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33 Résultats de mesures in situ et d’analyse de laboratoire

Tableau III : Paramètres mesurés sur le terrain et au laboratoire

Sites T (°C) pH CE SITES Température Conductivité

électrique

Matières en suspension

Nitrite Nitrate Ammonium Phosphate Sulfate Mercure

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 34 3.1.2.1. Les paramètres physico-chimiques

3.1.2.1.1. La Température

La figure 10 montre les différentes valeurs de la température des échantillons d’eau

Figure 10 : Température des échantillons sur l’ensemble des eaux analysés

L’analyse de la figure 10 montre que les eaux prélevées ont des températures qui ne présentent pas de grandes variations d’un point à l’autre et restent toutefois voisines de la température moyenne annuelle de la région soit un minima 22,19°C de et un maxima de 36,30°C (ASECNA-ZOU, 2018), avec un minimum de 26,29°C (rive Oungbediho) et un maximum de 30,88°C (rive Toga).

23 24 25 26 27 28 29 30 31 32

Temp.[°C]

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 35 3.1.2.1.2. pH

La figure 11 montre les différentes valeurs du pH des échantillons d’eau.

Figure 11 : pH dans l’ensemble des eaux de surface analysées

L’analyse de la figure 11 nous montre que les eaux échantillonnées présentent des pH basiques dans l’ensemble. L’eau de la rive YABA a un pH qui se retrouve entre 6,5 et 8,5 (norme fixée par l’OMS) tandis que les autres eaux ont leur pH supérieur à la norme.

3.1.2.1.3. Conductivité

Les valeurs de la conductivité enregistrées dans les eaux échantillonnées sont traduites par la figure ci-après.

Figure 12 : Conductivité dans l’ensemble des eaux de surface analysées

La figure 12 nous montre que sur l’ensemble des eaux des points de prélèvement, la

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 36 Conformément aux recommandations de l’OMS pour une eau potable (conductivité <

2000µS/cm), traduit que les eaux analysées sont d’une minéralisation tolérable.

3.1.2.1.4. Matières en suspension

L'analyse des matières solides en suspension nous a permis de connaître la quantité de matières non dissoutes présente dans les échantillons d’eau. L’examen de la figure 13 nous montre que toutes les eaux de surface échantillonnées et analysées ont des concentrations en MES, allant de 50 mg/l à 240 mg/l, supérieurs à la norme fixée par l’OMS (MES<30 mg/l) sauf l’eau de surface de la rive Toga (MES=10 mg/l) qui a une concentration en dessous de la norme.

Les MES, pour leurs dégradations, occasionnent la diminution de la concentration en oxygène dissous dans le milieu aquatique.

Figure 13 : Matières en suspension des eaux de surface 3.1.2.2. Paramètres chimiques

3.1.2.2.1. Nitrates

Les concentrations en nitrates des différentes eaux analysées varient entre 1,28 et 15,4 mg/l avec une concentration moyenne de 7,95 mg/l. Tous les six points d’eau ont des concentrations en dessous de la norme fixée par l’OMS qui est de 50 mg/l pour une eau de boisson (figure 14).

0 50 100 150 200 250 300

MES (mg/l)

Norme recommandée

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 37 Figure 14 : Teneur en nitrate des eaux de surface analysées

3.1.2.2.2. Nitrites

La figure 15 nous révèle que les concentrations en nitrites des différentes eaux de surface varient entre 0,022 mg/l et 0,511 mg/l avec une concentration moyenne de 0,226 mg/l. En effet, la concentration la plus faible est obtenue au niveau du lac Sahèto qui est largement en dessous de la concentration maximale admise par l’OMS (0,1 mg/l). Les concentrations en nitrites de toutes les autres eaux de surface ne respectent pas la valeur fixée par les directives de l’OMS.

Figure 15 : Teneur en nitrite des eaux de surface analysées

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

Nitrate (mg/l)

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6

Nitrite (mg/l) Norme recommandée

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 38 3.1.2.2.3. Ammonium

L’ammonium constitue la première étape de minéralisation des matières organiques. Leur présence suppose donc une présence de matières organiques en cours de minéralisation. Les résultats d’analyses nous montrent une variation de la concentration en ammonium entre 0,04 mg/l et 0,51 mg/l avec une moyenne de 0,17 mg/l. En effet, à par l’eau de surface Adjaha qui a une concentration légèrement au-dessus de la norme (0,51 mg/l), la majorité des eaux de surface échantillonnées ont des concentrations largement en dessous de la norme définie par l’OMS pour les eaux de boisson qui est 0,5 mg/l (figure 16).

Figure 16 : Teneur en ammonium des eaux de surface analysées 3.1.2.2.4. Phosphates

Les résultats issus du dosage du phosphate dans les eaux de différents échantillons révèlent que toutes les eaux de surface analysées ont des teneurs en phosphate comprises entre 0,12 et 0,83 mg/l et qui sont largement inférieures à la norme admissible fixée par l’OMS qui est de 5 mg/l

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6

Ammonium (mg/l)

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 39 Figure 17 : Teneur en phosphate des eaux de surface analysées

3.1.2.2.5. Sulfates

Les eaux échantillonnées sont très pauvres en sulfates. En effet, les concentrations en sulfates sont très faibles et varient de 4 à 35 mg/l avec une moyenne de 21 mg/l. Toutes ces concentrations sont très largement en dessous de la concentration maximale admissible (figure 18).

Figure 18 : Teneur en sulfate des eaux de surface

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9

Phosphate (mg/l)

0 5 10 15 20 25 30 35 40

Sulfate (mg/l)

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 40 3.1.2.3. Paramètre métallique

3.1.2.3.1. Mercure

Figure 19 : Teneur mercurielle sur l’ensemble des eaux analysées

Le dosage du mercure (figure 19) dans ces eaux montre que toutes les eaux des plans d’eau prélevés ont une concentration faible en mercure qui varie entre 0,031µg/l et 0,07 µg/l.

Les eaux analysées contiennent d’élément trace de mercure à des teneurs très négligeables.

0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09

Mercure (µg/l)

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 41 3.2. Discussion

Acceccibilité à l’eau de la SONEB par la population

Des différentes enquêtes menées, il ressort que la majorité des populations enquêtées des communes d’Agbangnizoun et de Za-Kpota n’ont pas accès à l’eau de la SONEB. Les eaux de puits, de citerne, de surface sont utilisées par la majorité pour différents usages. La majeure partie de la population des arrondissements enquêtés d’Adingnigon, consomme l’eau de puits tandis que ceux des arrondissements de Sahè, Za-kpota et Kpakpamè consomment les eaux de surface. Quelques-uns des ménages utilisent l’eau de la SONEB pour la boisson et la cuisine.

Les résultats d’enquêtes nous révèlent que plusieurs causes expliquent l’inaccessibilité de la population des communes en eau potable. Nous avons entre autres : l’inexistence de la SONEB ; le manque de moyens financiers ; les raisons sociologiques ; le dysfonctionnement d’AEV dans les villages, celui des forages ; les difficultés d’accès à l’eau pendant les saisons sèches.

Au vue de tout ce qui précède, nous pouvons dire que notre 1ère hypothèse qui dit que la majorité de la population n’a pas accès à l’eau potable (eau SONEB) est vérifiée.

Caractérisation physico-chimique et niveau de contamination mercurielle des eaux de surface utilisées pour la boisson

Les résultats d’analyse physico-chimique traduisent les variations du pH dans les échantillons d’eaux. Ces valeurs enregistrées varient de 8,22 à 10,94 unités de pH et ne correspondent pas à la norme admise par l’OMS qui se situe entre 6,5 et 8,5. Celles-ci indiquent une basicité des eaux analysées. Les valeurs observées sont contraires à celles obtenues par (TADJOU, 2010) dans la commune de Kétou qui se situent entre 5,5 et 6,7. La valeur de la conductivité la plus élevée est obtenue au niveau de la rive Toga (244,5 µS/cm), mais elle ne dépasse pas la norme requise par l’OMS pour la consommation qui est 2000 µS/cm. Sur le lac Sahèto et les rives Couffo, Adjaha, Yaba et Oungbediho, les conductivités sont respectivement de 71,8 µS/cm, 169 µS/cm, 123 µS/cm, 40,6 µS/cm, 70,2 µS/cm. On peut donc conclure que l’eau de la rive Toga a une minéralisation moyenne accentuée, par conséquent très conductrice tandis que les eaux des 5 autres sites précités ont une minéralisation faible et moyenne. Ces valeurs obtenues sont similaires à celles obtenues par (TADJOU, 2010) qui varient entre 71 et 472 µS/cm. Cette minéralisation résulterait d’apports importants de matières organiques ou de la dégradation microbienne (AKAMBI & DEGBEVI, 2005).

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 42 L’ammonium a une valeur maximale admissible de 0,5 mg/l. Seules les valeurs des

échantillons d’eau du lac Sahèto et des rives Couffo, Yaba, Toga et Oungbediho respectent la norme alors que la valeur de l’échantillon d’eau de la rive Adjaha dépasse légèrement la valeur maximale admissible. Les résultats obtenus sont contraires à ceux trouvés par (AGOSSADOU, 2015) qui a trouvé que 100% des échantillons d’eau des différentes localités de la commune de Zogbodomey ont des concentrations en ammonium en dessous de la norme de l’OMS. La présence de l’ammonium dans l’eau lui donne un goût désagréable et facilite le développement des germes.

En ce qui concerne les nitrates, la valeur admissible pour la potabilité d’une eau est de 50 mg/l. Toutes les valeurs d’échantillons d’eaux de surface (2,17 mg/l, 13,3 mg/l, 15,4 mg/l, 1,29 mg/l, 1,28 mg/l et 14,3 mg/l) respectent la norme. Ces résultats sont similaires à ceux de (SEÏDOU, 2015) qui a trouvé que 100% des échantillons d’eaux de puits utilisées pour la consommation ont leurs teneurs en nitrates en dessous de la norme.

Contrairement aux nitrates, on note la présence des nitrites dans les eaux échantillonnées.

Sur toutes les eaux échantillonnées, seule la valeur du premier échantillon d’eau (0,022 mg/l) respecte la norme (0,1 mg/l). Les valeurs des cinq autres échantillons sont supérieures à celle fixée par l’OMS pour l’eau de boisson. Ces valeurs sont (0,1021 mg/l, 0,511 mg/l, 0,113 mg/l, 0,191 mg/l, 0,418 mg/l. Ces résultats sont similaires aux résultats de (SEÏDOU, 2015) qui a trouvé que 3/4 des échantillons des eaux de puits échantillonnées ont leurs teneurs en nitrites supérieurs à la norme. Ces eaux sont impropres à la consommation humaine.

Toutes les eaux échantillonnées ont des teneurs en phosphates et en sulfates qui respectent la norme fixée par l’OMS. Ces résultats sont similaires à celui de (AGOSSADOU, 2015).

Les teneurs des matières en suspension de tous les sites sauf celle de la rive Toga (10 mg/l) sont supérieures à la norme admissible de l’OMS pour une eau de boisson (<30 mg/l).

Ceci témoigne d'une pollution sur ces sites par les activités anthropiques.

La recherche des résidus de mercure dans les eaux de surface utilisées comme eaux de boissons révèle que toutes les valeurs des échantillons d’eaux de surface sont largement inférieures à la norme qui est de 6 µg/l. Les valeurs obtenues variant entre 0,031 µg/l et 0,073 µg/l, les normes recommandées pour une eau de boisson fixées par l’OMS sont donc respectées.

Même si le mercure est présent à l'état de trace, il n'en reste pas moins très dangereux, puisque sa toxicité se développe par bioaccumulation dans les organismes. Il peut aussi donner

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 43 des dérivés organomercuriels de toxicité nettement plus élevée. Le mécanisme de l’action

toxique pourrait être lié à une interaction avec les groupements thiols des protéines; par ailleurs, le méthylmercure inactiverait de nombreux systèmes enzymatiques. Son intoxication par les sels mercuriques se traduit par une stomatite, des troubles neurologiques, un syndrome néphrotique.

Il en ressort des résultats d’analyse de ces eaux de surface utilisées pour la boisson, que les teneurs en matière en suspension, en ammonium et en nitrite ne sont pas conformes aux valeurs recommandées par le Bénin et l’OMS. Cette non-conformité des teneurs de ces paramètres aux valeurs recommandées nous permet d’affirmer que les eaux de surface sont contaminées. Nous pouvons donc conclure que l’hypothèse 2 qui stipule que les sources d’approvisionnement en eau de boisson sont contaminées est vérifiée.

Sources de contamination des eaux de surface Tableau IV : Caractéristique des sites d’échantillonnage

Sites

Couffo Faible agriculture Forte Rivière Moyen

Végétation Faible

Adjaha Forte densité de production cotonnière

Faible Rivière Faible

Yaba Végétation Faible Rivière Faible

Toga Végétation Faible Rivière Moyen

Oungbediho Activités domestiques Végétation

Faible Rivière Moyen

Le tableau ci-dessus présente les caractéristiques des sites d’échantillonnage. Il en ressort que à proximité de tous les cours d’eau se trouve différentes sources potentielle de pollution (la végétation, des surfaces de culture cotonnière) de même que des activités menées dans et aux abords de ces cours d’eau (vaisselle, lessive, bain) à des degrés différents d’importance. En plus de la végétation qui caractérise toutes les autres sources, on note à proximité de la source d’Adjaha une forte densité de production agricole avec l’utilisation intensive des pesticides et engrains minéraux particulier notamment dans les champs de coton. Ce qui se traduit par les

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 44 plus fortes valeurs obtenu sur ce site : pH (10,53), ammonium 0,51mg/L et les matières en

suspension (50mg/L). Le pH basique et le taux élevé d’ammonium seraient dus à la libération dans ces eaux de l’ammoniaque dissous (NH3) par biodégradation des résidus d’engrais chimiques (N,P,K) minéraux responsable de la forte teneur en matière en suspension d’origine agricole. Les valeurs faibles en matières en suspension observées au niveau des autres sites pourraient s’expliquer par le fait que ces eaux sont des eaux stagnantes et\ou à faible débit.

Les principales sources de contamination de l'eau après enquêtes, observations sur le terrain et interprétation des résultats d’analyse sont les suivantes: la production agricole (production du coton), les anciennes décharges d’ordures ménagères, l’environnement autour de ces source, etc.

Au vu de ce qui précède et des différentes sources identifiées nous pouvons dire que l’hypothèse 3 qui stipule que la pollution de ces eaux est d’origine anthropique est vérifiée.

Synthèse

Au terme de cette étude, plusieurs points ont été abordés à travers plusieurs objectifs où des hypothèses ont été émises. De ce fait,

- l’accessibilité de l’eau par la population des communes d’Agbangnizoun et de Za-kpota a été déterminée sur un échantillon de 200 ménages enquêtés, 160 ménages n’ont pas accès à l’eau potable. Ce qui vérifie notre première hypothèse qui stipule que la majorité de la population des communes n’ont pas accès à l’eau potable.

- la qualité physico-chimique et le niveau de contamination mercurielle a été évalué. Il en ressort de ces analyses que la teneur en matières en suspension des eaux de surface de Sahèto, de Couffo, d’Adjaha, de Yaba et Oungbediho dépasse la norme fixée par le Bénin et l’OMS. Cette teneur élevée témoigne de la pollution de ces eaux. Il est aussi remarqué au niveau de l’eau de la rive Adjaha, que la teneur en ammonium dépasse légèrement la norme fixée par le Bénin et l’OMS.

On peut déduire que cette contamination provient de l’utilisation dans les environs des engrais chimiques pour la production cotonnière. Les résultats en MES et en ammonium nous permettent de conclure que les sources d’approvisionnement en eau de boisson sont contaminées. Ce qui vérifie notre deuxième hypothèse qui stipule que les sources d’approvisionnement en eau de boisson sont contaminées

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 45 - les sources de contamination identifiées et les résultats obtenus des différentes

analyses des eaux effectuées montrent que l’utilisation des engrais chimiques pour la production cotonnière est source de pollution d’origine anthropique. Ce qui vérifie notre troisième hypothèse qui stipule que la pollution de ces eaux est d’origine anthropique.

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 46 Conclusion et suggestions

L'eau est une ressource indispensable qu'il faut préserver. Pour ce faire, il est nécessaire de connaître la qualité de l'eau que nous consommons dans le monde en général et au Bénin en particulier afin d'envisager des mesures adéquates pour une bonne gestion. C’est dans ce cadre qu'a été effectuée cette étude qui a permis de connaître avec précision la qualité des eaux de surface de certains villages de la Commune d'Agbangnizoun et de Za-Kpota par rapport à un certain nombre de paramètres physico-chimiques et inorganiques. Les travaux révèlent que, sur le plan physico-chimique les eaux analysées au niveau des différents sites de prélèvement sont contaminées parce qu'elles présentent certains paramètres dont les valeurs ne sont pas conformes aux valeurs recommandées par les directives de l’OMS relatives à la qualité de l'eau.

Cette contamination de l’eau pourrait s'expliquer par son contact direct avec le milieu extérieur et son exposition à toutes sortes d’intempéries. Ces résultats ont permis de conclure que les eaux des différents sites ne répondent pas aux critères d'une eau potable.

Au vu de tout ce qui précède, nous suggérons que :

- l’État élabore des programmes qui permettent aux populations d’obtenir de l’eau potable à moindre coût ;

- l’État puisse mettre en place un système de traitement, de suivi et de contrôle de la qualité de l’eau ;

- l’État répare les ouvrages hydrauliques en panne ;

- l’État installe un nombre important de forages et de pompes publiques dans les villages pour permettre la réduction de la consommation des eaux de surface ; - l’État revoit à la baisse les tarifs de branchement SONEB pour permettre l’accès

à l’eau potable aux populations ;

- les populations apprennent à traiter l’eau le plus simplement possible avant consommation

Réalisé et soutenu par : ALOWANOU Kpèminado Jean-Christian 47 Références bibliographiques

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