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Chapitre 4. Croissance économique, Finance et Environnement Institutionnel : une

4.4. L’échantillon et la période d’étude

4.4.2. Méthode d’estimation alternative : GMM en panel dynamique

Etant donné les caractéristiques du modèle à estimer, il est également possible de recourir à une méthode alternative, à savoir la méthode des moments généralisés (GMM) en panel dynamique. Cette méthode a été développée par les travaux de Arellano et Bond (1991), Arellano et Bover (1995) et Blundell et Bond (1998) .L'estimation en GMM permet de traiter les problèmes suivants:

• l'endogénéité de certaines variables explicatives, notamment celles de la sphère financière, pourrait engendrer un problème de causalité inverse;

• les effets fixes pays pourraient être corrélés avec les variables explicatives; • la présence de variables expliquées retardées parmi les variables explicatives

entraîne des problèmes d'autocorrélation des perturbations ;

La dimension temporelle du panel (T=26) est bien inférieure au nombre de pays (N=49).

Il existe deux variantes de l'estimateur des moments généralisés en panel dynamique. L'estimateur GMM en différences premières, introduit par Arellano et Bond (1991), consiste à utiliser les niveaux retardés des variables jugées endogènes comme variables instrumentales. Par conséquent, les variables endogènes, devenues prédéterminées, ne sont plus corrélées avec le terme d'erreur dans le modèle à estimer. De plus, l'estimateur GMM en différences premières permet d'éliminer les effets fixes pays. Parfois, les niveaux retardés des variables sont des instruments faibles. Dans ce cas, on doit opter pour la deuxième variante, l'estimateur GMM en système développé par Arellano et Bover (1995) et Blundell et Bond (1998). Cette dernière consiste à construire un système à deux équations: une première en niveau (l'équation initiale) et une seconde en différences premières. En ajoutant une équation supplémentaire, on peut obtenir davantage d'instruments. Dans l'équation en niveau, les variables sont spécifiées par leurs différences premières. Ceci augmente généralement l'efficacité de l'estimateur. L'utilisation des variables retardées comme instruments diffère selon la nature des variables explicatives :

• Pour les variables exogènes, leurs valeurs courantes sont utilisées comme instruments. Il s'agit notamment de la variable retardée du taux de croissance, du taux de croissance de la population, de la variation des termes de l'échange, du taux d'inflation et du capital humain (années d'éducation);

• pour les variables prédéterminées ou faiblement exogènes (les variables qui peuvent être influencées par les valeurs passées de la variable dépendante mais qui demeurent non corréleés aux réalisations futures des termes d'erreur), nous utilisons les valeurs retardées d'au moins une période comme instruments; Pour les variables explicatives endogènes, seules les variables retardées d'au moins deux périodes constituent des variables instrumentales valides.

Alors que cette méthode ne permet pas d'évaluer les effets sur la performance économique selon une classification quantile des différents pays de l'échantillon, les résultats obtenus par notre étude rejoignent en général ceux de la méthode de régression par les quantiles. Les signes des coefficients ne sont pas contradictoires. Dans la plupart des spécifications retenues, le taux d'investissement et l'ouverture commerciale ont un effet positif et significatif sur la performance économique des pays de l'échantillon. Ces résultats vont de pair avec la littérature empirique.

D'après nos résultats, la libéralisation financière (selon les deux variantes) perd son effet significatif sur la performance économique. Ceci renforce le besoin de recourir à des méthodes telles que la régression par les quantiles, afin de déceler des effets plus spécifiques à des pays classés par ordre de croissance économique. La stabilité financière, mesurée par une variable indicatrice de crise économique, conserve son impact négatif et significatif sur la croissance économique. Le développement bancaire n'explique pas significativement la performance économique des pays de l'échantillon observés sur la période 1982-2007.

Finalement, l'impact de la qualité institutionnelle est positif et significatif dans toutes les spécifications retenues. Il n'y a donc pas de contradiction majeure entre les deux méthodes d'estimation. Nous considérons que la méthode de la régression par les quantiles est plus adaptée à notre problématique car elle nous permet de clarifier et de comparer les effets de la sphère financière et de la qualité institutionnelle sur les économies de pays différenciés par leur taux de croissance.

4.5.

C

ONCLUSION

La plupart des études empiriques sur le rôle de la sphère financière et des institutions dans le développement et la croissance économique présentent des résultats significatifs mais parfois mitigés. De plus, ces études supposent que l'impact des politiques financières et institutionnelles aurait un effet homogène sur tous les pays. Afin de montrer que cette hypothèse est réductrice, nous avons construit un modèle empirique permettant de tester l'hétérogénéité des paramètres régissant la relation entre la sphère financière, la qualité institutionnelle et la croissance. A cette fin, nous avons adopté une méthode de régression par les quantiles à deux étapes.

Ce chapitre offre une validation empirique de la présence d'une hétérogénéité significative en termes de performance économique entre pays. En effet, nos résultats concernant la période 1982-2007 montrent que : (i) l'ouverture commerciale a un effet positif et significatif sur la croissance économique. De plus, cet effet est plus fort pour les pays à faible croissance ; (ii) la libéralisation financière n'a pas d'effet significatif sur la performance économique des pays à faible croissance. En revanche, cet effet est positif et significatif sur la performance économique des pays à forte croissance ; (iii) l'effet de la stabilité financière ne présente pas d'ambiguïté. Il est négatif et significatif quel que soit le percentile estimé ; (iv) finalement, l'impact de l'environnement institutionnel est positif et significatif pour les pays à faible croissance. En revanche, la qualité institutionnelle n'explique pas significativement la performance économique des pays à forte croissance. La qualité institutionnelle est donc un facteur de décollage important pour les pays à faible croissance alors que les

pays à forte croissance économiques n’en tirent pas bénéfice.

Nous concluons que les économies moins performantes ont été significativement lésées par la récurrence des crises financières et elles ont peiné à adopter des réformes financières adéquates. Nous interprétons cet échec comme étant dû en premier lieu à l'absence d'un cadre institutionnel performant, ou bien aux dysfonctionnements de l'environnement institutionnel existant. Avant de décider de s'engager dans des politiques de libéralisation et de développement financiers, les pays en voie de développement doivent se doter d'un cadre institutionnel adéquat qui les protège contre les aléas du monde de la finance.

Conclusion générale

Cette thèse a été le fruit de nos interrogations sur les liens pouvant exister entre environnement institutionnel, régulation financière, développement financier et croissance économique dans la région MENA. Ce travail a été surtout motivé par le manque d’études réalisées sur cette région. Tout au long de ce travail doctoral, nous avons tenté d’apporter des réponses aux questions suivantes : quelle est la relation entre l’environnement institutionnel et le comportement des banques opérant dans la région MENA ? Une réforme des marchés financiers peut-elle aboutir à une meilleure performance économique en l’absence d’un environnement institutionnel adéquat ? Quelles relations existent entre l’hétérogénéité des pays de la région MENA en termes de croissance économique et les différences en termes de la qualité institutionnelle ?

Dans cette conclusion, nous revisitons dans un premier temps les chapitres développés dans cette thèse en mettant l’accent sur la motivation, les résultats obtenus et surtout les apports originaux par rapport à la littérature existante. Dans un deuxième temps, nous discutons les limites et les recommandations pour de futures études.

Principaux apports

Le chapitre 1 est de nature descriptive. Nous y avons passé en revue les systèmes financiers (surtout bancaires) des pays de la région MENA en insistant sur les similarités et les divergences transnationales. La rédaction de ce chapitre a été jugée importante car les systèmes bancaires dans la région MENA demeurent jusqu’à aujourd’hui la première source de financement pour les ménages et les entreprises privées. Après avoir analysé l’état de la régulation bancaire dans chacun des pays sélectionnés, on a dressé un état des lieux des marchés boursiers qui peinent à trouver

leur place dans la sphère financière de la région MENA malgré une progression récente et notable. L’apport le plus significatif dans ce chapitre réside dans l’analyse en composantes principales effectuée sur les données macroéconomiques et financières. Celle-ci a permis de déterminer les variables pertinentes pour caractériser les systèmes financiers dans la région MENA et de classer les pays étudiés en groupes distincts en fonction de leur qualité institutionnelle.

La récurrence des crises économiques et financières durant les trois dernières décennies a poussé les décideurs économiques à accorder de plus en plus d’importance à la question de la régulation financière. Jusqu’à maintenant, les accords de Bâle I, II et III illustrent les avancées prudentielles en termes d’adéquation des fonds propres ou de solvabilité des banques. Ces accords ont mis en place des règles précises afin de prémunir les systèmes financiers contre des crises potentielles. Afin de tester l’efficacité de ces mesures, Shrieves et Dahl (1992) ont proposé une méthode d’estimation par les équations simultanées afin de modéliser à la fois les facteurs déterminant les évolutions des fonds propres et du risque bancaire ainsi que la causalité existant entre ces deux derniers. Cette analyse a été le point de départ de nombreuses études s’intéressant plus ou moins à la même problématique. Ces différentes études concernent en premier lieu les Etats-Unis, le Royaume-Uni, Le Japon et la Suisse.

Le chapitre 2 de notre thèse s’est inscrit dans la lignée des travaux analysant les déterminants des variations de fonds propres et de risque à la Shrieves et Dahl (1992). Mais nous nous en sommes démarqués à trois niveaux différents. Premièrement, la base de données construite concerne des banques opérant dans la région MENA. Deuxièmement, on a ajouté une troisième équation au modèle original de Shrieves et Dahl (1992) pour prendre en compte l’évolution de l’efficacité bancaire. Troisièmement, nous avons incorporé à notre système d’équations des indices de mesure de la qualité institutionnelle et de l’environnement réglementaire afin de tester le rôle joué par ces variables dans le comportement des banques de la région MENA. Nos principaux résultats sont les suivants : (i) l’amélioration de l’environnement institutionnel réduit à la fois le besoin en fonds propres d’une banque et réduit son exposition au risque de crédit, (ii) l’amélioration de l’environnement institutionnel a un effet positif et significatif sur l’efficacité

bancaire, (iii) l’effet de la régulation bancaire est complètement absorbé par l’effet de la qualité institutionnelle, (iv) la pression réglementaire exerce un impact positif sur l’efficacité des banques opérant sous le seuil réglementaire des 8%.

Bien longtemps, les organismes internationaux tels que le FMI et la Banque mondiale ont vanté les vertus de la libéralisation financière inconditionnelle comme moteur de croissance économique à l’instar de la libéralisation commerciale. Malheureusement, les expériences de beaucoup de pays émergents et en voie de développement ont montré qu’une libéralisation financière en l’absence d’un cadre institutionnel et réglementaire adéquat n’aboutit pas nécessairement à une croissance économique soutenue comme l’avait établi le « Consensus de Washington ». Depuis, les études économiques portant sur le lien entre développement financier et développement économique se penchent sur la compréhension des mécanismes sous-jacents aux démarches progressives en termes de libéralisation financière dans des pays comme la Corée du Sud, la Malaisie, la Chine et le Chili.

Dans le chapitre 3, les mêmes questions sont posées en prenant comme cas empirique les pays de la région MENA. L’objectif de ce chapitre a donc été d’analyser les conditions permettant de soutenir la croissance à travers le développement bancaire et d’éviter les dégâts économiques subis par un certain de nombre de pays en voie de développement dans les années 1990. Après avoir passé en revue la littérature existant sur les liens entre développement financier, développement économique et environnement institutionnel, des indicateurs de qualité institutionnelle et de réglementaire originaux ont été construits sur la base d’une analyse en composantes principales. Ces indicateurs ont été par la suite incorporés dans les équations du modèle économétrique à estimer. Nous avons procédé en deux étapes en nous basant d’abord sur la méthode GMM en panel dynamique. Dans la première étape, est étudiée la relation qui pourrait exister entre le développement bancaire d’une part et l’environnement institutionnel et la régulation d’autre part tout en prenant en compte un certain nombre de variables macroéconomiques dites de contrôle. Dans la deuxième étape, on a essayé de déterminer dans quelle mesure le développement bancaire pourrait affecter le développement économique. Les principaux résultats de ce chapitre sont les suivants : (i) interdépendance positive et significative entre développement économique et développement bancaire, (ii) effet positif et significatif de la régulation bancaire sur le développement bancaire, (iii) absence d’effet

significatif de l’environnement institutionnel sur le développement bancaire. Un article inspiré du chapitre 3 a été publié dans la revue Région et Développement en 2010.

Le chapitre 4 s’inscrit dans la continuité du chapitre 3. L’objectif poursuivi est d’étudier l’effet direct de la qualité institutionnelle sur la croissance économique dans un échantillon de pays appartenant à trois régions différentes à savoir la région MENA, l’Amérique latine et l’Asie. Nous avons également retenu la régulation financière comme facteur potentiel déterminant de la croissance économique. Alors que ce genre d’étude est très répandu dans la littérature empirique, nous nous en démarquons en nous intéressant à la modélisation de l’hétérogénéité inter-pays en termes de performance économique. Par ailleurs, alors que les méthodes d’estimation traditionnelles fournissent des estimations « moyennes », nous avons choisi la méthode de régression par les quantiles développée notamment par les travaux de Koenker et Basset (1978) qui permet de respecter d’une manière plus robuste la distribution de la croissance économique parmi les différents pays de l’échantillon retenu. Les principaux résultats de ce chapitre sont : (i) effet positif et significatif de la qualité institutionnelle sur les pays à faible croissance, (ii) effet positif et significatif de la stabilité financière sur la croissance économique pour tous les quantiles, (iii) absence d’effet significatif de la libéralisation financière sur les pays à faible croissance, (iv) effet positif et significatif de la libéralisation financière sur les pays à forte croissance.

Portée et limites des analyses

La richesse de la littérature empirique sur les problématiques abordées, ainsi que les divergences constatées dans les différentes études revues en littérature, nous ont amenées parfois à choisir des variables et à émettre des hypothèses qui pourraient susciter des critiques fondées. Par ailleurs, étant donnée la complexité des outils économétriques utilisés, certains résultats empiriques ont été difficiles à interpréter. Dans le chapitre 2, nous avons adopté une formulation très simple du degré de pression réglementaire, alors que d’autres études ont utilisé des définitions plus élaborées. La raison derrière notre choix est le nombre considérable de données manquantes dans notre base de données. Nous souhaitons dans un projet futur approfondir la définition du degré de pression réglementaire et refaire une étude

similaire afin de déterminer si le comportement des banques a changé à la suite de la crise économique et mondiale.

Dans le chapitre 3, la limite principale consiste en l’absence d’un effet significatif de la qualité institutionnelle sur le développement bancaire dans la région MENA alors que la régulation bancaire a un effet positif et significatif sur le développement bancaire. Théoriquement, les règles financières et bancaires appartiennent à la définition globale des institutions. Ces résultats pourraient donc apparaître contradictoires.

Dans le chapitre 4, modéliser les hétérogénéités transnationales en termes de performance économique est utile a priori. En revanche, l’interprétation des résultats pourrait facilement se compliquer selon les différents quantiles. Ainsi, interpréter l’impact de l’environnement institutionnel sur des économies différenciées par leur potentiel de croissance est apparu difficile, ce qui requiert de futures analyses.

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