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2.5 Fonctions super-harmoniques

2.5.3 Modi…cation de Poisson

Proposition 2.5.9 On suppose que v est p-super-harmonique dans et que D : Alors la modi…cation de Poisson

V =P (v; D) = v dans D h dans D

est p-super-harmonique dans ; p-harmonique dansD, et V v. De plus, si v est locallement borné, alors

Z

G

jrVjpdx Z

G

jrvjpdx

pour D G :

2.5.4 Sommabilité des fonctions p-super-harmoniques illi-mitées

On a vu que l’ensemble F =fx2 v(x) =1g tel quev est une fonction p-super-harmonique, et ne contient aucun ensemble ouvert (la proposition 51).

F est vide, dans le cas où p > net a mesure de Lebsgue nulle dans tous les cas.

On va étudier la fonction p-super-harmonique

vk=vk(x) = minfv(x); kg;k = 1;2;3; :::

vk est locallement borné, alors Z

<jrvkjp 2rvk;r > dx>0

pour tout non-négative 2 C01( ) et aussi les estimations des super-solutions faibles sont valables.

Théorème 2.5.10 Si v est p-super-harmonique dans ; alors Z

D

jvjqdx <1

quand D et 0 q < n(p 1) (n p) dans le cas 1< p n:

Dans le cas oùp > n la fonction v est continue.

Chapitre 3

Solutions périodiques pour les équations de Rayleigh

p-Laplacien

3.1 Equation de Rayleigh

L’équation de Rayleigh est une équation di¤érentielle ordinaire non-linéaire de la forme :

x00+f(x0) +g(x) = e(t); x0 = dx dt

tel que les fonctions f; g; esont continues et la fonction e(t) est périodique.

L’équation de Rayleigh décrit un système typique non-linéaire avec un degré de liberté, tel qu’il admet l’auto-oscillation. Cette équation est nommée d’après Lord Rayleigh, qui a étudié les équations de ce type associé au problème dans la théorie de l’acoustique (voir [11]).

Il y a de nombreux d’études concernent l’éxistence et l’unicité des conditions pour une cycle limitée de l’équation de Rayleigh, sous ces conditions l’auto-oscillation s’est produit.

Le problème des solutions périodiques est aussi étudiée dans di¤érentes gé-néralisations de l’équation de Rayleigh.

Et dans ce chapitre on va étudier l’éxistence des solutions périodiques pour les équations de Rayleigh type P-Laplacien de la forme

'p(x0(t)) 0+f(t; x0(t (t))) +g(t; x(t (t))) =e(t) (3.1) 26

tels que p >1 et 'p :R!R avec 'p(s) =jsjp 2s pours6= 0 et'p(0) = 0; f; g sont des fonctions continues dé…nies dansR2 et périodiques pourt avecf(t; :) = f(t+ 2 ; :); g(t; :) = g(t+ 2 ; :); f(t;0) = 0 pour t 2 R, e; et sont des fonctions continues périodiques dé…nies dansR de période 2 et

Z2 0

e(t)dt= 0.

Par l’utilisation du théorème de degré topologique et un peut de l’analyse, on obtient les conditions su¢ santes pour l’éxistence des solutions périodiques de l’équation(3:1):

soient CT1 =CT1 [0; T] =fx2C1[0; T]; x(0) =x(T); x0(0) = x0(T); T >0g: 'p(x0(t)) 0 =f(t; x; x0); x(0) =x(T); x0(0) =x0(T) (3.2) avecF 2C(R3;R).

3.2 Existence des solutions périodiques pour les équations de Rayleigh p-Laplacien

Lemme 3.2.1 Soit un ouvert borné de CT1; on suppose que (i) Pour chaque 2]0;1[ le problème

'p(x0(t)) 0 = f(t; x; x0); x(0) =x(T); x0(0) =x0(T) (3.3) n’a pas de solution dans @ :

(ii) L’équation

z(a) = 1 T

ZT 0

f(t; a;0)dt = 0; (3.4)

n’a pas de solution dans @ \R.

(iii) Le degré topologique de Brouwer de z;

d(z; \R;0)6= 0: (3.5)

Alors (3:2) a au moins une solution périodique dans :

Dé…nition 3.2.2 Soit un domaine deRn:On dit qu’une fonction f : Rm !R dé…nit par (x; u)!f(x; u) de Carathéodory si

u!f(x; u)

3. Solutions périodiques pour les équations de Rayleigh p-Laplacien28

continue pour presque tout x 2 ; et x ! f(x; u) est mesurable pour tout u2Rm:

Soit f une fonction de Carathéodory, et soit une fonction u : ! Rm, on peut dé…nir une autre fonction par la composition z(u) (x) = f(x; u(x)):

z est l’opérateur de Nemytskii.

preuve du lemme (voir [18]). Soit

'p(x0) 0 = Nf(x) + (1 )QNf(x); x(0) =x(T); x0(0) =x0(T) (3.6) tel queNf :CT1 !Rn est l’opérateur de Nemytski def; etQ:CT !CT qui est dé…nit par h! T1

RT 0

h(s)ds:

Donc 'p(x0) 0 = f(t; x; x0)+(1 ) T1 RT 0

f(s; x(s); x0(s))ds ; x(0) =x(T); x0(0) = x0(T)

Pour 2]0;1], on observe que six est une solution de (3:3), ou une solution de (3:6): on a nécessairement

QNf(x) = 1 T

ZT 0

f(s; x(s); x0(s))ds = 0: (3.7) Donc(3:3)et (3:6) ont les mêmes solutions pour 2]0;1]:

f est une carathéodory donc N :CT1 [0;1]!L1 dé…nit par

N(x; ) = Nf(x) + (1 )QNf(x) (3.8) est continue et l’image des ensembles bornés par N sont des ensembles équi-intégrables.

On dé…nit :P :CT1 !CT1 u!u(0) et

H(h) (t) = 1 T

ZT 0

h(s)ds; h2CT:

Alors on peut obtenir que si y 2 CT1 est une solution de l’équation 'p(y0) 0 = F (y), alors y satisfait l’équation :

y=P y+QNf(x) +K(Nf(x)) (3.9)

tel que l’opérateurK :CT !CT1 est dé…nit par :

K(h) (t) =H 'p[a((I Q)h) +H((I Q)h)] (t); h2CT eta :CT !R:

donc

'p(x0(t)) 0 = Nf(t; x; x0) + (1 )QNf(t; x; x0) ,

x(t) = P x+QNf(t; x; x0) + (K [ Nf(t; x; x0) + (1 )QNf(t; x; x0)]) (x)

= P x+QNf(t; x; x0) + (K [ Nf(t; x; x0) +QNf(t; x; x0) QNf(t; x; x0)]) (x): d’après(3:7)

x(t) =P x+QNf (t; x; x0) + (K [ Nf(t; x; x0) QNf (t; x; x0)]) (x) x(t) =P x+QNf(t; x; x0) + (K [ (I Q)Nf(t; x; x0)]) (x) = Gf(x; ) (3.10) donc

(3:6),(3:10) (3.11)

L’hypothèse (i) assure que (3:10) n’a pas de solution pour (x; ) 2 @ ]0;1]: Pour = 0 on a

(3:6), 'p(x0) 0 = 0Nf(x) + (1 0)QNf(x); x(0) =x(T); x0(0) =x0(T) , 'p(x0) 0 =QNf(x); x(0) =x(T); x0(0) =x0(T)

(3:6), 'p(x0) 0 = 1 T

ZT 0

f(s; x(s); x0(s))ds; x(0) =x(T); x0(0) =x0(T) (3.12) Et sif est une solution de ce problème, d’après(3:7) il faut que

ZT 0

f(s; x(s); x0(s))ds = 0 (3.13)

donc 'p(x0) 0 = 0)'(x0) =c)x0 ='p1(c)

3. Solutions périodiques pour les équations de Rayleigh p-Laplacien30

tel que c est une contante réelle.

) ZT

0

x0(t)dt= ZT

0

'p1(c)dt ) x(t)jT0 = 'p1(c)t T

0

) x(T) x(0) ='p1(c)T ) 0 ='p1(c)T

) 'p1(c) = 0:

Zt 0

x0(t)dt = Zt

0

'p1(c)dt Zt

0

x0(t)dt = Zt

0

0dt

)x(t) = x(0) =d tel que d est une constante.

Doncx0(t) ='p1(c) = 0 et x(t) =d:

D’où

(3:13), ZT

0

f(s; d;0)ds= 0

d’après l’hypothèse (ii), on a x = d =2 @ : donc on a pour tout 2 [0;1]; on a prouvé que ?? n’a pas de solution 8(x; ) 2 @ [0;1] donc on a pour tout 2[0;1]le degré topologique de Leray-SchauderdLS(I Gf(:; ); ;0)est bien dé…nit, et par l’invariance d’homotopie dudLS on a

dLS(I Gf(:;1); ;0) =dLS(I Gf(:;0); ;0) (3.14) On a d’après(3:11)

x=Gf (x; ), 'p(x0) 0 = f(t; x; x0) + (1 )Qf(t; x; x0) donc

x=Gf(x;1), 'p(x0) 0 =f(t; x; x0)

x=Gf(x;1) (3.15)

c’est à dire (3:2) , (3:15) et (3:14) implique que (3:15) a une solution si dLS(I Gf (:;1); ;0)6= 0. On va le démontrer.

On a

Gf(x;0) =P x+QNfx+K(0) (3.16) K(0) = H 'p[a((I Q) 0) +H((I Q) 0)] (t)

K(0) = H 'p[0 +H(0)] (t) K(0) = H(0) (t) =

Zt 0

0dt = 0:

D’où

Gf(x;0) =P x+QNfx donc

x Gf(x;0) =x P x 1 T

ZT 0

f(s; x(s); x0(s))ds dLS(I Gf(:;0); ;0) = ( 1)ndB(z; \Rn;0)

tel quedBest le degré de Brouwer, d’après l’hypothèse (iii) ledB(z; \Rn;0)6= 0donc (3:15) qui est équivalente à (3:2)a une solution.

Théorème 3.2.3 On suppose qu’il existe des constantes positives K; D; M tels que :

(H1) jf(t; x)j K pour (t; x)2R R:

(H2) xg (t; x)>0 et jg(t; x)j> K pour jxj> D et t2R: (H3) g(t; x)> M; pour x D et t2R.

Alors l’équation(3:1) a au moins une solution périodique de période 2 : Preuve. On considère l’équation

'p(x0(t)) 0+ f(t; x0(t (t)))+ g(t; x(t (t))) = e(t) 2]0;1[ (3.17) Soit x(t)2C21 une solution arbitraire de l’équation (3:17):On intègre les deux cotés de l’équation (3:17), et on note quex0(0) =x0(2 ) on a

(3:17) , f(t; x0(t (t))) + g(t; x(t (t))) + 'p(x0(t)) 0 = e(t);

(3:17) , Z2 0

ff(t; x0(t (t))) +g(t; x(t (t)))gdt+ Z2

0

'p(x0(t)) 0dt= Z2

0

e(t)dt:

3. Solutions périodiques pour les équations de Rayleigh p-Laplacien32

On sait que

Z2 0

e(t)dt= 0;

et Z2

0

'p(x0(t)) 0dt= 'p(x0(t)) 2

0 ='p(x0(2 )) 'p(x0(0)) ='p(x0(2 )) 'p(x0(2 )) = 0 carx0(2 ) =x0(0):

Donc Z2

0

ff(t; x0(t (t))) +g(t; x(t (t)))gdt = 0

d’où Z2

0

ff(t; x0(t (t))) +g(t; x(t (t)))gdt = 0 (3.18) x(0) = x(2 ) ) 9t0 2 [0;2 ] tel que x0(t0) = 0 (théorème des accroissements

…nis)

Zt t0

'p(x0(s)) 0ds = 'p(x0(s)) tt

0

Zt t0

'p(x0(s)) 0ds = 'p(x0(t)) 'p(x0(t0)) Zt

t0

'p(x0(s)) 0ds = 'p(x0(t)) 'p(0) ='p(0) = 0 Zt

t0

'p(x0(s)) 0ds = 'p(x0(t)):

'p(x0(t)) = Zt t0

'p(x0(s)) 0ds

'p(x0(t)) Z2

0

'p(x0(s)) 0ds

cart>0 ett0 2[0:2 ] donc t0 2 On va démontrer qu’il existe une constante D1 >0 tel que

Z2

3. Solutions périodiques pour les équations de Rayleigh p-Laplacien34

tel que D1 = max (

M; sup

t2[0;2 ];jxj Djg(t; x)j )

,d’où l’inégalité (3:20) est réalisée.

En remplaçant l’inégalité (3:20) dans (3:19) on aura : 'p(x0(t)) 4 D1 + 4 K+ 2 max

t2[0;2 ]je(t)j=M1 Par la monotonocité de 'p, on aura :

'p(x0(t)) M1 ) 9M2 >0 tel que 8t2R jx0(t)j M2 (3:21)) 9t1 2]0;2 [ tel que

f(t1; x0(t1 (t1))) +g(t1; x(t1 (t1))) = 0

) f(t1; x0(t1 (t1))) =g(t1; x(t1 (t1))) ) j f(t1; x0(t1 (t1)))j=jg(t1; x(t1 (t1)))j D’après(H1); jg(t1; x(t1 (t1)))j=j f(t1; x0(t1 (t1)))j K

D’après (H2), jg(t; x)j > K pour jxj > D et t 2 R, alors, dans ce cas on a jg(t; x)j K pourjxj D ett 2Rdonc jx(t1 (t1))j D:

x(t) périodique de période2 , alors t1 (t1) = 2n +t2; t2 2]0;2 [; n est un entier teljx(t2)j D .

Donc pour tout t2R; Zt t2

x0(s)ds = x(t) x(t2)

jx(t)j = x(t2) + Zt t2

x0(s)ds

jx(t)j jx(t2)j+ Zt t2

M2ds

jx(t)j D+ 2 M2 =M3 (3.24)

Soit =fx2C21 (R;R) tels que jxj M3 + 1;jx0j M2+ 1g:

Quand x(t) 2 @ \R, x(t) = M3 + 1 ou x(t) = M3 1; de (3:10) on a

3. Solutions périodiques pour les équations de Rayleigh p-Laplacien36

y: [0;1]!Rn y(t) = 0 sont des fonctions continues

En utilisant l’invariance par homotopie du degré topologique on aura d(H(0; :); \R; y(0)) =d(H(1; :); \R; y(1))

d 0

@ 1 2

Z2 0

g(t; x)dt; \R;0 1

A=d(x; \R;0) d(z; \R;0) = d(x; \R;0)6= 0 donc la condition (iii) est satisfaite.

D’après le lemme précédent, il existe au moins une solution périodique de période 2 :

Théorème 3.2.4 On suppose qu’il existe des constantes positives K; D; M tels que :

(H1) jf(t; x)j K pour (t; x)2R R:

(H2) xg (t; x)>0 et jg(t; x)j> K pour jxj> D et t2R: (H3) g(t; x) M; pour x>D et t2R.

Alors l’équation(3:1) a au moins une solution périodique de période 2 : Comme application, on considère l’équation suivante :

'p(x0(t)) 0 + costsinx0(t sint) + arctan x(t sint)

1 + cos2t = cos (t) (3.25) avec f(t; x) = costsinx; g(t; x) = arctan1+cosx 2t; (t) = (t) = sint et e(t) = cost: Et on choisit K = 1; D > 2 etM = 2:

On peut véri…er les conditions du théorème 3.2.3. (H1) est réalisée parce que jf(t; x)j = jcos (1)j jsin (x)j 1;8(t; x) 2 R R. C’est clair que (H2) et (H3) sont réalisées (d’après le graphe de la fonctiong(t; x) = arctan1+cosx 2t);du théo-rème 3.2.3 l’équation(3:25) a au moins une solution périodique de période2 :

Chapitre 4

Solutions périodiques pour

l’équation P-Laplacien neutrale de Rayleigh avec retard

Soient 1 < p < 1 une constante réelle, q est le conjugué de p, c’est à dire

1

p +1q = 1, et'p :R!R une application dé…nit par 'p(u) =jujp 2u: Alors 'p est un homéomorphisme de R avec l’inverse 'q(u) = jujq 2u: Dans ce chapitre on va étudier l’éxistence des solutions périodiques pour l’équation de Rayleigh avec retard suivante :

'p(x(t) cx(t ))0 0+f(x0(t)) +g(x(t (t))) =e(t) (4.1) tels quef; g; e sont des fonctions continues de R vers R; et e sont de période T,T une constante positive ;c; sont des constantes réelles tel que jcj 6= 1:

4.1 Préliminaire

SoitCT =fx:x2 C(R;R); x(t+T) = x(t)gavec la normekxk1 = max

t2[0;w]jx(t)j; CT1 =fx:x2 C1(R;R); x(t+T) =x(t)gavec la normekxk= maxfkxk1;kx0k1g: C’est clair queCT etCT1 sont des espaces de Banach. Dans la suite, on notek:kp

la norme de Lp dans CT; c’est à dire kxkp = 0

@ ZT

0

jx(t)jpdt 1 A

1 p

; et on dé…nit l’opérateur linéaire A comme suit :A:CT !CT;(Ax) (t) =x(t) cx(t ):

38

Lemme 4.1.1 Si jcj 6= 1, alors A a un inverse borné continue dans CT; et

ai = 1; les inégalités suivantes sont satis-faites pour chaque p >1 :

4. Solutions périodiques pour l’équation P-Laplacien neutrale de

La même démonstration pour jcj>1:

Lemme 4.1.4 On suppose que a >0; b >0 et 0< p 1: Alors

(iii) Le degré topologique de Brouwer de z

d(z; \R;0)6= 0 (4.7)

Alors (4:5) a au moins une solution périodique dans :

4.2 L’éxistence des solutions périodiques

Alors (4:1) a au moins une solution périodique de période T si : 2 (1 +jcj)r1 rp11 +T 1 +r2 rp11 +T Pour tout 2]0;1[; on considère l’équation suivante :

'p(x(t) cx(t ))0 0+ f(x0(t)) + g(x(t (t))) = e(t) (4.8) Soit x(t) une solution périodique de(4:8)de période T;donc

ZT

4. Solutions périodiques pour l’équation P-Laplacien neutrale de

Rayleigh avec retard 42

f est une fonction continue d’après le théorème de V.I.M, 9 2 [0; T] tel que

g(x( ( ))) = 1

de(A3);9 > d; tel que :

4. Solutions périodiques pour l’équation P-Laplacien neutrale de

(Ax) (t) 'p(Ax)0(t) 0 = (Ax) (t) [f(x0(t)) +g(x(t (t))) e(t)]

4. Solutions périodiques pour l’équation P-Laplacien neutrale de

kAx0kpp (1 +jcj)kxk1

On peut a¢ rmer qu’il existe une constante R1 >0; tel que

kx0kp R1 (4.26)

4. Solutions périodiques pour l’équation P-Laplacien neutrale de

par l’analyse élémentaire , il existe une constante h > 0 indépendante de ; tel que

kAx0kpp 2 (1 +jcj)h

4. Solutions périodiques pour l’équation P-Laplacien neutrale de

Rayleigh avec retard 50

de(4:30);(4:34) on peut voir que(4:26) est vraie.

(2) Le cas de 1< p <2sous cet état on a 0< p 1<1 et p11 >1:

Il existe une constante h1 >0, tel que (1 +u)p11 1 + 1 + 1

d’après(4:27) on a

4. Solutions périodiques pour l’équation P-Laplacien neutrale de

de(4:15), il existe une constante R3 >0tel que

kx0kp R3 (4.40)

de(4:26) on a ZT

0

'p((Ax0) (t))0 dt T K+T1pRp1 1+T gR4 + ZT

0

je(t)jdt =R5 (4.42)

avecgR4 = max

jsj R4jg(s)j:

C’est clair qu’il existe un entiert1 2]0; T[ tel que 'p((Ax0) (t1)) = 0: Alors, pour toutt 2[0; T], on a

'p((Ax0) (t)) = Zt t1

'p((Ax0) (t))0 ds ZT

0

'p((Ax0) (s))0 ds R5

(Ax0) (t) ='q 'p(Ax0) (t) 'q(R5) donc

maxt2R j(Ax0) (t)j max

t2R'q(R5) ='q(R5) ) kAx0k1 'q(R5) =jR5jq 2R5 =Rq5 1:

kAx0k1 R5q 1 (4.43)

On a

kx0k1 = A 1Ax0

1

de(1) du lemme 4.1.1 on trouve

kx0k1 kAx0k j1 jcjj de(4:43) on a

kx0k1 Rq5 1

j1 jcjj =R6 (4.44)

Soit y(t) = (Ax) (t), alors(4:8)est équivalente à

'p(y0(t)) 0 + f A 1y 0(t) + g A 1y (t (t)) = e(t) (4.45)

4. Solutions périodiques pour l’équation P-Laplacien neutrale de

Rayleigh avec retard 54

Donc, si y est une solution périodiquqe de période T de (4:45), alors x =A 1y est une solution périodique de période T de(4:8):

Soit

F (y) (t) =e(t) f A 1y 0(t) g A 1y (t (t)) (4.46) alors(4:45) est(4:5).f etg sont des fonctions etAa un inverse continu, on peut voir que F :CT1 ! CT dans (4:46) est continue et l’image d’un ensemble borné parF est un ensemble borné.

Soient R7 = 2 (1 +jcj) maxfR4; R6; dg; =fy2CT1 :kyk< R7g:

jxj=jA 1yj 2 maxfR4; R6; dg> dde(A2)on ag(A 1y)> K+r1r3(A 1y)p 1 >

0

donc g(A 1y)6= 0 dans @ \R.

Soit H(y; ) = ( A 1y) + (1 )F (y); y 2@ \R; 2[0;1];alors on a A 1y H(y; ) = A 1y 2 (1 ) A 1y g A 1y

on a (A 1y)2 >0) (A 1y)2 <0 et(1 )>0) (1 )<0 et de (A2)on a si

A 1y < d)g A 1y < K <0) A 1y g A 1y >0 sinon

A 1y > d)g A 1y > K+r1r3 A 1y p 1 >0) A 1y g A 1y >0 donc (A 1y)H(y; )<0c’est à dire (A 1y)H(y; )6= 0 dans @ \R: En utilisant l’invariance par homotopie du degré topologique on trouve

d(F; @ \R;0) =d A 1y; @ \R;0 =sgn(c 1)6= 0:

Donc pour(4:45), tous les condition du lemme 4.1.4 sont satisfaites. Par le lemme 4.1.4, on résulte que

'p(y0(t)) 0+f A 1y 0(t) +g A 1y (t (t)) =e(t) (4.47) a au moins une solution y périodique de période T . Donc, x = A 1y est une solution périodique de périodeT de(4:1):

La même démonstration pour :

Théorème 4.2.2 On suppose que f(0) = RT 0

e(t)dt = 0 et qu’il existe des constantes r1 >0; r2 >0; r3 >0; K >0 et d >0 tels que :

(A1) jf(x)j K+r1jxjp 1;8x2R;

(A2) g(x)> K pour x > d et g(x)< K r1r3xp 1 pour x < d;

(A3) lim

x! 1 jg(x)j

xp 1 =r1r2;

Alors(4:1)a au moins une solution périodique de période T si : 2 (1 +jcj)r1 rp11 +T 1 +r2 rp11 +T

p 1

<j1 jcjjp; r= max 1 r2; 1

r3 :

4. Solutions périodiques pour l’équation P-Laplacien neutrale de

Rayleigh avec retard 56

Exemple 4.2.3 On considère l’équation suivante : '3

On va véri…er les conditions du théorème 4.2.1.

(A1)

(A3)

On a véri…é les conditions du théorème 4.2.1, donc(4:48)a au moins une solution périodique de période 1.

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