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Chapitre 1: Zone d’étude, Régimes et Animau

2- Méthodes

D’une manière générale, les molécules à doser sont, par voie enzymatique, mises en réaction pour former d’une manière indirecte ou non de l’eau oxygénée (H2O2), par les kits de dosage biochimique SPINRE-

ACT. Espagne

1.2.1- Dosage du taux de cholestérol

Le cholestérol est dosé en utilisant la séquence cholestérol estérase – cholestérol oxydase –peroxydase – chromogène. Les réactions sont les suivantes :

Cholesterol estérase: cholestérol estérifié _ cholestérol + acides gras Cholesterol oxydase: cholestérol + O2 _ cholestène-4, one-3 + H2O2 Peroxydase : 2H2O2 + phénol + amino-4-antipyrine _ quinonéimine + 4 H20

L’intensité de coloration est mesurée à 500 nm. Elle est proportionnelle à la quantité de cholestérol présente dans l’échantillon. Sa valeur est exprimée en mmol/l.

1.2.2- Dosage du taux de glucose

Le glucose est dosé en utilisant la séquence glucose oxydase – peroxydase – chromogène. Les réactions sont les suivantes :

Glucose oxydase : Glucose + O2 _ acide gluconique + H2O2

Peroxydase : 2 H2O2 + phénol + amino-4-antipyrine _ quinonéimine + 4 H20

L’intensité de coloration est mesurée à 505 nm. Elle est proportionnelle à la quantité de glucose présente dans l’échantillon. Sa valeur est exprimée en mg/l.

1.2.3- Dosage du taux de triglycérides

Les triglycérides sont dosés en utilisant la séquence lipase–Glycérokinase– glycérol-3-phosphate

oxydase–peroxydas–chromogène. Les réactions sont les suivantes :

Lipase : Triglycérides _ glycérol + acides gras

Glycérokinase : Glycérol + ATP _ glycérol-3-phosphate + ADP

glycérol-3-phosphate oxydase : glycérol-3-phosphate + H2O2+ phosphate dihydroxyacétone Peroxydase : H2O2 + parachlorophénol + amino-4-antipyrine _ quinonéimine +2 H20+HCl

Facteur de conversion mg/dl x 0.0113 = mmol/l. L’intensité de coloration est mesurée à 500 nm. Elle est proportionnelle à la quantité de triglycérides présente dans l’échantillon. Sa valeur est exprimée en mmol/l.

Partie expérimentale (Chapitre 2) Effet des régimes alimentaires sur les variations plasmatiques et les paramètres de croissance

2- Résultats et Discussion:

Les teneurs en glycémie, cholestérol et en triglycérides sont présentés dans le tableau 15. D’après les résultats obtenus, il s’avère clair que la glycémie augmente mais d’une façcon non significative au cours de la période de prélèvement. Le métabolisme glucidique est sous contrôle corticosurrénale qui permet donc la libération de l’énergie à partir des réserves de l’organisme (Ekis et al., 2012).

Des teneurs d’ordre 55,26 mg/dl, 85,92 mg/dl et 64,55 mg/dl ont été notés pour les agneaux de la région de Tiaret, Djelfa et Ghardaïa, respectivement. Nos résultats rejoignent ceux obtenus par Jackson et Cockcroft, (2002) qui ont affirmé que chez le mouton, la glycémie varie de 30 à 80 mg/dl. Ces valeurs peuvent être influencées par les facteurs intrinsèques (sexe, âge) et extrinsèques (environnement).

Une situation mal adaptée génère en permanence un stress responsable des fluctuations de la glycémie pour que l’organisme de l’animal s’adapte à ces contraintes.

Les résultats obtenus suggèrent que la période de prélèvement n'a aucun effet significatif sur la teneur en triglycérides, une teneur élevée à été décrite pour Tiaret (0.86 mmol/l vs. 0.83 mmol/l), à l'exception du taux de cholestérol plus élevé observé P3 provenant des agneaux de Ghardaïa par

rapport à celui issu de Tiaret et Djelfa (1,52 v. 1,50 et 1,44) ((P<0.05), respectivement. Nos résultats restent suppérieur à ceux obtenus par les travaux de (Elaffifi et al., 2015) 0,72 vs 0,45 et 0,80 vs 0,51mg/dl, respectivement .

Une étude faite par Bodas et al., (2011), a montré que la cholestérolémie chez le mouton n’est pas influencée par l’alimentation (Tab15). Les concentrations mesurées varient sensiblement entre les trois systèmes durant les trois prélèvements (Tab15).

Tableau 15 : Paramètres plasmatiques.

Chaque valeur représente la moyenne de 10 échantillons suivie de l’écart type. P1 : premier prélèvement. P2 :

deuxième prélèvement. P3: troisiéme prélèvement. P<0,05: effet significatif. NS: non significatif.

Tiaret Djelfa Ghardaïa Normes des constantes Effet période

P1 P2 P3

Glycémie mg/dl 55,26±1,11 58,92±1,70 64,55±2,40 Dubreuil et al, 2005 (41 – 65). NS Cholestérol mmol/l 01,50±0,15 01,44±0,19 01,52±0,23 Dubreuil et al, 2005 1,52 - 1,76 NS

Triglycérides mmol/l 0,86±0,32 0,83±0,12 0,83±0,12 Karapehlivan et al, 2007 0,85 ± 0,01. P<0,05

3- Matériels et Méthodes 3.1- Suivi de la croissance

A l’aide d’une une balance à aiguille de porté maximale de 200 kg et ayant une précision de 100g, la pesée les poids vifs des agneaux était mesurée chaque mois de la saison de printemps 2014, durant toute la phase expérimentale sur chaque animal. Ce contrôle de croissance des animaux a permis de calculer le gain moyen (GM) des trois phases: début et fin du mois de la saison. Au terme de chaque période, les poids vifs et les gains de poids sont illustrés dans le tableau 16.

Gain de poids (Kg) = poids en fin d’éxpérimentation – poids au debut d’éxperimentation. 3.2- Abattage des animaux

Avant l’abattage, les agneaux ont été mis à jeun durant 12 heures sans privation d’eau en vue d’expulser le contenu d’aliments des réservoirs gastriques des animaux afin d’éviter la contamination des carcasses après la saignée. Pour ce faire, trente agneaux de race Rumbi, ayant un âge moyen de 7 mois et à un poids moyen de 32,2 kg ont été abattus dans l’abattoir commercial, après des réaménagements effectués conformément aux normes d’hygiène. Le traitement des carcasses consistaient en des opérations successives d’enlèvement de la toison et d’éviscération n’excédant pas 15mn pour chaque animal abattu.

Les carcasses ont subi un ressuage à 4C°/12h avant de procéder à leur fente en demi carcasse pour pouvoir prélever des échantillons pour analyse. Après avoir acheminé ces échantillons au Laboratoire de technologie alimentaire et nutrition université de Mostaganem sous froid, ils ont été conditionnés dans de l’aluminium et conservés à -20°C pour les analyses ultérieures. Les échantillons de viande ont été prélevés pour analyser la composition chimique principalement les lipides totaux, ainsi que le profil en acides gras. Une analyse sensorielle a également été conduite afin de mmesurer l’impact de l’herbe sur la nature des composés aromatiques des viandes .

4- Résultats et Discussion

4.1- Evolution des performances zootechniques

L’évolution du poids vifs et des vitesses de croissance des agneaux issus des différents systémes d’élevage réalisés au cours des différents périodes de finition (du mois de Mars à moi de Juin 2014) sont rapportés dans le tableau16.

Tableau 16: Performances de croissance des agneaux élevés dans différents systèmes de production

Tiaret Djelfa Ghardaïa SEM Effet régime Poids d’agneaux début du mois 1 (kg) 34,04 35,40 34,35 3,92 P<0,05 Poids d’agneaux à l’abattage (kg) 42,06 47,72 49,87 3,86 P<0,05

Gain de poids (kg / 3mois) 08,02 12,32 15,34 1,25 P<0,05

n =10. SEM : Erreur standard de la moyenne

Au démarrage de l’expérience, les agneaux ont un poids vif moyen de 34,04 kg, 35,40Kg et 34,35Kg pour les lots: Tiaret (0% concentré), Djelfa (30% concentré) et Ghardaia (70% concentré), respectivement. Cela peut etre justifieé par la diversité floristique et l'abondance de graminées et de légumineuses notamment Lotus pendaculatus et Trifolum refens. L’incorporation de l’aliment concentré à différent taux en Djelfa et Ghardaïa a un effet significatif sur le poids d’abattage par rapport aux agneaux alimentés uniquement des pâturages à Tiaret (47,72et 49,87 vs. 42,06) (P<0,05). Ces différences observées s’éxpliquent selon Petron et al., (2006) par l'abondance de l'énergie dans l’aliment concentré et une faible perte de thermogenèse, cnditions climatiques (T° du milieux).

Au-delà du 1er mois, les animaux issus des pâturages de Ghardaia et Djelfa ont présenté de meilleurs gains de poids (Figure 19, 20), due vraisemblablement à une meilleure valorisation digestive de leurs rations (Santra and Karim, 1999).Ces résultats peuvent être expliqués par le fait que les légumineuses sont riche en tannins et en acides aminés dont principalement la méthionine et la lysine. Ceci offre un apport d’azote alimentaire de qualité aux protozoaires du rumen qui leur permet une meilleure prolifération (multiplication, développement). A cet effet, Jarrige et al, (2002) rapportent que plus l’aliment est riche en protéines, mieux sont les performances. En effet, les études faites par Vasta et al, (2009b) ont montré que la supplémentation en tannins augmente la proportion des protozoaires (P<0,0005) chez les ovins. Ainsi, l’alimentation des graminées par les ovins a maintenu une activité microbienne optimale ce qui laisse entrevoir que cette source protéique locale peut conduire à des performances animales au moins équivalentes à celles réalisées en utilisant le tourteau de soja (Hammami, 2011). En outre, l'introduction d'orge dans l’aliment concentré et l'utilisation des légumineuses caractérisé par sa fraction protéique rapidement dégradable, environ 90%, (INRA, 1988) doivent optimiser la synthèse des protéines microbiennes dans le rumen.

Figure 19. Evolution du poids vifs des agneaux isssus des différents systémes d’élevage.

Figure 20. Evolution du gain poids des agneaux isssus des différents systémes d’élevage.

Les agneaux du lot Ghardaïa ont réalisé un gain moyen de poids de 15,34 kg contre 12,32 kg pour ceux du lot Djelfa et 8,02 kg pour ceux du lot Tiaret (Figure 20). Les variations du niveau des apports alimentaires et la nature du régime apportés ont la plus grande influence sur l’état d’engraissement et ce par la variation de la quantité et de la qualité des dépôts adipeux formés (Cinq- mars, 2001).Comparant les performances de croissance entre les trois systèmes de production ayant reçu des taux différents de l’aliment concentré (0% à Tiaret, 30% en Djelfa et 70% à Ghardaïa), l’analyse statistique montre un effet significative (p>0.05) (Tab 16) du régime alimentaire entre les trois régions sur leur poids corporel ovin du début jusqu’a la fin de saison et sur le gain moyen mensuel. Selon El Affifi et al., (2015) les agneaux des traitements d’herbe ont présenté des poids vifs à l’abattage nettement inférieur (P<0,001) comparativement aux agneaux du traitement C qui ont fait une meilleure conversion alimentaire (24,23 Kg vs. 48,04 Kg). Du même, le GMQ des agneaux du traitement herbe (130 g/jr) a été inférieur à celui des agneaux du traitement au concentré (360 g/jr), des teneurs d’ordre (0,13 Kg/jours vs. 0,36 Kg/jour) ont été noté respectivement. La vitesse de croissance des animaux de ferme est lié au renouvellement des protéines musculaires. Ainsi, plus l'équilibre des protéines musculaires est positif, plus les performances de croissance des animaux de ferme rendent ce paramètre économiquement essentiel dans la production de viande. En outre, le maintien de l'équilibre maximal des protéines musculaires positives tout au long de la vie des animaux de ferme avec une consommation minimale d'alimentation (taux de conversion alimentaire supérieur) est décisive pour la charge environnementale pendant la production (Andersen, 2005).

0 10 20 30 40 50 60

Tiaret Djelfa Ghardaïa

P o ids ( K g ) Régions

Poids d’agneaux début du mois 1 (kg)

Poids d’agneaux à l’abattage (kg) 0 5 10 15 20

Tiaret Djelfa Ghardaïa

G a i de po ids (K g /m o is ) Gain de poids (kg / 3mois)

Chapitre 3

Effets du régime alimentaire

sur la qualité nutritionnelle

de la viande d’agneau issue

des differents systémes

d’élevage.

À cause de l’hydrogénation ruminale de leurs AG, les lipides de la ration ont peu d’influence sur la composition en AG des tissus adipeux des ruminants en comparaison avec les monogastriques. Cependant, des différences de composition en AG entre les agneaux élevés au pâturage et ceux élevés avec des rations à base d’aliments concentrés sont maintenant bien établies (Bas et Morand-Fehr, 2000). La qualité de la viande d’agneau est un aspect important pour les producteurs et les

consommateurs. Cette importance est exprimée par un marché qui est très compétitif par rapport aux autres viandes. En effet, la qualité de la viande d’agneau est influencée par plusieurs facteurs notamment l’alimentation et les systèmes de production.

En Algérie la multitude des systèmes de production influe sur la qualité de la viande d’agneau notamment celle qui proviennent des animaux des élevages de la steppe (pâturages steppiques), mais la question reste souvent posée de la qualité des produits de ce système de production par rapport aux autres systèmes y compris les hauts plateaux et le Sahara. Afin de confirmer cette hypothèse, ce travail est focalisé sur la viande d’agneau issue de trois régions, à savoir Tiaret, Djelfa et Ghardaïa.

Cette étude vise de penser à chercher des terroirs en vue d’améliorer cette richesse de la flore Algérienne. Dans ce cadre, le présent travail porte sur :

 Caractérisation de la viande d’agneau selon différentes qualités de pâturages sur le plan diététique et nutritionnel.

 Etudier l’effet de l’alimentation sur la valeur nutritionnelle et sensorielle da la viande d’agneau Algérien .

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