• Aucun résultat trouvé

III.1. Article 1 : La capacité de MdTv et l’influence attentionnelle de

l’enfance à l’âge adulte

Compte tenu de la diversité des tâches qui existe pour évaluer la MdTv chez l’adulte, nous avons voulu adapter un paradigme récent utilisé chez l’adulte afin de le rendre administrable chez les enfants et les adolescents. Également, l’influence de l’attention sur les capacités mnésiques étant connue mais peu documentée d’un point de vue développemental, l’article 1 a permis de démontrer l’implication de l’attention sur les capacités mnésiques chez des enfants, des adolescents et des adultes.

Objectif 1 : Étude du développement de la MdTv grâce à une épreuve non latéralisée évaluant la MdTv (expérience 1) chez des enfants, des adolescents et des adultes.

Hypothèse 1 : Les performances obtenues à l’expérience 1 seront plus faibles chez les enfants, intermédiaires chez les adolescents, et meilleures chez les adultes.

Objectif 2 : Étude de l’implication de l’attention lors d’une épreuve latéralisée évaluant la MdTv et l’attention à l’aide de distracteurs controlatéraux (expérience 2) chez des enfants, des adolescents et des adultes.

Hypothèse 1 : Les performances obtenues à l’expérience 2 seront plus faibles que celles obtenues à l’expérience 1 quel que soit l’âge, du fait de la charge attentionnelle ajoutée à l’épreuve mnésique.

Hypothèse 2 : Les différences de performances obtenues à l’expérience 2 par rapport à l’expérience 1 seront plus importantes chez les enfants, intermédiaires chez les adolescents, et moins importantes chez les adultes.

Objectif 3 : Étude de l’implication de l’attention lors d’une épreuve latéralisée évaluant la MdTv et l’attention, en supprimant la charge des distracteurs (expérience 3) chez des enfants, des adolescents et des adultes.

Hypothèse 1 : Les performances obtenues à l’expérience 3 seront plus faibles que celles obtenues à l’expérience 2, mais similaires à celles obtenues à l’expérience 1, quel que soit l’âge, du fait de la charge attentionnelle supprimée à l’épreuve mnésique.

Hypothèse 2 : Comme pour l’expérience 1, les performances obtenues à l’expérience 3 seront plus faibles chez les enfants, intermédiaires chez les adolescents, et meilleures chez les adultes.

III.2. Article 2 : Fonctionnement cognitif des enfants avec BECTS selon le

lieu du foyer épileptique (hémisphère gauche, droit ou bilatéral)

Parallèlement, nous nous sommes intéressés à comprendre le profil cognitif des enfants souffrant de BECTS selon le lieu du foyer épileptique. En effet, depuis environ une quinzaine d’années, les auteurs remettent en cause le caractère bénin de cette épilepsie. Néanmoins, les études s’intéressent souvent à un aspect cognitif de façon indépendante (comme le langage), sans intégrer le profil cognitif global. Ainsi, l’article 2 recense de façon systématique les études s’étant intéressées au profil cognitif retrouvé selon le lieu du foyer épileptique (hémisphère gauche, droit, ou bilatéral) chez les patients BECTS.

Objectif 4 : Étude, à l’aide d’une revue systématique de la littérature, du profil neuropsychologique des enfants et des adolescents souffrant de BECTS, selon le lieu du foyer épileptique (centro-temporal gauche, droit ou bilatéral).

Hypothèse 1 : Des déficits cognitifs particuliers se dégageront selon le lieu du foyer épileptique chez les enfants avec BECTS, en lien avec l’activité épileptique anormale dans ces régions cérébrales.

III.3. Article 3 : Étude de la MdTv en électrophysiologie (SPCN) des enfants

avec BECTS en phase active et en rémission

Suite aux deux articles précédents, nous avons adapté le paradigme évaluant la MdTv afin de le rendre administrable à une population souffrant de BECTS en le couplant avec de l’électrophysiologie. Peu d’études chez les patients BECTS se sont intéressées à la MdT, notamment visuelle, et ce paradigme nous a permis d’obtenir une mesure électrophysiologique (SPCN) et estimée de la MdTv (k). L’article 3 permet de quantifier les impacts à la fois lors de la phase active et lors de la rémission sur le profil cognitif des enfants souffrant de BECTS, en phase active et en rémission.

Objectif 5 : Évaluer la MdTv en électrophysiologie (SPCN) chez des enfants et des adolescents souffrant de BECTS en phase active (1), chez leurs contrôles appariés en sexe et en âge (2), chez des enfants et des adolescents souffrant de BECTS en rémission (3), chez leurs contrôles appariés en sexe et en âge (4).

Hypothèse 1 : Les patients avec BECTS en phase active (1) et en rémission (3) démontreront une plus petite capacité de MdTv que leurs groupes contrôles (2, 4).

Hypothèse 2 : Les mesures comportementales de l’indice de MdTv (k) obtenues au paradigme de la tâche EEG seront les plus faibles pour les deux groupes de patients (1, 3) par rapport aux deux groupes contrôles (2, 4).

Hypothèse 3 : L’amplitude de la SPCN sera plus faible pour les deux groupes de patients (1, 3) par rapport aux deux groupes contrôles (2, 4).

Objectif 6 : Évaluer l’inhibition du contrôle moteur en électrophysiologie (N2 stop) chez des enfants et des adolescents souffrant de BECTS en phase active (1), chez leurs contrôles appariés en sexe et en âge (2), chez des enfants et des adolescents souffrant de BECTS en rémission (3), chez leurs contrôles appariés en sexe et en âge (4).

Hypothèse 1 : Les patients avec BECTS en phase active (1) et en rémission (3) démontreront un seuil plus petit du temps de présentation du stimulus sonore que leurs groupes contrôles (2, 4).

Hypothèse 2 : Les mesures comportementales de l’indice d’inhibition du contrôle moteur obtenues au paradigme de la tâche EEG seront les plus faibles pour les deux groupes de patients (1, 3) par rapport aux deux groupes contrôles (2, 4).

Hypothèse 3 : L’amplitude de la N2 stop sera plus faible pour les deux groupes de patients (1, 3) par rapport aux deux groupes contrôles (2, 4).

Objectif 7 : Évaluer les sphères affective et cognitive chez des enfants et des adolescents souffrant de BECTS en phase active (1), chez leurs contrôles appariés en sexe et en âge (2), chez des enfants et des adolescents souffrant de BECTS en rémission (3), chez leurs contrôles appariés en sexe et en âge (4).

Hypothèse 1 : Les patients avec BECTS en phase active (1) et en rémission (3) démontreront de plus grandes difficultés affectives que leurs groupes contrôles (2, 4).

Hypothèse 2 : Les patients avec BECTS en phase active (1) et en rémission (3) démontreront de plus grandes difficultés cognitives que leurs groupes contrôles (2, 4).

Chapitre 4 : Article 1 : Visual working memory capacity and the

Documents relatifs