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Reprojection :

Oracle Spatial propose 2 fonctions permettant le changement de projection.

SDO_CS.TRANSFORM permet le changement de projection d’une géométrie dans un calque.

SDO_CS.TRANSFORM_LAYER permet le changement de projection d’un calque entier. Cette dernière a été utilisée pour changer la projection d’un calque placé dans une table WORLD. La projection initiale de ce calque est :

SRID : 8307

CS_NAME : Longitude / Latitude (WGS 84)

WKT :GEOGCS [ "Longitude / Latitude (WGS 84)", DATUM ["WGS 84", SPHEROID ["WGS 84", 6378137.000000, 298.257224]], PRIMEM [ "Greenwich", 0.000000 ], UNIT ["Decimal Degree", 0.01745329251994330]]

Emprise sélectionnée

Ce calque a été reprojeté selon la projection Azimuthal Equidistant (North Pole) (SRID : 106496) et la projection Sinusoidal (WGS 84) (SRID :1). La commande ci-dessous permet la reprojection.

Figure 47: Reprojection avec Oracle Spatial (version 8 ou

supérieure)

En haut à gauche : Longitude / Latitude (WGS 84) En haut à droite : Sinusoidal (WGS 84)

A gauche : Azimuthal Equidistant (North Pole) EXECUTE SDO_CS.TRANSFORM_LAYER('table_name_in',

'column_geom_in', 'table_name_out', SRID);

Réalisation d’un tampon et calcul du polygone de Hull autour d’un géométrie :

Une fonction appelée SDO_GEOM.SDO_BUFFER permet la création d’un buffer. La requête suivante propose la mise à jour d’un champ appelé BUFFER de type SDO_GEOMETRY dans une table à partir d’un champ appelé SHAPE de type SDO_GEOMETRY dans la même table.

UPDATE BUFFER SET (BUFFER) = (select mdsys.SDO_GEOM.SDO_BUFFER(

tn.SHAPE, distance, tolérance)

from table_name tn

where tn.GID = table_name.GID );

Figure 48: Buffer réalisé autour de la

France Figure 49: Résultat de la fonction SDO_CONVEXHULL20 pour

l’Europe

Opérateurs d’union, Intersection, Xor21 et Difference

Chacune des fonctions est présentée sous forme d’un script PL/SQL en annexe 15 qui ajoute la géométrie résultat dans une table. Les fonctions utilisées sont :

SDO_GEOM.SDO_UNION Union

SDO_GEOM.SDO_XOR Xor

SDO_GEOM.SDO_INTERSECTION Intersection

SDO_GEOM.SDO_DIFFERENCE Différence

20 Le polygone de Hull est le plus petit polygone englobant une géométrie.

21 Xor correspond au Ou exclusif

Figure 50: Opération d’union, d’intersection et de différence

En haut à droite : Union des polygones France et Espagne

En haut à gauche : Différence entre la France et son polygone de Hull

A gauche : Intersection entre la France et un rectangle de coordonnée LLC22 (-5,44) URC (2,51)

En bas à gauche : XOR entre le même rectangle et la France

• Autres opérateurs

D’autres opérateurs permettent le calcul :

o Des surfaces (SDO_GEOM.SDO_AREA)

o Des longueurs ou périmètres (SDO_GEOM.SDO_LENGTH) des géométries o Des distances (SDO_GEOM.SDO_DISTANCE)

o D’un point sur la géométrie (SDO_GEOM.SDO_POINTONSURFACE ou SDO_GEOM.SDO_CENTROID).

La majorité des possibilités de recherche d’un SIG classique est retrouvée dans les serveurs spatiaux. Cependant ces fonctions sont directement accessibles via le langage SQL. Par ailleurs dans certains cas où la visualisation graphique des résultats d’une requête spatiale n’est pas nécessaire, seul le serveur spatial suffit.

22 LLC : Lower Left Corner / URC : Upper Rigth Corner

L’intégration de données provenant de sources diverses (modèle relationnel, modèle non normalisé ou format SIG) sous serveur spatial ne présente pas de difficulté majeure. La méthode permettant de traiter de matière exhaustive l’insertion de données est sans doute l’utilisation de FME. Cependant celle-ci reste onéreuse. Dans des situations plus spécifiques, il faudra faire appel soit à des programmes existants (shp2sdo23 par exemple), soit au développement de procédures d’intégrations.

Une fois ces données intégrées dans le SGBD, une phase d’indexation est nécessaire.

Celle-ci doit être réfléchie car elle peut influer grandement sur les performances des requêtes.

Cependant aucune véritable règle n’existe, il est nécessaire d’analyser les caractéristiques géométriques du calques (surface, répartition des entités …) et d’utiliser les opérateurs d’estimation des paramètres optimum d’Oracle Spatial.

Les serveurs spatiaux actuels proposent la majorité des opérateurs spatiaux disponibles au sein des SIG classiques. Ces opérateurs sont simples d’implémentation car il font appel au langage SQL qui sera normalisé en ce qui concerne l’ensemble des opérateurs spatiaux d’ici la fin de l’année 2001 sous le nom de SQL3/MM.

De plus l’ensemble des données géographiques intégrées dans les serveurs spatiaux a pour vocation d’être partagé entre de multiples utilisateurs. Ainsi grâce aux efforts de normalisation aussi bien au niveau de la structure que de l’accès aux données, les serveurs spatiaux vont être les acteurs principaux de l’ensemble des systèmes d’information exploitant des données « géolocalisées ».

23 shp2sdo est un programme permettant l’insertion de données au format shapefile dans Oracle Spatial. Il est distribué par Oracle mais non supporté.

3. M ISE EN PLACE DES SERVEURS SPATIAUX

EN ENVIRONNEMENT M ULTI -U TILISATEURS

Autour des serveurs spatiaux vont graviter un grand nombre d’applications aussi bien Intranet qu’Internet ; ces applications internes développées par l’entreprise ou applications externes à l’entreprise vont exploiter les données contenues dans les serveurs spatiaux.

Cependant les problèmes « classiques » de partage des données se posent : accès aux bonnes données, sécurité des accès, mise à jour, … De ce fait les SGBD ont été (ou vont être) dotés d’interface de gestion de l’exploitation des données géographiques via la gestion d’espaces de travail et de gestion des versions. Par ailleurs, il semble intéressant de faire un bilan concernant les connexions entre les SIG et les serveurs spatiaux.

« Accès libre aux données de référence », « géoservices », « web mapping » deviennent des expressions communes dans le domaine de la géomatique. Le partage de données au niveau mondial fait appel à l’ensemble des standards de structuration et d’accès aux données présentés dans ce document. Les serveurs spatiaux font partie intégrante de ces environnements multi-utilisateurs. Cependant comment va s’organiser l’architecture des systèmes d’information basés sur ces technologies ?

3.1 Concept d’espace de travail et de gestion des versions

Un espace de travail correspond à un environnement virtuel accessible par un ou plusieurs utilisateurs pouvant effectuer des mises à jour et des consultations. Dans le monde des SIG, AM/FM ou des CAD, les transactions sont souvent longues (de quelques secondes à plusieurs journées). Les SGBD actuels ont été développés pour gérer des transactions de courte durée comme dans le domaine de la finance par exemple. Dans un environnement multi-utilisateur, un moyen pour permettre d’avoir un ensemble de données valide est de faire appel à la création d’espace de travail.

Ceci se traduit au niveau des serveurs spatiaux par la mise en place de modules permettant de faciliter la gestion de ces espaces. Actuellement la version 9 d’Oracle propose en production24 un module Oracle Workspace Manager (OWM), permettant la création d’espace de travail. Un second exemple est ArcSDE qui assure la gestion des versions au sein des SGBD auquel il se connecte.

3.1.1Princ ipes

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