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I NTRODUCTION GENERALE

Chapitre 2 U N NOUVEAU TERRITOIRE A DESTINATION DE

CITADINS ET DE SES HABITANTS

(CHARTE CONSTITUTIVE)

Comme l'écrit en 1932 Pierre Vanel, c'est alors « qu'il devient vrai de dire que le Pilat est tout un monde et que la plupart d'entre nous ont à découvrir1 ». Le jeune Parc naturel régional représente un nouveau territoire. Avec ses villes portes, représentant un lien entre ruraux et citadins, il repose sur des relations ville-campagne très prégnantes. Au-delà de juguler le flux des visiteurs, il doit convaincre les habitants du Pilat. « La population résidente du Pilat ne « croira au Parc » que dans la mesure où la création du Parc sera accompagnée de nouvelles perspectives de vie, basées cependant sur des activités traditionnelles qu’il ne faut pas bouleverser : il s’agit de reconversion pour quelques uns, mais surtout d’adaptation pour tous. Or, il est évident que si la population locale ne « croit pas au Parc », il n’y aura pas de Parc2 ».

Dans les années 1970, les Parcs naturels régionaux apparaissent comme l’une des réponses au problème de l’étiolement du monde rural. Leur politique culturelle œuvre à revaloriser une identité régionale, rurale, paysanne en voie de dissolution. Elle est marquée par l’ancrage au territoire, ce qui prend la forme d’une implication forte par la médiation de l’ethnologie dans la culture populaire. La plupart des PNR investissent le champ des travaux sur les savoirs, les savoir-faire techniques et les traditions. Ce mouvement est soutenu par la création de la mission Patrimoine ethnologique dans les années 1980 et s’appuie notamment sur la mobilisation des habitants des territoires, grâce aux associations locales. Les PNR créent des structures (écomusées, conservatoires botaniques,…) mais surtout incitent et soutiennent les initiatives des associations. Comme le rappelle P. Simonpoli, cet investissement fort dans le patrimoine ethnologique et les cultures populaires ne laisse que peu de place aux fonctions de développement et d’action culturelle qui sont déterminées dans leur forme et dans leur contenu par la fonction « patrimoine »3. Ainsi l’action culturelle consiste à créer et gérer des structures à contenu patrimonial (écomusées, maisons à thème…), à imaginer ou soutenir les événements de même genre (fêtes, festivals, expositions… célébrant divers aspects de la tradition).

Le Pilat apparaît, dans la charte constitutive, comme un poumon : il est un espace de récréation à destination de consommateurs urbains. En favorisant le développement touristique, le Parc naturel régional capitalise sur ses richesses naturelles, culturelles et paysagères et les valorise en direction d’un public exogène. L’aménagement du territoire se traduit par une politique d’investissement. La création d’équipements par un PNR s’inscrit dans un contexte national. Surtout, « les équipements d’un Parc ont pour but de faciliter les contacts de l’homme avec la nature4 ».

Le Parc naturel régional du Pilat développe une médiation entre un public et un lieu – le territoire labellisé –, examinée comme un ensemble de pratiques sociales qui se développent dans des domaines institutionnels différents et qui visent à construire un espace déterminé et légitimé par

1 VANEL Pierre, Notre mont Pilat, Impr. Théolier, Saint-Etienne, 1932, 70 p.

2

CRESAL, ONF, op. cit., mai 1968, p. 63

3 SIMONPOLI Paul, « Notes sur les politiques culturelles des Parcs (1970-2000) », op. cit., 2011, p. 11

les relations qui s’y manifestent1. En effet, cette notion est à double signification incluant la médiation entre les membres d’une collectivité et médiation entre cette collectivité et le monde construit par elle et dans lequel elle évolue.

Considérant le massif comme un poumon vert, le Parc naturel régional contribue à l’émergence d’un espace de récréation à destination de consommateurs urbains. En outre, il valorise l’histoire locale pour favoriser l’émergence d’une identité et l’appartenance au territoire.

1 CAUNE Jean, « La médiation culturelle : une construction du lien social », Université Stendhal Grenoble 3, Grenoble, 2000, p. 2. URL : http://lesenjeux.u-grenoble3.fr/2000/Caune/index.php consulté le 16 août 2014

U

N ESPACE DE RECREATION A DESTINATION DE

CONSOMMATEURS URBAINS

:

LE

P

ILAT COMME POUMON

VERT

En 1974, naît avec le Syndicat mixte de gestion et de réalisation du Parc naturel régional du Pilat un territoire-patrimoine. « Le Parc naturel est avant tout d’intérêt public : parce qu’il est un des éléments d’une politique écologique dont on commence à peine à percevoir l’absolue nécessité, parce qu’il intéresse tous ses habitants, pour qui il représente une chance de renouveau économique et d’ouverture vers l’extérieur ; parce qu’il est non seulement un « poumon » pour les citadins qui l’entourent, mais aussi un symbole et une assurance : symbole d’un certain refus de l’envahissement et de l’artificiel, assurance qu’il subsistera à leur portée un espace naturel respecté. La tentation de profiter du Parc du Pilat pour faire « une bonne affaire » sera sans doute parfois très vive. Si cela doit entraîner une aliénation de ce patrimoine que représente un Parc régional, il faudra savoir la repousser…1 ».

De plus, le PNR est « une zone d’aménagement et de développement rural dans laquelle la population permanente doit pouvoir bénéficier progressivement des mêmes conditions de vie que les citadins, grâce à une économie rurale rénovée et à un environnement social amélioré2 ». Ceci suppose notamment une politique active d’équipement rural. En outre, le Parc du Pilat doit représenter « une zone d’accueil et de détente pour les citadins3 ». Ainsi, cela implique la création d’équipements d’accueil tels que des plans d’eau, des équipements récréatifs ou encore des sentiers balisés. « La mise en valeur du patrimoine culturel relève de ces préoccupations4 ». Qui plus est, il constitue « une zone de protection de la nature en particulier de la flore, de la faune, des sols, et de la sauvegarde de l’environnement notamment de l’esthétique du paysage et des richesses naturelles, qui font l’originalité de la zone considérée5 ». Le Pilat est donc un territoire à découvrir ou à redécouvrir que le Parc naturel régional doit valoriser en créant des équipements d’accueil et de découvert, le plus souvent en propre.

Le Parc naturel régional du Pilat favorise un contact direct à la nature et permet la découverte de la faune et de la flore locales. Enfin, il met en œuvre une politique d’éducation à l’environnement et crée des structures pour la porter.

A. DEV ELOP PER UN CO NT ACT DIRECT A LA NAT URE

« Aujourd’hui, la préservation et l’aménagement des espaces naturels, des réserves d’oxygène sont plus qu’un devoir : c’est un besoin. Le citoyen de la civilisation industrielle est en compte avec la nature, l’air pur et le silence6 ».

Avant même la création du Parc naturel régional, le territoire est propice à la découverte de la nature. « Remarquons d’ailleurs qu’en l’absence d’aménagements particuliers, le Pilat remplit déjà en

1

CRESAL, ONF, Note de synthèse, février 1970, p. 35

2 PNR du Pilat, Charte constitutive du Parc du Pilat, Article 4, 1974, p. 7

3Ibid.

4

Ibid.

5Ibid.

fait, tant bien que mal, cette vocation1 » d’accueil pour la détente et les loisirs. « Avant même d’être constitué légalement il possède de telles richesses touristiques qu’il est très largement utilisable par les touristes dès maintenant2 ». En 1969, la presse vante déjà les richesses du mont : sa forêt, qui couvre 50 % du territoire, ses montagnes et ses rivières3. « Une des principales attractions du Pilat vient de la présence d’un manteau forestier. Il participe au paysage même quand on n’y pénètre pas, son influence sur le climat est important et son rôle dans la protection des sols est bien connu4 ». Ses routes également, avec 93 kilomètres de routes nationales, 370 kilomètres de routes départementales, 450 kilomètres de routes communales et 1 000 kilomètres de voiries rurales. Le Pilat ne doit pas pour autant devenir « un complexe de loisirs avec un peu de nature au milieu » car « si l’attractivité passe par la multiplication des équipements, ou du moins d’équipements non spécifiques d’un Parc naturel régional, tant pis : le Parc du Pilat ne sera pas très attractif, mais il conservera son caractère5 ».

Le PNR du Pilat prévoit d’ailleurs de développer le territoire comme « un milieu récréatif et sportif6 », grâce à des activités comme le ski de fond, le cyclotourisme ou encore l’équitation. Cette forme de tourisme implique de préférence la réalisation d’équipements modestes mais nombreux sur l’ensemble du Parc car « les équipements lourds ou générateurs de bruit […] seront à proscrire7 ». Aussi, le syndicat mixte développe une politique pour favoriser un contact direct avec la nature.

Le Parc naturel régional du Pilat poursuit une démarche initiée par des associations et développe des sentiers balisés pour cheminer au sein du territoire et le découvrir. En parallèle, des équipements immobiliers complémentaires sont mis en place suite à des opportunités.

1. DE S S E N T I E R S B A L I S E S P O U R C H E M I N E R A U S E I N D U T E R R I T O I R E E T P O U R L E D E C O U V R I R

La réalisation de sentiers pédestres est inscrite dans la charte constitutive : le Parc naturel régional réalise des programmes d’investissements en vue de leur aménagement. En 1974, de nombreux groupes de jeunes balisent les sentiers du PNR qui viennent compléter les grandes randonnées (GR) et traverser le Parc de part en part. De plus, des sentiers en boucle, dit de promenade, sont également en cours de balisage. Pour finir, les sentiers de Malleval permettent d’admirer tous ses aspects. Dans le cadre du bilan de la charte constitutive, il est fait état à 350 kilomètres le balisage de sentiers et de sentiers en boucle dans six communes8.

Les sentiers pédestres balisés existants sur le territoire du Parc naturel régional du Pilat sont de quatre types : les sentiers de GR à caractère national, comme le GR 65 Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, les sentiers du Parc, les sentiers communaux et, enfin, les sentiers d’interprétations.

Dès sa création, le Parc naturel régional mène une politique de création de sentiers pédestres balisés. Dans le même temps, les pratiques pédestres sont diversifiées par les loisirs cyclistes et équestres. Au cours des années 2000, le Pilat s’inscrit dans un territoire plus vaste grâce aux chemins

1

« Parc naturel régional du Pilat », Paysans de la Loire, 16 novembre 1968

2 BERTHOMIER Georges, « Le parc régional du Pilat, un secteur idéal de promenade avant même d’être aménagé », La Croix, 18 juillet 1969

3

Ibid.

4 « Le PARC NATUREL REGIONAL et la FORET », Paysans de la Loire, 14 décembre 1968, p. 6

5 CRESAL, ONF, Deuxième phase d’Etude : Aménagement & Equipement, mai 1969, p. 12

6

PNR du Pilat, Charte constitutive du Parc du Pilat, Article 37, 1974, p. 18

7Ibid.

de Saint-Jacques-de-Compostelle, itinéraire dont la patrimonialité n’est plus à démontrer, et bénéficie de son attractivité.

a. LA P O L I T I Q U E D E C R E A T I O N D E S E N T I E R S P E D E S T R E S B A L I S E S, U N E D E S P R E M I E R E S A C T I O N S D U PNR

C'est au XIXe siècle qu’apparaît la randonnée au sens où nous la connaissons. Activité de plein air rencontrant de plus en plus de succès, elle consiste à suivre un itinéraire, balisé ou non. La randonnée est à la fois un loisir de découverte et une forme d'exercice physique. Sa durée est variable – promenade, randonnée à la journée, grande randonnée – au sein du territoire. Le Parc naturel régional du Pilat mène une politique visant à développer le réseau de sentiers pédestres pour poursuivreles démarches déjà existantes grâce à des volontés associatives comme l’Association des Amis du PNR du Pilat (AAPNRP).

En effet, à la création du Parc, un effort a déjà été accompli en termes de reconnaissance et de balisage des sentiers pédestres de quelques centaines de kilomètres. L’année 1970 est considérée comme celle de départ, au cours de laquelle les premières réalisations peuvent être lancées. Un certain nombre d’ouvrages est publié sur le Pilat, incitant par la même les visiteurs à venir le découvrir. Ces premiers sentiers sont initiés et balisés par des associations, comme les Jeunes amis des animaux de Lorette et l’AAPNRP.

Par exemple, les Amis du Parc se mobilisent dès 1970 pour créer un sentier de randonnée permettant de découvrir le territoire de manière transversale. Le sentier botanique Jean-Jacques Rousseau, long de 32 kilomètres, « symbole des aménagements du Parc du Pilat » est inauguré en octobre 1969. Reprenant l’itinéraire emprunté par l’écrivain lors de sa visite dans le mont Pilat, il relie la commune de Condrieu à La Jasserie, en passant par le Mont Monnet, le col de Grenouze, le mont Ministre, le col de Pavezin, Grange-Rouet et le col de la Croix de Montvieux. Plusieurs personnalités engagées au sein des Amis du Parc sont présentes lors de son inauguration : le docteur B. Muller, en premier lieu, mais aussi L. Gache, qui notent que le but est de « favoriser le rapprochement entre ruraux et citadins pour l’épanouissement d’une région qui mérite d’être connue et aimée1 ». A cette occasion, coupes et récompenses sont offertes à différentes associations, comme le club du Jeune ami des Animaux de la vallée du Gier, à Lorette, qui, a balisé le sentier durant six mois de travail. Notons également, parmi les organisations mises à l’honneur, le Syndicat d’initiative de Condrieu et sa région, la Société des Sciences naturelles de Saint-Etienne, la section stéphanoise du Club alpin français, la Maison des Jeunes et de la Culture de Bourg-Argental. D’autres associations sont présentes. Pour n’en citer que quelques unes : la Société mycologique, le Syndicat d’initiative de Saint-Etienne, le Syndicat d’initiative de Saint-Genest-Malifaux, la Société des Sciences naturelles. Sont également présents le chargé de mission pour l’aménagement du Parc du Pilat et le directeur de l’Office National des Forêts (ONF).

Toutefois, au début des années 1970, le balisage du Pilat est parfois critiqué par certains acteurs2.

Ainsi, le jeune PNR reprend le flambeau et développe un vaste réseau de sentiers pédestres. Le balisage de quatre cents kilomètres permettrait d’offrir très rapidement aux promeneurs et aux touristes des circuits pédestres leur offrant une grande diversité de sites et de paysages3. Aussi, il doit être poursuivi avec la préoccupation permanente de l’harmonisation sur l’ensemble du Pilat.

1 « LE SENTIER BOTANIQUE J.-J. ROUSSEAU débouchait hier sur la clairière de la M.C.L…. Et tous les Amis du Pilat, amoureux de la nature étaient à l’honneur », Paysans de la Loire, 16 novembre 1969

2

LEBRETON Suzanne, « Le Parc naturel régional du Pilat : les désillusions des naturalistes », Courrier du Parc Naturel Régional du Pilat, n° 23, automne 1976, p. 36

Pour les réaliser et / ou les gérer, le Syndicat mixte met en place des conventions avec des associations locales. Pour ce faire, le PNR souhaite faire appel à la Délégation Départementale du Comité National des Sentiers de Grande Randonnée, aux groupes pédestres, aux organisations de jeunesse, adhérant à l’association. Par exemple, en 1978, le Syndicat mixte décide de passer un contrat avec l’association des Amis du Parc pour réaliser le balisage des sentiers du PNR.

Les sentiers pédestres balisés créés par le PNR du Pilat sont de plusieurs types. Tout d’abord, les sentiers du Parc sont mis en place avec l'aide de l'AAPNRP. En 1993, existent huit sentiers linéaires qui traversent le Parc de part en part1. Cinq d’entre eux sont nommés en hommage une personnalité locale2 ; trois autres sont orientés sur une thématique pouvant être géographique3. En effet, dès le projet de création de PNR, il est envisagé que les sentiers puissent aborder un thème particulier.

Exemple de sentier du Parc thématisé, il est proposé de créer un « parcours naturaliste » ou encore un « sentier ornithologique ». Celui-ci relierait le col du Planil au Tracol, en passant par le col de la Barbanche, au nord du GR 7, afin de suivre la migration des oiseaux4. En 1981, la réalisation d’un sentier ornithologique est programmée5. Il doit permettre la découverte de la faune ornithologique du massif du Pilat, de Véranne à Saint-Sabin. Pour le réaliser, le Parc du Pilat passe une convention avec le Centre Ornithologique Rhône-Alpes (CORA) pour que son Groupe Vallée du Rhône effectue la reconnaissance de ce sentier, réalise les travaux de débroussaillage et de balisage ainsi que les maquettes de panneaux explicatifs et la plaquette6.

Deuxième type de sentier balisé, les sentiers communaux, créés à l'initiative des municipalités avec l’aide du Parc, permettant des balades de courte durée permettant la découverte du territoire d’une commune. Obligatoirement en boucle, et ne dépassant pas les limites communales, ils sont balisés dans un seul sens et limités à trois ou quatre par commune. Les associations locales en sont également à l’origine. En 1998, le bilan de la charte révisée de 1991 fait état de 700 kilomètres de sentiers de ce type7. Actuellement quarante-quatre communes en possèdent, soit un réseau de plus de mille kilomètres8.

Enfin, l’émergence de sentiers thématiques remonte au début des années 1980. Déjà en 1978, il était constaté que les sentiers pédestres demanderaient d’avantage d’explications pour être bien compris9. Ainsi, les sentiers d’interprétations permettent d’accentuer la valorisation des sites d’accueil, outils outil de pédagogie de l’environnement comme le stipule la charte révisée de 199110 : ils valorisent un thème précis et peuvent être initiés par une collectivité locale mais aussi une association locale de patrimoine. La construction du discours pédagogique est l’occasion pour le PNR de travailler avec celles-ci. Dans le but de mettre en avant les sites d'accueil de manière différenciée selon les secteurs, la revalorisation des lieux d'interprétation entreprise par le Parc doit être poursuivie dans le cadre de la charte couvrant la période 2000-2010. Il s'agit des belvédères, des

1 PNR du Pilat, Pilat, Sentiers du Parc, 1993, p. 1

2 Ces personnalités sont Jean-Jacques Rousseau, le guérisseur pilatois Laurent Odouard qui vécut au XIXe siècle, l’apôtre du Pilat Claude Berthier, Béatrix de Roussillon qui a fondé la chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez et Marcellin Champagnat, créateur de l’ordre des Frères maristes.

3 Les thématiques évoquées sont Forez Velay Viennois, les barrages du Gouffre d’Enfer et du Pas-de-Riot ou encore la flore.

4 CRESAL, ONF, Deuxième phase d’Etude : Aménagement & Equipement, mai 1969, p. 48

5 PV de la réunion du 18 septembre 1981 du Comité syndical du PNR du Pilat, p. 7

6

PV de la réunion du 19 février 1982 du Comité syndical du PNR du Pilat, p. 21

7 PV de la réunion du 2 juillet 1998 du Comité syndical du PNR du Pilat

8 COSTES Guillaume, Gestion informatisée des sentiers balisés du Parc du Pilat, Mise en place d’une application métier, Mémoire de stage, Université Jean Monnet, Saint-Etienne, 2013, p. 11

9 PNR du Pilat, Musée de la soierie […], op. cit., 1978, p. 4

sentiers de découverte, de Chaussitre, des crêts et des ravins rhodaniens. Le PNR n'envisage pas d'aménager d'autres lieux dans les zones de nature remarquable, bien que certains maîtres d'ouvrage puissent aussi être à l'origine de ce type de projets. En outre, et toujours dans ce but, la troisième charte du Parc vise l’assurance de la maintenance et de la cohérence des chemins balisés car « la randonnée non motorisée constitue un moyen de transport respectueux de l'environnement tout en permettant une approche adaptée à la découverte du patrimoine1 ». D’ailleurs, la réalisation d’un sentier d’interprétation peut s’inscrire directement dans un projet de valorisation ; c’est le cas de celle de la côtière rhodanienne et de la péniche Rhône-Pilat dans les années 1980 (cf. annexes). Les associations peuvent également participer à leur gestion.

En 1983, S. Lebreton, en tant que représentante de la Société des sciences naturelles, sollicite le Parc naturel régional du Pilat pour l’organisation d’un chantier de jeunes pour l’aménagement des abords de Bonnavion mais aussi le sentier géologique de Malleval2. Pour ce faire, la ville de Saint-Étienne et la

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