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15 novembre Elisée cité dans le roman de l’écrivain roumain francophone Panaït Istrati (1884-1935), La Maison Thuringer, publié en feuilleton par la Revue de Paris.

• Elie Reclus, Curious b yways of a nthropology : sexua l, sa va ge and esoteric customs of primitive peoples [Les curieux chemins de traverse de l’anthropologie : coutumes sexuelles, sauvages et ésotériques des peuples primitifs], New York, Robin Hood, vers 1932, 255 p. • Dr Jean Louis Faure, L'Âme du chirurgien, essais,

discours, souvenirs, Paris, éd. des Œ uvres représentatives, 1932 (rééd. très augmentée). • Elie Faure, Mon

périple : tour du monde, 1931-1932, Paris, Edgar M alfère/Société française d’éditions littéraires et techniques, 1932. • Maurice Reclus, Le Seize Mai, Paris, Hachette, 1932. • Yvonne Ostroga, Les Indépendantes, vingt-cinq

professions pour les jeunes filles d’aujourd’hui, Paris, Plon, 1932 ; ▪ Ma lou licenciée, Paris, Tallandier, 1932 (livre pour enfant). • Pierre Faure, fils du Dr Jean Louis Faure, L’Armée de l’a ir et la sécurité de la Fra nce, vol. II, Paris, Labor, 1932, 57 p. • Paul Fauconnet, gendre de Franz Schrader, Les Institutions juridiq ues et mora les, la

fa mille, étude sociologique, Paris, Centre de documentation universitaire, 1932 (cours à la Sorbonne recueillis et rédigés par Albert Vieilledent).

1933. Elie Faure débute une série de causeries radiophoniques sur les ondes de Radio-Paris, où il traite d’art, de

machinisme et d’urbanisme

.

Petit-fils du Dr Paul Reclus par sa fille Marie, Jacques Labbé (1910-1940) au M aroc dans les troupes coloniales (1933-1939) et comme colon agricole ; il y sera tué en août 1940.

À Alger, le cabinet Régnier-Guion architecte d’un immeuble de quatorze étages édifié à flanc de colline rue de Mulhouse, dont la conception est due à Paul Guion.

20 juillet. Yvonne Ostroga figure parmi les lauréats du prix M ontyon décerné par l’Académie française.

2 8 4 Juliette Hoffenberg (éd.) [une descendante d’Elie Faure], Elie Faure, Mon périple suivi de Reflets dans le sillage, Paris,

Elisée Reclus, une chronologie familiale, 1796-2014 C. Brun

28 juillet. Joseph-Georges Kergomard, professeur honoraire de l’Ecole normale supérieure de

l’enseignement technique (ENSET, à Cachan), est promu officier de la Légion d’honneur.

• Dr Jean Louis Faure, Au Groenla nd avec Cha rcot, Paris, Flammarion, 1933 ; ▪ « Notes chirurgicales sur l'Afrique du Nord... », La Presse médica le (Paris), 13 mai 1933. • Jean Labbé (1912-1985, petit-fils du Dr Paul Reclus), Béa rn et dédicaces, Paris, Debresse, 1933, recueil de poésies couronné par l’Académie française.

1934.

Max Nettlau rédige une notice sur « Jacques Elisée Reclus » pour l’Encyclopædia of the

Social Sciences, Londres, McMillan, vol. 13, 1934, p. 164-165.

24 janvier. Jacques Reclus, fils d’Onésime, conseiller aux affaires économiques du Haut-Commissariat en

Syrie jusqu’en 1940 au moins, en poste à Beyrouth, est fait officier de la Légion d’honneur (il sera plus tard élevé au grade de commandeur).

• Elie Faure, Ombres solides, essa is d’esthétiq ue concrète, Paris, Société française d’éditions littéraires et techniques, 1934. • M aurice Reclus, Emile de Gira rdin, le créa teur de la presse moderne, Paris, Hachette, 1934.

1935. 18 juin. M aurice Reclus conseiller d’Etat ; il est nommé au Comité des économies du ministère de

l’Education nationale, dans le cadre de la politique de déflation du gouvernement Pierre Laval.

Août 1935. Il existe à Narbonne un « Groupe libertaire Élisée Reclus »285.

28-29 décembre. Première assemblée générale qui crée la Branche française de l’ONG Service civil

international286 fondée en novembre 1920 par l’ingénieur suisse, quaker, pacifiste et promoteur de

l’objection de conscience Pierre Ceresol (1879-1945) ; son objectif est de venir en aide, dans le monde entier, aux populations touchées par des catastrophes ou déshéritées dans le cadre de « chantiers » au recrutement international : c’est la mise en actes d’une vision planétaire de la solidarité humaine, la moins institutionnalisée possible, contre le « patriotisme étroit287 » qui prévalait au lendemain de la Grande

Guerre. Etienne Reclus (1911-1994), issu des Reclus du Fleix288, est une cheville ouvrière de cette réunion

fondatrice de cette Branche française dont il devient le trésorier (il le sera encore en 1945), à son domicile de Prigonrieux-La Force289 en Dordogne (près du Fleix, de Port-Sainte-Foy et, en Gironde sur l’autre rive

de la Dordogne, de Sainte-Foy-la-Grande) ; il en deviendra le secrétaire général en 1951 (cf. aussi 1972 et 1977). Cet Etienne Reclus est sans doute le même que l’Etienne Reclus repéré comme membre du groupe de Bergerac de l’Union anarchiste dans les années 1930290. L’engagement internationaliste d’Etienne Reclus

a peut-être à voir avec la présence régulière de Paul Reclus à Domme à partir de 1919 (Domme, sur la rive gauche de la Dordogne, est à moins de 100 km en amont de Prigonrieux sur la rive droite, et les visites familiales sont de ce fait aisées).

• Pierre Faure, fils du Dr Jean Louis Faure, L’Avion tuera la guerre, Paris, Gallimard, 1935, 205 p.

1936. Félix Ostroga, le second mari de la fille cadette d’Elisée Jeannie Reclus, meurt à Paris à l’âge de 69 ans.

André Reclus, fils cadet d’Elie Reclus, meurt à Marrakech à l’âge de 75 ans (sa veuve, M adeleine Wapler, y meurt en avril 1937 à l’âge de 73 ans).

Pierre Kergomard (1897-1981), petit-fils de Pauline Reclus (Kergomard) par Jean Kergomard, est commissaire national adjoint des Eclaireurs de France pour l’Afrique du Nord (son père Jean Kergomard est vice-président du comité directeur, son oncle maternel Théodore Steeg est au comité de patronage ainsi que Léon Bérard, proche de la famille Reclus-Labbé – cf. 1912) ; les Eclaireurs de France ont été créés en 1911 autour de l’école publique.

Août. Elie Faure, qui soutient la République espagnole confrontée à la rébellion de l’armée, se rend sur le

front en Espagne.

285 L’Huma nité, 22 août 1935, p. 2c. Ce groupe est nommé au sujet d’une réunion de diverses organisations de

gauche à la Bourse du Travail de Narbonne, le 13 août 1935.

2 8 6 Cf. Alexis Danan (journaliste au quotidien Paris Soir (Paris) et militant du SCI), L’Armée des hommes sans haine, Paris et

Neuchâtel, Attinger, 1929.

2 8 7 Pierre Ceresole et Hubert Parris en avril 1921, cité dans Etienne Reclus (coord.), Service civil international, 50 ans au service de la

paix. Les mémoires de la branche française, 1930-1980, Paris, éd. du SCI, 1987, 613 p., p. 593.

2 8 8 À Canet-en-Roussillon en 2007, le militant anarchiste Daniel Guerrier présente Etienne Reclus comme un arrière petit-neveu

d’Elisée Reclus (http://www.atelierdecreationlibertaire.com/+Jose-Salame-Miro-nous-a-quitte-le+.html) : c’est une manière de le situer dans la célèbre famille Reclus et de le relier idéologiquement au patronage anarchiste d’Elisée ; mais en l’absence de plus amples renseignements, la domiciliation d’Etienne Reclus à Prigonrieux où vécut vers 1860 Abel Reclus (fils aîné d’Isaac Reclus, oncle paternel d’Elisée Reclus), et le repérage possible de cet Etienne comme militant anarchiste à Bergerac vers 1930, laissent penser à une filiation par Isaac Reclus (cf. 1842).

2 8 9 Etienne Reclus (coord.), Service civil international, 50 ans au service de la paix. Les mémoires de la branche française, 1930-1980,

Paris, éd. du SCI, 1987, 613 p., p. 25 et 27.

Octobre. À la Bourse du Travail, rue du Château d’eau à Paris, un portrait d’Elisée est