• Aucun résultat trouvé

MÉTHODES COMPTABLES

Dans le document Rapport du premier trimestre de 2018 (Page 29-33)

NOTES DES ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS INTERMÉDIAIRES RÉSUMÉS

B. Mode de présentation Filiales

3. MÉTHODES COMPTABLES

Les présents états financiers consolidés intermédiaires résumés sont préparés suivant les mêmes méthodes comptables et les mêmes méthodes d’application que celles décrites dans les états financiers consolidés annuels audités pour l’exercice clos le 31 décembre 2017, sauf en ce qui concerne les nouvelles normes comptables adoptées à compter du 1er janvier 2018 comme il est indiqué ci-dessous.

Nouvelles normes comptables adoptées au cours de l’exercice

IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients

La société a adopté l’IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients («IFRS 15»), à compter du 1er janvier 2018 sur une base rétrospective modifiée conformément aux dispositions transitoires de l’IFRS 15. Les résultats des périodes ouvertes après le 1er janvier 2018 sont présentés en vertu de l’IFRS 15, alors que les montants des périodes antérieures n’ont pas été retraités et continuent d’être présentés en vertu de l’IAS 18, Produits des activités ordinaires («IAS 18») (la norme comptable en vigueur au cours de ces périodes).

La société a conclu qu’il n’y a pas de différences importantes entre le moment du transfert des risques et avantages pour ses métaux en vertu de l’IAS 18 et celui du transfert du contrôle en vertu de l’IFRS 15. Aucun ajustement n’a été comptabilisé dans le solde d’ouverture du déficit au 1er janvier 2018.

Les méthodes comptables ci-dessous s’appliquent à la comptabilisation des produits des activités ordinaires pour le trimestre clos le 31 mars 2018. Au cours de la période comparative, les produits des activités ordinaires ont été comptabilisés conformément à la méthode de comptabilisation des produits précisée dans les états financiers annuels consolidés audités du 31 décembre 2017 de la société.

Or et barres d’argent aurifère

La société vend de l’or et de l’argent sous forme de barres d’argent aurifère aux clients.

La société comptabilise les produits tirés de ces ventes lorsque le contrôle de l’or ou de l’argent est transféré au client. C’est généralement à ce moment que l’or ou l’argent est porté au crédit du compte de métaux du client. Une fois que l’or ou l’argent a été porté au crédit du compte de métaux du client, le client détient le titre de propriété, la possession matérielle ainsi que les risques et avantages inhérents à la propriété de l’or ou de l’argent. Par conséquent, le client peut décider de l’utilisation de l’or ou de l’argent et en tirer la quasi-totalité des avantages restants.

Aux termes de certains contrats conclus avec des clients, le transfert de contrôle peut avoir lieu lorsque l’or ou l’argent est en transit de la mine à la raffinerie. À ce moment, le client détient le titre de propriété et les risques et avantages inhérents à la propriété de l’or ou de l’argent. Par conséquent, le client peut décider de l’utilisation de l’or ou de l’argent et en tirer la quasi-totalité des avantages restants.

Le produit des activités ordinaires est évalué au prix de transaction convenu dans le cadre du contrat. Le paiement du prix de transaction doit être effectué immédiatement lorsque le contrôle de l’or ou de l’argent est transféré au client.

En règle générale, tout l’or et l’argent récupérés sous forme de barres d’argent aurifère au cours du broyage par la société sont vendus au cours de la période pendant laquelle ils sont produits.

Concentrés de métaux

La société vend des concentrés provenant de certaines de ses mines à des fonderies tierces clientes. Ces concentrés contiennent principalement du zinc et du cuivre ainsi qu’une certaine quantité d’or et d’argent.

La société comptabilise les produits tirés de la vente de ces concentrés lorsque le contrôle du concentré est transféré au client, ce qui correspond au moment où le concentré est livré au client. Au moment de la livraison, le client détient le titre de propriété, la possession matérielle et les risques et avantages inhérents à la propriété du concentré.

De plus, le client est tenu d’accepter et de payer les concentrés au moment de la livraison. Après quoi, le client peut décider de l’utilisation des concentrés et en tirer la quasi-totalité des avantages restants.

Les prix définitifs des métaux contenus dans les concentrés sont généralement déterminés selon le prix au comptant des métaux en vigueur à une date future précise, établie à la date de livraison des concentrés au client. Au moment du transfert de contrôle à la livraison, la société évalue les produits tirés de ces contrats d’après les prix à terme au moment de la livraison et la plus récente détermination de la quantité de métaux contenus, déduction faite des frais de fonte et d’affinage facturés par le client. Il s’agit de la meilleure estimation du prix de transaction que la société s’attend à recevoir au moment du règlement final. Une créance client est comptabilisée pour ce montant, lequel est ultérieurement réévalué à la juste valeur afin de refléter la variabilité associée aux dérivés incorporés en raison des fluctuations de prix sur le marché des métaux. Ces variations de la juste valeur de la créance client sont comptabilisées par imputation aux produits tirés d’autres sources à chaque date de clôture ultérieure.

Aux termes de certains contrats conclus avec des clients, la vente de l’or contenu dans le concentré de cuivre a lieu une fois que le métal a été transformé en or affiné et vendu séparément selon des conditions semblables à celles associées à l’or et aux barres d’argent aurifère décrites précédemment. Le prix de transaction pour la vente de l’or contenu dans le concentré est déterminé selon le prix au comptant à la date de livraison, et l’établissement provisoire des prix ne s’applique pas.

IFRS 9, Instruments financiers

La société a adopté l’IFRS 9, Instruments financiers («IFRS 9»), à compter du 1er janvier 2018 sur une base rétrospective modifiée conformément aux dispositions transitoires de l’IFRS 9. Par conséquent, les chiffres comparatifs de l’exercice précédent n’ont pas été retraités. L’IFRS 9 introduit un modèle révisé pour la comptabilisation, l’évaluation et la dépréciation des instruments financiers et une approche revue en profondeur de la comptabilité de couverture.

Tel qu’il est décrit ci-dessous, la société a modifié rétrospectivement sa méthode comptable pour les instruments financiers, sauf dans les cas mentionnés ci-après. Les principaux éléments de changement et les ajustements transitoires y afférents appliqués le 1er janvier 2018 s’établissent comme suit :

i. Incidence de l’adoption sur la comptabilisation des titres de capitaux propres auparavant classés comme disponibles à la vente

Au moment de l’adoption de la norme, les placements dans les titres de capitaux propres d’entités cotées détenus par la société ont été classés comme étant à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global aux termes du choix irrévocable prévu par l’IFRS 9. Ces placements sont comptabilisés à la juste valeur, et les variations de la juste valeur de ces placements sont comptabilisées de façon permanente dans les autres éléments du résultat global. Au moment de l’adoption de la norme, un ajustement a été comptabilisé afin de reclasser le cumul des pertes de valeur de ces placements. L’ajustement porté en réduction du déficit d’ouverture le 1er janvier 2018 s’élevait à 44,1 millions de dollars (40,8 millions de dollars nets d’impôt) et un ajustement correspondant a été apporté au cumul des autres éléments du résultat global. Ces modifications n’ont eu aucune incidence sur le résultat net de 2018.

ii. Incidence de l’adoption sur la comptabilisation des instruments dérivés

Au moment de l’adoption de la norme, la société a réévalué l’ensemble de ses relations de couverture existantes qui remplissaient les conditions d’application de la comptabilité de couverture selon l’IAS 39 et a déterminé qu’elles continuaient d’être admissibles à la comptabilité de couverture selon l’IFRS 9.

Selon l’IFRS 9, la société a modifié la présentation de la composante valeur temps des variations de la juste valeur d’une option qui constitue un instrument de couverture. Cette composante valeur temps a été comptabilisée dans les autres éléments du résultat global plutôt que dans le profit sur instruments financiers dérivés aux états du résultat consolidés intermédiaires résumés. L’IFRS 9 n’exige pas le retraitement des chiffres comparatifs. Toutefois, l’incidence rétrospective de l’adoption de l’IFRS 9 se rapportant au changement de méthode comptable à l’égard de la valeur temps de l’option a été présentée comme un ajustement au déficit d’ouverture au 1er janvier 2018. L’ajustement porté en augmentation du déficit d’ouverture s’est élevé à 3,1 millions de dollars (4,5 millions de dollars nets d’impôt) et un ajustement correspondant a été apporté au cumul des autres éléments du résultat global.

Actifs financiers

L’IFRS 9 propose un nouveau modèle de classement des actifs financiers selon lequel les actifs financiers sont classés en fonction de leurs flux de trésorerie contractuels et du modèle économique dans lequel s’inscrit leur détention. Au moment de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont évalués à la juste valeur. Selon le modèle de classement des actifs financiers de l’IFRS 9, la société a classé et évalué ses actifs financiers comme suit :

• La trésorerie et les équivalents de trésorerie, la trésorerie soumise à restrictions et les placements à court terme sont classés comme des actifs financiers évalués au coût amorti. Auparavant, selon l’IAS 39, ces montants étaient classés comme détenus jusqu’à leur échéance.

• Les créances clients sont classées comme des actifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net et sont évaluées à la juste valeur pendant la période de référence jusqu’à la détermination du prix de règlement final.

Une fois que le prix de règlement final est déterminé, les créances clients sont classées comme des actifs financiers évalués au coût amorti. Auparavant, en vertu de l’IAS 39, les créances clients étaient classées comme des prêts et créances évalués au coût amorti, sauf pour le dérivé incorporé se rapportant à l’établissement provisoire des prix qui était évalué à la juste valeur par le biais du résultat net.

Hormis ce qui est mentionné ci-dessus, l’adoption de l’IFRS 9 n’a pas entraîné de changement au titre de la valeur comptable des actifs financiers de la société à la date de transition.

Passifs financiers

Les passifs financiers sont comptabilisés initialement à la juste valeur et, dans le cas des passifs financiers qui ne sont pas évalués ultérieurement à la juste valeur, déduction faite des coûts de transaction directement attribuables.

Les passifs financiers sont décomptabilisés lorsque l’obligation précisée au contrat est acquittée, résiliée ou expirée.

En ce qui concerne les passifs financiers, l’IFRS 9 reprend la plupart des exigences d’IAS 39 et, puisque la société n’a pas de passifs financiers désignés comme étant à la juste valeur par le biais du résultat net, l’adoption de l’IFRS 9 n’a pas eu d’incidence sur les méthodes comptables applicables aux passifs financiers de la société. Les dettes fournisseurs et charges à payer, les intérêts à payer et la dette à long terme sont classés à titre de passifs financiers pour être ultérieurement évalués au coût amorti.

Modèle de dépréciation fondé sur les pertes de crédit attendues

L’IFRS 9 introduit aussi un modèle de dépréciation fondé sur les pertes attendues, lequel repose sur l’évolution de la qualité du crédit depuis la comptabilisation initiale. L’adoption du modèle de dépréciation fondé sur les pertes de crédit attendues n’a pas eu d’incidence importante sur les états financiers de la société et n’a pas entraîné d’ajustement transitoire.

Placements à court terme

Les placements à court terme de la société comprennent des instruments financiers dont l’échéance résiduelle à la date d’achat est supérieure à trois mois, mais inférieure à un an. Les placements à court terme sont désignés comme des actifs financiers évalués au coût amorti, lequel se rapproche de la juste valeur étant donné la nature à court terme de ces placements.

Instruments financiers

Les actifs et passifs financiers de la société (instruments financiers) comprennent la trésorerie et les équivalents de trésorerie, les placements à court terme, la trésorerie soumise à restrictions, les créances clients, les titres de capitaux propres, les dettes fournisseurs et les charges à payer, la dette à long terme et les instruments financiers dérivés. Tous les instruments financiers sont comptabilisés à la juste valeur. Après la comptabilisation initiale, les instruments financiers classés à titre de trésorerie et équivalents de trésorerie, de placements à court terme, de dettes fournisseurs et charges à payer et de dette à long terme sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les autres actifs et passifs financiers sont comptabilisés à la juste valeur après la comptabilisation initiale.

Titres de capitaux propres

Les titres de capitaux propres de la société consistent principalement en des placements dans des actions ordinaires d’entités du secteur minier comptabilisés au moyen de la méthode de comptabilisation à la date de transaction. Les titres de capitaux propres sont désignés à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global aux termes du choix irrévocable prévu par l’IFRS 9. Les variations de la juste valeur des titres de capitaux propres sont comptabilisées de façon permanente dans les autres éléments du résultat global et ne seront pas reclassées en résultat net.

Instruments dérivés et comptabilité de couverture

La société a recours à des instruments financiers dérivés (principalement des contrats d’option et des contrats à terme) afin de gérer les fluctuations des prix des sous-produits des métaux, des taux d’intérêt et des taux de change, et peut les utiliser pour gérer l’exposition au risque lié au coût de certains intrants.

La société comptabilise tous les instruments financiers dérivés à la juste valeur dans les états financiers consolidés intermédiaires résumés et les classe selon l’échéance contractuelle. Les instruments dérivés sont classés soit comme des couvertures pour des transactions prévues et hautement probables (couvertures des flux de trésorerie), soit comme des dérivés autres que de couverture. Les dérivés désignés comme une couverture de flux de trésorerie, laquelle devrait être hautement efficace pour compenser les variations des flux de trésorerie, sont évalués de manière continue afin d’établir si, dans les faits, ils ont été hautement efficaces au cours des périodes de présentation de l’information financière pour lesquelles ils ont été désignés. Les actifs dérivés et les passifs dérivés sont présentés séparément à l’état de la situation financière à moins qu’il n’y ait un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants et une intention de régler le montant net.

La partie efficace de la variation de la juste valeur des dérivés qui sont désignés comme couvertures de flux de trésorerie et qui remplissent les conditions nécessaires pour pouvoir être ainsi désignés est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global. Le profit ou la perte lié(e) à la partie inefficace est comptabilisé(e) dans le profit sur instruments financiers dérivés aux états du résultat consolidés intermédiaires résumés. Les montants différés dans les autres éléments du résultat global sont reclassés lorsque la transaction couverte a lieu.

Les instruments dérivés qui ne remplissent pas les conditions d’application de la comptabilité de couverture sont comptabilisés à la juste valeur à la date de clôture et les variations de la juste valeur sont comptabilisées au poste Profit sur instruments financiers dérivés dans les états du résultat consolidés intermédiaires résumés.

Prises de position en comptabilité récemment publiées IFRS 16, Contrats de location

L’IFRS 16, Contrats de location, publiée en janvier 2016, exige que les preneurs comptabilisent les actifs et les passifs pour la plupart des contrats de location, ainsi que l’amortissement et les charges financières correspondants.

L’application de la norme est obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019 et l’application anticipée est permise. La société prévoit adopter la nouvelle norme à compter du 1er janvier 2019.

La société prévoit que la nouvelle norme entraînera une augmentation des actifs et des passifs ainsi qu’une augmentation correspondante de l’amortissement et des charges financières. En vertu de la nouvelle norme, la société prévoit également une augmentation des flux de trésorerie d’exploitation puisque, pour la majorité des contrats de location, les paiements au titre de contrats de location seront comptabilisés dans les tableaux des flux de trésorerie en tant que sorties de fonds liées aux activités de financement. L’ampleur de l’incidence de l’adoption de la nouvelle norme n’a pas encore été déterminée.

La société a établi un plan de mise en œuvre lui permettant d’évaluer, au cours du reste de l’exercice 2018, l’incidence comptable de la nouvelle norme et l’incidence connexe sur les contrôles internes. La société procède actuellement à l’examen des contrats conclus avec les fournisseurs afin d’évaluer l’incidence de la nouvelle norme et de recueillir les données nécessaires à son adoption. À mesure que la date d’entrée en vigueur approche, la société devrait présenter dans ses états financiers consolidés de plus amples renseignements, notamment sur l’incidence quantitative, si elle est importante.

Dans le document Rapport du premier trimestre de 2018 (Page 29-33)

Documents relatifs