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Mise en œuvre du béton

Dans le document Conception et réalisation (Page 73-83)

Exécution des travaux

2. Mise en œuvre du béton

a) Conditions atmosphériques Les conditions atmosphériques qui rè-gnent au moment du bétonnage jouent un rôle capital.

Les paramètres à considérer sont:

- la température ambiante, - l’humidité relative de l’air,

- la variation de température entre

b) Coffrages: type, pose

À l'exception des chantiers dont la mise en œuvre est effectuée à l’aide d’une machine à coffrage glissant, l’uti-lisation des coffrages est indispensable

Température

• Arrosage de la plate-forme

c)

- le calepinage doit être posé sur un lit de mortier ou de béton (patins de calepinage), dosé à 300Kg de ci-ment/m3(minimum),

- le patin doit être à bord franc (sans chanfrein) et déborder le moins pos-sible du pavé,

- le calepinage doit être réalisé quelques jours avant les travaux de bétonnage pour permettre au lit de pose d’acquérir une résistance suffi-sante.

c) Le calepinage

Le calepinage offre les avantages sui-vants:

- il peut faire office de joints de re-trait/flexion,

- il peut servir de coffrages pour le coulage du béton,

- il facilite la mise en œuvre du béton en permettant le déplacement des ou-vriers sur le chantier,

- il rompt la monotonie des surfaces trop importantes,

- il renforce les contrastes et règle les rythmes des couleurs soigneusement choisies par le concepteur,

- il reprend les lignes des bâtiments (façades, toitures, etc.)

- il facilite, le cas échéant, l’accessibi-lité aux réseaux enterrés.

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Chapitre

6

• Mise en œuvre

d) Fabrication et approvisionne-ment du béton

Pour la fabrication du béton, il est re-commandé de faire appel à une cen-trale de Béton Prêt à l’Emploi (BPE) qui offre un certain nombre d’avantages (voir chapitre Formulation et fabrica-tion du béton).

L’approvisionnement du béton se fait, dans ce cas, par des camions-ma-laxeurs.

e) Le bétonnage

On distingue essentiellement:

- le bétonnage sans vibration:

autorisé uniquement dans le cas d’aménagements exclusivement pié-tonniers.

d)

Nécessité de réaliser, avant les tra-vaux proprement dits, une planche d’essai permettant de:

- vérifier la conformité et l’ouvrabi-lité du béton,

- faire le choix du désactivant et le calage du délai de lavage,

- vérifier l’obtention de l’aspect es-thétique recherché.

- pour faciliter sa mise en œuvre, le béton doit avoir une consistance de classe S3(affaissement au cône entre 10 et 15cm).

Donc, nécessité d’incorporer dans le béton un plastifiant.

- pour empêcher le produit désacti-vant de pénétrer dans le béton, né-cessité d’avoir une surface lisse bien fermée. Un soin particulier doit être observé au moment du lissage.

caractéristiques mécaniques élevées compatibles avec les sollicitations du trafic et par conséquent une grande durabilité

Différents procédés de mise en œuvre du béton par vibration existent. On peut citer:

Aiguille vibrante

utilisée pour vibrer le béton dans les zones non accessibles (autour d’obs-tacles fixes tels les candélabres, re-gards, etc.) et le long des coffrages ou calepinage.

de chantier à réaliser, de la nature du trafic prévu et du rendement recher-ché.

- il est recommandé, dans ce cas, d’utiliser un béton de consistance de classe S2(affaissement au cône entre 5 et 10cm)

- il est recommandé, dans ce cas, d’utiliser un béton de consistance de classe S2(affaissement au cône entre 5 et 10cm).

Règle vibrante

C’est le procédé le plus simple.

Le béton est d’abord réglé manuelle-ment, puis vibré à l’aiguille le long des coffrages et autour d’éventuels obs-tacles, avant le passage de la règle

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• Mise en œuvre

brante qui prend appui sur le coffrage

(ou éventuellement le calepinage). - Il est recommandé de ne pas lais-ser la règle vibrer sur place sous peine de provoquer une ségrégation du béton.

- Il est recommandé, dans ce cas, d’utiliser un béton de consistance de classe S2(affaissement au cône entre 5 et 10cm).

- machine adaptée pour réaliser des chantiers relativement importants, pour amortir les moyens mis en œuvre.

Vibrofinisseur

C’est un engin automoteur qui se dé-place sur des rails qui servent en même temps de coffrages. Cet engin règle, vibre et lisse le béton et permet de réa-liser environ 250 mètres linéaires par jour.

Machine à coffrage glissant

Elle permet une grande régularité de mise en place par vibration régulière et avancement de la machine à vitesse constante.

(réglage fil guidé par palpeur)

- le coffrage des flancs latéraux (cof-frages glissants).

Le bétonnage bicouche

Cette technique peut être envisagée pour des raisons économiques (granu-lats d’un coût important).

f) Le talochage

Après le coulage du béton, le revête-ment doit présenter une surface lisse, fermée, exempte de cavités appa-rentes et de vagues.

g) la confection des joints

La réalisation correcte des joints est une condition essentielle à la pérennité de la chaussée.

Pour la réalisation des joints de construction, il convient de retailler la dalle à 90oafin d’obtenir un bord franc, et de la solidariser avec la coulée de bé-ton suivante, à l’aide de goujons de 30 mm de diamètre, placés dans le sens

cône entre 1 et 4cm).

- nécessite impérativement un bon collage qui peut être obtenu par une adhérence frais sur frais.

- l’épaisseur minimale de la couche supérieure est 3 fois la dimension maximale (Dmax) du granulat du bé-ton utilisé dans cette couche.

f)

un lissage à l’aide d’une lisseuse montée sur manche est fortement recommandé.

Chapitre

6

• Mise en œuvre

longitudinal, à mi-hauteur de la dalle et espacés de 0,75 mètre.

L’exécution des joints transversaux de retrait/flexion s’effectue soit:

- par le moulage dans le béton frais Les joints moulés doivent être exécu-tés aussitôt après la mise en œuvre du béton. Ils doivent avoir une profondeur minimale égale au quart de l’épaisseur de la dalle béton.

Ils sont réalisés par enfoncement dans le béton frais d’une languette ou pro-filé en plastique, en contre-plaqué ou en bois aggloméré, d’épaisseur com-prise entre 3 et 5mm, qui demeurera dans le béton après son durcissement.

Après achèvement du joint, la surface du béton doit être rectifiée par talo-chage de part et d’autre du joint sur en-viron 50cm.

- par le sciage du béton durci Le sciage des joints doit être exécuté lorsque le béton de la dalle a suffisam-ment durci pour éviter que la scie ne laisse des traces à la surface du béton, donc obligatoirement après l’opération de cure du béton frais.

Il est capital de bien choisir le moment du sciage. Ce délai varie entre 6 et 48 heures, après le bétonnage, en fonc-tion des caractéristiques du béton et des conditions climatiques.

Ces joints sont réalisés à l’aide d’une machine à disques diamantés réglée

pour 4m2, immédiatement après le ta-lochage s’il n’y a pas de ressuage d’eau en surface.

Sinon attendre une demi-heure envi-ron jusqu’à ce que la surface du béton devienne mate. Le béton ne doit sur-tout pas avoir commencé sa prise.

Pendant cette opération, il faut:

- s’assurer avant usage de l’homogé-néité du produit désactivant.

- adapter le choix du produit désacti-vant (faible ou fort) en fonction de la taille du granulat utilisé dans le béton et de l’aspect recherché.

fisamment grosse.

- Avant usage, consulter la fiche technique du produit utilisé.

- suivre avec précision les instruc-tions du fabricant.

- utiliser:

un désactivant faible pour un bé-ton dont le Dmax est de 8mm,

un désactivant d’autant plus fort que Dmax est élevé.

- dans tous les cas, faire une planche d’essai et soumettre le ré-sultat obtenu à l’approbation du Maître d’ouvrage et du Maître d’œuvre.

- En cas de température ambiante élevée, la pulvérisation doit être faite à l’avancement, immédiatement après talochage.

En cas de température ambiante in-férieure à 20oc, pulvériser le produit après la disparition du ressuage éventuel.

Chapitre

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• Mise en œuvre

i) Le lavage

Cette opération consiste à enlever la laitance superficielle du revêtement qui a été retardée par le désactivant, à l’aide d’une machine à pression d’eau.

Il est impératif de:

laver au bout d’un délai compris entre 5 et 24 heures

i)

- Il convient d’assurer l’évacuation des eaux de lavage en dehors de la surface à désactiver.

- Le rendement moyen est de l’ordre de 35m2à l’heure.

- Ce délai est à adapter en fonction des conditions atmosphériques ré-gnant au moment du bétonnage.

Par temps chaud, il est conseillé d’ef-fectuer cette opération dès que le puissance minimale de 100 bars.

- rincer jusqu’à ce que l’eau coule bien claire.

j)

- si le produit désactivant employé ne fait pas également office de pro-duit de cure, il est recommandé de pulvériser immédiatement après l’application du désactivant un pro-duit de cure compatible avec le désactivant.

- demander conseil auprès du four-nisseur du produit désactivant.

- utiliser une machine à haute pres-sion, fiable et puissante.

- finir par un rinçage sans pression de façon à obtenir un caillou bien propre.

j) La cure du béton

Pour empêcher la dessiccation du bé-ton sous l’effet des agents atmosphé-riques (vent, pluie, chaleur, etc.), on procède, immédiatement après le la-vage, à la pulvérisation d’un produit de cure.

Siège social : 241 bd St. Germain - 75007 PARIS Tél. : 04.76.93.71.07

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