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Le niveau régional du concept

CHAPITRE 1. LA BASE THEORIQUE DE L’ECONOMIE SPATIALE ET DE LA

1.6 Le niveau régional du concept

Tandis que la compétitivité territoriale représente une capacité d’attraction des facteurs de production, le niveau de conceptualisation au plan nationale est contestable. Pour ancrer le débat, cette section centrale dans ce chapitre tient à définir la compétitivité au niveau régional. A cette fin, nous organisons cette partie comme suit. Dans sa première sous-section, nous définissons ce que nous entendons par le terme région pour limiter la discussion. Dans la deuxième partie, nous clarifierons la notion de compétitivité régionale par (i) la revue des définitions traitant de ce concept, (ii) la présentation des principales lignes de critiques qui ont été dressées dans ce domaine et (iii) la proposition de notre définition de la compétitivité régionale. La dernière section est un aperçu de la littérature actuelle sur les cadres conceptuels décrivant le mécanisme de transmission entre la compétitivité et ses facteurs.

1.6.1 Que représente une région?

Comme le stipulent Behrens et Thisse (2007, p.2), « afin de parler sensiblement de compétitivité régionale, il faut aborder les questions de ce qu’on entend par la région, et quelles sont les interactions entre régions ». La région regroupe un ensemble territorial, dans la plupart des cas, faisant partie d’un Etat. Néanmoins, une région est dotée de particularités envers d’autres territoires. Cette particularité est formée autour de caractéristiques linguistico-culturels, géographiques, institutionnelles, économiques ou historiques. Krugman (2003, p.1) définit la région en tant que « relatively geographically compact area with a population measured in millions rather than tens of millions, usually with high internal mobility of labor »65. Taylor

(2004, p.5) souligne que « region is a classificatory concept designed to represent physical, cultural, social and economic characteristics for given portions of the earth’s surface. The

65 Zone géographiquement compacte avec une population mesurée en millions plutôt qu’en dizaines de millions,

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touchstone of regional analysis is diversity – if none were evident, there would be no regions. That regions exist, then, is almost axiomatic…In this scheme, the key defining features of regions are uniformity, coherence, common identity and homogeneity all identified by detailed description of man–land relationships »66. Van Langenhove (2013, p.1) affirme qu’une région

« is a discursive tool used to refer to governance units that are not states but have some statehood properties »67. Selon Jayasuriya (1994, p.412) « regionalism is a set of cognitive practices shaped

by language and political discourse, which...determine how the region is defined, these serve to define the actors who are included (and excluded) within the region and thereby enable the emergence of a regional entity and identity»68.

Ceci dit, nous tirons les conclusions suivantes. Premièrement, la région est une unité territoriale faisant partie d’un Etat. Deuxièmement, la région dispose d’une cohésion géographique, institutionnelle et économique interne qui la différencie d’autres territoires et qui facilite la mobilité interne des facteurs. Donc, pour nous, une région est l’entité sous-nationale ayant une forme institutionnelle, définie par un ensemble de caractéristiques économiques, sociales et institutionnelles communes aux agents économiques opérant au sein de cet espace, tandis que ces derniers disposent d’une mobilité quasi-illimitée à l’intérieur de ce territoire.

Dans le sens de ce dernier constat, il est important de préciser le cadre spatial dans lequel on définit la région. Dans le cadre de cette thèse, nous optons pour l’approche proposée par Eurostat, étant donné que nous nous intéressons surtout à l’économie géographique européenne. Le bureau statistique européen a donc introduit un système de nomenclature des unités territoriales statistiques (NUTS) qui représente le cadrage territorial de base dans les politiques régionales européennes. Cette nomenclature a été créée dans le respect des principes suivants selon la Commission européenne (2004, p.10) :

1. La NUTS privilégie les découpages institutionnels appliqués par les Etats

66 La région est un concept de classification conçu pour représenter les caractéristiques physiques, culturelles,

sociales et économiques. La pierre angulaire de l’analyse régionale est la diversité – si elle n’était pas évidente, il n’y aurait pas de région. Le fait que les régions existent est donc axiomatique… Dans ce schèma, les caractéristiques déterminantes sont l’uniformité, la cohérence, l’identité et l’homogénéité. (trad. auteur).

67 C’est un outil discursif utilisé pour se référer à des unités de gouvernance qui ne sont pas des États, mais peuvent

avoir des propriétés de statut d'Etat. (trad. auteur).

68 Le régionalisme est un set des pratiques cognitives façonnées par le langage et le discours politique, qui

déterminnent comment une région est définie, servant à distignuer les acteurs inclus de ceux qui ne le sont pas, ce qui établi une identité et une entité régionale. (trad. auteur).

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2. La NUTS privilégie les unités régionales à caractère général

3. La NUTS est une classification hiérarchique à cinq niveaux – trois niveaux régionaux et deux niveaux locaux. La NUTS subdivise chaque État membre en un nombre entier de régions de niveau NUTS 1, chacune de celles-ci étant subdivisée à son tour en un nombre entier de régions de niveau NUTS 2, et ainsi de suite

Tableau 2. La taille de la population en tant que critère de différenciation régionale (les niveaux régionaux).

Source : Eurostat.

Pour donner un exemple français, une NUTS 1 serait la Méditerranée, qui englobe trois NUTS 2, soit les régions de la Corse, Languedoc-Roussillon et la PACA. Au sein de cette nomenclature, une région classifiée comme NUTS 3 seraient les Alpes-Maritimes. A part ces niveaux, Eurostat connait encore deux niveaux même plus détaillés d’un point de vue local : « les unités administratives locales » (UAL en français, ou LAU – local administrative units, en anglais), dont le niveau UAL 1, en France, englobe les cantons, alors que le niveau le plus fin, UAL 2, contient les communes69. Néanmoins, la statistique détaillée pour les deux dernières catégories

n’est pas proposée par Eurostat, et ainsi elle ne peut pas faire l’objet d’une recherche quantitative complexe actuellement.

1.6.2 Le sens et les définitions de la compétitivité régionale

Tandis que la compétitivité des territoires constitue une notion justifiable, sa conceptualisation positionnée à un niveau national est souvent contestée. Afin de discuter de la compétitivité des territoires, plaçons donc la discussion à un niveau sous-national. Or, il est propice d’observer le dynamisme de mobilité des facteurs de production au niveau géographique de façon aussi détaillée que possible. Martin (2005, p.3) estime que : « It is at the regional (subnational) scale

69 NB : la nomenclature européenne a connu les UAL 1 et UAL 2 anciennement comme étant NUTS 4 et NUTS 5

respectivement.

Niveau de classification Population minimale Population maximale NUTS 1 3,000,000 7,000,000

NUTS 2 800,000 3,000,000

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that many of the increasing returns that raise the productivity of firms and workers are created and are self-reinforcing ».70

Etant donné que nous portons une attention particulière pour définir le concept de la façon la plus rigoureuse possible, cette sous-section est consacrée à la (i) revue de littérature et les définitions de la compétitivité régionale, (ii) à la présentation des lignes de critiques les plus importantes, et (iii) à la proposition d’une nouvelle définition.

Tandis qu’une définition universellement acceptée n’est pas disponible, d’importantes références littéraires se focalisent autour d’un nombre de pistes. D’abord, une partie des définitions se concentre sur la nature « secondaire » du territoire, celle-ci façonnant les externalités agglomératives locales, et de cette façon attirant les flux migratoires des facteurs de production. Justement, les inégalités spatiales témoignent des différences inhérentes entre les territoires provoquant les migrations des facteurs de production mobiles. C’est donc comme cela que la compétitivité territoriale dans de nombreuses définitions se traduit par la capacité d’une région à attirer des capitaux et de la main-d’œuvre. Dans ce courant de littérature, Madiès et al. (2008, p.28) affirment que : « la compétitivité concerne la capacité des territoires à contribuer à la création et au développement d’activités économiques, à attirer et retenir les hommes et les capitaux ». Au vu de cela, il nous semble que les auteurs mettent en avant l’aptitude territoriale à permettre les conditions propices à la croissance de productivité, dans le but d’attirer de la main- d’œuvre et les capitaux.

Similairement, Kitson et al. (2004, p.4), définissent la compétitivité régionale en tant que : « the ability of regions to attract skilled, creative and innovative people ; to provide high quality cultural facilities ; and to encourage the development of social networks and institutional arrangements that share a common commitment to regional prosperity, are all key regional 'externalities' or 'assets' that benefit local firms and businesses, and hence are major aspects of regional competitive advantage »71. C’est toujours l’aptitude des régions à attirer les facteurs de

70 C'est à l'échelle régionale que les rendements croissants augmentant la productivité des entreprises et des

travailleurs sont créés et s`autorenforcent (trad. auteur).

71 La capacité des régions à attirer des personnes qualifiées, créatives et novatrices, de fournir des installations

culturelles de haute qualité et d'encourager le développement des réseaux sociaux et des mécanismes institutionnels qui partagent un engagement commun pour la prospérité régionale, représente autant de clés «externalités » régionales ou «actifs»qui auront un impact positif sur les entreprises locales, et constituent donc les principaux aspects de l'avantage compétitif régional (trad. auteur).

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production. Cette définition peut être considérée de représenter une amélioration vis-à-vis de cette dernière, étant donné que Kitson et al. expliquent de façon plus détaillée le rapport entre les caractéristiques régionales et les flux migratoires des facteurs. Justement, dans l’optique de Kitson et al., cette aptitude est provoquée surtout par la qualité institutionnelle, produisant les externalités positives et affectant ainsi la productivité régionale.

Dans un autre courant de littérature, de nombreux auteurs se focalisent sur l’aspect « social » de la compétitivité. A notre avis, cela part de l’idée que l’attractivité des lieux pour les afflux de main-d’œuvre est fondée sur des standards de vie souhaitables. Or, dans cette optique, le taux d’emploi et le revenu de la main-d’œuvre sont la pierre angulaire de la compétitivité territoriale. C’est dans ce sens que Meyer-Stamer (2008, p.7) affirme simplement que la compétitivité d’un territoire est « the ability of a locality or region to generate high and rising incomes and improve livelihoods of the people living there »72.Meyer-Stamer positionne donc le taux d’emploi et le niveau des revenus au cœur du concept. Néanmoins, nous trouvons qu’elle omet de discerner une liaison entre la dynamique du standard de vie et ses déterminantes, ce qui rend cette définition confuse et peu applicable.

Dans cette même lignée, le Department of Trade and Industry britannique (2002, p.3) stipule que : « Regional competitiveness describes the ability of a region to generate income and sustain the employment level with the aim of domestic and international competition »73. Cela dit, la

définition met en avant les capacités productives des facteurs de production locaaux, ayant pour but la croissance de l’emploi. En guise de digression, nous trouvons le constat portant sur la « compétition locale et internationale » comme étant relativement imprécis. Or, les auteurs ne clarifient pas s’il s’agit d’une compétition commerciale ou celle de l’attraction des facteurs de production. Dans le premier cas, nous contesterions ce constat, étant donné que le commerce international ou national n’est pas forcement un résultat, ni le déterminant de la compétitivité territoriale74.

72 La capacité d’un endroit ou d’une région à générer des revenus hauts et croissants, ainsi que d’améliorer la qualité

de vie de la population. (trad. auteur).

73 La compétitivité régionale décrit la capacité d'une région à générer des revenus et à maintenir le niveau d'emploi

dans le but de la concurrence nationale et internationale (trad. auteur).

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La capacité productive d’un territoire comme fondement du taux d’emploi favorable, constitue également un leitmotiv dans la définition du Sixth Periodic Report on the Social and Economic

Situation (1999, p.75), où l’on souligne que la compétitivité se traduit comme « the ability…to

generate, while being exposed to international competition, relatively high income and employment levels »75. Selon cette définition, une région compétitive est commercialement

ouverte, tant que son économie est productive, et ainsi le taux d’emploi est conséquent. Nous mettons en avant cette définition car elle suggère que la mobilité des facteurs de production reste l’hypothèse-clé de la compétitivité territoriale. Or, en l’absence de mobilité des facteurs, il devient inutile de discuter de la compétitivité territoriale en tant que capacité d’attraction des capitaux et de main d’œuvre.

La capacité d’attraction des facteurs de production dans le but d’amélioration du niveau de vie de la population, reste le point central de la définition proposée par Huovari et al. (2001, p.1) qui voient la compétitivité régionale comme : « the ability of regions to foster, attract, and support economic activity so that its citizens enjoy relatively good economic welfare »76. Très

similairement à Huovari et al., Storper (1997, p.20) met en avant la capacité d’attraction en simultanéité avec le standard de vie de la population, en avançant que la compétitivité territoriale est : « the capability of a sub-national economy to attract and maintain firms with stable or rising market shares in an activity, while maintaining or increasing standards of living for those who participate in it ».77

Troisièmement, une approche que l’on peut qualifier de « synthèse », et dans laquelle nous nous inscrivons, porte simultanément l’attention aux externalités marshalliennes (voire la productivité locale) et aux conditions sociales (surtout le taux d’emploi et le niveau des salaires), en positionnant ce débat dans un contexte de mobilité interterritoriale des facteurs de production. Bien que ce ne soit pas une définition explicite de la compétitivité territoriale, nous citons toutefois dans ce contexte Krugman (2003, p.12) qui stipule que « success for a regional economy, then, would mean providing sufficiently attractive wages and/or employment

75 La capacité des entreprises, des industries, des régions, des nations et des régions supra-nationales à générer tout

en étant exposé à la concurrence internationale des hauts revenus et des niveaux d'emploi élevés (trad. auteur).

76 La capacité des régions à promouvoir, attirer et soutenir l'activité économique de sorte que ses citoyens jouissent

de prospérité économique (trad. auteur).

77 La capacité d'une économie sous-nationale à attirer et à maintenir des entreprises dont les parts de marché sont

stables ou en hausse dans une activité, tout en maintenant ou en augmentant le niveau de vie de ceux qui y participent (trad. auteur).

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prospects and returns on capital to draw labor and capital from other regions. In this sense, then, to talk about competitiveness for regions in a way one wouldn't talk about it for larger units »78.

Nous observons que Krugman stipule par là que la compétitivité d’un territoire réside dans sa capacité d’attraction de la main-d’œuvre et des capitaux, basée sur le taux d’emploi et les niveaux de salaires et la croissance soutenue de productivité.

Cette aptitude est fortifiée, selon notre avis, par l’avis de Lengyel et Lukovics (2006, p.6) : « Hence the substance of regional competitiveness : the economic growth in the region….generated by both a high level of labor productivity and a high level of employment. In other words, competitiveness means economic growth driven by high productivity and a high employment rate ».79 La simplicité de cette définition constitue l’essence de la compétitivité régionale : c’est la simultanéité de là productivité et du taux d’emploi qui fait attirer les flux de facteurs de production. En lien avec cette conception, Potter (2009, p.12) affirme que la compétitivité régionale est la « capacity of regions to attract labour and capital from others, which is driven by their productivity and the returns they can offer to capital and labour and reflected by their ‘revealed competitiveness’ in terms of their share of economic activity »80.Cette définition prend en considération la productivité du travail et le rendement sur

du capital81 comme facteurs de base de la compétitivité, alors que cette dernière est perçue

comme la capacité d’accroissement de ces facteurs de base au sein d’un territoire.

Pour synthétiser, nous avons construit le tableau suivant, récapitulant les notions fondamentales des définitions étudiées.

78 Le succès pour l’économie régionale, alors, cela signifierait d’offrir des salaires suffisamment attractifs et / ou des

perspectives d'emploi et du retour sur investissement pour attirer la main-d'œuvre et des capitaux provenant d'autres régions. Dans ce sens, il n’est pas possible de discuter de la compétitivité des régions de la même manière dont on discute des autres unités territoriales. (trad. auteur).

79 D'où la substance de la compétitivité régionale : la croissance économique dans la région, dont la croissance est

générée à la fois par un haut niveau de productivité du travail et un niveau d'emploi élevé. En d'autres termes, la compétitivité est synonyme de croissance économique tirée par une productivité élevée et un taux d'emploi élevé (trad. auteur).

80 Capacité des régions à attirer la main-d'œuvre et le capital, ce qui est entraînée par leur productivité et les

rendements qu'ellesproposent au capital et travail (trad. auteur).

81 Ici le rendement sur le capital est aperçu tant comme le rendement sur les investissements des entreprises (par

exemple, les investissements fixes), que comme les rendements sur les investissements des individus (la formation, par exemple).

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Tableau 3. Les idées de base dans les définitions de la compétitivité régionale.

Source : Auteur.

Nous apercevons que la plupart des définitions de la compétitivité territoriale concerne la capacité régionale à attirer les flux de facteurs de production mobiles. Pour la plupart des chercheurs, cette capacité est dopée soit par la productivité, soit par le taux d’emploi, ou par les deux à la fois. Tandis que nous nous inscrivons généralement dans cette vision, nous tenons d’abord à présenter les lignes majeures de la critique, pour pouvoir proposer une nouvelle définition, en tant que contribution majeure de ce chapitre.

La critique principale évoquée dans la littérature82 est la portée lacunaire du concept, qui

empêche de proposer une définition généralement acceptée qui servirait de référence. De plus en plus d’auteurs se mettent d’accord sur plusieurs points cruciaux dans cette définition : la compétitivité d’une région est le reflet de sa productivité et de son taux d’emploi, qui, ensemble, attirent ou éloignent des flux de capitaux et de la main-d’œuvre. Néanmoins, certains auteurs trouvent que cette interprétation du concept de compétitivité est trop simplifiée et qu’elle risque de provoquer ce que Krugman (1994) a qualifié « d’obsession dangereuse ». Faute de définition universellement acceptée, les politiques publiques risquent d’être mal dirigées. Bristow (2009, p.28) stipule que : « While there may be convergence around certain popular models... there are

82 Par exemple, consulter Krugman (1994), Kitson (2003) et Bristow (2009). Auteur : Définition :

Department of Trade

and Industry La capacité d'une région à générer des revenus et à maintenir le niveau d'emploi dans le but de la concurrence nationale et internationale

Huovari La capacité des régions à promouvoir, attirer et soutenir l'activité économique de sorte que ses citoyens jouissent de prospérité

économique

Kitson et al. La capacité des régions à attirer des personnes qualifiées, créatives et novatrices, de fournir des installations culturelles de haute

qualité et d'encourager le développement des réseaux sociaux et des mécanismes institutionnels qui partagent un engagement commun pour la prospérité régionale, sont autant de clés «externalités» régionales ou «actifs» qui auront un impact positif pour les entreprises locales, et sont donc les principaux aspects de l'avantage compétitif régional

Krugman Succès pour l'économie régionale, alors, cela signifierait d’offrir des salaires suffisamment attractifs et / ou des perspectives

d'emploi et du retour sur investissement pour attirer la main-d'œuvre et des capitaux provenant d'autres régions. Dans ce sens, il n’est pas possible de discuter la compétitivité des régions de même manière dont on discute des autres unités territoriales

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