• Aucun résultat trouvé

MILLET-GÉRARD

Dans le document RÉPERTOIRE DES THÈSES SOUTENUES (Page 64-72)

Thèse soutenue le : vendredi 18 septembre 2015 Président du jury : M. Pascal LECROART (Université de Besancon)

Mention : Très Honorable avec Félicitations du jury

Etablissement de cotutelle : Membres du jury :

M. Filippo FIMIANI (Università degli Studi di Salerno) M. Volker KAPP (Christian Albrechts Universität zu Kiel) MME Catherine MAYAUX (Université de Cergy-Pontoise)

Etude de la metaphore séminale dans les commentaires bibliques de Paul Claudel

Résumé : L’image du germe, du développement organique, est très importante dans l’œuvre poétique et dramatique de Claudel. Dans ses écrits en prose qui constituent la seconde partie de son œuvre, et sont principalement consacrés à l’étude de la Bible et de ses mystères, cette métaphore devient centrale. Elle est le vecteur privilégié de l’interrogation du poète sur la vocation de l’homme, le sens de sa vie, les réalités spirituelles qui le déterminent souterrainement. La semence devient plus largement le symbole d’un monde dynamique, divinement orienté vers un achèvement parfait tout en restant acteur de son développement et ainsi véritablement créateur. À travers le travail sur cette métaphore, le poète atteint ainsi un équilibre entre la valorisation de la vitalité qu’il admire et célèbre, et la recherche d’une forme parfaite, liée à la

reconnaissance d’un Dieu créateur. La mise au point de ce nouvel « art poétique » passe par un travail poétique sur les images et les motifs rencontrés dans la Bible, autour notamment de l’annonce de l’Incarnation. Pour les interpréter, Claudel puise dans la Tradition chrétienne, reçue à travers la liturgie, mais aussi par la lecture des Pères de l’Église ou de théologiens comme saint Augustin et saint Thomas.

Mais il exploite également les découvertes scientifiques les plus récentes, et dialogue avec des philosophies plus modernes. L’insistance sur le mouvement et la prise en compte de la spontanéité du vivant et des obscurités de l’homme qu’exprime la métaphore séminale permettent ainsi de rapprocher Claudel, malgré son apparent isolement, de ses contemporains.

65

ECOLE DOCTORALE - III -

EA 4510 Centre de recherche en littérature comparée Doctorat (DNR) - Littérature comparée

GALLEGO CUESTA Susana

Directeur de Recherche : M. Francois LECERCLE

Thèse soutenue le : jeudi 2 avril 2015 Président du jury : MME Maria BLANCO (Université Paris 4)

Mention : Très Honorable avec Félicitations du jury

Etablissement de cotutelle : Membres du jury :

MME Patricia FALGUIÈRES (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales)

M. Michel JEANNERET (Université de Genève) MME Lise WAJEMAN (Université Aix-Marseille 1)

L'Informe à la Renaissance. Poétiques non aristoteliciennes dans l'art et la littérature (Italie, France, Espagne)

Résumé : Tel qu’il a été formulé par Georges Bataille dans Documents, dans les premières décennies du XXe siècle, l’informe s’est avéré être un puissant moteur de réflexion. Il a fait naître des oeuvres qui disent s’en inspirer, et motivé un âpre débat théorique sur le véritable sens à lui donner. Qu’est-ce que l’informe, en effet ? Cette catégorie complexe et paradoxale s’avère très fructueuse dans l’analyse des oeuvres théoriques, plastiques et littéraires de la Renaissance qui s’intéressent à la naissance des formes.

L’utilisation d’une notion anachronique permet de réunir dans un même ensemble les préoccupations concernant les origines de l’oeuvre d’art, celles sur la bonne composition, ainsi que celles concernant la Matière et l’Être. Ce travail dégage ainsi ce qui serait une poétique de la forme en devenir, poétique se réclamant de la philosophie néo-aristotélicienne de l’époque mais opérant un élargissement d’horizons et une refonte conceptuelle très éloignés de la pensée antique.

66

ECOLE DOCTORALE - III -

UMR 8599 - Centre d'étude de la langue et des littératures françaises Doctorat (DNR) - Littérature comparée

KONG Qian

Directeur de Recherche : M. Pierre GLAUDES

Thèse soutenue le : mardi 25 novembre 2014 Président du jury : MME Jin SIYAN (Université d'Arras)

Mention : Très Honorable avec Félicitations du jury

Etablissement de cotutelle : Membres du jury :

M. Andrea DEL LUNGO (Université Lille III) MME Béatrice DIDIER (ECOLE NORMALE SUPERIEURE PARIS)

La traduction et la réception de Stendhal en Chine (1922-2013)

Résumé : L’étude ici présentée porte sur l’histoire de la traduction et de la réception de Stendhal en Chine depuis les années 1920. Il s’agit de mettre en relief, par une approche comparatiste, les images nuancées du romancier et les caractéristiques de la réception de ses œuvres dans les différentes époques. En effet, les études sur Stendhal en Chine sont étroitement liées au contexte social et politique de la société chinoise. Le Rouge et le Noir, roman étranger qui connaît le plus de traductions chinoises, est considéré tantôt comme un chef-d’œuvre de la littérature réaliste, tantôt comme une « herbe vénéneuse » contre le Parti

communiste. La réception de Stendhal en Chine reflète, dans une certaine mesure, celle de toute la littérature occidentale. Nous avons essayé de mettre en évidence les facteurs essentiels à la réception de Stendhal en Chine et les transformations des œuvres du romancier face à l’épreuve d’une culture et d’une société étrangères.

67

ECOLE DOCTORALE - III -

EA 4510 Centre de recherche en littérature comparée Doctorat (DNR) - Littérature comparée

KUHESTANI Cyrus

Directeur de Recherche : M. Pierre BRUNEL

Thèse soutenue le : samedi 25 octobre 2014 Président du jury : M. Gérard SIARY (Université Montpellier 3)

Mention : Honorable

Etablissement de cotutelle : Membres du jury :

M. Yves-Michel ERGAL (Université Strasbourg 2) M. Bernard FRANCO (Université Paris 4)

L'origine du mythe du Graal .Etude comparative entre les romans de Perceval / Parzival et le Shâh-Nâme de Ferdowsi

Résumé : Cette thèse consiste à une étude comparative entre les romans arthuriens d’un côté et le Shâh-Nâme de Ferdowsi de l’autre coté sur le sujet de Graal. L’enjeu est d’étudier l’origine du Mythe du Graal et essayer d’expliquer la ressemblance entre le mythe du Graal avec le Khvarnah l’équivalent de mythe dans la littérature persane. Dans une première partie, la thèse se concentre sur une étude du mythe de Graal chez Chrétien de Troyes, Wolfram von Eschenbach et Ferdowsi. Les différentes manifestations du mythe, le sens spirituel tout autour de ce mythe seront l’objet de cette recherche dans cette partie. Dans un second temps, la thèse fait porter l’analyse sur l’origine de ce mythe tellement contesté chez les chercheurs de différentes écoles, soit l’origine celtique ou irano-aryenne. Cette thèse défendra la théorie d’origine iranienne en prenant en considération l’influence celtique du mythe. Selon ce travail, dans la structure du roman de Graal, il existe une base du folklore Alano-celtique que le néo manichéisme cathare, en l’utilisant comme la matière première, construit une couche d’initiation propre à la conviction dualiste afin d’ajouter le

personnage de Perceval/Parzival à l’histoire du roi Arthur. Parzival, de ce point de vue, est plus proche de sa modèle persane Kay Khosrow. La divergence entre l’auteur français par rapport à son homologue allemand dépend de leur situation sociale ; Chrétien est l’artiste proche du pouvoir religieux de l’église catholique et Wolfram, le chevalier qui gagne sa vie en chantant, était proche des hérésies cathares et des templiers. Enfin, ce travail essaie de montrer que ce mythe d’origine aryenne, est déformé par les religions à leur fin et que le vrai sens de la quête n’est pas le salut mais le surhomme.

68

ECOLE DOCTORALE - III -

EA 4510 Centre de recherche en littérature comparée Doctorat (DNR) - Littérature comparée

NIKOU Christos

Directeur de Recherche : MME Danièle CHAUVIN

Thèse soutenue le : lundi 19 janvier 2015 Président du jury : M. Jean-Yves MASSON (Université Paris 4)

Mention : Très Honorable avec Félicitations du jury

Etablissement de cotutelle : Membres du jury :

M. Daniel MADELÉNAT (Université Clermont-Ferrand 2) MME Juliette VION DURY (Université Paris 13)

Genèse et Apocalypse dans la poésie d'O. Elytis, P. Emmanuel, P.J. Jouve

Résumé : Relier le premier livre de la Bible au dernier, la Genèse à l'Apocalypse, c'est suivre toutes les étapes du dessein divin, de ce qu'on appelle en mythocritique biblique un ur-mythos (création, chute, rédemption), la Bible, cet immense réservoir d’images, de récits et de mythes, ayant nourri, selon Northrop Frye, l’imagination de l'Occident comme une unité. Dans un premier temps, nous examinerons, au niveau structural, l’articulation de la Genèse et de l’Apocalypse en nous intéressant aux convergences et aux divergences des textes génésiaque et johannique afin d'interroger leur sens, leur contenu et leur nature, la Genèse annonçant l'Apocalypse et l'Apocalypse réécrivant la Genèse. Lors des lectures transversales des deux livres bibliques, nous verrons comment s’opère l’interaction entre le texte biblique et le texte poétique dans le but de mettre en évidence les conditions des différentes réécritures poétiques. Dans un deuxième temps, nous étudierons la rémanence de ces deux livres bibliques dans l’œuvre poétique de trois poètes majeurs du XXe siècle et dont les affinités sont nombreuses : Pierre Jean Jouve, Pierre Emmanuel et Odysséas Elytis (Prix Nobel de littérature en 1979). Révéler les éléments significatifs, les mythes, les épisodes et les images de la Genèse et de l'Apocalypse dans leur poésie et amorcer une réflexion sur la manière dont ces poètes s’approprient et réactivent l'union étroite du début à la fin, de la création et du péché à la fin des temps et à la rédemption, c'est l'enjeu de ce travail. Comment et pour quelles raisons les poètes s’inspirent-t-ils de ces livres bibliques ? Comment et par quels moyens les poètes évoquent-ils l'expérience poétique ou même l’histoire à travers ces deux mythes d'origine biblique ? En guise de réponse, Mallarmé disait à René Ghil qu’« on ne peut se passer d’Éden ». En effet, nous ne saurons nous passer de notre Éden... ni de notre Apocalypse.

69

ECOLE DOCTORALE - III -

EA 4510 Centre de recherche en littérature comparée Doctorat (DNR) - Littérature comparée

PERRY Caroline

Directeur de Recherche : MME Danièle CHAUVIN

Thèse soutenue le : vendredi 5 décembre 2014 Président du jury : M. Jean-Yves MASSON (Université Paris 4)

Mention : Très Honorable

Etablissement de cotutelle : Membres du jury :

MME Caroline FISCHER (Université de Pau et Pays de l'Adour)

MME Sylvie PARIZET (Université Paris 10)

L'évolution récente de la figure littéraire de Ponce Pilate (XIXème-XXème siècles)

Résumé : Cette thèse est consacrée à la figure de Ponce Pilate et à son remarquable déploiement depuis le XIXème siècle dans la littérature occidentale (francophone, anglophone, hispanophone). Ancrée dans la démarche mythocritique de Pierre Brunel, notre recherche interroge précisément les enjeux de l’évolution d’une telle figure et propose de définir sa place en littérature. Progressivement le juge romain devient un véritable objet d’étude, sujet de fiction à part entière. Si l'on constate qu'il ne correspond pas à la définition du mythe, il en comporte néanmoins certains aspects et va même jusqu'à développer certains mythèmes qui lui sont propres tels que son geste symbolique du lavement de mains ou la présence lumineuse de son épouse. Enfin, si la figure de Pilate appartient à la configuration narrative du procès de Jésus de Nazareth, elle est une figure mythique, et sa réhabilitation partielle ou totale, aux XXème et XXIème siècles, passe nécessairement par l’aspect politique du personnage. Après avoir considéré l’importance prise par Ponce Pilate en littérature, à partir du XIXème siècle, nous nous interrogerons sur son statut mythique et sur la place que lui donnent les écrivains de la modernité, cherchant l’homme sous la légende. Entre romanité et christianisme, la voie de la modernité place Pilate face à son humanité.

70

ECOLE DOCTORALE - III -

EA 4510 Centre de recherche en littérature comparée Doctorat (DNR) - Littérature comparée

PETROVIC Boris

Directeur de Recherche : MME Daniele CHAUVIN

Thèse soutenue le : vendredi 12 décembre 2014 Président du jury : M. Bernard FRANCO (Université Paris 4)

Mention : Très Honorable

Etablissement de cotutelle : Membres du jury :

MME Jeanne-Marie CLERC (Université Montpellier 3) MME Nevena DAKOVIC (Belgrade University)

Le mythe national dans l'oeuvre de John Ford et Veljko Bulajic

Résumé : Le but principal de cette thèse est d’analyser les westerns et films partisans de notre corpus comme des récits mythiques qui véhiculent un mythe national, respectivement américain et yougoslave, et affirment ainsi la société et la nation en question. Le travail est divisé en quatre parties. La première partie étudie l’idéologie nationale et la notion de mythe national ; la deuxième est consacrée à l’analyse des oeuvres d’art en tant que récits mythiques créés autour d’une idéologie nationale, qui sert de « mythomoteur

», selon l’expression d’Anthony D. Smith. La troisième partie examine l’axe diachronique du récit mythique et l’évolution de ces oeuvres dans le temps, et la quatrième partie creuse la relation entre

l’idéologie véhiculée par les oeuvres et la réussite de la création du mythe national américain et yougoslave.

71

ECOLE DOCTORALE - III -

EA 4510 Centre de recherche en littérature comparée Doctorat (DNR) - Littérature comparée

REIBAUD Laetitia

Directeur de Recherche : M. Jean-Yves MASSON

Thèse soutenue le : samedi 18 octobre 2014 Président du jury : M. Jean-Michel MAULPOIX (Université Paris 3)

Mention : Très Honorable avec Félicitations du jury

Etablissement de cotutelle : Membres du jury :

MME Dominique ARNOULD (Université Paris 4) MME Michèle FINCK (Université Strasbourg 2) MME Christine LOMBEZ (Université de Nantes)

L'élégie en Europe au XXe siècle: Persistance et métamorphoses d'un genre littéraire antique dans les poésies européennes de langue française, allemande, anglaise, italienne, espagnole et grecque.

Résumé : On croyait l’élégie disparue après l’apogée qu’avait connue le genre pendant le Romantisme et après les attaques dont il avait été la cible, les poètes « modernes » ayant choisi de s’affirmer contre les « excès » du lyrisme romantique dont l’élégie était devenue la caricature. Le lyrisme et la poésie de la

première personne sont eux-mêmes restés au centre des attaques et des moqueries durant tout le XXe siècle.

C’est pourtant à une renaissance du genre que l’on assiste, timide et progressive dans la première moitié du XXe siècle, puis à une véritable recrudescence dans la seconde moitié du siècle. Les noms des plus grands poètes s’associent aux titres de recueils d’élégies : outre les très célèbres Élégies de Duino de Rilke (1923), ce sont par exemple les Élégies de Juan Ramón Jiménez (1908), les Élégies et satires de Karyotákis (1927), les Hollywoodelegien (1942) et les Buckower Elegien (1953) de Brecht, les Élégies de Pierre Emmanuel (1940), de Jean Grosjean (1967), les Élégies d’Oxópetra d’Elýtis (1991), ou encore les trois grands recueils posthumes de Nelly Sachs, Schwedische Elegien (1940), Die Elegien von den Spuren im Sande (1943) et Elegien auf den Tod meiner Mutter (1950). L’élégie, née au VIIe siècle avant J.-C., est bien vivante au XXe siècle. Face à une telle longévité, trois questions se posent, qui structurent notre travail : sous quelles formes et selon quelle(s) définition(s) l’élégie existe-t-elle au XXe siècle ? Comment joue-t-elle des rapports entre modernités et traditions ? Comment se repositionne-t-elle face aux attaques virulentes des détracteurs du lyrisme et par quoi se caractérisent les nouveaux lyrismes qu’elle met en jeu au XXe siècle ?

72

ECOLE DOCTORALE - III -

EA 4510 Centre de recherche en littérature comparée Doctorat (DNR) - Littérature comparée

SOURISSEAU MC CARTHY

Dans le document RÉPERTOIRE DES THÈSES SOUTENUES (Page 64-72)

Documents relatifs