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9 L’interférence syntaxique touche aussi les morphèmes fonctionnels comme les

prépositions, les conjonctions …etc.

8 -IBID ;P :15

9 -ENCYCLOPEDIE UNIVERSALES,L’ARABE DIALÉCTALE MAROCAIN IN LANGUE ARABE,

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2-2-2-La Phrase Complexe :

L’interférence syntaxique est présenté aussi dans la phrase complexe, cette

présence se manifeste clairement dans les deux propositions subordonnées relative et conjonctive.

Dans la proposition relative, il ya approximativement trois types

D’erreurs possibles qui peuvent être commises sous la condition d’interférence à savoir l’omission de la conjonction, le mauvais choix de la conjonction et la reproduction du pronom anaphorique qui répercute l’antécédent.10

A)-L’omission Du Pronom Relatif :

Au niveau de la phrase complexe, l’arabophone peut enlever le pronom relatif reliant la proposition relative et la proposition principale.

B)-Pronom Relatif Doublé D’un Pronom Anaphorique

:

Dans d’autre cas, même si le pronom relatif est marqué, il se peut que d’autres caractéristiques appartenant à la phrase complexe arabe soient interférées.

Le pronom relatif est conçu comme un élément qui relie la proposition

principale et la subordonnée relative, c’est un simple connecteur alors que le pronom anaphorique reprend réellement l’antécédent.

C)-Le Mauvais Choix Du Pronom Relatif :

Il se peut que l’antécédent, dans la proposition relative, soit répercuté par le

pronom relatif seul sans pronom anaphorique qui tient place après le sujet de la relative.

Dans ce cas, la relative qui introduit la proposition se généralise en « que ». L’interférence syntaxique touche aussi la proposition subordonné conjonctive, elle peut être marqué soit par l’effacement de la conjonction « que » soit par l’attraction modale entre les deux propositions.

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2-3-LES INTERFÉRENCES SÉMANTIQUES :

11 L’interférence sémantique est un phénomène linguistique définit par le linguiste William. F. Mackey de la manier suivante : « L’interférence sémantique due un fait que des pratiques ou des phénomènes connus sont ordonnés ou structuré différemment dans l’autre langue ».

De ce propos, il faut comprendre que l’interférence sémantique est

l’introduction de nouvelles unités et de nouvelles structurés sémantique dans la langue du bilingue.

2-3-1-L’introduction De Nouvelles Unités

:

Concernant l’introduction de nouvelles unités, le bilingue peut former des

phrases où il y aura utilisation de nouveaux mots crées par sa propre compétence linguistique .en arabe la majorité des verbes sont dérivés des noms c’est par ce postulat qu’on peut expliquer l’apparition de ces nouveaux mots dans le français de

l’arabophone.

2-3-2-L’introduction De Nouvelles Structures :

À travers l’interférence sémantique, il se peut aussi qu’une nouvelle structurée sémantique soit introduite sans la forme d’un nouveau mode de combinaison.

2-4-LES INTERFÉRENCES LEXICALES :

Un autre problème est de lexique, il y a l’interférence lexicale quand les langues

ne s’organisent pas de la même façon et les individus utilisent des mots d’une langue dans une autre.

12 Calvet dit qu’il y a interférence lexicale surtout quant : « Quant les deux langues n’organisent pas de la même façon l’expérience vécue ». (Calvet 1993).

11 -WILLIAM.F.MACKEY, BILINGUISME ET CONTACT DES LANGUES,ÉDITION

KLINCKSEICK,PARIS,1976.

12 -MARIA ROSA AGUES MARTINES, LES PHÉNOMÈNES D’INTERFÉRENCES LINGUISTIQUES DANS

L’ENSEIGNEMENT /APPRENTISSAGE DU FRANÇAIS A PARIA, INSTITUT SEPERIEUR D’EDUCATION, JUIN 2007.

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Calvet dit encore que L’interférence lexicale peut produire l’emprunt : «Acte par laquelle une langue accueille un élément étrangère ».(Calvet ;1993)

Cela quand L’individu au delà de chercher l’équivalent d’un mot qu’il trouve difficile dans sa langue, il utilise directement ce mot en adaptant à sa propre prononciation, c’est ce qu’il nome de phénomène individuel.13

le développement des sciences et des techniques et la multiplication des communications spécialisées, par exemple, ont fait qu’un petit nombre de langues véhiculent aujourd’hui, la modernité à l’aide d’un vocabulaire propre, les autres langues se contentent d’emprunter ce vocabulaire, ici, CALVET classifie l’emprunt comme

phénomène collectif, la tendance est ainsi aujourd’hui à parler d’informatique, par exemple, en utilise un vocabulaire anglaise, ou bien utiliser des emprunts de l’anglais vers le français, ces emprunts on les acquiert lorsque l’on se promène dans la rue d’une ville et on regarde les panneaux routières, les affichages publicitaires, que l’on arrive dans un aéroport, que l’on allume un poste de télévision ou de RADIO, à travers les langues utilisées quand on reçoit des informations, quand on écoute des chansons ,etc. CALVET exemplifier cette situation avec une traduction mot à mot qu’on a faite de « ESTAR DIRETO » en portugais « to Be right » en anglais, et « avoir raison » en français. (Calvet, 1993)

3-LES PHÉNOMÈNES ISSUS DE L’INTERFÉRENCE LINGUISTIQUE :

L’interférence linguistique peut provoquer trois autres phénomènes si délicats

qu’il vaut la peine de s’y attarder un peu : le substrat, le superstrat et l’adstrat.

3-1-Le Substrat :

On dénote par substrat en linguistique ou en sciences du langage, une langue qui en influence une autre tout en étant supplanté par cette dernière, par exemple, le gaulois est un substrat du français, des celtes, Les Gaulois vivaient dans l’actuel territoire francophone avant l’arrivée des romains, étant donné le prestige culturel, économique et politique que véhiculait le latin, Les Gaulois finirent par abandonner leur langue pour adopter le latin, qui évolua dans cette région pour donné le français, même

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lorsque la langue substrat a disparu, on peut toutefois en trouver des traces, suite au phénomène d’interférence dans la langue qui s’est finalement imposée, ainsi, le parler gaulois a disparu mais reste décelable dans quelques mots françaises (une centaine), ce substrat lexical est commun aux langues romanes, à l’exception du roumain .

3-2-Le Superstrat :

Pour le superstrat, GEORGE MOUNIN dans son Dictionnaire De La Linguistique explique qu’il s’agit des : « Éléments d’une langue parlée conjointement à une autre, qui ne

s’est pas finalement imposée et n’a laissé dans cette autre que ces témoignages ; on peut parler du superstrat germanique dans le vocabulaire française ».

Donc il faut envisager le superstrat comme étant une langue qui en influence Une autre sans toutefois évincer cette dernière, c’est ce qui se passe quant une langue « A » occupe un territoire donné, arrive alors que langue « B » (suite par 14l’exemple, à des migrations de population), qui entre en contacte, et dès lors en interférence, avec la langue « A » ; les locuteurs de la langue « A » n’abandonnent pas leur propre langue, mais intègrent de nombreux mots des populations « B », ainsi le francique (une langue germanique) est un superstrat du français.

3-3- L’adstrat :

On définira un adstrat comme étant une langue qui en influence une autre sans

que l’une des deux ne disparaisse, le contacte entre deux langues ne garantit pas que l’interférence se produise dans les deux sens, on note au contraire qu’il se produit préférentiellement de la langue la plus forte, ou la plus prestigieuse vers la plus faibles, ce sont ces rapports de force qui expliquent des phénomènes historiques dont les effets se font encore sentir aujourd’hui. Ainsi l’adstrat français en allemand est beaucoup plus important que l’adstrat allemand en français.

14 -PROF MONA MPANZ, NOTIONS D’INTERFÉRENCES ET TRANSFERTS LINGUISTIQUES, MENDES 19

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4- NOTION D’INTERLANGUE :

15 Dès ces premiers contacts avec la langue, l’apprenant aime rapproche celle-ci à sa langue maternelle parce qu’on activant le processus linguistique dont il dispose déjà il cherche à rendre compte des problèmes relatifs à la construction du système de « l’interlangue » cette dernière connu plusieurs statut dont « la langue de l’apprenant ». J. C.RITCHARDE (1971) parle d’ « erreurs intra- systématiques et

développementales ».

Nous pouvons bien parler du système linguistique puisque celui-ci contient des règles et des éléments systématiques, l’interlangue peut comporter des caractéristiques de la langue maternelle de l’apprenant, de la langue cible, et d’autres éléments qui

seulement très général et qui se trouve dans tout ou presque tous les interlangues. 16Pour les constructivismes « L’interlangue désigne le niveau de compétence atteint

Par l’apprenant à un moment donné de son parcours une grammaire provisoire qui diffère Plus ou moins de la langue de référence, la langue cible ».

La définition de constructivisme nous permet de dégager un certain nombre de points importants :

-l’étude des erreurs commises par l’apprenant nous renseigne sur leur interlangue respective.

-chaque apprenant a son propre interlangue, donc on peut comparer les interlangues de différents apprenants.

-puisque les interlangue peuvent Obéir à des règles, nous pourrons les décrire en termes linguistique.

-L’interlangue est une grammaire provisoire et évolutive qui nous permet d’étudier les erreurs des apprenants diachroniquement.

15 -RICHARDS,JC, PIAGET « ANALYSE DE L’ERREUR »,INTERNET,WWW,GOOGLE,FR,LAPAGE

CONSOULTE LE 26-04-2016,

-GLAUDE STEPHANIE, LA LINGUISTIQUE CONTRASTIVE UN OUTIL D’ENSEIGNEMENT, PARIS, ED,

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17L’interlangue est donc un microsystème que l’apprenant s’est construit partir de ses acquis en langue cible, plusieurs recherches (RICHARDS,

1971 ; NEMSER, 1971 ; SLINKER, 1972 …etc) ont prouvés qu’à coté des erreurs contrastives, l’apprenant réalise d’autres erreurs qui s’expliquent par des facteurs psychologiques, cognitifs et socio-affectifs et à des stratégies propres dont Richards, 1974 a cerné les diverses catégories :

-La SURGENÉRALISATION : est un moyen utilisé quand les idiomes utilisé ne

peuvent être généralisé à des verbes.

-l’ignorance des règles respectives : se produit quand les règles sont étendues à des contextes dans lesquelles la langue cible ne les utiliserait pas, ceci peut résulter d’extensions analogiques ou de l’apprentissage par cœur de règle.

-application incomplète de toutes les règles nécessaires : implique un « manque » dans l’apprentissage de type de structure plus complète parce que l’apprenant estime qu’il peut réussir à communiquer de manière efficace en utilisant des règles relativement simples.

-Le développement des concepts erronés : se réfèrent aux erreurs dérivées

d’une compréhension erronée des distinctions de la langue cible.

Les erreurs trouvent leur explication dans la Séquence Développementale vécue par l’enfant. Le mérite de l’analyse des erreurs est qu’elle a mis l’accent seulement sur le fait que la majorité des erreurs n’avaient pas leurs sources dans la langue « 1 ». Mais plutôt dans le processus d’apprentissage lui-même. Dans cette optique, l’acquisition d’une langue est perçue comme un problème d’apprentissage cognitif et la maitrise d’une langue « 2 » comme le processus d’une compétence plutôt comme une

disposition à donner un ensemble de réponses à un stimulus. IL est nécessaire donc que l’apprenant acquiert un ensemble de structures cognitives qui lui permettent de générer des hypothèses sur la langue « 2 ». Les erreurs donc sont les manifestations de

l’acquisition incomplète de ces structures cognitives.

17 -A,TABOURET-KELLER,PLURILINGUISME ET INTERFÉRENCE IN LINGUISTIQUE, ÉDITION

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5- L’ANALYSE DES ERREURS :

18 L’échec relatif de l’analyse contrastive sans sur le plans théorique que dans ses

aspects pédagogiques, conduit les chercheurs à s’intéresser aux erreurs réellement effectuées par les lectures de (L2).

L’analyse des erreurs représente un passage d’une conception prédictive à une

conception explicative.

Certaines personnes confondent entre « erreur » et « faute » l’erreur, selon les dictionnaires, est synonyme de maladresse, alors que le faute est expliquée comme étant un manquement à une règle morale, peu à peu, la notion de « faute » est éliminée du vocabulaire des l’enseignement.

Selon certains chercheurs, le mot « faute » désigne quelque chose de moins réfléchie, de moins systématique que l’erreur sanctionne la faute et considère que l’erreur cache un progrès en cours, il lui donne un nouveau statut que sont « un outil d’apprentissage et un outil d’enseignement ».

Lorsqu’on parle du couple apprenant / formateur, on prend en considération la créativité de l’enfant mais également sa susceptibilité ; c’est pour cela que les

pédagogues préfèrent utiliser le terme « erreur » à celui, plus péjoratif, de « faute » qui, dans l’inconscient de l’enfant, est un élément irréversible. On parle également d’écart par rapport à la norme pour parler d’erreur.

19 La distinction entre ce qui est « fautif » et ce qu’est « correct » dépend de la norme choisie.

Les différents cas d’erreurs : l’enfant connait la langue.

il ne la connait pas suffisamment. il la connait mais ne l’applique pas.

18 -MONSIEUR,ABED ABDERAOUF,ANALYSE DES ERREURS AU NIVEAU DE L’ÉCRIT,CLASSE DE

PREMIÈRE ANNÉE SECONDAIRE,MÉMOIRE DE FIN DE MASTER2,UNIVERSITE CHADLI BEN DJEDID,EL-TAREF,JUIN2015

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on ne sait pas s’il la connait ou non. Ceci va entrainer différents types d’erreurs :

erreur par méconnaissance de la règle, donc en rapport avec la compétence. erreur par la non-application de la règle, en rapport avec la performance. erreur de stratégie de communication liée à une méconnaissance ou à un non

application des règles sociologiques et culturelles de la langue cible.

6- L’IMPORTANCE DE LA PRODUCTION ÉCRITE :

20 La production écrite occupe une place importante dans l’enseignement,

elle joue un rôle fondamental dans le développement personnel, social et professionnel des individus.

Elle est aussi une activité complexe aussi bien en langue « 1 » qu’en langue « 2 » MAIS l’apprenant connait déjà sa langue maternelle, il possède une compétence qui lui est très utile, ce qui lui permet de rédiger facilement dans sa langue, par contre, dans la langue étrangère ; il se trouve face à un système d’une langue inconnue, ce qui remet difficile le travail rédactionnel.

WALFF (1996, p11) affirme que l’apprenant de langue étrangère se trouve face à des difficultés supplémentaires :

difficultés linguistiques notamment dans le plan lexical.

difficultés à mettre en œuvre dans la langue seconde des stratégies de production textuelle pratiquement automatisée en langue 1.

difficultés d’ordre socioculturel.

Chaque langue ayant ses caractéristiques rhétoriques propre, que l’apprenant ne connait pas.

20 -CITÉ SUR: HTTP://THESE –UNIV-LYON2, FR/ DOCUMENTS/GET PART, PHP? ID-LYON2, 2008, ASLIM-PART: 137. COSOULTE LE 08-04_2016.

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21 La production écrite dans notre recherche constitue un instrument de mesure qui va nous permettre de voir comment on peut identifier les erreurs interférentielles d’après les productions écrites des apprenants.

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CHAPITRE❷ : QUELQUES DÉFINITIONS LIÉES AU CONCEPT

D’INTERFÉRENCE LINGUISTIQUE.

-introduction partielle :

Ce chapitre comportera la définition de quelques concepts clés qui ont une

relation avec notre recherche(le bilinguisme, contact des langues, la langue maternelle, la langue étrangère, la linguistique contrastive).

-1)- Le Bilinguisme :

21 La notion de bilinguisme est composé de deux mot « bi » vient de l’élément

grec « bis » qui signifie deux ou double, le mot tout entier signifie la présence de deux langues dans une utilisation linguistique, le bilinguisme est un phénomène complexe qui résulte de la cohabitation des langues.

Dans la dernière édition du nouveau petit robert(2000) la définition

Du mot « bilinguisme » à été complétée par la phrase suivante qui ne figurait pas dans l’édition de 1993 : « Situation d’un pays qui a deux langues officielles (…) ». (p : 250), la définition plus récente fait clairement état de la dimension institutionnel, dans sa définition du « bilinguisme sociétal » blanc(1999) insiste sur le fait que tous les

locuteurs d’un pays bilingue ne le sont pas automatiquement et que paradoxalement ce n’est souvent qu’une minorité de personnes qui sont bilingues, du fait du principe de territorialité des langues(…) en tout état de cause, le bilinguisme sociétale est très répandu dans le monde puisqu’un grand nombre de pays compte plusieurs langues utilisées à l’intérieur de leurs frontières.

Les deux dimensions, individuelle et sociale, permettent de distinguer les différents travaux et leurs approches méthodologiques, selon qu’ils s’intéressent au bilinguisme en tant que phénomène individuel ou en tant que trait propre à un groupe ou à une société, mais comme dans toute distinction,

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Il ne s’agit pas d’envisager les deux termes de façon dichotomique, en effet, 1l’utilisation que fait un bilingue de ses langues est lié au contexte social dans lequel il vit et à la configuration de ses langues dans ce contexte, et il est clair que les attitudes envers les langues et les représentations qu’elles suscitent au niveau individuel ont un effet sur le maintien ou la disparition d’une langue dans une société.

Tout en utilisant le mot bilinguisme dans son acception sociale et individuelle, les chercheurs francophones (HAMERS et BALANS, 1983) ont introduit le

terme « bilingualité » qui s’applique plus particulièrement au niveau individuel, ils définissent la « bilingualité » comme « Étant psychologique d’accessibilité à deux codes linguistiques et leurs corrélats langagiers ; cet état varie sur un nombre de dimension ». (p : 446)

22D’après le dictionnaire de la langue française, le petit Larousse le bilinguisme est défini par la qualité d’un individu ou d’une population qui utilise deux langues différentes, la majorité des linguistes ne sont pas d’accord sur une définition précise de ce concept ,pour certains, il y a bilinguisme que dans le cas d’une maitrise parfaite des deux langues en cause comme le montre le propos suivant de Todorov :« Le bilinguisme c’est écrire, parler et penser », pour certains d’autres, le bilinguisme commence dès quelle que soit l’aisance avec laquelle le sujet manipule chacune d’elle, cela est éclairé dans le propos suivant de tabouret-killer par plurilinguisme ou bilinguisme, il faut entendre le fait général de toutes les situations qui entrainent un usage, généralement parlé et dans certain cas écrit de deux ou plusieurs langues pour un même individu ou même groupe. De ce fait, le bilinguisme peut être subdivisé en plusieurs types selon le degré de la maitrise des deux langues :23

1-le bilinguisme est dit « composé » lorsque les deux langues sont utilisées d’une manière égale.

2-le bilinguisme est dit « asymétrique » lorsque la maitrise des deux langues est inégale.

21 -CHRISTAIN HELOT, DU BILINGUISME EN FAMILLE AU PLURILINGUISME A L’ÉCOLE, ÉDITION

L’HARMATTAN, PARIS, 2007.

22 -DICTINNAIRE LE PETIT LAROUSSE, ZALO, CD, ROM.

23-A. TABOURET KELLER, PLURILINGUISME ET INTERFÉRENCES IN LA LINGUISTIQUE, ÉDITION

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3-le bilinguisme est dit « soustractive » lorsque la deuxième langue est valorisé au dépend de la première langue.

4-le bilinguisme est dit « mixte » lorsqu’il ya mélange des deux codes linguistiques.

2)- Contact Des Langues :

24 Ce terme à été utilisé par Weinreich(1953), qui comme l’explique Calvet (2003)

l’a repris du linguiste français martinet, d’autres chercheurs ont proposé, depuis, différentes définition, HAMERS et BLANC(1983) : « La présence simultanée de deux ou plusieurs langues à un niveau individuel, interpersonnel ou sociétal » .(p ,1994)

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DABÉNE(1994) : « l’activité langagière des sujets en position de plurilinguisme est général et le lieu de contacts et d’échanges entre les systèmes linguistique placés en présence à l’intérieur d’un seul et même individu »(p ;87) .

NELDE(1980,1981) utilise le terme dans un sens plus large pour parler à la fois de processus et de résultat dans toute situation où des langues sont en contact, la notion de contact de langues appartient donc à une approche linguistique qui s’intéresse plus aux langues en présence qu’aux locuteurs bilingues eux-mêmes.

3)- La LANGUE MATERNELLE :

Selon Martinet, on appellera langue première (L1) d’un individu celle qu’il a

acquise en premier, chronologiquement, au moment du développement de sa capacité de langage, pour ce linguiste ; première ne signifier pas la plus utile ou la plus

prestigieuse, la langue première est aussi appelée langue maternelle, quoi que des sociétés existent où les contacts avec d’autres membres du groupe soit déterminants cette désignation a donc une valeur psychoaffective.

langue maternelle, selon Le Dictionnaire De Didactique Des Langues est celle apprise comme première instrument de communication dès le plus jeune âge, et employée dans le pays d’origine du sujet parlant,(GALLISSON et COSTE,1976) .

24-CHRISTIAN HELOT,DU BILINGUISME EN FAMILLE AU PLURILINGUISMEȂ L’ÉCOLE,ÉDITION L’HARMATTAN,PARIS,2007.

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« L’arabe dialectale est la langue maternelle de 72‰ de la population Algérienne ».

Il est le véritable instrument de communication pour la majorité des locuteurs

Algériens, c’est la langue du quotidien, et de leur première socialisation.

Sans tradition scripturale, cette langue vit et évolue au sein de la population qui

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