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›La hausse du coût des matières premières entrant dans la composition de l’aliment a persisté en 2021

En 2021, les prix des céréales se sont maintenus à des niveaux élevés tout au long de l’année. Le marché des céréales a été marqué par la forte demande chinoise qui a tiré les prix vers le haut ainsi que par les aléas climatiques. Notons qu’en fin d’année, les prix ont légèrement diminué compte tenu de très bonnes récoltes de blé dans l’hémisphère sud, notamment en Argentine et en Australie.

Toutefois, le marché reste sous tension, rythmé par la sécheresse en Amérique du Sud en raison du phénomène El Niña impactant les récoltes de soja et maïs, ainsi que des conditions sèches en Amérique du nord.

Ainsi en 2021, dans le sillage de l’augmentation des cotations des matières premières, le coût de l’aliment volaille a poursuivi sa hausse entamée en octobre 2020. Entre janvier et mars, l’indice coût des matières premières dans l’aliment volaille, calculé par l’ITAVI, a fortement progressé (+ 6,9 %), avant de se stabiliser entre avril et août (+ 0,7 %), puis de progresser de nouveau (+ 4,5 %) sur les quatre derniers mois de l’année. Ainsi en fin d’année 2021, l’indice coût des matières premières dans l’aliment volaille a atteint son plus haut niveau depuis 2012. Selon les espèces, la hausse s’est échelonnée entre 21,1 % pour le canard gras et 11,8 % pour la dinde ; l’indice coût des matières premières dans l’aliment poulet standard est lui en hausse de 14,2 %.

›La production de volailles de chair a poursuivi son repli en 2021, lors d’une seconde année marquée par la pandémie de Covid 19 et l’influenza aviaire

En 2021, la production de volailles de chair devrait diminuer de 2,6 % (- 44 300 tec), recul plus marqué qu’en 2019 et 2020. Cette baisse s’explique par le recul des productions de dinde, canard et de pintade, encore affectées par la pandémie de covid-19, à laquelle s’est ajoutée pour la filière canard la résurgence de l’épidémie d’influenza aviaire fin 2020.

En 2021, la production de poulet s’est stabilisée (- 0,1 %), dans la continuité de 2020, où elle avait progressé de 0,3 % par rapport à 2019. En 2021, les abattages de poulet ont suivi la même dynamique qu’en 2020. Sur le premier semestre, les abattages sont restés inférieurs aux années antérieures (2018-2019), avant de les dépasser sur le second semestre. Ainsi sur l’année 2021, les abattages de poulet de chair enregistrent une hausse de 1,4 % en poids, mais une baisse de 1,0 % en têtes. Cet écart entre les abattages en poids et en tête s’explique par l’alourdissement des souches de poulet qui se poursuit depuis plusieurs années, ainsi que la diminution de la part de poulet export plus léger.

En 2020, la production de palmipèdes, fortement touchée par la fermeture des marchés RHD, a connu un fort recul (- 12,3 %). En 2021, la production continue de décrocher (- 9,6 %) toujours sous l’effet de l’épidémie du covid-19, mais surtout des dépeuplements liés à la résurgence de l’influenza aviaire. Durant le premier semestre 2021, les abattages de palmipèdes sont restés en fort décrochage des niveaux déjà bas de 2020, avant de montrer des signes de reprise sur le second semestre en rejoignant les niveaux de 2020. Ainsi, sur l’ensemble de l’année, les abattages de canard régressent de 9,6 % au regard de 2020. La filière canard gras a connu un recul d’abattage de 20,0 % alors que la filière canard à rôtir a enregistré une hausse d’abattage de 6,5 %. Étant peu touchée par l’influenza aviaire, elle a pu bénéficier du manque d’offre en canard gras.

Après avoir légèrement crû en 2020, la production de dinde diminue de 7,8 % en 2021. Cette diminution s’inscrit dans la tendance à la baisse de production en cours depuis les années 2000. En 2021, sous l’effet de stocks importants, les abattages ont reculé de 8,6 %, restant tout au long de l’année en décrochage des niveaux des années antérieures (2018-2020).

En 2020, la production de pintade a chuté (- 13,4 %), fortement pénalisée par la fermeture du circuit RHD. En 2021, la production a continué de diminuer (- 11,8 %). Sur les 7 premiers mois de 2021, les abattages sont restés en dessus des bas niveaux de 2020 avant de les rejoindre en août. Au global, en 2021, les abattages ont régressé de 11,8 %.

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Les marchés des produits laitiers, carnés et avicoles > ÉDITION février 2022.  FranceAgriMer /

›Des exportations françaises qui reprennent vers l’Union européenne mais restent en recul vers les pays tiers

Après avoir été en repli en 2020, les exportations françaises de viandes de volailles françaises ont repris en début d’année 2021. Ainsi sur l’ensemble de l’année, le niveau des exportations est supérieur à celui de 2020 (+ 11,3 %, en volume et 13,3 % en valeur). Il se rapproche de son niveau de 2019 en volume (- 1,5 %) mais reste en retrait en valeur (- 5,0 %). En fonction des filières avicoles, les dynamiques de reprise sont hétérogènes. En effet, si toutes les espèces à l’exception de la dinde (- 5,8 % en volume) voient leurs exportations progresser par rapport à 2020, seul le poulet a retrouvé un niveau supérieur à 2019 (+ 6,5 %). Dans les autres filières, les niveaux d’exportation restent inférieurs à ceux de 2019 : en pintade (- 24,7 %), en canard (- 3,3 %) et en dinde (- 15,6 %).

En 2021, les exportations de viande de poulet ont enregistré une progression de 14,6 % en volume et 15,0 % en valeur au regard de 2020. Cependant, les parts de marché à l’exportation de viande de poulet ont surtout été regagnés vers l’Union européenne à 27 (+ 57,0 % en volume et 33,6 % en valeur) avec des échanges dynamiques vers l’ensemble des destinations de l’UE (Pays-Bas, Allemagne, Belgique, Espagne), tandis que vers les pays tiers, les niveaux d’exportations restent inférieurs à ceux de 2020 (- 14,3 % en volume et - 2,3 % en valeur). Vers le Moyen-Orient les exportations continuent de se replier au même rythme qu’en 2020 (- 9,0 %). En Afrique subsaharienne, dans un contexte de recul marqué depuis plusieurs années, les exportations ont connu un rebond important (+ 8,2 %). En revanche, vers l’Asie du Sud-Est, les exportations françaises ont fortement chuté (- 72,8 %), marquées par les restrictions d’export consécutives à la résurgence de l’influenza aviaire en France.

En 2021, les exportations de viande de dinde poursuivent leur recul en cours depuis trois ans (- 5,8 % en volume). Vers l’Union européenne, elles se réduisent (- 7,3 %), sous l’effet de la diminution des envois à destination de deux marchés importants l’Espagne (- 39,5 %) et la Belgique (- 13,3 %). À destination des pays tiers, les exportations enregistrent un léger recul (- 2,4 %), malgré un maintien des envois vers le principal marché d’export, l’Afrique subsaharienne (+ 1,3 %).

En 2021, les exportations de viande de canard repartent à la hausse (+ 15,1 %) grâce à la reprise des envois vers l’Union européenne (+ 20,7 %) tandis que vers les pays tiers les envois poursuivent leur diminution (- 7,3 %). Sur le marché de l’Union européenne, les exportations rejoignent même leur niveau de 2019 (+ 0,5 %), notamment grâce à la reprise des exports vers l’Allemagne (+ 13,4 %), principal client de la France, et le dynamisme des exportations vers des marchés plus minoritaires (Belgique, Espagne). Vers les pays tiers, les exports restent en net recul, impactés par les restrictions d’envois vers Hong-Kong (- 65,4 %).

En 2021, les exportations de viande de pintade ont augmenté (+ 5,4 % en volume et 13,8% en valeur).

Elles sont en hausse vers l’Union européenne (+ 11,6 %) grâce notamment à une reprise des envois vers l’Allemagne (+ 33,6 %).Toutefois, vers l’Union européenne, les volumes exportés restent en net recul par rapport à 2019 (- 31,6 %). La baisse est cependant moins importante vers la Belgique (- 8,2 %) principal client de la France. Les exportations vers les pays tiers ne reprennent pas (- 5,2 %) impactée par des restrictions d’envois vers l’Asie du Sud-Est. Ainsi, le principal marché d’export pays tiers, Hong-Kong, qui représentait 5 200 tec en 2019 est réduit à près de 700 tec en 2021.

›Le déficit commercial de la France se détériore sous l’effet d’un fort retour des importations depuis l’Union européenne

Après un repli inédit en 2020, dû à la crise sanitaire, les importations de viandes de volailles françaises ont repris en début d’année 2021, et elles ont même largement dépassé leur niveau de 2019 au cours du second semestre 2021. Ainsi, les importations reprennent très nettement en 2021 avec une hausse en volume de 16,8 % par rapport à 2020 et de 11,8 % au regard de 2019. Les importations ont repris aussi bien en provenance des pays de l’Union européenne (+ 11,3 % soit 105 000 tec) que depuis les pays tiers (+ 110,9 % soit 67 300 tec). Depuis l’Union européenne la progression en volume se traduit par une hausse proche en valeur (+ 15,3 %), tandis qu’en provenance des pays tiers la hausse se limite à 8,9 % en valeur.

Après une diminution de 3,9 % en 2020, les importations en volume de viande de poulet reprennent en 2021 (+ 14,6 %). Les importations de poulet continuent de représenter 90 % du volume total des importations de viandes de volailles. Les importations de poulet ont augmenté depuis l’Union européenne (+ 12,1 % soit 64 500 tec). Les principaux fournisseurs européens sont concernés par cette reprise (Pologne, Pays-Bas et Belgique) à l’exception de l’Allemagne. Depuis les pays tiers, les envois ont été en forte progression (+ 10,3 % soit 35 000 tec), en particulier depuis le Royaume-Uni (+ 244,0 %), mais pour des produits à très faible valeur ajoutée puisqu’en valeur la hausse se limite à 13,8 %. Depuis les autres principaux pays tiers fournisseurs, les flux ont enregistré une baisse, notamment depuis le Brésil (- 3,4 %).

Dans la continuité de 2020, les importations de viande de dinde augmentent de 5,7 %, malgré le recul des importations (- 10,1 %) depuis l’Union Européenne, qui fournit 95 % des volumes importés. Cette baisse des importations touche l’ensemble des principaux fournisseurs européens (l’Allemagne, la Pologne, l’Italie, Espagne) à l’exception de la Belgique. Ainsi, la progression des importations est causée par la très forte hausse de la part des pays tiers, notamment le Royaume-Uni (+ 368,1 %).

En 2021, les importations de viande de canard reprennent (+ 23,2 %) en provenance des principaux fournisseurs (Hongrie, Bulgarie), mais également depuis d’autres destinations plus minoritaires (Allemagne, Pays-Bas, Belgique).

De façon globale, en 2021, le solde des échanges de viandes de volailles continue de s’éroder. En 2021, il est estimé à – 281,1 tec un déficit supérieur à 2020 (+ 26,9 %, soit 59 500 tec). Vers l’Union Européenne, le déficit se réduit (- 1,8 %). En revanche, l’excédent commercial vers les pays tiers a diminué de 37,0 %.

En valeur, le solde global des échanges de viandes de volailles atteint – 518,9 millions d’euros, hausse par rapport à 2020 (+ 19,6 % soit 84,5 millions d’euros). Vers l’Union européenne le déficit commercial de la France se réduit ; il atteint - 781, 5 millions d’euros (+ 10,5 %, + 74,1 millions d’euros).

Vers les pays tiers, l’excédent commercial enregistre une baisse, il atteint 267,6 millions d’euros (- 3,1 %, - 8,4 millions d’euros).

›En 2021, la consommation française de volailles reprend sa croissance portée par la celle de poulet

La crise sanitaire de 2020 avait désorganisé les marchés, aussi bien pour les filières de commodité (poulet, dinde) qui avaient vu s’accentuer le déséquilibre carcasse, que pour les filières de spécialité qui avaient vu se constituer des stocks importants. En 2021, la consommation française de viandes de volailles calculée par bilan progresse (+ 1,5 %). Le poulet reste le moteur de la croissance (+ 4,7 %).

La consommation de dinde a chuté (- 9,3 %), la hausse conjoncturelle de 2020 ne s’étant pas maintenue. Les consommations de canard et pintade poursuivent leur fort recul dans la lignée de 2020, à respectivement - 12,2 % et - 17,0 %.

D’après les données du panel consommateur Kantar Worldpanel, la consommation de viandes de volailles et élaborés frais à domicile a reculé de 5,3 % sur douze mois glissants se terminant au 30 novembre 2021 par rapport à la même période en 2020. Toutefois, ce recul est à nuancer puisque 2020 a vu une très forte progression (+ 8,0 %) de la consommation du fait du contexte sanitaire. Ainsi, si l’on compare les consommations 2021 à 2019, toujours sur 12 mois glissant à fin novembre, la consommation de viandes de volailles à domicile est en hausse de 2,4 %.

Les tendances de consommation à l’œuvre depuis plusieurs années se poursuivent. La consommation de découpes et élaborés est privilégiée à la consommation de volailles entières. Ainsi les achats d’élaborés reculent de 2,2 % par rapport à 2020 et progressent de 7,0 % par rapport à 2019, tandis que les achats de viandes de volailles fraîches hors élaborés reculent de 6,7 % par rapport à 2020 et progressent seulement de 0,9 % par rapport à 2019.

Les achats de poulets entiers sont restés en recul aussi bien par rapport à 2020 (- 4,9 %) qu’à 2019 (- 5,8 %), alors que les achats de découpe affichent, eux, un recul moins marqué par rapport à 2020 (- 4,5 %) et augmentent par rapport à 2019 (+ 10,5 %). Au global les achats de poulets ont reculé de 5,3 % par rapport à 2020, mais ont augmenté de 5,6 % par rapport à 2019.

En dinde, les achats reculent aussi bien par rapport à 2020 (- 8,2, %) que 2019 (- 5,6 %) avec un recul très marqué pour la dinde entière que les découpes. De même, les achats se replient en canard (- 17,4 %/2020 ; -14,6 %/2019) et en pintade (- 6,0 %/2020, - 10,4 %/2019).

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Les marchés des produits laitiers, carnés et avicoles > ÉDITION février 2022.  FranceAgriMer /

En 2021, la reprise de la RHD a entrainé un retour à la hausse de la part d’importation de viandes de volailles dans la consommation. Cette part atteint 40 % pour les viandes de volailles et même 45 % si l’on prend en compte uniquement la viande de poulet. Il faut noter que cette part d’importations est sans doute surestimée de l’ordre de 1,0 %. En effet, le Brexit a entraîné une redirection de certains flux du Royaume-Uni, représentant environ 25 000 tec sur l’année, qui passent dorénavant par les ports français avant d’être réexportées vers d’autres destinations européennes.

›Prévisions 2022

En 2022, bien que l’impact de la crise sanitaire ne freine plus la production, la forte hausse du cours des matières premières qui devrait perdurer au moins sur le premier semestre 2022, ainsi que la crise de l’influenza aviaire qui touche pour la seconde année consécutive la filière canard gras devrait de nouveau affecter la production. Ainsi la production de volaille pourrait connaître un nouveau recul.

De plus, la RHD devrait reprendre en 2022 sans être affectée par aucune restriction sanitaire. Ainsi la consommation de viandes de volailles pourrait repartir à la hausse toujours portée par la consommation de poulet. Cette reprise de la RHD devrait s’accompagner d’une reprise des importations qui pourrait dépasser leur niveau de 2021. Néanmoins, les effets de l’obligation de d’indiquer l’origine des viandes de volailles fraîches en RHD qui doit entrer en vigueur le 1er mars 2022 pourrait ralentir cette hausse des importations.

Bilan français dans le secteur de la volaille de chair

1 000 tec 2020 2021* 2021*

Production 1 730,5 1 686,2 -2,6

Abattages 1 639,6 1 603,5 -2,2

Commerce extérieur

viandes

Exportations 412,3 459,0 11,3

Importations 633,8 740,1 16,8

Solde -221,5 -281,0 26,9

Variations de stock 7,2 2,3

Consommation ** 1 853,9 1 882,2 1,5

Auto approvisionnement % 93,3 89,6 -4,0

*Estimations **Calculée par bilan

Source : FranceAgriMer d’après SSP et douane française

Prévisions 2022

1 000 tec 2021* 2022** %22**/21*

Production 1 686,2 1 644,1 -2,5

Importations 740,1 799,3 8,0

Exportations 459,0 486,6 6,0

Consommation 1 882,2 1 905,7 1,2

*Estimations **Prévisions

Source: FranceAgriMer d’après SSP et douane française

Production indigène brute de volailles en France

1 000 tec 2017 2018 2019 2020 2021* % 21*/20

VOLAILLE 1 714,2 1 786,9 1 756,6 1 730,5 1 686,2 -2,6

Poulet 1 152,7 1 187,7 1 176,4 1 180,0 1 178,9 -0,1

Dinde 338,9 338,9 327,0 328,5 302,9 -7,8

Canard 189,5 226,3 220,7 193,5 175,0 -9,6

Pintade 32,3 33,2 31,7 27,5 24,2 -11,8

Autres espèces avicoles 1 1 1 1 5 ns

* Estimations

70/

Les marchés des produits laitiers, carnés et avicoles > ÉDITION février 2022.  FranceAgriMer / Production indigène brute de volailles en France

*Estimations

Rupture de série entre 1997 et 1998 ; à partir de 1998, la production est calculée à partir des abattages et non plus des mises en place de poussins

Source : FranceAgriMer d’après SSP

Part de la production nationale et des importations dans la consommation française de viandes de volailles

*Estimations **Abattages – exportations de viandes Source : FranceAgriMer d’après SSP et douane française

0

Poulet Dinde Canard à rôtir Canard gras Pintade Autres

0%

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021*

% Import / Conso

Échanges français de viandes de volailles - En volume

Source : FranceAgriMer d’après douane française *Estimations

Échanges français de viandes de volailles - En valeur

Millions € 2017 2018 2019 2020 2021* % 21*/20

Source : FranceAgriMer d’après douane française *Estimations

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Les marchés des produits laitiers, carnés et avicoles > ÉDITION février 2022.  FranceAgriMer / Commerce extérieur français de viandes de volailles

*Estimations

Source : FranceAgriMer d’après douane française Exportations françaises de viandes de volailles vers l’Union européenne

*Estimations

Source : FranceAgriMer d’après douane française Exportations françaises de viandes de volailles vers les pays tiers

Importations françaises de viandes de volailles en provenance de l’Union européenne

*Estimations

Source : FranceAgriMer d’après douane française Importations françaises de viandes de volailles en provenance des pays tiers

*Estimations

Source : FranceAgriMer d’après douane française -500

-400 -300 -200 -100 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000 1 100

96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21*

1 000 tec

Exportations Importations Solde Solde avec l'UE

*Estimations

Source : FranceAgriMer d’après douane française

Commerce extérieur français de viande de poulet avec l’Union européenne à 27/28

1 000 tec 2017 2018 2019 2020 2021* %21/20

Exportations 164,1 189,6 182,7 123,9 194,5 57,0

Espagne 32,7 33,8 30,8 24,3 34,3 41,1

Royaume-Uni ** 27,4 32,3 35,9 26,1 - -

Belgique 18,5 33,9 30,4 29,7 38,5 29,6

Allemagne 23,3 30,6 34,6 28,8 42,2 46,6

Pays-Bas 24,7 23,7 20,2 15,2 44,0 190,4

Italie 8,1 6,1 4,4 3,2 3,2 -2,6

Importations 528,5 549,5 568,1 535,0 599,5 12,1

Belgique 126,5 136,6 142,2 136,8 159,6 16,7

Pays-Bas 128,3 112,9 111,6 104,3 116,3 11,6

Allemagne 60,4 58,2 68,4 69,9 61,1 -12,5

Royaume-Uni ** 31,5 29,6 18,5 14 ,7 - -

Pologne 103,0 122,5 133,0 146,5 164,1 12,0

Espagne 34,1 41,8 39,0 25,2 27,5 9,4

SOLDE -340,0 -364,4 -359,9 -411,1 -405,0

Source : FranceAgriMer d’après douane française *Estimations

Importations françaises de viande de poulet en provenance de l’UE

Source : FranceAgriMer d’après douane française * Estimations ** Sortie de l’UE en 2021

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Les marchés des produits laitiers, carnés et avicoles > ÉDITION février 2022.  FranceAgriMer / Solde des échanges français de viande de poulet avec l’UE à 27/28

Source : FranceAgriMer d’après douane française * Estimations ** Sortie de l’UE en 2021

Commerce extérieur français de viande de dinde avec l’Union européenne à 27/28

1 000 tec 2017 2018 2019 2020 2021* %21*/20

0 0 0 0 0

Exportations 70,6 63,2 56,0 45,0 41,7 -7,3

Belgique 15,9 15,7 16,0 15,7 13,6 -13,3

Espagne 16,5 16,5 14,5 10,3 6,2 -39,5

Allemagne 18,7 11,9 6,5 6,3 6,9 10,8

Royaume-Uni 3,1 2,4 2,8 2,0 - -

Grèce 2,5 2,4 2,7 1,5 1,6 1,9

Pays-Bas 2,8 3,2 4,2 3,8 5,1 34,2

Italie 1,6 1,4 0,7 0,4 0,6 45,4

Danemark 2,7 2,3 2,1 1,3 1,3 3,5

0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Importations 45,3 45,4 45,4 45,6 44,6 -2,2

Allemagne 17,1 16,0 14,9 13,6 12,7 -6,7

Italie 5,8 6,7 6,8 6,7 6,3 -4,9

Pays-Bas 2,8 2,4 2,5 2,6 0,5 -79,7

Espagne 7,0 6,8 6,4 6,5 6,1 -6,6

Belgique 4,4 4,5 4,5 4,7 5,1 0,1

Royaume-Uni 0,7 0,8 1,0 0,8 - -

Pologne 5,5 5,9 7,1 9,5 8,5 -10,5

SOLDE +25,3 +17,8 +10,6 -0,6 -2,9

Source : FranceAgriMer d’après douane française * Estimations

Indice Itavi coût matières premières de l'aliment poulet standard Formule moindre coût lissée sur 3 mois

Source : FranceAgriMer d’après Itavi

80 90 100 110 120 130 140

ja n v .- 1 4 a v r. -1 4 ju il .- 1 4 o ct .- 1 4 ja n v .- 1 5 a v r. -1 5 ju il .- 1 5 o ct .- 1 5 ja n v .- 1 6 a v r. -1 6 ju il .- 1 6 o ct .- 1 6 ja n v .- 1 7 a v r. -1 7 ju il .- 1 7 o ct .- 1 7 ja n v .- 1 8 a v r. -1 8 ju il .- 1 8 o ct .- 1 8 ja n v .- 1 9 a v r. -1 9 ju il .- 1 9 o ct .- 1 9 ja n v .- 2 0 a v r. -2 0 ju il .- 2 0 o ct .- 2 0 ja n v .- 2 1 a v r. -2 1 ju il .- 2 1 o ct .- 2 1