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Nom du responsable : M. Marc B ENEDETTI Effectifs

Effectifs de l’équipe 30/06/2012 Nombre au Nombre au 01/01/2014

2014-2018 Nombre de produisants du projet

N1 : Enseignants-chercheurs titulaires et assimilés 8 8 7

N2 : Chercheurs des EPST ou EPIC titulaires et assimilés

N3 : Autres personnels titulaires (n’ayant pas d’obligation de recherche) 5 5 N4 : Autres enseignants-chercheurs (PREM, ECC, etc.)

N5 : Autres chercheurs des EPST ou EPIC (DREM, Post-doctorants, visiteurs etc.)

N6 : Autres personnels contractuels (n’ayant pas d’obligation de recherche)

TOTAL N1 à N6 13 13 7

Effectifs de l’équipe Nombre au

30/06/2012 Nombre au 01/01/2014

Doctorants 9

Thèses soutenues 7

Post-doctorants ayant passé au moins 12 mois dans l’unité 3 Nombre d’HDR soutenues

Personnes habilitées à diriger des recherches ou assimilées 1 1

Institut de Physique du Globe de Paris, IPGP, CNRS, Université Paris 7, M. ClaudeJAUPART

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Appréciations détaillées

Appréciation sur la production et la qualité scientifiques

L’équipe « Géochimie des Eaux » est hébergée au sein du bâtiment Lamarck de l’Université Paris-Diderot. Son activité, bien que très complémentaire de certains thèmes de recherche des autres équipes de géochimie de l’IPGP, se situe à la marge des activités traditionnelles de l’Institut. Son approche est plus environnementale et ses activités relèvent d’une section du CNRS (30) autre que celle de la plupart des autres équipes. Quelques chiffres clés concernant l’équipe :

- Elle est composée à ce jour de 8 enseignants-chercheurs de l’Université Paris-Diderot, de 5 ITA/IATOS permanents et de 7 post-docs et doctorants ;

- Elle a publié 52 articles ACL pour la période 2007 – 07/2012.

Les travaux de l’équipe sont destinés à une meilleure compréhension de la dynamique des sels nutritifs dans la colonne d’eau et les sédiments, et des processus de transfert et d’accumulation de polluants. Ces axes sont complétés par des développements techniques, comme la mise au point de capteurs physico-chimiques pour l’acquisition de données in-situ à haute résolution spatiale et temporelle, des travaux qui ont engendré aussi bien des publications méthodologiques que le dépôt d’un brevet. Parmi les avancées majeures de l’équipe, il convient de citer la modélisation du devenir du méthane dans la colonne d’eau pour différents environnements (lacustre, fluviatile, marin) ou la démonstration de l’importance de la matière organique pour le calcul des taux d’érosion.

Les publications sont en grande partie dans des revues d’un bon niveau pour la discipline (Chemical Geology, Geochimica Cosmochimica Acta, Estuarine Coastal and Shelf Science) mais les articles dans les meilleures revues (Water Resources Research ou Global Biogeochemical Sciences) sont rares. L’absence d’article dans des revues pluridisciplinaires à très fort impact a été notée, tout comme le nombre restreint de publications en 1er auteur et l’absence d’articles de synthèse. Le taux moyen de publications sur la période écoulée est de 1,5 articles/an/

chercheur.

Appréciation sur le rayonnement et l’attractivité académiques

Le rayonnement national de l’équipe est satisfaisant et se traduit par l’élection d’un membre de l’équipe à la présidence de l’Association française de Limnologie ou la coordination d’un « work package » dans un EquipEx. Le rayonnement international est émergeant (programmes communs franco-brésilien et franco-portugais, quelques conférences invitées) mais laisse encore une grande marge de progression.

Appréciation sur l’interaction avec l’environnement social, économique et culturel

Les travaux de l’équipe sur la géochimie des eaux possèdent un fort impact environnemental et sociétal. Ceci se traduit par de nombreuses expertises aussi bien pour le compte d’acteurs économiques (sociétés NKE, SNCF) que publiques (IFSTTAR, Parc Régional des Volcan d’Auvergne, Direction Départementale de l’Equipement du Puy de Dôme). Dans ce contexte, il convient de citer particulièrement le travail fourni dans le cadre du programme PIREN-Seine.

Les efforts de l’équipe dans le domaine de la vulgarisation de la recherche (participation à un dossier dans

« Pour la Science » et réalisation de films sur le Lac Pavin) ont été notés et appréciés par le comité.

Appréciation sur l’organisation et la vie de l’équipe

Les visites de laboratoire ont mis en évidence les inconvénients liés à la délocalisation de l’équipe « Géochimie des eaux » par rapport au bâtiment principal de l’IPGP. Afin d’éviter un isolement physique mais aussi scientifique, le comité souligne l’importance d’un rapprochement avec les autres équipes de l’IPGP, ce qui accroîtrait les synergies.

Le faible nombre de chercheurs habilités (un seul) s’avère préjudiciable à l’activité scientifique de l’équipe. Le comité recommande donc la mise en place d’une politique volontariste visant à augmenter le nombre d’HDR dans l’équipe.

Institut de Physique du Globe de Paris, IPGP, CNRS, Université Paris 7, M. ClaudeJAUPART

Appréciation sur l’implication dans la formation par la recherche

L’équipe étant principalement composée d’enseignants-chercheurs, elle est fortement impliquée dans l’enseignement de trois UFR de l’Université Paris-Diderot (Sciences de la Terre et des Planètes, Sciences du Vivant et Chimie). Certains membres de l’équipe sont également responsables de Master. Le comité note la mise en avant des travaux des doctorants, signe de leur implication dans l’activité scientifique de l’équipe. Mais il constate un nombre peu élevé de thèses encadrées, ce qui contraste avec la forte implication des membres de l’équipe dans l’offre de formation.

Appréciation sur la stratégie et le projet à cinq ans - Conclusions

La stratégie de l’équipe, qui vise à favoriser une certaine continuité d’approche tout en intégrant à la fois une plus grande échelle de temps et des mesures en continu, parait adaptée. Les éléments d’originalité englobent notamment une implication importante dans l’observatoire OBSERA et le programme PIREN-Seine. Ils devraient engendrer de nombreuses avancées sur la quantification des processus d’érosion et les cycles géochimiques dans les eaux en région tropicale et pourront être mis en contexte avec les autres projets de l’équipe en région tempérée. La participation de l’équipe au projet transverse « Potamology » engendre également de nouvelles interactions potentielles avec les autres équipes de l’IPGP, et instaure un stimulus additionnel. Toutefois, une localisation de l’équipe au sein du bâtiment principal de l’IPGP permettrait de régler les difficultés liées à l’éloignement, qui constituent un frein, à la fois aux coopérations internes et aux interactions entre cette équipe et les autres équipes de géochimie de l’IPGP. Cette possibilité doit faire partie des éléments de réflexion de l’IPGP sur une éventuelle reconfiguration de la géochimie-cosmochimie au sein de l’établissement.

Institut de Physique du Globe de Paris, IPGP, CNRS, Université Paris 7, M. ClaudeJAUPART

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Équipe 5 :

Géochimie et Cosmochimie