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3.4 Composantes du rendement

3.4.3 Nombre des grains par épi (NG/ E)

Le nombre de grains par épi est moyen dans l'ensemble chez tous les génotypes de la variété

leucomelan, leur nombre varie de 28 à 74 grains par épi. Les génotypes G11, G57, G105, G106 et

G122 constituent le groupe le plus performant, par contre, les génotypes G98, G99, G100, G111, G125 , G126 et G135 forment le groupe le moins performant et le reste des génotypes possèdent des valeurs intermédiaires (Fig. 19A. Annexe 5).

L’analyse de la variance à un facteur pour les génotypes de la variété leucomelan révèle une différence très hautement significative (F=5,535***à α=0.0001) (Tab.24).

Tableau 24 : Le test de Newman - Keuls du nombre de grains par épi de la variété leucomelan

Pour la variété reichenbachi le nombre de grains est de 28 à 71.Les génotypes G13, G14, G37, G38 et G44 développent plus de grains/épi, contrairement aux génotypes17,18,49 et 50 dont le nombre de grains /épi est le moins élevé (Fig. 19B. Annexe 6).

L’analyse de la variance à un facteur pour les génotypes de la variété reichenbachi montre une différence très hautement significative (F=14,241***à α=0.0001) (Tab.25).

Source ddl Somme des carrésCarré moyen F de Fisher Pr > F

Modèle 138 15075,462 109,242 5,535 < 0,0001

Résidus 278 5486,896 19,737

Total 416 20562,359

Chapitre III : Résultats et discussion

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Tableau 25: Le test de Newman - Keuls du nombre de grains par épi de la variété reichenbachi.

La moyenne du nombre de grains par épi est de 46,5 grains/épi chez la variété leucomelan, et de 49.5 grains/épi chez la variété reichenbachi.

Source ddl Somme des carrésCarré moyen F de Fisher Pr > F

Modèle 75 18388,419 245,179 14,241 < 0,0001

Résidus 152 2616,974 17,217

Total 227 21005,393

Figure 19(A et B) : Nombre de grains/épi des 139 génotypes de la variété leucomelan (A) et 76 génotypes de la variété reichenbachi (B)

B

A

Chapitre III : Résultats et discussion

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L’analyse de la variance à un facteur globale des deux variétés rapporte une différence très hautement significative de (F= 8,542 *** à α=0.0001) (Tab.26) et met en évidence plusieurs groupes (Annexe 10). Les principaux sont:

– les génotypes G12, G36, G53, G44 de la variété leucomelan et le génotype G120 de la variété

reichenbachi qui se distinguent par une moyenne élevée, formant le groupe le plus performant.

– lesgénotypes G31, G48, G40, G16, G57, G70, G68, G 71, G41, G63, G58,G1, G26, G20, G50, G33, G49, G32, G62, G18, G17 de la variété reichenbachi et les génotypes G105, G110, G83 ,G88, G66, G84, G67, G89, G104, G100, G111, G135, G126, G125, G99 , G98 G124, , G134, G101, G103, G86, G87, G46, G91, G23, G38, G13, G54, G65, G58, G82, G12, G45, G37, G22 et G113 de la variété leucomelan constituent le groupe qui se caractérise par une moyenne faible (Annexe 5,6 ).

Tableau 26 : Le test de Newman - Keuls du nombre de grains par épi des deux variétés leucomelan et reichenbachi

Le nombre de grains par épi est une caractéristique variétale très influencée par le nombre d’épi/m² (Couvreur, 1981), il agit directement sur le nombre de grains /m².

Les résultats recueillies pour ce paramètre rejoignent ceux de Couvreur, (1981) ; Nachit (1986) ; Hamada, (2002) ; Knezevic1 et al .,(2012) qui ont montré que le nombre de grains par épi joue un rôle très important dans la variabilité de rendement et dépend de la fertilité des épillets. L’amélioration de rendement passe nécessairement par le raisonnement de nombre de grains par épi qui explique 75% des variations du rendement.

Le nombre de grains par épi est une composante directe de rendement, qui dépend de la longueur et la densité d’épis. Le nombre de grains est un trait très variable, résultant du nombre d'épillets et du nombre de fleurs par épillet, d'une part, et du succès de fertilisation et mise en grains dans les fleurs, d'autre part (Madic et al., 2009 ; Nazco et al., 2012).

Knezevic et al.,(2012) ,ont montré que le génotype et l'environnement ont une influence sur la variation du nombre de grains par épi et ont trouvé une valeur moyenne variant de 54,56 grains de cultivar Yougoslave, à 77,83 grains dans le cultivar Tanjugovka.

Au cours de la montaison, le manque d'eau affecte le rendement suite à la diminution de la fertilité, ce qui réduit le nombre de talles fertiles (talles épis) et le nombre de grains par épi (Eck, 1986 ; Boulassel, 1998). Le rendement augmente avec l'augmentation du nombre de grains .

Par ailleurs plusieurs auteurs entre autres Ben Abdallah, (1993) et Zair, (1994) rapportent que le déficit hydrique du printemps a un effet qui se manifeste surtout sur le nombre de grains par épi.

Source ddl Somme des carrésCarré moyen F de Fisher Pr > F

Modèle 214 34450,940 160,986 8,542 < 0,0001

Résidus 430 8103,871 18,846

Total 644 42554,810

Chapitre III : Résultats et discussion

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Selon Buckman, (1990) la densité de la culture est fonction du nombre de grains et de la survie des plantes.

3.4.4 Poids des grains par épi

La variété leucomelan montre des valeurs de poids de grains par épi allant de 1.05 à 4.19 g. Ce poids est élevé chez les génotypes G15,G16,G39,G70,G71,G95,G96 et G119 et réduit pour les génotypes G11,G12,G41,G75,G104 et G105 (Fig.20A) .

Cette variété enregistre des valeurs de 1.05 à 3.45g pour les valeurs minimales et de 1.73 à 4.19g pour les valeurs maximales avec un écart type de 1.39 à 3.82 (Annexe 5).

L’analyse de la variance montre une différence très hautement significative pour le poids des grains par épi chez la variété leucomelan (F= 2,388*** à α=0.0001) (Tab.27).

Tableau 27 : Le test de Newman - Keuls du pois des grains par épi de la variété leucomelan

Chez la variété reichenbachi, le poids des grains est de l’ordre de 1.11 à 3.5g .Il est plus élevé chez les génotypes G11, G13, G23, G25,G52 et G75 de (2,3 à 2,97g ) et plus faible chez les génotypes G1, G5, G26, G41 et G56 de (1,25 à1,98g) (Fig. 20B).

La variété reichenbachi montre des valeurs de l’ordre de 1.11 à 2.74g pour les valeurs minimales et de 1.4 à 3.5g pour les valeurs maximales avec un écart type de 1.25 à 2.97 (Annexe 6).

L’analyse de la variance révèle une différence très hautement significative de F=2,778*** à α =0.0001 entre ces différents génotypes (Tab.28).

Tableau 28 : Le test de Newman - Keuls du pois des grains par épi pour la variété reichanbachi

Source ddl Somme des carrésCarré moyen F de Fisher Pr > F

Modèle 138 42,654 0,309 2,388 < 0,0001

Résidus 278 35,980 0,129

Total 416 78,634

Source ddl Somme des carrésCarré moyen F de Fisher Pr > F

Modèle 75 20,292 0,271 2,778 < 0,0001

Résidus 152 14,805 0,097

Total 227 35,097

SCM

Chapitre III : Résultats et discussion

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Par ailleurs l’analyse de la variance globale des deux variétés montre une différence très hautement significative pour ce paramètre (F=2,491*** à α=0.0001) entre les génotypes considérés (Tab.29). Tableau 29 : Le test de Newman - Keuls du poids des grains par épi des deux variétés leucomelan et

reichanbachi

Source ddl Somme des carrésCarré moyen F de Fisher Pr > F

Modèle 214 62,967 0,294 2,491 < 0,0001

Résidus 430 50,785 0,118

Total 644 113,752

Figure 20(A et B) : Poids des grains/épi des 139 génotypes de la variété leucomelan (A) et des76 génotypes de la variété reichenbachi (B)

A

B

Chapitre III : Résultats et discussion

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Deux composantes déterminent le rendement en grains chez les céréales : le nombre de grains par unité de surface et le poids du grain. L’élaboration de ces deux composantes se déroule en des périodes et phases dont l’étude se révèle d’importance capitale. Chez le blé, la phase de croissance du grain conditionne en large partie le rendement en grain final à travers son action sur le poids du grain (Erchidi et al., 2000).

3.5.4 Conclusion

Il est à signaler que les génotypes de la variété rechenbachi présentent un nombre d’épillets par épi et un nombre de grains par épi plus élevés comparent avec les génotypes de la variété leucomelan.

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