilles) et une seule espèce des rainettes (rainette méridionale).

Le tableau ci-dessous montre tout les espèces d’Amphibiens qui ont été recensés dans la zone d’étude Beni Aziz et leurs affinités biogéographiques.

Tableau 10 : Liste des espèces d’Amphibiens.

Catégorie Systémati

-que

Nom scientifique Nom commun Affinité

biogéographique Ordre :

Urodèla

Salamandridae Salamandra salamandra

(Linné, 1758) Salamandre tacheté EUR

Ordre:

(Boettger, 1874) Rainette méridionale MED Ranidae AFRIC : espèce Africain, EUR : espèce Européenne, MED : espèce Méditerranéenne.

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Le tableau n

˚

11 montre la répartition de l’espèce d’Amphibiens récoltées dans les trois stations : Djebels d’Ouled Massoud (Sd), cultivé (Sc) et l’Oued El Kebir (So).

Tableau 11 : Répartition des espèces des amphibiens dans les trois sites.

Les espèces Sd Sc So

La répartition en pourcentage de l’indice d’observations des espèces par les stations d'étude représenté comme suit :

Figure 21 : Le pourcentage du nombre d'espèces, l’indice d’observation d’Amphibiens pour les stations d'étude.

40%

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1.1.2. Classe du Reptiles

Les Reptiles sont représentés par 15 espèces appartenant à deux Ordres: les

Chéloniens avec deux espèces (la tortue grecque et la tortue d’eau douce) et les Squamates (ou Lépidosauriens) avec 13 espèces, réparties entre 3 sous-ordres :

Amphisbènes (1 espèce), Sauriens (8 espèces) et Ophidiens (4espèces).

Le tableau 12 résume les ordres et le nombre de genres et d’espèces à chaque famille.

Tableau 12 : Tableau récapitulatif des Reptiles.

Ordre Famille Nombre des genres Nombres des espèces

Chélonii Testudinidae

Figure 22 : Nombres d’espèces par famille.

7% 7%

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Toutes les espèces des Reptiles inventoriées à Beni Aziz sont illustrées dans le tableau 13.

Tableau 13 : Liste des espèces des reptiles.

Ordre Sous ordre Famille

Espèce

Amphisbaenia Amphisbaenidae Amphisbènaena sp /

Sauria

33 Distribution :

Tableau 14: la fréquence de répartition des espèces.

Les espèces Sd Sc So

Amphisbaena sp - + -

Testudo graeca +++ +++ +++

Mauremys leprosa + - +

Tarentola mauritanicus +++ +++ +

Hemidactylus turcicus +++ +++ +

Chalcides ocellatus ++ +++ ++

Chalcides sp1 - + +

Chalcides sp2 - + +

Timon pater +++ +++ +++

Psammodromus algirus ++ ++ -

Lacerta agilis + ++ +

Natrix natrix + + +

Natrix maura +++ +++ +++

Malpolon monspessulanus + + -

Hierophis viridiflavus +++ +++ +++

Totale 12 14 52

- absent, + rare, ++ fréquent, +++ très fréquent.

Figure23 : Richesse spécifique stationnelle. Figure 24: Indice d’observation des Reptiles par station d’étude.

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1. 2. Clés détermination

Au terme de ce travail et à l’aide de la clé de détermination (Djirar, 1991) nous avons essayé d’établir ce clé de détermination des Reptiles et des Batraciens rencontre dans la région de Beni Aziz.

1.2.1. Clés détermination des Amphibiens :

a. La différence entre les Urodèles et les Anoures.

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b. La différence entre les crapaud et les grenouilles.

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1.2.2. Clé détermination des Reptiles :

a. Ordre : Chéloniens.

- Corps enfermé dans une forte carapace.

-La tête :

Tête divisé en grandes et petites écailles Tête lisse

La tortue terrestre Tortue d’eau douce Testudo graeca Mauremys leprosa

37 b. Sous-ordre : Sauriens

la peau :

Ecailleuse granuleuse lisse

Lacertidés Gekkonidés Scincidés

les écailles ventrales :

Ecailleuse granuleuse lisse

Lacertidés Gekkonidés Scincidés

la tête :

Petites écailles granuleuses Grandes plaques symétriques

L’hémidactyle verruqueux le lézard ocellé Hemidactylus turcicus Timon pater

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La différence entre les doigts des familles de Gekkonidés :

Espèce Hemidactylus turcicus Tarentola mauritanica

lamelles Deux rangées de lamelles une seule rangée de lamelles

c. Sous-ordre : Ophidiens

Les plaques céphaliques chez la couleuvre vipérine.

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La différence entre la couleuvre vipérine et la couleuvre à collier.

Couleuvre vipérine la couleuvre à collier Tableau 15 : la différence entre la couleuvre vipérine et la couleuvre à collier.

Nom commun Couleuvre vipérine la couleuvre à collier

Nom scientifique Natrix maura Natrix natrix

Les écailles

Deux écailles préoculaires une seule grande écaille préoculaire Deux postoculaires Trois Postoculaires

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Salamandre tacheté

Salamandra salamandra (Linnaeus, 1758) Classe : Amphibiens

Ordre : Urodèles Famille : Salamandridés

Source originale Biologie et écologie

La salamandre tachetée Salamandra salamandra est un gros urodèle noir tacheté ou ligné de jaune, d’où son nom. Elle présente un corps trapu et boudiné et mesure de 11 à 21 cm. Sa queue, comme ses épais orteils, présentent des sections nettement arrondies. Dotée d’une large tête aplatie et élargie par des glandes parotoïdes proéminentes, c’est toujours avec un « large sourire » qui lui donne un petit air débonnaire qu’elle se déplace (Parrain, 2010).

La Salamandre tachetée se rencontre principalement en forêt. En fait, cette salamandre est inféodée aux lieux dont le sous-sol est humide (station montagneuse). Elle est surtout visible le soir et la nuit. Elle sort alors de sa cachette (souche, fente rocheuse ou autre cavité naturelle) pour rechercher sa nourriture composée de petits invertébrés (insectes, limaces, araignées, vers …). Se déplaçant avec lenteur, après un court trajet elle reste immobile un long moment avant de reprendre sa route.

C'est une espèce ovovivipare. A l'automne ou au printemps, la femelle dépose jusqu'à 70 larves dans un ruisseau à courant lent, dans une mare ou dans une ornière forestière.

Elles se distinguent des larves d'autres urodèles par une tache jaune à la base de chacun des membres. Au début de l'été suivant, elles se métamorphosent et quittent l'eau afin de mener dorénavant une vie terrestre (Laluque, 2002).

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Crapaud Commun

Bufo bufo (Linnaeus, 1758) Classe : Amphibiens

Ordre : Anoures Famille : Bufonidés

Source originale Biologie et écologie

C'est une espèce très éclectique qui colonise tous types d'habitats pouvant lui offrir un point d’eau pour sa reproduction. Les points d’eau avec la présence de poissons ne sont pas évités par le Crapaud commun. Selon Marsol et Gauthier (2007), ses pontes et ses têtards sont peu consommés car ils sont protégés par des sécrétions toxiques.

Cette espèce très répandue est essentiellement nocturne : au crépuscule ce crapaud émerge de sa cachette de la journée. Il se déplace d'habitude en marchant, excepté lorsqu'il a peur, auquel cas il saute.

Les Crapauds communs Bufo bufo se nourrissent d'une grande variété d'invertébrés, et affectionnent particulièrement les cloportes. La majeure partie de l'année ces crapauds vivent de façon terrestre et solitaire, mais ils se regroupent massivement pour la reproduction dans les fossés inondés, les mares et les bords de lacs, retournant chaque année au même endroit. Selon les températures les plus favorables le frai a lieu de février à mars. (Wilding, 2002).

La ponte est constituée de cordons gélatineux de 3 à 5 m de long, contenant plusieurs milliers d’œufs attachés aux plantes aquatiques (Marsol et Gauthier, 2007). Fin mai début juin les têtards sont complètement développés et se dispersent, en général au petit matin ou en fin de journée (Wilding, 2002).

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Le crapaud de Maurétanie

Bufo mauritanicus (Schlegel, 1841) Classe : Amphibiens

Ordre : Anoures Famille : Bufonidés

Source originale Biologie et écologie

Il est une endémique du Maghreb. C’est une espèce de très grande taille peut atteindre 15 cm, ses glandes parotoïdes sont grandes et presque plates. Son dos présente des taches sombres de formes et de tailles variables, pouvant chevaucher sur la ligne vertébrale. Ces taches peuvent être rougeâtres brunes, orangées, sombres, etc., brodées de bandes noires ou très sombres (Schleich et al, 1996). Ce crapaud est commun; il habite les milieux rocheux, et pierreux, les prairies, buissons, terres cultivées et même en milieu urbain. (Joger, 2003). Le crapaud de Maurétanie Bufo mauritanicus plutôt crépusculaire ; pendant la journée, il refugie sous les pierres, dans des terriers inoccupés ou dans des galeries qu’il creuse lui-même. Il est largement distribué.

Il est très hygrophile et ne craint pas les nuits chaudes mais il s’engourdit, l’été, lorsque les fortes chaleurs assèchent les points d’eau. Sa reproduction est influencée par la pluviosité, ce qui lui a sans doute permis de s’adapter plus facilement aux conditions désertiques (Vial et vial, 1974).

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Le discoglosse peint

Discoglossus pictus (Otth, 1837) Classe : Amphibiens

Ordre : Anoures Famille : alytidés

Source originale Biologie et écologie

Les alytidae sont représentés par le discoglosse peint (Discoglossus pictus) qui se caractérise par une langue ronde et non rétractile, une pupille de forme triangulaire. Son museau est pointu, de forme triangulaire, ses membres postérieurs repliés vers l’avant dépassent le bout de la tête et la face ventrale des cuisses présente une teinte rosâtre. Les tâches dorsales arborent un contour clair. Sa distribution géographique est discontinue et atteint les oasis. Cette espèce a fait l’objet de travaux portant sur sa reproduction (Azzouzi et Tekaya, 2007) et son écologie (Ben Hassine et Nouira, 2007).

Le discoglosse peint (Discoglossus pictus) vit dans les petites rivières et dans les marais d’eau douce et salée absolument comme la grenouille verte (Duméril & Bibron, 1841).

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La rainette verte

Hyla meridionalis (Boettger, 1874) Classe des Amphibiens

Ordre des Anoures Famille des Hylidés

Source originale Biologie et écologie

La rainette méridionale est un amphibien de petite taille : les adultes mesurent en général moins de 5 cm, sa peau est lisse et d’un beau vert pomme. La rainette méridionale présente un bandeau noir bordé de clair de la narine à l’insertion de la patte antérieure, ce qui la différencie de la rainette verte chez laquelle le bandeau court tout le long du corps et remonte en virgule au niveau de l’aine. À noter toutefois que les jeunes peuvent avoir les flancs sombres (Parrain, 2010).

Elle affectionne les biotopes avec une végétation abondante. On la retrouve dans les zones marécageuses, les roselières, les mares permanentes et temporaires, les ruisseaux et les bords des rivières. Elle s’est également accommodée des points d’eau artificiels notamment en paysage urbain, tels que les bassins, les réservoirs d’eau et autres ouvrages anthropiques (Marsol et Gauthier, 2007).

Les mâles viennent à l’eau à partir de fin mars pour y pousser des cris graves et lents (contrairement à Hyla arborea). L’accouplement est lombaire et la femelle dépose un millier d’œufs en petits paquets de la forme d’une noix, accrochés aux plantes aquatiques.

Les têtards, à la crête caudale très prononcée, mettent environ 3 mois à se métamorphoser (Fouquet, 2002).

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La grenouille rieuse Rana ridibunda

(Pallas, 1771).

Classe : Amphibiens Ordre : Anoures Famille : Ranidés

Sourceoriginale Biologie et écologie

C’est une espèce aquatique qui se différencie difficilement des autres grenouilles appartenant au complexe des grenouilles vertes. Comme toutes les grenouilles vertes, Rana ridibunda possède un museau assez pointu, des yeux assez rapprochés placés sur le dessus de la tête ; le tympan est bien visible et il n’existe pas de tache temporale sombre couvrant l’arrière de l’œil et le tympan. Les yeux, à pupille horizontale, ont un iris doré ou bronzé, mêlé de noir. Sur le dessus, la couleur de fond varie du vert olive au brun-verdâtre, mais elle est parfois franchement verte. Une ligne médio-dorsale claire peut être présente.

L’arrière des cuisses et l’aine sont généralement blanchâtres ou grisâtres, sans teinte jaune (Percsy et Persy, 2007). C’est un animal puissant et vorace capable d’ingurgiter de grosses proies et dont le régime alimentaire n’est pas limité aux vers et arthropodes. Les adultes sont prédateurs d’autres batraciens plus petits. Elle passe son temps au soleil sur la berge mais elle est également active de nuit (Marsol et Gauthier, 2007).

La grenouille rieuse fréquente une très large gamme de milieux (eaux courantes et stagnantes) et seule l’altitude semble être un facteur limitant sa présence. Certains individus atteignent des tailles importantes (Percsy et Persy, 2007).

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Grenouille de perez

Rana perezi (Seoane, 1885) Classe : Amphibiens

Ordre : Anoures Famille : Ranidés

Sourceoriginale Biologie et écologie

Cette petite Grenouille verte fut longtemps confondue avec la Grenouille rieuse (Dusoulier et Gouretl., 2000). Espèce de petite taille (50 à 80 mm) ou le mâle est un peu plus petit que la femelle ; museau court, pointu et tronqué ; palmure des orteils peu développée. Dents vomériennes éloignées l'une de l'autre et de forme allongée à semi-circulaire iris jaune mêlé de noir (Collectif, 2001).

Grenouille de Perez, avec une bande vertébrale claire et des replis latéro-dorsaux brun bronze (Arnold et Ovenden, 2010). Le chant est très distinct de la Grenouille rieuse : il n'est ni saccadé ni tonitruant ; il s'apparente au trille de la Grenouille de Lessona, en plus énergique.

La grenouille de Pérez est présente dans de multiples milieux aquatiques. Elle fréquente les lagunes, marais littoraux, canaux d'irrigation, fossés de drainage, mares, rives des cours d'eau etc. Elle tolère les eaux polluées ou saumâtres.

Les têtards sont très résistants et peuvent survivre à de fortes températures et à de faibles taux d’oxygène (López-Seoane, 1885).

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L’émyde lépreuse

Mauremys leprosa (Schweigger, 1812) Classe : Reptiles

Ordre : Chéloniens Famille : Geoemydidés

Source originale Biologie et écologie

L’émyde lépreuse (Mauremys leprosa) est une tortue aquatique, La taille maximale observée est de 25 cm (taille de la dossière) au Maghreb. Les femelles sont supérieures en taille aux mâles (Maran, 2010).

Elle se caractérise par un anneau jaunâtre autour du tympan (oreille). Son plastron est fortement attaché à la carapace, ses plaques anales sont pointues. Sa carapace faiblement bombée, est de couleur brun sombre, rougeâtre ou verdâtre brune (Schleich et al. 1996).

Mauremys leprosa a un régime alimentaire surtout herbivore mais ces résultats indiquent également que l'espèce est omnivore et surtout opportuniste (Keller 1997). La base de son alimentation est composée d’insectes, d’amphibiens (têtards de Rana perezi, oeufs de Bufo bufo), de mollusques, de crustacés, de poissons, de plantes, de fruits, de restes de végétaux et même d’excréments (Maran, 1996).

Cette tortue affectionne les fonds vaseux et les eaux stagnantes douces à saumâtres.

Elle tolère des eaux perturbées et polluées. L’Emyde lépreuse est une tortue discrète. Elle s’observe souvent en insolation sur les troncs immergés ou sur le sable. La période de reproduction est précoce et l’émergence se déroule 60 jours après la ponte (Berroneau, 2010).

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La tortue mauresque

Testudo graeca (linné, 1758) Classe : Reptiles Ordre : Chéloniens Famille : Testudinidés

Sourceoriginale Biologie et écologie

C'est une tortue de taille moyenne à pattes cylindriques munies de cinq fortes griffes à l'avant et quatre à l'arrière. Elle habite des milieux caillouteux ou sablonneux semi-désertiques à végétation basse, les broussailles, ainsi que les forêts. Elle est largement répartie, dans une large gamme d’altitudes. Son aire de distribution s'arrête au niveau des contrées désertiques soumises à un climat saharien. Les jeunes, au moins en milieu aride, sont soumis à la prédation de la pie grièche-grise (Barje et al. 2005).

Bien qu’encore abondante en Algérie, la tortue grecque doit être placée dans la catégorie "menace". En effet, ce Chélonien à la fécondité réduite et ne fait preuve d’aucune défense face à l’homme. Il fait l’objet d’une exportation massive vers l’Europe (Cihar, 1979) où utilisé comme "animal d’agrément".

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La couleuvre vipérine

Natrix maura (Linnaeus, 175) Classe : Reptiles Ordre : Squamates Famille : Colubridés

Source originale Biologie et écologie

Sa tête est large, peu pointue et distincte du cou. La taille totale varie généralement entre 60 et 90 cm. Les écailles dorsales sont très carénées. La face dorsale est de couleur grisâtre, brunâtre, rougeâtre-brune, etc. Le long de la région vertébrale, une double raie de taches sombres alternées, formant fréquemment une ligne en zigzag, la couleur de la face ventrale est uniformément grisâtre noire ou noire (Schleich et al. 1996). Cette espèce semi-aquatique ne se rencontre qu'à proximité des plans d’eau (Kramer & Stemmler, 1992).

L'hibernation commence au mois de novembre et se termine à fin avril, des sorties pouvant avoir lieu au début du mois d'avril si les conditions atmosphériques sont bonnes.

Le régime alimentaire des adultes est principalement composé de poissons ainsi que d'amphibiens tels que grenouilles, têtards, crapauds, tritons et frai de poisson (Gruber, 1992). Elle habite tous les types de milieux aquatiques (stagnants ou courants), préférant les milieux peu profonds, les citernes, les retenues d’eau, les rigoles d’irrigation. Diurne, mais elle peut être nocturne durant la période chaude de l’année (Nouira, 1998).

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La couleuvre à collier

Natrix natrix (Linné, 1758) Classe : Reptiles Ordre : Squamates Famille : Colubridés

Source originale Biologie et écologie

Elle présente trois paires de marques sur la région postérieure de la tête et sur le cou : des marques paires sombres et, entre les deux, une paire de marques claires (souvent blanchâtre ou jaunâtre) en forme de lune. La tête est ovale, habituellement distincte du cou, le museau est obtus. Les écailles dorsales fortement carénées. La taille de l’ensemble du corps est généralement inférieure à 100 cm (Schleich et al. 1996). Sa coloration varie du

Elle présente trois paires de marques sur la région postérieure de la tête et sur le cou : des marques paires sombres et, entre les deux, une paire de marques claires (souvent blanchâtre ou jaunâtre) en forme de lune. La tête est ovale, habituellement distincte du cou, le museau est obtus. Les écailles dorsales fortement carénées. La taille de l’ensemble du corps est généralement inférieure à 100 cm (Schleich et al. 1996). Sa coloration varie du

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