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LES OUTILS DE LA RECHERCHE : Construction et validation

Nous avons utilisé pour vérifier les hypothèses de cette recherche deux principaux outils qui sont : le test CHIP d’Endler et al (1998) et « l’échelle du Projet de vie » que nous avons nous même conçu pour répondre aux besoins de cette recherche.

Nous avons procédé d’abord à la validation du test CHIP d’Endler et al (1998), ensuite à la construction et validation de « l’échelle du projet de vie ». Lorsqu’on parle de passation d’un test et de sa validation nous nous situons dans un contexte de mesure et de vérification rigoureux. Nous ne pouvons parler de test sans parler de ses propriétés. La fidélité, la validité et la structure sont les caractéristiques à distinguer pour connaitre la précision et la pertinence de la mesure obtenue par un instrument de recherche. (Bénony, Chahraoui, 2003).

6-1 Le test CHIP

(Coping with Health Injuries and Problems Scale d’Endler et al, 1998) :

Nous avons entrepris un travail important pour traduire et valider ce test à la population d’adolescents Algériens pour pouvoir être réutilisé. Le test CHIP est un outil qui convenait parfaitement à notre problématique notamment après avoir être utilisé efficacement aux Etats Unis, Canada, Australie et en Europe chez des patients souffrant de : Douleurs chroniques ; Cancer ; Asthme ; Diabète ; Autres problèmes de santé tels que les blessures sportives. Il est considéré comme outil de mesure de type intra-individuel qui évalue le style de coping préféré par l’individu. Selon Endler et Parker (1996) les questionnaires qui ont été créé dans le domaine de recherche sur la santé et le coping portent non seulement sur la situation spécifique, mais aussi sur la manière de conceptualiser la relation entre stress-santé.

6-1-1 Présentation du test CHIP :

La consigne générale du test est : « Face à la maladie dans quelle mesure utilisez-vous les

différentes stratégies ci-dessous pour faire la situation »

Le test CHIP est constitué de 32 items répartis selon quatre dimensions de coping qui sont : 1- La distraction : dimension dans laquelle le patient utilise les actions et cognitions qui

visent à éviter la préoccupation avec le problème de santé. Il s’agit de penser à des choses agréables, s’engager dans des activités non liées à la maladie et être en compagnie des autres.

2- Palliatifs (soins) : décrit les « selfs-help » réponses utilisées pour atténuer les désagréments de la situation. Il s’agit de réponses ou le patient se met soi-même à l’aise en modifiant son environnement, prendre beaucoup de repos etc.…

3- Instrumental : il s’agit de mettre l’accent sur les diverses stratégies de travail orientés ou utilisé pour traiter la maladie. Ces stratégies d’adaptation qui peuvent être classées comme actives ou axées sur le problème car elles indiquent que l’individu est à la recherche de l’aide pour affronter la maladie ou essayer d’apprendre davantage à son sujet.

4- Préoccupation émotionnelle (coping centré sur l’émotion) : c’est la mesure dans laquelle le patient se concentre sur les conséquences psychologiques du au problème de santé, et une focalisation sur les aspects affectifs associés à l’état de santé (colère, frustration, inquiétude..)

6-1-2 Validité du test CHIP :

Généralement selon Endler et Al (1998), les sujets utilisent de préférence le coping palliatif, puis émotionnel, puis instrumental, puis enfin la distraction. La validité interne (alpha Chrombach) varie en fonction du sexe de 0.81 à 0.84 pour les hommes et de 0.78 à 0.82 pour les femmes mais demeure satisfaisante ; la fidélité test- retest est également acceptable (0.80 à 0.88). En conclusion cette recherche a confirmé que le test CHIP est un instrument adapté pour une éventuelle utilisation à la population ciblée.

Dans une récente étude (Montel et Bungener, 2010) le test CHIP a été validé dans une population française atteinte de maladie neurologique (307 patients). Montel et Bungener ont proposé 06 dimensions au lieu de 04 du test original grâce à l’analyse factorielle, le terme de « préoccupation émotionnelle » a été remplacé par le terme de « régulation émotionnelle » ; le terme d’ « instrumental » a été remplacé par « recherche d’information » ; les deux facteurs nouveaux qu’ils ont proposé sont : « stratégies cognitives d’évitement » et « recherche de bien-être/ auto conservation ».

La passation du test CHIP sur la population de notre étude a requis :

 La traduction des items en arabe (voir en annexe) qui s’est effectuée avec l’aide des enseignants chercheurs en psychologie : Mme Lesgaa Hasnia (l’université d’Oran2) ; Mr Benattou Adda (Université de Chlef) ; Koumiti Fouzia (Université de Relizane). L’objectif de cette traduction était de simplifier la compréhension des items par les adolescents en tenant compte d’abord du respect de la signification de chaque item et du niveau d’instruction des cas.

 La vérification de la consistance et de la fidélité du test s’est effectuée sur un échantillon de pré-enquête (30 cas) avant son application sur la population de l’enquête (255 cas). Mesurer le coping est une tâche difficile mais pas impossible. Car les critiques des tests de coping sont nombreuses et souvent émanent des auteurs d’une échelle concurrente. L’étude du coping se base sur les réactions comportementales et cognitives du sujet. Les réactions cognitives sont impossibles à observer, c’est pourquoi le sujet est le seul qui pourrait nous informer sur ses propres stratégies de coping. Nous avons pris comme unique recommandation celle de Chabrol et Callahan « Dans la mesure où une étude est bien précisée et orientée, il est possible de mesurer les réactions des individus face à des situations spécifiques, et l’on peut examiner la relation entre les stratégies de coping et d’autres variables au travers des questionnaires » (Chabrol et Callahan, 2004, p118)

6-2 L’Echelle du Projet de vie

:

Nous avons également conçu et monté par nous-mêmes « L’échelle du Projet de vie » comme second outil d’investigation utilisé dans l’approche quantitative de notre recherche. Nous avons opté pour la technique de l’échelle auto- évaluation (ou centrée sur la personne) avec la méthode de Likert à quatre degrés (approuve toujours, parfois, rarement, pas d’accord) que nous avons considérée en vertu de sa convenance statistique tout à fait approprié pour l’obtention des données nécessaires pour la vérification de nos hypothèses.

Le projet de vie est une notion floue, large et complexe représente un défi méthodologique d’une part par la diversité des éléments dont il faut tenir compte et de l’autre part le besoin de remplir certains critères de validité scientifique. Le questionnaire conçu en forme d’échelle auto évaluation, offre une alternative intéressante pour examiner cette notion de façon opérationnelle.

L’échelle auto-questionnaire ou l’échelle auto- évaluation est un instrument qui comporte des propositions auxquelles le sujet doit répondre. Elle est fréquemment utilisée parce que les mesures obtenues sont bien adaptées, prennent peu de temps, sont économiques et bien tolérées par le sujet testé. L’échelle produit de meilleures qualités métriques et limitent le nombre de sujets indécis. L’usage de cette méthode permet de maximiser la quantité d’informations recueillies et de privilégier une option quantitative de traitement des réponses.

Le recours à l’auto-évaluation à partir de questionnaire est considéré comme une grande source d’information sur les différents processus cognitifs et des représentations mentales du sujet, plusieurs chercheurs s’accordent sur cette conviction « il est admis que le questionnaire n’est pas une mesure objective de la personnalité, mais traduit préférentiellement l’image de soi, c’est- à- dire l’ensemble des connaissances et attitudes que l’individu élabore à son sujet. » (Bernaud, 1998, p41)

Kline (1994) propose la définition d’un inventaire de personnalité comme étant « une série d’items, généralement des questions ou des formulations à propos de comportements ou d’attitudes, auxquels les sujets sont invités à répondre. La combinaison des réponses aux questions permet d’établir des scores pour des dimensions de personnalité qui peuvent être

des traits ou des types et qui s’interprètent en référence à un modèle conceptuel défini » (cité par Bernaud, 1998, p42).

6-2-1Construction de l’échelle du projet de vie : 6-2-1-1 Cadre théorique et conceptuel utilisé :

Partant de notre définition opératoire du projet de vie et des travaux théoriques du projet de vie, nous avons construit notre échelle « Projet de vie des adolescents atteints de diabète » selon la démarche suivante :

- En premier lieu : les références théoriques de certains auteurs (Boutinet, 1990 ; Guichard, 1993 ; Huteau, 1993 ; Tap et Oubryie, 1993..) qui s’accordent à définir le projet en terme d’action, qui émerge d’un présent considéré comme insatisfaisant ensuite comme transformable par la représentation d’un futur souhaité. C’est dans ce sillage que nous avons conçu cette échelle en mettant l’accent sur la description d’une vie réelle et la projection de soi dans une vie souhaitée. D’autre part, plusieurs auteurs (Dubet, 1973 ; Rodriguez-Tomé et Bariaud, 1987 ; Boutinet, 1990…) ont déterminé le projet de vie à l’adolescence selon trois niveaux de projets propres aux adolescents : le projet formation et étude ; le projet d’insertion professionnel et le projet personnel ou familial.

Les notions importantes de la discipline de la psychologie de la santé, ont également contribué dans la construction des dimensions de cette échelle (Bruchon-Sweitzer, 2002 ; Fischer, 2002 ; Tap, Tarquino et Sordes-Ader, 2002), notamment les interrogations sur les évènements de vie car « on sait aujourd’hui que ce sont les évènements de vie récents plutôt qu’anciens qui ont un impact sur la santé » (Bruchon-Schweitzer, 2002, p 155).

Les traits de la personnalité sont également mis en évidence grâce aux nouvelles disciplines de la psychologie de la santé et de la psychosomatique. La notion de personnalité est inextricablement liée à une conceptualisation de coping notamment dans l’approche « dispositionnelle ». Cette conceptualisation met en avant l’importance de la personne, de ses idées, de son tempérament et de ses besoins. Cette approche explique que les variables de personnalité influencent largement le coping. Certains traits sont souvent étudiés en fonction du coping tels que le névrosisme, l’optimisme, le locus de contrôle… Bruchon-Schweitzer (2001) explique que certains styles de vie à

hostilité, dépression, anxiété..) peuvent fragiliser la robustesse de la personne. En revanche, d’autres traits sont plutôt protecteurs contre la maladie comme l’endurance, l’optimisme, l’auto-efficacité perçue, le contrôle, l’affectivité positive, le sens de la cohérence..

- En second lieu : nous nous sommes référés aussi à deux recherches antérieures qui ont utilisé le questionnaire comme principale outil pour l’analyse du projet de vie chez l’adolescent ou le jeune, il s’agit de :

 La thèse de doctorat d’Ibara Arana(2006) sur « L’élaboration du projet de vie chez les jeunes adultes », nous a permis de nous appuyer et de comparer certains items utilisés dans sa méthode de recherche le Q-sort notamment ceux relevant de la fixation des buts personnels et de la vie souhaitée tels que : A3-7 ; A3-8 ; B1-17 ;B3-22 ; B4-25 ; C5-45 ; D5-58.

 De l’article publié par Zegaoua (2013) sur « La représentation du projet de vie chez les jeunes », c’est une étude réalisée au centre universitaire de Relizane, concernant la passation d’un questionnaire à trois dimensions (projet personnel-projet scolaire- projet professionnel) sur un groupe d’étudiants de différentes spécialités ; cela nous a permis après comparaison de nous étayer sur la consistance des items des dimensions « projet personnel » et « projet professionnel ».

- En troisième lieu : la démarche qualitative basée sur l’analyse de contenu des entretiens semi directifs de l’échantillon de la pré-enquête, nous a permis de faire l’inventaire et de faire émerger les thématiques importantes. Ces thématiques constituent la référence et la base sur lesquelles nous avons construit les trois dimensions de cette échelle.

6-2-1-2 Les items de l’échelle :

La construction de l’échelle s’est basée sur un élément unitaire appelé item qui permet à l’individu de s’auto-décrire. L’item doit obéir à certaines conditions dans un souci méthodologique nous citerons les plus importantes :

 La rédaction des items : doit être la plus simple que possible.

 Le contenu des items : doit comporter des phrases qui doivent traduire des comportements, des attitudes ou préférences avec pertinences pour permettre aux sujets de répondre avec moins d’hésitation et de comprendre facilement le contenu.  Le mode de réponse : c’est l’utilisation de la méthode questionnaire à choix multiples

(QCM). Nous avons utilisé dans notre recherche les mesures normatives (parmi les mesures les plus répandus), qui consistent à présenter les items indépendamment les uns des autres et à demander aux sujets de s’auto-évaluer sur une échelle. De ce fait elles permettent une comparaison interindividuelle par rapport à une norme (population de référence) avec des échelons multiples.

 La combinaison des items : doit être présenté séquentiellement mais dans un ordre aléatoire de façon à éviter que le sujet ne devine le construit sous-jacent.

L’échelle est constituée de 36 items répartis sur trois (03) dimensions que nous avons obtenues à la suite du regroupement des différentes thématiques ressorties à travers l’analyse du contenu des entretiens semi- directifs effectués avec les sujets de la pré-enquête.

A / Dimension du vécu psycho- social: L’interprétation de la maladie renvoie à un répertoire de sens beaucoup plus vaste que le biologique et met en cause le rapport de l’individu au social et à la société. « La maladie a son fondement dans l’ordre du sens et de la compréhension humaine. Elle constitue un acte interprétatif et ne peut dés lors être saisie que par lui » (Good, 1998, p125)

Cette dimension permet à l’adolescent de décrire sa vie actuelle ou réelle et ses interactions familiales et sociales, notamment la description du vécu de la maladie, de soi et des relations avec les autres, des ambitions et motivation. Nous avons aussi pris en considération les items du test CHIP notamment l’item 28 de la dimension centrée sur l’émotion, les items 05 et 17 de la dimension distraction, qui démontrent certaines stratégies de coping utilisées pour faire face aux problèmes de santé. Cette dimension est directement mise en relation avec le test CHIP,

B / Dimension du projet personnel : Il est important de souligner qu’il n’y a pas de projet sans sujet, sans réflexion, sans représentation et sans gestion des possibles. « Même dans les situations extrêmes, l’individu a toujours des projets, même s’il s’en défend lui-même. Il s’agit le plus souvent de projets pour s’en sortir » (Tap et Oubrayrie, 1993, p24).

Cette dimension est constituée d’un ensemble de buts personnels relatifs à la vie familiale que l’adolescent cherche à accomplir dans le futur, comme « avoir une maison, avoir des enfant » ou « nouer des relations ». Il s’agit de la recherche de satisfaction et de bien-être, dans une perspective future pour réaliser une vie personnelle idéale et souhaitée. Cette dimension comprend 09 items.

C / Dimension du projet formation/professionnel : constituée d’un ensemble de buts personnels relatifs aux études, à la formation ou à la vie professionnelle que l’adolescent cherche à réaliser dans le futur comme le fait de « poursuivre ses études/ formation », « obtenir un travail et devenir autonome » c’est l’expression d’une vie professionnelle souhaitée. Cette dimension comprend 14 items.

6-2-2 Validation de l’échelle

:

« L’échelle du projet de vie » a nécessité un travail important pour son élaboration et sa validation sur une population d’adolescents Algériens atteints de maladie de diabète insulinodépendant (DID). Nous avons effectué les démarches suivantes pour procurer la crédibilité à notre échelle :

 La rédaction des items en langue arabe pour une meilleure compréhension de la part des sujets de notre population d’étude notamment ceux qui n’avaient pas un grand niveau d’instruction et/ou ne comprenaient pas la langue française. La consigne générale est : « Devant les différents avis proposés concernant votre vie quotidienne et future cocher la case qui vous convient ».

 L’échelle a été soumise à l’appréciation d’un groupe d’enseignants chercheurs en psychologie de l’université d’Oran2 pour une éventuelle vérification de la fidélité inter évaluateurs. Il s’agit de déterminer la convenance des items par rapport à chaque dimension, et de proposer en conséquence les modifications qui conviennent aux

besoins de cette recherche et de s’assurer aussi d’une parfaite compréhension de la part des adolescents.

 La passation de l’échelle sur un échantillon de pré-enquête (30 cas) était nécessaire pour déterminer la consistance et la fidélité des items du test, pour pouvoir l’appliquer sur la population de l’enquête (255 cas).

6-2-2-1 Présentation de l’échelle à l’évaluation des jurys (fidélité inter évaluateurs):

« L’échelle du projet de vie » a été proposée à six (06) enseignants chercheurs en psychologie de l’université d’Oran2 (voir tableau 09) pour vérifier la fidélité (ou fidélité inter évaluateurs). Il leur a été demandé d’émettre toutes observations ou suggestions notamment en ce qui concerne :

 Déterminer la validité de chaque item dans sa formulation en fonction des hypothèses de la recherche, et proposer dans le cas contraire le remplacement de cette formulation.

 Eliminer ou ajouter des items en fonction de leur utilité et en accord avec l’objet de cette recherche.

Tableau (09)

Noms des enseignants

et chercheurs en

psychologie

Université

01 Mr Ferahi Faycel Oran2

02 Mme Yacine Amina Oran2

03 Mr Belgoumidi Ahmed Oran2

04 Mme Lesgaa Hasnia Oran2

05 Mme Zerouali Latifa Oran2

06 Mr Mokaddem Souhil Oran2

Tableau (10) : Répartition des items en fonction des dimensions de l’échelle du projet de vie

Dimensions Items

Dimension du vécu

psycho-social 01-02-03-04-05-06-07-09-11-23-27-29

Dimension du projet

personnel 15-16-17-19-21-24-28-30-32

Dimension du projet

formation/professionnel 08-10-12-13-14-18-20-22-25-26-31-33-34-35-36

Tableau (11) Le code de dépouillement

Les réponses positives

01-02-04-05-07-08-10-12-13-14-15-

17-18-19-22-24-25-26-27-28-29-33-35

Les réponses

6-2-2-2 Les résultats de l’évaluation des jurys :

Nous pouvons remarquer à partir des tableaux (12) et (13) les modifications proposées par les jurys concernant certains items de « l’échelle du Projet de vie ».

Tableau (12)

Items Conviens A modifier Items Conviens A modifier

01 + 19 +

02 + 20 +

03 + 21 +

04 + 22 +

05 + 23 +

06 + 24 +

07 + 25 +

08 + 26 +

09 + 27 +

10 + 28 +

11 + 29 +

12 + 30 +

13 + 31 +

14 + 32 +

15 + 33 +

16 + 34 +

17 + 35 +

18 + 36 +

A travers le tableau (12) il est démontré que la plupart des items convenaient à cette recherche à l’exception des items qui devaient être modifier (03-07-11-13-24-29).

Tableau (13) : Les items qui ont été modifiés (qui ont été traduit du français en arabe)

L’évaluation des jurys est une démarche méthodologique importante qui nous a permis d’une part de finaliser la construction de cette échelle en procédant aux modifications proposées, et d’autre part effectuer la passation sur l’échantillon de la pré-enquête pour obtenir sa validité statistique.

Items Formulation originale Formulation modifiée

03 Je sens que je suis moins que les autres Je sens que je suis diminué dans cette vie par rapport aux autres

07 C’est les autres qui prennent les

décisions à ma place Je compte beaucoup sur les autres pour prendremes décisions 11 Ma maladie me prive des relations avec

les autres Ma maladie m’empêche de nouer des relationsavec les autres 13 Je cherche à avoir un logement J’aspire à avoir ma propre maison

24 Je fais mon possible pour gagner la

confiance des autres Je cherche toujours à gagner la confiance etl’intérêt des autres 29 Je fais mon possible dans mes études

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