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Chapitre deuxième : Des élites politiques et institutionnelles : l'application de la loi sur le terrain, divergences des élus et mesures de l'opinion

1/ Des opinions municipales divergentes

a/ La Séparation accueillie dans les Conseils municipaux

Notre sujet ayant pour prétention de se rapprocher le plus possible de la réalité quant aux comportements et réactions de la population des deux cantons analysés face à la loi de séparation, nous devons donc nous intéresser aux élites politiques et institutionnelles. Outre l'autorité préfectorale qui tient son importance et que nous développerons par la suite, l'autorité municipale exerce une influence directe sur la population et sa mentalité. Le maire et ses conseillers sont évidemment élus par une majorité témoignant du tempérament dominant du village. Néanmoins ces derniers tiennent toujours, par le prestige et la réputation qu'ils héritent de leurs fonction et statut social au village, une influence non négligeable sur l'orientation politique des administrés. C'est pourquoi nous dirigeons premièrement notre analyse sur les Conseils municipaux des communes qui nous intéressent et sur leurs comportements face à la loi de séparation.

Les documents premièrement recherchés et analysés sont les registres des délibérations des Conseils municipaux que chaque Conseil rédige et tient en archive. Cependant le nombre de registres qui nous a été transmis au fil du temps reste aujourd'hui limité. Sur les 14 communes du canton de Conlie, les registres ne sont accessibles, pour la période qui nous intéresse, que pour 3 d'entre elles : le chef lieu de canton Conlie162, Degré et Saint-Symphorien163. En ce qui concerne le

canton de Pontvallain qui possède 9 communes, seules 3 disposent des registres de délibérations qui nous intéressent : Pontvallain164, Château-l'Hermitage165, et Cérans-Foulletourte166.

L'intérêt que nous avons porté à ces documents a pour but de déterminer les positionnements et les contenus des discussions qui ont pu se manifester au sein même de ces conseils municipaux durant les débats, les votes et l'application de la loi de séparation. Cependant la lecture de ces documents révèle une apparente indifférence des élus envers cette loi. Bien que n'ayant aucune influence sur le processus législatif du pays, il est tout de même étonnant qu'aucun débat n'ait eu lieu dans la salle du Conseil de tous ces villages. Cela est d'autant plus étonnant dans les chefs lieux

162 RD 1 MI 1343 R 255 Conlie (1880-1927), Archives départementales de la Sarthe

163 RD 1 MI 1343 R 69 Saint Symphorien (An III-1908), Archives départementales de la Sarthe 164 RD 1 MI 48 R 3 Pontvallain (1802-1906), Archives départementales de la Sarthe

165 RD 1 MI 1343 R 99 (1788-1828 / 1857-1933) (microfilm) / 66 AC 1 69 Château-l'Hermitage (1888-1933), Archives départementales de la Sarthe

de cantons où les membres du Conseil et le maire sont bien souvent liés aux politiques de la grande ville du département et parfois à celle de la capitale. Il est certain, tout en sachant que la loi s'appliquerait et toucherait la plus petite commune du pays, qu'un émoi, une réaction ou une prise de parole a eu lieu durant certaines séances des conseils municipaux. Il faut croire que ces dires n'ont pas été relayés dans les registres probablement car ils sortaient des prérogatives et des compétences légales de ces conseils. Il en ressort donc une large indifférence des élus excepté au moment de l'application de cette dite loi. En effet, au moment de la location du presbytère, les prises de parole des élus ne manquent pas mais restent bien souvent très formelles. Néanmoins certaines prises de parti sont manifestes et méritent un développement qui prendra une autre place dans cette rédaction. Pour essayer d'appréhender et peut être de connaître les réactions ou les débats entretenus par les élus durant les séances de conseil mais aussi dans leur village et alentours, nous nous sommes donc intéressés aux tendances politiques des élus municipaux et plus particulièrement à leur attachement au régime républicain. Pour tenter de répondre à cette interrogation nous avons dû trouver un point commun à tous les registres pour permettre une comparaison significative. C'est pourquoi nous sommes partis à la recherche des adresses de soutien et de félicitations au nouveau président de la République Armand Fallières, élu le 18 février 1906, successeur du président Félix Faure. Membre de la formation politique de l'Alliance démocratique positionnée au centre gauche dans la première décennie du XX e siècle, il est un personnage qui fait largement consensus dans le camp des républicains. Affirmant une certaine continuité avec la présidence de Félix Faure, son élection confirme le pouvoir et le poids politique des républicains et radicaux modérés. Les félicitations rédigées ou non au sein des registres de délibérations devraient révéler le degré d'adhésion du Conseil municipal et de la population à la république et à la politique de la Chambre des élus.

Tout d'abord les limites archivistiques de notre recherche nous ont empêché d'en avoir une approche complète. Ensuite, dans certains registres on ne trouve simplement pas de manifestations de soutien bien que le caractère politique de la commune soit manifestement républicain. Cela est notamment le cas pour la commune de Château-l'Hermitage167. Néanmoins aucun rassemblement du

conseil municipal n'est acté dans cette commune de novembre 1905 à mai 1906 expliquant en partie l'absence de félicitations à destination du nouveau président. Cérans-Foulletourte fait cependant office d'exemple républicain en inscrivant sur le registre une adresse de remerciements et de félicitations lors de la séance du 29 janvier 1906 : « Le Conseil municipal de la commune de Cérans-Foulletourte est heureux d'offrir à M. Loubet Président de la République et à son successeur

M. Fallières, l'assurance de son profond respect et de son inaltérable dévouement. »168. Ne disposant

pas des documents contemporains de ces adresses pour la commune de Pontvallain on peut néanmoins comprendre certaines prises de positions politiques du Conseil municipal sachant que le registre de délibérations est accessible jusqu'en 1904. On note le caractère ouvertement républicain et radical de la commune, notamment par la participation de la commune en juin 1901 au financement d'une statue de Léon Gambetta destinée à être érigée dans la ville de Bordeaux169. Le

10 juin 1904 est célébrée une grande fête de l'enseignement laïque qui rassemble largement la population. La République radicale et la laïcité y semblent largement acceptées et soutenues. Il est donc fort probable que cette terre républicaine de gauche ait célébré la nouvelle accession au pouvoir d'Armand Fallières.

En ce qui concerne les communes du canton de Conlie, aucune excepté le chef lieu de canton ne manifeste son soutien à Fallières170. Le Conseil municipal de Conlie fait preuve d'un

républicanisme exemplaire qui dénote avec ses voisins en inscrivant, durant sa séance du 28 janvier 1906, une adresse de remerciement au président Loubet et une adresse de félicitations au nouveau Président de la République : « Les membres républicains du Conseil Municipal de Conlie, réunis le 28 janvier en séance extraordinaire se font le devoir sur la proposition de M. Pioger, leur maire, d'adresser à M. Emile Loubet, Président de la République, l'expression de leur profonde et respectueuse reconnaissance pour les services éminents qu'il a rendu à la République française et à la démocratie, au cours de son septennat qui va prendre fin. Et à l'unanimité du Conseil. --- [ligne de séparation] Les membres du Conseil Municipal de Conlie, réunis le 28 janvier en séance extraordinaire sous la présidence de M. Pioger, leur maire, acclament l'élection de M. Fallières à la Présidence de la République et lui adressent l'expression de leur inaltérable dévouement. »171. La

population de la commune de Conlie a même plus tard manifesté son fort caractère républicain par un rassemblement au sein de la commune de plus de 200 habitants le jour du 14 juillet 1908172. A

cette occasion, une adresse de félicitations et de dévouement est même envoyée de nouveau par le Conseil municipal au Président de la République.

Le bilan de cette analyse reste mitigé. Il confirme en partie nos suppositions sur le fait que la population du canton de Conlie serait plus hostile à la politique anticléricale du gouvernement que celle du canton de Pontvallain . Cependant le manque d'élargissement de notre analyse à un nombre

168 RD 1 MI 1343 R13, Archives départementales de la Sarthe 169 RD 1 MI 48 R3, Archives départementales de la Sarthe

170 RD 1 MI 1343 R 69, RD 1 MI 1343 R 24, Archives départementales de la Sarthe 171 RD 1 MI 1343 R 255, Archives départementales de la Sarthe

172 1 M 193 Adresses et vœux au Gouvernement du Conseil général et des municipalités transmises par le préfet au ministre de l’Intérieur. (1871, 1903-1940), Archives départementales de la Sarthe

véritablement significatif de communes nous empêche de conclure trop rapidement sans faire de fautes graves. C'est pourquoi nous nous redirigeons vers d'autres sources pour mieux connaître les caractères politiques et idéologiques de nos élus municipaux.

b/ Un canton radical et un canton conservateur ? Une réalité plus complexe

Avant de partir dans de larges natures d'archives et analyser les comportements des divers individus rencontrés face à la loi de séparation, il est préférable de connaître véritablement le paysage politique de nos deux cantons. Nos premières hypothèses tendaient à croire que nous allions avoir affaire à deux blocs politiques bien définis et unis dans leurs convictions. Même si on peut confirmer cela d'un point de vue général, on peut aisément nuancer cette conclusion en s'appuyant sur les détails propres à chaque commune. Pour connaître les appartenances politiques de chaque élu municipal de nos deux cantons, nous avons dû ressortir des archives préfectorales les fiches de renseignements de chaque Conseil municipal du département, dressées sous demande préfectorale à l'issue des élections municipales de 1908173. Cette pratique, proche de celles des

polices politiques encore présentes durant le Second Empire, manifeste de l'héritage de celui-ci entretenu par la jeune République. Si l'Empire entretenait une police pour se maintenir, la République a rapidement décidé d'en faire autant. L'organisation de la Sûreté Générale, qui devient les « renseignements généraux » en 1907, est maintenue et tient pour mission principale de surveiller les faits et gestes de la population en vue de faire respecter les lois et les principes républicains174. Même si ces fiches ne proviennent pas directement de cette organisation, il est

important de voir la persistance de cette paranoïa propres aux hautes strates républicaines qui redoutent par dessus tout un renversement de régime et qui explique donc le maintien d'une telle surveillance sur la population et les élus.

Ne disposant pas des mêmes fiches pour les élections municipales précédentes, nous ne pouvons malheureusement pas réaliser d'étude comparative entre les deux élections. Néanmoins, considérant que les conflits possiblement causés par la loi de séparation sont en partie estompés au moment de l'élection, et que les élections municipales se détachent des enjeux politiques nationaux, les données recueillies doivent nous permettre de percevoir la nature des tempéraments politiques de nos deux cantons.

L'analyse suivante a nécessité une simplification des diverses tendances politiques afin de pouvoir en tirer une étude générale. Deux blocs furent constitués : ceux déclarés clairement comme

173 1 M 194 Appartenance politique des élus municipaux, rapports et états nominatifs (1908), Archives départementales de la Sarthe

« républicains », et les autres, relevant de courants qualifiés dans les fiches de « réactionnaires », que nous résumerons par l'étiquette « non républicains ». Dans d'autres communes, des individus dits libéraux sont également présents. Originaires du courant des orléanistes, ils relèvent d'une tradition monarchiste qui s'est progressivement muée en républicanisme conservateur. Dans les notes apposées sur les fiches par le rédacteur, ces derniers sont compris dans le camp des « réactionnaires », c'est pourquoi nous les avons inclus dans le camp des « non-républicains ». Ce clivage entre républicains et non-républicains sous-entend une différence marquée d'opinion entre l'acceptation ou le refus de la séparation des Églises et de l’État. Bien que certains courants républicains aient pris position contre cette loi au moment des votes, il est important de remarquer que toutes les forces non-républicaines se sont systématiquement déclarées contre la suppression du Concordat. Nous estimons donc qu'une certaine vérité puisse ressortir de cette différenciation en vue de comprendre, et peut être anticiper les comportements des élus municipaux et de la population face à la loi de séparation.

Tableau du nombre d'élus républicains et non républicains dans le canton de Conlie (1908)

Nombre d'élus républicains (comprenant: républicains, républicains modérés, républicains très modérés, Libéraux républicains, Républicains avancés,

nationalistes)

Nombre d'élus non républicains (comprenant: réactionnaires, monarchistes, cléricaux, bonapartistes,

libéraux, libéraux bonapartistes, réactionnaires libéraux)

62 127

Part dans le nombre total d'élus = 189 dont 5 tendances inconnues.

33,00% 67,00%

Le tableau ci dessus nous permet de rendre compte du rapport de force relatif entre les forces républicaines et celles classées comme non-républicaines dans le canton de Conlie175. Si les

républicains représentent 33 % du corps électoral municipal du canton en 1908, les non-républicains dépassent largement la majorité d'élus avec 67% du nombre d'élus.

Avec ces chiffres on voit que la majorité dite réactionnaire, cléricale ou parfois même monarchiste tient une place prépondérante dans le canton. Le personnage le plus radicalement à droite du canton semble être le Comte des Cars, membre du Conseil municipal de Saint- Symphorien et représentant d'un grande famille nobiliaire locale. Il se dénote particulièrement avec sa dénomination de « monarchiste légitimiste ». Un autre personnage fait également partie des plus radicaux à droite dans le canton : le maire de La Quinte, Emile De Boutiny. Désigné comme « monarchiste anticlérical », il tient dans le village une majorité dite « réactionnaire » et

175 1 M 194 Appartenance politique des élus municipaux, rapports et états nominatifs (1908), Archives départementales de la Sarthe

« bonapartiste ».

Bastions républicains Bastions non républicains Communes partagées (différence, admise du nombre d'élus entre les deux forces, inférieure ou égale à 3)

Sainte-Sabine-sur-Longève (9R+3NR) Saint-Symphorien (1R+10NR+1L) Tennie (8R+8NR)

Conlie (12R+3NR+1L) Neuvillalais (1R+11NR) Domfront-en-Champagne (7R+4NR) Neuvy-en-Champagne (2R+9NR+1L) Mézières-sous-Lavardin (5R+7NR) Bernay-en-Champagne (2R+8NR+1L) Cures (3R+4NR+4L) Degré (3R+7NR) Lavardin (6R+3NR+1L) La Chappelle-Saint-Fray (8NR+2L) La Quinte (2R+8NR+2L) Ruillé-en-Champagne (1R+7NR+4L)

Total = 2 communes Total = 8 communes Total = 5 communes

Légende: R = Républicain(s) / NR = Non Républicain(s) / L = Libéral (Libéraux)

Comme on peut le constater à partir des tableaux dressés, Conlie et Sainte Sabine font offices d’étranges îlots car étant classés dans un républicanisme affirmé au milieu d'un océan de conservatisme et de réaction. Les Républicains du Conseil Municipal de Conlie sont seulement spécifiés « Républicains » mais leur nature idéologique exacte n'est pas spécifiée. Grâce à une plus large fiche de renseignements réalisée pour Conlie après l'élection municipale de 1904, on sait que le maire André Pioger et 6 autres élus sont radicaux. A leurs côtés sont élus 7 Républicains de gauche, un nationaliste et un « réactionnaire ». En 1908 André Pioger laisse sa place de maire à Souchard « Républicain aussi ». Sur la fiche de 1908, 7 élus sur 15 sont clairement dits Républicains et 5 sont dits d'abord Nationalistes puis Républicains. Connaissant le contexte politique de la période, ces nationalistes sont certainement des anciens soutiens ou sympathisants du mouvement boulangiste. Mouvement nationaliste et militariste, héritier d'une vision du pouvoir proche du bonapartisme mais qui reste en partie républicaine ; le boulangisme connaît un large succès électoral à la fin des années 1880. Rassemblant des radicaux et des monarchistes dans le même camp, le mouvement se voit partir en désuétude après une agitation dangereuse de ses forces à l'égard de la République après les élections de 1889. Le pouvoir républicain prend peur et accuse le général Boulanger de complot d’État. Ce dernier s'enfuit alors en Belgique avant de se suicider en 1891176. Les forces autrefois partisanes de ce mouvement se sont bien souvent redirigées vers leurs

sources radicales ou monarchistes, mais ont également fourni les rangs des nationalistes républicains. C'est pourquoi ces individus sont compris dans la partie républicaine des élus.

Comme on peut le voir avec le tableau réalisé ci dessus, au delà de 55% du nombre d'élus

anti républicains, 8 conseils municipaux sont largement gagnés par des idées non républicaines. Seules les 2 communes de Conlie et Sainte Sabine font véritablement partie du camp républicain avec de fortes majorités au sein de leur Conseil municipal. Bien que 5 communes soient légèrement en faveur des forces républicaines, et si l'on considère que les tempéraments politiques des élus témoignent de ceux de la population, il faut malgré tout reconnaître que nous sommes face à une population en grande partie hostile à la république et à la politique radicale de la Chambre.

En ce qui concerne le canton de Pontvallain, la tendance est tout autre. La république, et même la république radicale est une tendance politique parfaitement admise dans la mentalité et le tempérament politique de la population ; en témoigne le document suivant.

Tableau du nombre d'élus républicains et non républicains dans le canton de Conlie (1904)

Nombre d'élus républicains (comprenant, républicains radicaux, républicains radicaux socialistes, Républicains de

gauche, Progressistes)

Nombre d'élus non républicains (comprenant: "réactionnaires")

112 6

Part du nombre total d'élus = 118

95,00% 5,00%

Le résultat est manifeste et sans appel, la majorité radicale est écrasante et les tendances conservatrices sont largement minoritaires dans ce canton. Réaliser le second tableau dressé pour le canton de Conlie est ici inutile tant l'écart est écrasant. On peut malgré tout spécifier que les 6 élus réactionnaires se trouvent pour 3 d'entre eux dans la commune de La Fontaine-Saint-Martin, et les 3 autres de Château-l'Hermitage.

A l'aide d'une fiche plus exhaustive réalisée pour la commune de Pontvallain après les élections de 1908 on apprend que le maire, déjà élu en 1904 et réélu en 1908 est âgé de 82 ans et est un vieux « combattant républicain sous l'empire et universellement respecté et estimé ». Dans la remarque de 1904 on peut y lire qu'il « jouit de beaucoup d'autorité et d'influence dans la commune ».

Les conclusions de cette analyse permettent de conforter l'opposition politique claire de nos deux cantons et ainsi de justifier de nouveau notre choix. Ces résultats expliquent clairement pourquoi la population de ce canton ne manifeste aucun signe d'adhésion au moment des pétitions ou encore de rébellion à la tenue des inventaires. L'influence républicaine et radicale est telle que la population semble totalement désintéressée des intérêts de l’Église.

Pour aller plus loin, les résultats de cette analyse peuvent aussi être expliqués par l'implantation atypique et donc l'influence de la Franc-Maçonnerie dans ce canton. En effet Paul

Bois, dans son ouvrage Gens de l'Ouest, relevait déjà la présence, pourtant rare dans le département, de tombes franc-maçonniques datant de la fin du XIX e siècle et du début du XX e siècle dans les cimetières des communes de Pontvallain et de Mansigné177.

2/ La surveillance et la mesure électorale où de l'inquiétude des hautes autorités