SERMENT D'HIPPOCRATE
Au moment d’être admise à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admise dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçue à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.
J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.
Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonorée et méprisée si j’y manque.
SERMENT D'HIPPOCRATE
En présence des Maîtres de cette FACULTE et de mes chers CONDISCIPLES, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'Honneur et de la Probité dans l'exercice de la Médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent et je n'exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail. Admise dans l'intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s'y passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime.
Respectueuse et reconnaissante envers mes MAÎTRES, je rendrai à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leurs pères.
Que les HOMMES m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couverte d'OPPROBRE et méprisée de mes confrères si j'y manque.
COCHARD ROOPOO AURELIE
INSUFFISANCE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE DANS LA DEPRESSION DU SUJET AGE EN COURT SEJOUR GERIATIQUE ET SUIVI AU DOMICILE TH Médecine Clermont‐Ferrand 2019 RESUME : Objectifs : Le but de notre étude est de déterminer la prévalence de la dépression chez des patients de plus de 75 ans hospitalisés afin de savoir s’il existe une insuffisance diagnostique et thérapeutique de la dépression et d’évaluer l’évolution du traitement de la dépression 1 et 3 mois après la sortie d’hospitalisation.
Matériel : Patients hospitalisés en médecine polyvalente et court séjour gériatrique du centre hospitalier de
Thiers du 28 février 2018 au 05 mars 2019. Suivi des patients au domicile à 1 et 3 mois post hospitalisation.
Méthode : Tous les patients ont été inclus, à l’exclusion des patients en situation palliative, des adultes de moins de 75 ans, de la présence de troubles cognitifs modérés à sévères. Les caractéristiques socio démographiques, médicales et les facteurs de risque de dépression ont été répertoriés la première semaine d’hospitalisation. Le diagnostic de dépression est clinique en se référant aux critères du DSM V. Les outils d’aide au diagnostic : mini GDS et GDS 15 (outil validé) ont été utilisés. En cas de diagnostic de dépression, un traitement antidépresseur était mis en place. Le suivi de la prise en charge par antidépresseur a été réalisé un et trois mois après la sortie d’hospitalisation en contactant les pharmaciens des patients. En cas de modification ou arrêt du traitement, le médecin traitant a été contacté pour définir les raisons de ce changement.
Résultats : 100 patients ont été inclus. 52 patients (52%, IC 95% : 41% à 63%) ont été identifiés comme présentant un épisode dépressif majeur selon les critères du DSM V. Parmi eux, 67% ont bénéficié d’une adaptation thérapeutique alors que seulement 33% des patients dépressifs avaient un traitement adéquat. Le suivi à 1 et 3 mois a montré respectivement que 84,6% et 76,9% des patients étaient toujours traités par antidépresseur.
Conclusion : La dépression du sujet âgé est sous diagnostiquée et sous traitée mettant en évidence la notion d’ « underuse ». Le suivi à 1 et 3 mois a montré une poursuite du traitement dans la majorité des cas ce qui suggère une bonne tolérance du traitement et l’adhésion des médecins généralistes et des patients au traitement antidépresseur. Au vu de la prévalence et des conséquences de la dépression, une sensibilisation de l’ensemble des praticiens amenés à prendre en charge cette pathologie s’avère pertinente.
MOTS‐CLES : personnes âgées, dépression, insuffisance diagnostique, « underuse », antidépresseur, suivi au
domicile JURY Directrice de thèse : Madame VAURS Sabine, Docteur Président du jury : Monsieur CLEMENT Gilles, Professeur Membres du jury : Monsieur GERBAUD Laurent, Professeur Monsieur AUTHIER Nicolas, Professeur DATE DE LA SOUTENANCE : Lundi 07 octobre 2019