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Périodes de travail rémunéré et raisons d’avoir ce type d’activités

4 Résultats

4.6 Activités rémunérées et gestion du temps des étudiants

4.6.1 Périodes de travail rémunéré et raisons d’avoir ce type d’activités

Parmi ces 79,4% d’étudiants-travailleurs, ils sont près de 9 étudiants sur 10 (87,3%) à travailler tout au long de l’année à la fois durant le semestre académique et pendant les intersemestres. Puis, ils sont moins d’un dixième (8,5%) à travailler uniquement durant l’intersemestre et 4,2% uniquement pendant le semestre académique. Nous constatons que les périodes annuelles de travaillent diffèrent légèrement en fonction du fait que l’étudiant considère ses autres ressources financières comme insuffisantes (sig. = 0.007).

Tableau 4.6-2 : Les périodes pendant lesquelles sont pratiquées les activités rémunérées selon le fait que l’étudiant considère ou non ses autres sources de revenus comme insuffisantes

Fait de considérer ou non ses autres sources de revenus comme

insuffisantes

Période (s) de l’année durant laquelle l’activité rémunérée est exercée

Total Durant le semestre Durant l'inter-semestre Durant l'inter-semestre et le semestre Considère les autres

ressources comme insuffisantes

Effectifs 19 26 247 292

Pourcentage

(%) 6.5 % 8.9 % 84.6 % 100.0 %

Considère les autres ressources comme suffisantes Effectifs 2 17 193 212 Pourcentage (%) 0.9 % 8.0 % 91.0 % 100.0 % Total Effectifs 21 43 440 504 Pourcentage (%) 4.3 % 8.5 % 87.2 % 100.0 %

0,0% cellules ayant un effectif théorique inférieur à 5/ N=504/ Système manquant=132 Sig.=0.007/ V. de Cramer = 0.140

Comme le montre le tableau 4.6-2 ci-dessus, les étudiants considérant leurs autres ressources comme insuffisantes sont 6 fois plus nombreux à travailler uniquement durant le semestre (6,5% contre 0,9%). Nuançons ce résultat en mettant en avant que la grande majorité travaille toute l’année peu importe leurs autres ressources.

Tableau 4.6-3 : Les périodes de la semaine pendant lesquelles l’activité rémunérée est pratiquée.

Période(s) de la semaine où l'activité rémunérée est exercée

Réponses

Pourcentage d'observations (%) Effectifs Pourcentage

(%)

Pendant les week-ends 259 28,0% 51.5 %

Le soir durant la semaine 169 18.3 % 33.6 %

En journée durant la semaine 296 32.0 % 58.8 %

Opportunités ponctuelles de travail 200 21.6 % 39.8 %

Total 924 100.0 % 183.7 %

Le tableau 4.6-3 ci-dessus indique que les étudiants ayant au moins une activité rémunérée durant le semestre académique travaillent le plus fréquemment en journée durant la semaine (58,8%). Puis un peu plus de la moitié (51,5%) travaille les week-ends. Viennent ensuite les opportunités ponctuelles de travail qui sont saisies par 39,8% des étudiants et, en dernier lieu, le soir durant la semaine avec un peu plus d’un tiers de ceux-ci (33,6%).

Nous nous sommes aussi intéressés aux types d’activités rémunérées pratiquées par les étudiants. Tableau 4.6-4 : Types d’activités rémunérées pratiquées par les étudiants4

N= 504 / Système manquant = 132

Comme l’indique le tableau 4.6-4, la plus grande proportion d’étudiants effectue une activité liée à l’enseignement. Ils sont 45,0% à avoir ce type de travail. Viennent ensuite les auxiliaires de vente qui représentent un peu plus d’un quart des étudiants (25,8%) et un autre quart travaille dans la restauration (25,2%). Ensuite, près de 16,1% d’entre eux ont des activités liées aux loisirs et au sport

4 Nous avons ventilé plusieurs réponses qui avaient été notées dans l’item de réponse « Autres » mais qui pouvaient être assimilées à des catégories préexistantes. Par exemple, tout ce qui était de l’ordre de l’assistanat a été placé dans les catégories « enseignement », dogsitting et catsitting dans « babysitting », traduction dans « freelance »,…

Type d'activité rémunérée

Réponses Pourcentage d'observations (%) Effectifs pourcentage (%) Babysitting /dogsitting/… 66 6.8 % 13.1 % Enseignement 227 23.3 % 45.0 % Auxiliaire de vente 130 13.4 % 25.8 %

Travail dans la restauration 127 13.1 % 25.2 %

Travail en usine ou agricole 38 3.9 % 7.5 %

Travail dans un établissement médical ou social 39 4.0 % 7.7 %

Travail de secrétariat 80 8.2 % 15.9 % Télémarketing 5 0.5 % 1.0 % Livraisons 6 0.6 % 1.2 % Nettoyage 45 4.6 % 8.9 % Stage (s) 41 4.3 % 8.1 % Hôte /Hôtesse 34 3.5 % 6.7 %

Autres (dont : Moniteur sportif / loisir,…) 81 8.3 % 16.1 %

Activités "illicites" 11 1.1 % 2.2 %

Freelance 43 4,4% 8.5 %

en étant moniteurs. Ils sont 15,9% à avoir une activité administrative liée au secrétariat puis 13,1% à garder des enfants ou des animaux. Ils sont autour des 8% à effectuer des tâches de nettoyage (8,9%), à travailler en freelance (8,5%), à être en stage rémunéré (8,1%), à travailler en usine (7,5%) ou encore dans un établissement médico-social (7,7%) ou à être hôte ou hôtesse (6,7%). Les autres types d’activités apparaissent plus anecdotiques avec moins d’un cinquième des étudiants les effectuant comme les activités illicites (2,2%), des livraisons (1,2%) ou du télémarketing (1,0%).

Tableau 4.6-5 : Raisons poussant les étudiants à avoir une activité rémunérée en parallèle à leurs études5

Raisons poussant à avoir une activité rémunérée Réponses Pourcentage d'observations (%) Effectifs Pourcentage (%)

Autres ressources financières insuffisantes 212 18.0 % 42.1 % Etre plus à l'aise financièrement 285 24.3 % 56.5 % Indépendance financière par rapport aux

parents 255 21.6 % 50.6 %

Pour épargner 151 12.8 % 30.0 %

Création de contacts et compétences

professionnelles 163 13.8 % 32.3 %

Subvenir aux besoins d'autres personnes 15 1.3 % 3.0 % Elargissement cercle de connaissance 49 4.3 % 9.7 % Indépendance financière par rapport au

conjoint 28 2.4 % 5.6 %

Autres (Pour le plaisir,…) 20 1.7 % 4.0 %

Total 1178 100,0% 233.7 %

N= 504/ Système manquant = 132

Le tableau 4.6-5 nous permet de constater que la première raison poussant les étudiants de l’UniNE à avoir une activité rémunérée est liée aux motivations financières. Un peu plus de la moitié des répondants (56,5%) déclare avoir une activité rémunérée pour « être plus à l’aise financièrement ». La deuxième raison invoquée est la volonté d’indépendance envers les parents (50,6%). Puis, en troisième position, nous remarquons que 42,1% des étudiants considèrent leurs autres ressources financières comme insuffisantes. Ils sont ensuite près d’un tiers (32,3%) à vouloir créer des contacts et compétences

5 Nous avons ventilé plusieurs réponses qui avaient été notées dans « Autres » mais qui pouvaient être assimilées à des catégories préexistantes. Par exemple, nous avons placé les réponses telles que « Pour (sur) vivre », « Pas d’autres ressources financières », « Mon canton d’origine m’a refusé le droit à une bourse »,… dans l’item de réponse « Autres ressources financières insuffisantes ». Les réponses qui avaient un rapport avec l’acquisition de compétences professionnelles et le fait de vouloir voir ce qu’est la « vraie vie » ont été ventilées dans l’item « création de contacts et compétences professionnelles ».

professionnelles puis 30,0% indiquent qu’ils désirent épargner. Les autres raisons comme l’élargissement du cercle de connaissances (9,7%), la volonté d’indépendance financière face au conjoint (5,6%) ou la nécessité de subvenir aux besoins d’une autre personne (3,0%) apparaissent minoritaires. Il nous faut encore préciser que 4,0% ont coché l’item « Autres » et indiquer des raisons comme le fait d’ «apprendre à être responsable, adulte » ou encore « pour le plaisir ».

Tableau 4.6-6 : Degré d’accord avec l’affirmation « Je ne pourrais pas financer mes études sans une activité rémunérée »

Degré d’accord avec l’affirmation « je ne pourrais pas financer mes études sans activité rémunérée »

Réponses

Effectifs Pourcentage (%)

Pas du tout d'accord 140 27.7 %

Pas d'accord 151 29.9 %

D'accord 79 15.6 %

Tout à fait d'accord 135 26.7 %

Non-réponses 0 0,0%

Total 505 100,0%

N= 505 / système manquant = 131

Finalement, nous avons voulu savoir à quel point avoir une activité rémunérée était indispensable au financement de leurs études supérieures en leur demandant leur degré d’accord avec l’affirmation « je ne

pourrais pas financer mes études sans activité rémunérée ». Le tableau 4.6-6 nous montre qu’un peu moins

d’un tiers des personnes (29,9%) ne sont pas d’accord avec cette affirmation et que 27,7% ne sont pas du tout d’accord avec celle-ci. Ainsi, ils sont une légère majorité (57,6%) à estimer ne pas avoir besoin de leur(s) activité(s) rémunérée(s) pour financer leurs études. Sur les 42,4% estimant en avoir besoin, ils sont plus d’un quart (26,7%) à être tout à fait d’accord avec cette affirmation et 15,6% à être plutôt d’accord.