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Mais

ponrquoi to dire

mes

pensdcs,

Moravief?

N'as-tu pas eu line m6re, toi aiissi ?

Ne

rainiais-tu pas plus (]iio tu t'aimes toi-meme?

Tu

saisjmr cousuquent tout CO

que

peut ressentirle cceur d'un enfent

quand

il

connattque sa

mhve

souffre et qu'il ne peut se rendre aupr^sd'clle.

RemplacQ-moi

Itinc aupr^s de

ma m^re

;

quand

tu serasdans sa cabane,devantelle,laisse parler ton grand cceur; il lui diratout ce

que

le

mien

vou-drait lui dire et

mieux

que le

mien

ne pourraitle faire.

Salue legrand Ononthio Iroquois ainsi

que

tons les cliefset, aveceux,

fume

pour toi et

pour moi

le -calumetdt paix.

Salue les

femmes

dela prieres, ces cceurs siaim(5s

du Grand

Manitou, ces vierges oui ressemblent k la

M6re du Grand

Esprit.

Demanae-leur

une de leurs prieres de feu etpour

ma m^re

etpour son enfant. J'ai dit.

Ton

Frere,

WANANISH.

OKANDE FETE A LA BAIE ST-PAUL.

{Correspondanceau "CourrierduCanada.''^)

Dimanche,

le 15 Janvier, (5taitjour deliessepour

les habitants de la Bale S-Paul.

Le

Eev.

M.

P.

H.

Beaudet, cur^ de cette paroisse,avait I'honneurde rece-voir k son presbyt^re

NN.

SS. les ^veques de Sher-brooke et de Ghicoutimi, les anciens curt^s de laBale St-Paul,ainsi

que

plusieurs autresE^vds. messieurs de aes amis.

Le

vendredipr^cedant, lescloches sonuant

iltoute vol^e nousapprenaientI'arriveede

Mgr

Antoine Racine

accompagn^ du

Kev.

M.

Jos. Auclair, curdde

Quebec

et Vicaire General

du

diocese de Ghicoutimi, des

R6vds MM.

Charles Trudel, Superieur

du

College Ste-Aune, de

M.

NerdeGingras, cur«^ de St-Gervais,

— 39

-tons

deux

anciens curds de la Baie St-Paul, et des

Revds MM.

L. A. Marcel, curd de St-Joseph de la Beauce,

Nap.

I^ilibertd, curd de St-Michel et Fid61e Morissette, curd de St-Joachini.

D'un

autrecotd,

Mgr Dominique

Racine, accom-pagnddes "Rdv

MM.

F.

X.

Delage, curd de N. D. de Laterri^re, L.

W.

Banibd, curd deSt-Alexis et Elzdar Auclair, curd de St-Urbain, arrivaient aussi pour se rdunir tous au presbytere dela Baie St-Paul. Inutile d'ajouter

que

I'accueil qui leur a dtd fait par notre digiic curd fut rempli de cordialitd.

Le

diuiauche, une

messe

pontificale a dtd chantde avec grande

pompe,

et

Mgr

Antoine liacine a ofificid,

accompagnd

des Hevdds.

Messieurs dont Ics nouissuiveut: Pretre assistant,

M.

Chs. Trudel; diacres d'honneur,

MM.

L. A. Martel et L.

W.

Barabd, diacre d'office,

M.

F.

F

elage, sous-diacre d'olfice

M. Nap.

Lalibertd; mattic des cdrdmonies^

M.

Joseph Paradis, vicaire do la Baie St-Paul.

Au

trone prdsidait

Mgr Dominique

Racine assistddes rdvd-rends

MM.

Joseph Auclairet P.

H.

Beaudet.

Le

ser-mon

de circonstance fut donnd par le rdvdrend

M.

Ndrde Gingras, qui s'en est acquittd

comme

toujours avec

une

d:oquence admirableet

une

dmotiontellement sincere qu'elle gagna bientot toute I'assistance,bien dis-posde k la vuedes

deux

illustresprdlats, de ses anciens pasteurs et des autres Messieurs assis au chceur.

Lea

vetements des officiants dtaient des plus riches et des plus beaux.

M.

P. X. Bois, citoyen de la Baie St-Paul, aide d'autres personnes, avait

employd

plusieurs jours

pour

ddcorerI'intdrieurde I'dglise.

L'Orgue tenu par Melle C. Fortin a fait entendre sesaccords lesplus harmonieux.

A

I'exercice de I'archiconfrie, le Revd.

M.

Chs.

Trudel fit

une

touchante allocution prenant pourtexte

1

I

7

40

Bonum

est

nos

hie esse. II rappela en termes

^mus

les

beaux

joursqu'il avait passds a la Baie St-Paul, et

combien

il etait

heureux

de setrouver enpareille cir-constance au milieu de sesanciens paroissiens; comrae

au sermon du

matinI'assistance etaitvivement impres-aionn($e.

Apr^s

la messe,

une

adressede bienvenue, conte-nant Texpression de lareconnaissance et de

I'attache-ment

lesplussinc^res, futpresentee

aux

r(5v(irends

MM.

Charles Trudel et

Ner^e

Gingras par

M.

le notaire Fortin,

au nom

de tous ses concitoyens, qui s'(5taient

rendus en foule pour voir encore

une

fois

ceux

qui avaient 6t6 si ddvou^s pour eux.

On

regretta bien sinc^rement alors I'absence

du

rdv^rend

M. Joseph

Sirois,aussi ancien cur^, qui n'avait

pu

se rendre k cette f^te pourdes raisons majeures: il s'etait fait re-pr(5senter parle reverend

M.

L.

W.

Barab^. Les reve-rends

MM.

Trudel et Gingras r^pondirent en termes forts

dmus

kcette adresse. lis rappel^rent

aux

vieil-lards a

cheveux

blancs lesjours

heureux

qu'ils avaient coulds ensemble dans cette paroisse, conseillant

aux

jeunes gens de

marcher

surles traces de leurs p^res.

Le

soir,il

y

avaitbrillante stance

au

conventdes

r^v^rendes

Dames

de la Congregation.

NN.

SS. les

^vfeques s'y rendirent

accompagn^s

des reverends

MM.

d^jk

nommds,

auxquels vinrent se joindre le r^v^rend

M.

P. Boily, cure des Eboulements,et Lauriot, cure de St.-Hilarion.

La

grande salle de reception etaitdecoree avecle goiitle plus exquis.

Un programme

varie et des plus charmants fut executeavec le plus grand succ^s. Les adresses, le chant, la musique, les drames, touta eteparfait.

Nous

avons surtout

remarque une

charmante operette specia-lement composee par

une

reverende

Dame du

convent

en

I'honneurde

NN.

SS. lesev^ques de Sherbrooke et

l~-s i

-

41

Ohicoutinii et des autres distingues visit(Mirs, opc^nittc;

daiLS luquelle les sentiments les ])lus extjuis etaieiit ex-prirac^a dans les terinesles plus delicats.

Le tableau vivant representantlecourfinnemcnt au

oielde St-Antoinc etde 8t-I)oniiniqne a c'ite parfaite-raent reussi. Apris cette fete, des bouquets furent prdsentdsavec

un

delicieux petit compliment par les plus jeunes el^ves k

NN.

SS. les eveques,

aux

anciens curesetau rev(?rend

M.

P.

H.

Beaudet. Les distingues visiteurs adress^rent quelques

mots

en termes tr^s (5mus, feliciterent les revdrendes

Dames du

succ^s

cum-pletde leursoir(5e lit lesremercierent desbons

moments

qu'elles venaient de leur faire passer.

Le

lundi matin les cloches qui avaient annonc6 Tarriveede ces distinguds visiteurs, aunoncaient aussi leur depart, et le^ voeuxet la reconnaissance des citoy-ensde la Bale St-Paul les accompagnaient dans leur voyage.

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