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Le mode opératoire est le suivant : On prélève 100 mL de l’échantillon ; On ajoute 8 goutes d’indicateur mixte ;

On dose avec l’H2SO4 jusqu’au virage puis on fait la lecture du volume consommé.

La concentration est déterminée par [HCO3

-]= VEDTA x 61 avec M (HCO3

-) = 61g/mol

4-3 Analyses bactériologiques

L’analyse bactériologique des échantillons a été faite par la recherche de trois germes à savoir : les Coliformes T, CF et STR. La réalisation s’est faite par les méthodes de filtration, d’ensemencement direct, et de dénombrement en utilisant le milieu de culture base pour gélose de slanetz pour la culture des STR à une température de 44 °C et le milieu Gélose lactosée au TTC et au Tergitol 7 (Base selon AFNOR) pour la culture des CT , CF à une température de 37°C pour les CT et 44°C pour les CF.

On met 41,4g de poudre dans un litre d’eau distillée. On attend 5 minutes, puis on mélange jusqu’à l’obtention d’une suspension homogène. On Porte à l’ébullition jusqu’à complète dissolution. On ajuste si nécessaire, le pH à 7,2.On stérilise à l’autoclave à 110 °C pendant 20 minutes. Au moment de l’emploi, on ajoute dans 100mL de base fondue et refroidie vers 45-50

°C 5Ml de T.T.C. à 0,20%. On Réparti en boîte de pétri.

Gélose lactosée au TTC et au Tergitol 7 (Base selon AFNOR)

Mode d’emploi

On met en suspension 51,1g de milieu déshydraté dans 1litre d’eau distillée ou déminéralisée. On porte à l’ébullition lentement, en agitant jusqu’à dissolution complète. On

reparti à raison de 100mL par flacon. On stérilise à l’autoclave à 47°C. On ajoute stérilement 1mL de supplément TTC 12,5mg reconstitué (B S 0 2 6) par flacon, homogénéiser, parfaitement couler en boîtes de pétrie stérilisées.

5-Résultats et discussion 5-1 Résultats d’enquêtes

5-1-1 Sources d’approvisionnement et usages de l’eau

L’enquête réalisée auprès des ménages (Annexe 1) a permis d’identifier les différentes sources d’approvisionnement en eau des populations et les usages qui en sont faits. Les figures 2 et 3 ci-après présentent les proportions des ménages en fonction de leurs sources d’approvisionnement en eau et l’usage qui en est fait à Adogléta et Ayélawadjè II.

Figure 2 : Sources d’approvisionnement Figure 3 : Sources d’approvisionnement en eau et son usage à Adogléta en eau et son usage à Ayélawadjè II Source : Résultats d’enquête Source : Résultats d’enquête

Il ressort de l’analyse de ces figures 4 et 5 que l’eau de puits est plus utilisée pour la lessive, la cuisine, la toilette, la vaisselle dans la localité d’Ayélawadjè II que celle d’Adogléta.

Par contre les eaux pluviales sont plus utilisées dans la localité d’Adogléta que celle d’Ayélawadjè II. Toutefois, l’eau de la SONEB est la plus sollicitée pour tous les besoins divers dans les deux quartiers.

5-1-2 Hygiène et assainissement

La plupart des puits rencontrés dans ces deux quartiers ne sont pas couverts donc plus exposés à toutes sortes de contaminations possibles. Le mauvais entretien des puits faits partir de l’un des facteurs contribuant à la pollution des eaux. En effet, des études ont montré que l’extension de la pollution à partir d’une latrine jusqu’aux eaux souterraines dépend de la vitesse et de la direction de circulation des eaux. La vitesse de circulation est même liée à la structure physique du sol, à sa granulométrie et au degré de fluctuation des roches.

ème

Malheureusement tous les puits de notre étude sont situés à moins de 15 mètres des latrines à cause de l’exiguïté des lots à usage d’habitation des quartiers concernés. Par ailleurs, la confection d’aucun de ces puits n’a tenu compte de l’inclinaison du sol. Ce qui fait que les résultats des analyses attestent la présence d’une pollution fécale en cours. Une large partie de cette pollution peut être attribuée à l’existence des latrines à proximité des puits qui ne répondent à aucune norme de distance, ni à aucun facteur géologique telle que l’inclinaison des sols par exemple.

Les puits ont été creusés par les puisatiers locaux. Ils ne contiennent pas de buse et ne présentent donc aucune étanchéité latérale. Ainsi, les bactéries immobilisées par l’adsorption au niveau de la paroi des puits peuvent vivre pendant de longue période dans le sol humide. Par suite de fortes précipitations les parois des puits s’écroulent favorisant ainsi le passage des bactéries dans l’eau, le sol étant perméable et la recharge de la nappe se fait par infiltration. La pollution des puits se trouve ainsi donc également liée à celle de la surface. En effet, la zone d’alimentation de la nappe étant entièrement occupée par les habitations, par manque d’infrastructure d’évacuation des eaux usées, ces eaux sont évacuées dans les puisards, dans les caniveaux, voire directement dans la rue. De plus les différents déchets quotidiennement produits par les populations sont convoyés, soit sur la berge, soit aux abords des maisons, soit sur des dépotoirs sauvages, soit sont pré-collecté par les structures en charge. L’infiltration de toutes ces eaux à travers le sol jusqu’à la nappe d’eau souterraine peu profonde, ne peut que contribuer à la pollution des puits avoisinants. Donc la nature du sol et l’absence de revêtement intérieur dans les puits tiennent une place importante dans cette pollution. Le tableau 3 ci-après présente le nombre de puits non couverts et couverts dans chaque quartier et quelque images illustrant l’état insalubre des zones et des puits.

Tableau 3 : Point des puits couverts et non couverts des ménages enquêtés

Quartier Puits couverts Puits non couverts

Adogléta 27 103

Ayélawadjè II 13 78

Photo 1: Puits non couvert Photo 2 : Puits non couvert à Photo 3: Moisissures au niveau à Adogléta Ayélawadjè II d’un Puits à Adogléta

Source : ADJILE J. 2012 Source : ADJILE J. 2012 Source : ADJILE J. 2012

Photo 4: Moisissuresau niveau Photo 5 :Dépotoir sauvage aux Photo 6:Dépotoir sauvage aux

d’un Puits à Ayélawadjè II abords d’une maison à Ayélawadjè II abords d’une maison à Adogléta

Source : ADJILE J. 2012 Source : ADJILE J. 2012 Source : ADJILE J. 2012

Photo 7: Déchet dans un Photo 8: Eau de pluie usée Photo 9 : Eau usée de caniveaux

Caniveaux à Adogléta de couleur verdâtre dans une débordant vers une maison Maison à Ayélawadjè II à Adogléta

Source : ADJILE J. 2012

Source : ADJILE J. 2012 Source : ADJILE J. 2012

5-1-3 Les différentes maladies contractées

L’enquête réalisée auprès du centre de Santé “Zone” II Ayélawadjè a permis d’identifier les différentes maladies contractées par la population dans ces deux quartiers. Les figures 4 et 5 présentent les différentes maladies contractées et le nombre de personnes atteintes

ème

dans le quartier Adogléta et dans le quartier Ayélawadjè II durant la période du mois de janvier au mois de juin 2012.

Figure 4: Maladies contractées par les Figure 5: Maladies contractées par les populations d’Adogléta populations d’Ayélawadjè II de janvier à juin 2012 de janvier à juin 2012

Source : Centre de Santé “Zone” II Ayélawadjè Source : Centre de Santé “Zone” II Ayélawadjè

D’après l’analyse de ces figures, il ressort que durant la période du mois de janvier au mois de juin 2012 le nombre de personnes atteintes par les affections telles que la diarrhée, les infections, la dermatose dans le quartier Adogléta dépasse largement celui d’Ayélawadjè II.

Par contre dans le quartier Ayélawadjè II le nombre de personnes atteintes du paludisme dépasse celui du quartier Adogléta.

5-2 Résultats d’analyses 5-2-1 Analyses physico-chimiques

Les résultats obtenus de l’analyse physico-chimique des éléments que renferme l’eau des puits se présentent comme l’indique les figures ci-après.

5-2-1-1 pH

La valeur du pH au niveau des différents échantillons varie de 7,008 à 7,204 avec une moyenne de 7,112. La plus grande valeur a été observée au niveau de l’échantillon 2 à Adogléta (7,204) et la plus faible valeur au niveau de l’échantillon 3 à Ayélawadjè II (7,008). Ces eaux

respectent la directive de qualité de l’OMS pour l’eau de boisson soit 6,5 < pH < 8,5. La basicité du pH au niveau des eaux de puits dans notre étude est semblable à l’étude faite par Dehoue en 2011 sur état des lieux de la mobilisation des ressources en eaux souterraines dans la commune de Ouidah. Cette basicité observée dans l'ensemble des eaux pourrait s'expliquer par la période d'échantillonnage des eaux. En effet en hivernage, le pH des nappes augmente à cause de l'apport d'eau de pluie car l'eau de surface étant plus basique.

5-2-1-2 Conductivité

Figure 6 : Variation de la conductivité des eaux de puits dans les quartiers Adogléta et Ayélawadjè II

La figure 6 montre la variation de la conductivité des eaux de puits dans les quartiers Adogléta et Ayélawadjè II. La conductivité varie de 441 à 1480 µS/Cm avec une moyenne de 929,25 µS/Cm. Les plus grandes valeurs ont été enregistrées au niveau des échantillons 1 (1480 µS/Cm) et 2 (1176 µS/Cm) d’Adogléta. Les plus petites valeurs ont été enregistrées au niveau des échantillons 1 et 2 d’Ayélawadjè II. Les échantillons des deux localités respectent la directive de qualité de l’OMS pour l’eau de boisson (2000 µS/Cm).

Les eaux de la localité d’Ayélawadjè II ont une minéralisation moyenne accentuée ; par contre celles de la localité d’Adogléta ont une minéralisation élevée. Ces résultats sont en

Figure 7 : Variation de la couleur des eaux de puits dan les quartiers Adogléta et Ayélawadjè II La figure 7 montre la variation de la couleur au niveau des différents échantillons.

Légende

ème

La coloration varie de 34 à 345 UC avec une moyenne de 122 UC. Les plus grandes valeurs ont été enregistrées au niveau de l’échantillon 2 d’Adogléta (345 UC), de l’échantillon 2 d’Ayélawadjè II (70 UC). Les plus petites valeurs ont été enregistrées au niveau des échantillons 1 à Adogléta et 1 à Ayélawadjè II ; ces échantillons ont pour valeur 34 et 39 UC respectivement. Aucun de ces échantillons ne respecte la valeur recommandée par la directive de qualité de l’OMS pour l’eau de boisson (15 UC).

Il ressort de tout ce qui précède que l’eau de la localité d’Adogléta présente une forte coloration par rapport à celle d’Ayélawadjè II. Cette forte coloration des eaux pourrait s’expliquer par la présence de nombreuses matières en suspension, de colloïdes, et d’argile dans l’eau.

5-2-1-4 Turbidité

Figure 8: Variation de la turbidité des eaux de puits dans les quartiers Adogléta et Ayélawadjè II

La figure 8 montre la variation de la turbidité des échantillons. Les différentes valeurs de la turbidité obtenues varient de 6,8 à 69 NTU avec une moyenne de 24,4 NTU. Les plus grandes valeurs ont été enregistrées au niveau de l’échantillon 2 d’Ayélawadjè II (14 NTU), et de l’échantillon 2 d’Adogléta (69 NTU)

.

Les plus petites valeurs ont été enregistrées au niveau de l’échantillon 1 d’Adogléta (6,8 NTU) et de l’échantillon 1 d’Ayélawadjè II (7,8 NTU). La conductivité de ces eaux dépasse la valeur recommandée par la directive de qualité de l’OMS pour l’eau de boisson (5 NTU).

Les eaux du quartier Adogléta sont donc plus turbides que celles du quartier Ayélawadjè II. La turbidité de ces eaux pourrait être causée par la présence des particules en suspension dans l'eau (débris organiques, argiles, organismes microscopiques...). Cependant, une turbidité forte peut permettre à des micro-organismes de se fixer sur les particules en suspension: la qualité bactériologique d'une eau turbide est donc suspecte.

Légende

5-2-1-5 Concentration en calcium

Figure 9: Variation du calcium des eaux de puits dans les quartiers

Adogléta et Ayélawadjè II

La figure 9 ci-dessus, indique la teneur en calcium des eaux échantillonnées. L’analyse de ce graphe nous montre une variation de la teneur en calcium allant de 49,7 à 101 mg/L avec une moyenne de 67,74 mg/L. La plus faible teneur en calcium (49,7 mg/L) a été observée dans la localité d’Ayélawadjè II par contre la plus forte teneur en calcium (101 mg/L) a été enregistrées dans la localité d’Adogléta. La plupart des eaux respectent la directive de qualité de l’OMS pour l’eau de boisson (100 mg/L) à l’exception de l’échantillon 1 de la localité d’Adogléta dont la concentration en calcium est de 101mg/L. La présence de calcium dans ces eaux peut provenir de la structure géologique du sol. Un fort taux de calcium dans une eau ne présente aucun effet direct sur la santé de l’homme.

5-2-1-6 Concentration en magnésium

Figure 10: Variation du magnésium des eaux de puits dans les quartiers Adogléta et Ayélawadjè II

La figure 10 ci-dessus, indique la teneur en magnésium des eaux échantillonnées.

L’analyse de ce graphe nous montre une variation de la teneur en magnésium allant 1,46 à 24,32 mg/L avec une moyenne de 11,19 mg/L. La plus faible teneur en magnésium (1,46 mg/L)

Légende

ème

a été observée dans la localité d’Ayélawadjè II. La plus forte teneur en magnésium (24,32mg/L) a été enregistrée dans la localité d’Adogléta. Les eaux respectent la directive de qualité de l’OMS pour l’eau de boisson (50 mg/L pour le magnésium).

5-2-1-7 Concentration en nitrate, nitrite et en ammonium

Nitrates

Figure 11: Variation des nitrates des eaux de puits dans les quartiers

Adogléta et Ayélawadjè II

La teneur en nitrates des échantillons est illustrée par la figure 11. Les valeurs des nitrates varient de 5,28 à 46,36 mg/L avec une moyenne de 26,73 mg/L. Les plus faibles valeurs observées (5,28 et 14,08 mg/L) se situent respectivement au niveau de l’échantillon 2 à Ayélawadjè II et de l’échantillon 2 à Adogléta. Les valeurs les plus élevées sont enregistrées au niveau de l’échantillon 1 à Ayélawadjè II (41,36 mg/L) et de l’échantillon 1 à Adogléta (46,2mg/L). A l’exception de l’échantillon 1 dans la localité d’Adogléta qui ne respect par la directive de qualité de l’OMS pour l’eau de boisson (45 mg/L), les valeurs de tous les autres échantillons respectent cette directive. Ces valeurs se rapprochent de celles obtenues par Dégbey et al, en 2009 sur l’étude de la qualité de l’eau de boisson à Godomey.

Nitrites

Figure 12: Variation des nitrites des eaux de puits dans lesquartiers Adogléta et Ayélawadjè II

La teneur en nitrites est illustrée par la figure 12. L’analyse de cette figure nous montre une variation de la teneur en nitrites allant de 0,47 à 2,34 mg/L avec une moyenne de 1,37 mg/L. La valeur la plus faible et celle la plus élevée en nitrites observées se situent respectivement au niveau de l’échantillon 1 (0,47 mg/L) et de l’échantillon 2 (2,34 mg/L) dans la localité d’Ayélawadjè II. Les échantillons ne respectent pas la directive de qualité de l’OMS pour l’eau de boisson (0,1 mg/L).

Ammonium

Figure 13: Variation de l’ammonium des eaux de puits dans lesquartiers Adogléta et Ayélawadjè II

La concentration en ammonium est illustrée par la figure 13. L’analyse de cette figure nous montre une variation de la teneur en ammonium allant de 0,61 à 3,02 mg/L avec une moyenne de 2 mg/L. La valeur la plus faible et la plus élevée en ammonium observées se situent respectivement au niveau de l’échantillon 1 (0,61 mg/L) et 2 (3,02 mg/L) dans la localité d’Ayélawadjè II. Les échantillons ne respectent pas la directive de qualité de l’OMS pour l’eau de boisson (0,5mg/L).

La présence des ions nitrites, nitrates et ammonium dans ces eaux peut s’expliquer par la mauvaise gestion faite des déchets et des eaux usées domestiques. En effet certaines populations rejettent les déchets sur la berge, aux abords des maisons et dans les caniveaux. La nappe phréatique de ces zones étant peut profonde, les puits sont très exposés à d’éventuelles contaminations. Du point de vue sanitaire, les nitrates et nitrites ont été reconnus dangereux. En effet, les nitrates absorbés avec l'eau sont réduits en nitrites dans l'intestin et se fixent sur l'hémoglobine, diminuant ainsi le transfert d'oxygène: c'est la méthémoglobinémie qui touche plus particulièrement les nourrissons. Cette pollution chimique observée à l’issue de l’analyse de certaines eaux de puits prélevées dans notre étude est conforme aux conclusions de Kiki Migan en 1993 dans la ville de Cotonou, d’Assani en1995 dans la Commune de Grand-Popo, de Djafarou en 2004 dans la Commune de Kandi.

Légende

Adogléta (1) : échantillon 1 à Adogléta

Adogléta (2) : échantillon 2 à Adogléta

Ayélawadjè II (1) : échantillon 1à Ayélawadjè II

Ayélawadjè II (2) : échantillon 2 à Ayélawadjè II

ème

5-2-1-8 Fluorures

Figure 14: Variation de la concentration en fluorures des eaux de

Puits dansles quartiers Adogléta et Ayélawadjè II

La figure 14 ci-dessus présente la concentration en fluorures des échantillons. Les valeurs de fluorures varient de 0,16 à 0,41 mg/L avec une moyenne de 0,31 mg/L. La valeur la plus élevée se situe au niveau de l’échantillon 1 d’Adogléta (0,41 mg/L). La valeur la plus faible se situe au niveau de l’échantillon 1 dans la localité d’Ayélawadjè II (0,16 mg/L). Les échantillons des localités respectent la directive de qualité de l’OMS pour l’eau de boisson (1,5 mg/L).

La localité d’Adogléta est donc plus riche en ion fluorure que celle d’Ayélawadjè II. Le fluor est reconnu comme essentiel dans la prévention des caries dentaires (dentifrices fluorés).

Cependant, une ingestion régulière d'eau dont la concentration en fluor est supérieure à 1,5 mg/L (OMS) peut entrainer des problèmes de fluoroses des os et dentaire (décoloration des dents pouvant évoluée jusqu'à leur pertes). Les enfants en croissance sont particulièrement vulnérables.

5-2-1-9 Fer total

Figure 15: Variation de la concentration en fer total des eaux de puits dans les quartiers Adogléta et Ayélawadjè II

La figure 15 présente la concentration en fer total des échantillons. Les valeurs du fer total varient de 0,09 à 2,6 mg/L avec une moyenne de 0,77 mg/L. La valeur la plus élevée se

Légende

situe au niveau de l’échantillon 2 d’Adogléta (2,6 mg/L). La valeur la plus faible se situe au niveau de l’échantillon 1 dans la localité d’Ayélawadjè II (0,09 mg/L). La majorité des échantillons respecte la directive de qualité de l’OMS pour l’eau de boisson (0,3 mg/L) à l’exception de l’échantillon 2 de la localité d’Adogléta. En fin la localité d’Adogléta est plus riche en fer que celle d’Ayélawadjè II.

La présence de fer dans ces eaux peut être due à la structure géologique du sol. Le fer de l’eau ne présente aucun inconvénient du point de vue sanitaire. Indépendant d’une saveur désagréable, l’aspect rougeâtre et trouble qu’il donne à l’eau n’est pas engageant pour le consommateur. De plus les eaux ferrugineuses ont l’inconvénient de tâcher le linge. Enfin, certaines bactéries se fixent sur le fer ; ces ferrobactéries se fixent sur les parois des canalisations et entraînent les phénomènes de corrosion avec formation de concrétions volumineuses et dures.

5-2-1-10 Chlorures

Figure 16: Variation de la concentration en chlorures des eaux

de puits dansles quartiers Adogléta et Ayélawadjè II

La figure 16 présente la concentration en chlorures des échantillons. Les valeurs en chlorures varient de 312,05 à 443,25 mg/L avec une moyenne de 364, 35 mg/L. La valeur la plus élevée se situe au niveau de l’échantillon 1 à Adogléta (443,25 mg/L). La valeur la plus faible se situe au niveau de l’échantillon 2 dans la localité d’Ayélawadjè II (312,05 mg/L).

Tous ces échantillons dépassent la norme en vigueur (250 mg/L).

La localité d’Adogléta est riche en ions chlorures que celle d’Ayélawadjè II.

L’inconvénient majeur des chlorures est la saveur désagréable qu’ils introduisent dans l’eau, surtout s’il s’agit de chlorure de sodium. Il est susceptible aussi d’amener une corrosion dans les canalisations et les réservoirs.

Légende Adogléta (1) : échantillon 1 à Adogléta

Adogléta (2) : échantillon 2 à Adogléta

Ayélawadjè II (1) : échantillon 1à Ayélawadjè II

Ayélawadjè II (2) : échantillon 2 à Ayélawadjè II

ème

5-2-2 Analyses bactériologiques

Les résultats obtenus des tests microbiologiques se présentent comme l’indique les figures et la photo ci-après.

5-2-2-1 Coliformes totaux

Figure 17 :Variation des coliformes totaux

De l’analyse de la figure 17, on note une forte proportion des coliformes totaux dans tous les échantillons. Principalement dans les échantillons 1 et 2 de la localité d’Ayélawadjè II et dans l’échantillon 1 de la localité d’Adogléta. Ces échantillons ne respectent par la directive de qualité de l’OMS pour l’eau de boisson (10 UFC/100 mL). La contamination des eaux par les coliformes totaux est plus élevée dans la localité d’Ayélawadjè II que celle d’Adogléta. La présence de coliformes totaux induit une pollution d’origine fécale ou due à d’autres germes présents dans l’environnement.

5-2-2-2 Coliformes fécaux et les streptocoques fécaux

Figure 18 : Variation des coliformes fécaux

D’après cette figure 18, on note une forte proportion des coliformes fécaux dans tous les échantillons. Principalement dans l’échantillon 2 de la localité d’Ayélawadjè II et dans les

La contamination par les coliformes fécaux est plus élevée dans la localité d’Ayélawadjè II que celle d’Adogléta. Nos résultats bactériologiques se rapprochent de ceux de

La contamination par les coliformes fécaux est plus élevée dans la localité d’Ayélawadjè II que celle d’Adogléta. Nos résultats bactériologiques se rapprochent de ceux de

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