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^

de>lainpesetrouventplacésbien perpendiculaire-mentàladiteligne

du

frontdebandière; et qu’enfin l’extrémitédesdeux culs-de-lampe, ainsiquele

mât

detoutes les tentes suivantesde chaque demi-compagnie,setrouventplacésexac-^

tementsurleprolongement de ceux dela pre-mièretente.Ildevrasetrouver

un

intervalled’uti mètre centimètres(6pieds)d’unetenteà l’autre.

Les tentesaffectéesaux prisonniersseront tendues parlessoinsducaporaldelagarde

du camp,

qui serachargé delesfaireprendreà

U

compagnie dontce seraletour.

Le

manteau d’armes dupiquet seratendupat les soinsduplusanciensOus-officierdudit piquet.

Méthode pour

décamper.

Lorsqu’onbattral’assembléepour décamper, onarracheralespiquetsavecleplusdecélérité possible;unsoldat seplaceraau

mât

des tentes

du

nouveau modèle,etaura soindelediriger surunautre soldat placéen dehors,qui lerecevra lorsqu’on cesseradebattreleroulement,afin quelestentestombenttoutesensemble.

On

déboitera ensuite la traversedu mâtj oft.

séparera celui-ciendeux,etouattacheraletout' ensembleparle

moyen

descoiuroiesquis’y trouvent clouées à ceteffet.

On

prendraInprécaution d’dler la terrequi pourrait s’étre attachéeàlatoiledpourrir

^

et l’onpliera aussitôtlatenteenfaisant rentrerles.

deux culs-de-lampe en dedans jusqu’aux encoi-gnures;oulaplieraensuiteparlemilieudans toute sahauteur, et

un

sclJat placé àchaque extrémitélarouleraleplus serré possibleeten sens contraire, pourqu'elleaitlaforme d’uA manteauplié.

Campement.

a

( )

Les couvertures, lorsqu’onenaura,seront pliéesdansla tentefpourêtrepréservéesde l’hu-midité.

Le

clicldechaquetente distribueraauxsoldats les piquets,ainsiquelesoutilsappartenant àla tente.

Lessoldatsattachésauxéquip.ngesdetransport destenteschargerontlestentes, les

manteaux

d’armesetles Dois

,de manièreà cequeles tentes setrouvent au-dessusdes bois,ann que cesbois etlesferrures

n’endommagent

pas la toileparleurpesanteur.

Lorsquel’ondétendra destentesdel’ancien modèle,onplacera

un

soldat àchaque fourche; ces soldatsaurontattentionde nelesabattre qu’àlafin

du

roulement,ainsi qu’ila étédit^

ci-dessus.

Manière

deresserrer

un camp

d*unbataillon de 1,042

hommes

^de

camper

desbataillons

.plusfaibles,et^dedonner

aux

camps

un

front plus étendu.

Ilseprésentebien descirconstances àlaguerre,

legénéral veut resserrer sa position,d’autres

ilveutluidonner uneplusgrande étendue.

La

forcedes bataillonspeutvarier

jellepeutêtre

au-dessous de1,042

nommes

jusqu’à5oo,et alors,lesbataillonsprésentant

un

frontde ba-taillemoins étendu,lefront

du camp

doitêtre également diminué.

Le

système de

campement

qu’onvientde dé-tailler,permet deresserreroud’alonger

promp-

tementle

camp,

etdeluidonner,d’après les principesqu’ona établis,unfrontproportionné aufront ordinairedelatroupe,quelqu’ilsoit, ,

DigilizedbyGoogle

(^7)

•U

à celuiquelegénéralpeut déterminer extra-ordinairement,suivantlescirconstances.

Manière

de resserrerle

camp

d’un bataillon de 1,042

hommes.

Silegénéralneveutqueresserrer

un

peusa position

,on pourra diminuercequel’on jugera convenablesurlalargeurdesgrandesrues, et disposer, parchaque mètre dont onlesaurait diminuées, dedeuxfilespour enformer des détachemens detirailleurs

,soitenavantdufront

du camp,

soitenarrière

,soitsurlesflancs.

Silegénéral veut resserrerdavantagesa position etlaréduiredemoitié,on prendra pourfront de

campement

lamoitiédufront ordinaire, c’est-à-dire,

84

mètres,aulieude168.

Alors,on pourra mettre enbataille sur sixdè hauteur

,en doublant par demi-compagnie

,et

laissantladistanced’une demi-compagnie. Celte foi matiiiiidonnera augénéralles

moyens

promnts deporterrapidement en avant une premièreligno composée dedemi-bataillons, etdela'sser l’autre lignecouvrantle

camp,

ou de(airede premier abordmai-ther les

deux

lignesen échelons,ou de

commander

enfin toutes autres

manœuvre»

quelconques eû changementdefront.

Le

bataillon se trouvant resserrédemoitié, et lesdemi-com-fagniesétantdansleurordre de marchehabituel,, au

moyen

Jeladistance; lésVnôuVemens seront j[)lusracourcis’qu’efn

paManfdô

laformation eu bataillesur troisousurdeux dehauteur.

On

pourra encore mettre enbataille, surtrois de hauteur

,une demi-compagniesurlefront

du

camp,,et l’autredemi-compagniesurlederrière du camp, faisantfaceenarrière

;lesflancs

du

camp

clélendusd’aprèslesordresquele

com-mandant

aura douuést

(28)

La

manièrederesserrerle

camp

demoitié, et deréduiresonfrontà

84

mètres,estbien simple.

Chaque

compagnie campera suruneseule rangéeen profondeur.

La

compagnie degrenadiers formera une rângée detentes isolées,lesautres compagniesseront adosséesdeux à deux,etles compagnies adosséesserontséparées l’une de l’autreparunepetiterue; (voyezlaplanche 3)

ce qui donnera pourles tentes

du

nouveau.

modèle,

Une

rangée simple à

3

mètres

90centimètres S*"90*^

Quatrerangéesjumelles,à 9mètres 70centimètres, y compris les

petitesrues. 89

00

Quatre grandesrues,à6 mètres. 24 Intervalledu

camp

d’unbataillonà

l’autre. 17 10

Totalpareil.

...

84 00 Pourles tentesdel’ancienmodèle, ,

Une

rangée simple, à 3 mètres 35centimètres.

...

3

35c Quatre rangées jumelles,à8 mètres

y

comprisles petitesrues.

...

32 00 Quatre grandes rues,à9mètres

5ocentimètres. 3 o 00

Intervalle

du camp

d’unbataillon à

l’autre. « 18 65

Totalpareil.

... 84

00

La

profondeur du

camp ne

seraaugmentée que del’espace qu’occuperontle»tentesdes sous-officierset soldatsquiseront placéesdjS plusdapscetteprofondeur..,

I

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(29)

On

pourraaussicamper par demi-bataillony derrièrelestentesdel’état-majordu régiment^

faisant faceenarrière pour défendreles retran-cheinens deceltepartiedu

camp

:on rapprochera alors convenablementles'distancesdes quatre rangées du grandetpetitétat-major etdes offi-ciers

, etonplacera lescuisinesàladistance ordinaire des demi-bataillons.

Les gardes du

camp,

leursretranchemenset latrines,seronten avant de ceux qui couvriront lefront etlederrièredu camp.

On

n’entend paspourcelaqueles

retranche-mens

des lignesen avantetenarrièredu

camp

nepuissent êtredesredoutes détachées quise flanquentmutuellement,etqui laissentla facilité de mouvoirlestroupesentous sens.

Manière

de

camper

lesbataillonsau-dessousde 1,000

hommes

jusqu'à 800.

t

Ces bataillons camperont

comme

ceux de

1,000

hommes

,par demi-compagnie:oucalculera l’étenduedufront

du

bataillon par la quantitédq filesqu’il,présente étantenbataille surtroisde hauteur,à raisond’un mètre par deuxfiles,et on diminuera,sur la largeur des grandes- ruesy laquantitéde mètres quton aura au-dessous de cellede 168 mètres, frontd’unbataillonde 1,042

hommes. On

aural’attention

,autantqu’il sera possible,d’éviterlesfractionsde mètre-dans la largeurdesgrandes rues,etderejeterces fractions sur l’intervalle

du camp

d’unbataillon à l’autre.(

Voyez

lesplanches1e/2).

La

profondeur du

camp

se trouveradiminuée en^raisondestentes dessous-^offiçiers,-etsoldats

qu

il

y

aura^de

moins

que dans

un

l^tiaillon

^ 1^042

hommes,

^ I

DigttizedbyGoogic

(3o)

Manière, de camperles bataillonsau-dessous de boo

hommes

jusqu’à5oo.

On

supposele bataillonde 5ao

hommes.

La

manièrequi a étéexpliquée

deréduire à moitiélefrontdu

camp

d’unbataillon

<le 1}042

hommes

j estprécisément celle de camper

un

balaiUon de 5zo

hommes

jqui cam-pera par conséquent par compagnies.

Ce

bataillon,ayantsur troisde hauteur roo lilts,a parconséquent

un

frontde bataille^de .84mètres,

même

frontqu’occupele

camp

d'un

bataillonde 1,042

hommes

resserrédemoitié.

Silebataillon est au-dessusde 5ao

hommes

,

on

augmenterala largeur desgrandesruesdela quantitéde mètres quelefrontdubataillonauia

L-delà

de

84

mètres, en

ay^t

1attention, autant qu’il sera possible,derég er a argeur desruesàunequantitéde métrésfixe,sans frac-tionsdansl’intervalle

du camp

d’unbataillon à l’autre.

Manière

de donner un front plusétendu

au camp

d’unbataillonde 1,042 hommes.

Si legénéralveut donneruneplusgrande dtcndue à sonfrontdebataille,etaugmenter lefrontdu

camp

dansla

même

proportion,il poivrafairemettre enbataille surdeux de hau-teur, ce qui luidonnera une augmentationd

un

sixièmesurlefrontdebataille. .

Le

front ordinaire,intervalle

com-pris,étantde168 mètres,ci..

aEliyajoutantpourlesixième.

*

On

auTÉl pénr' le frontdubataillon lu-de

hommes:

sur deux de .

-hauteur o°‘

idS*"00»

28I

00

"T» .'.Tï~:

(3i)

On

pourraaugmenter d’un sixièmelefront du

camp

,en augmentant

un

peulesgrandesrues delamanièresuivante^pourlestentes

du

nou-veauetdel’ancienmodèle.

Pourlestentesdu nouveau modèle)

deux rangées simplesà3 mètres

90centimètres.. 7"'80®

Huit rangées jumelles^à 9mètres 76 centimètres y compris les

petites rues. 78

00

Neuf

grandesrues,à10 mètres... 90

oo

Intervalledu

camp

d'unbataillon

à l’autre. ao

00

Ce

quidonnera pour lefront

du camp, comme

pourcelui

du

ba-taillonsurdeux dehauteur,•

..196

00 Pourlestentesdel’ancienmodèle,

on auradeux rangéessimples,à 3 mètres35centimètres.

....

ô"*70®

Huit rangéesjumelles à8 mètres

,

y

comprislespetitesrues.

....

64

OO Neuf

grandesrues, à

n

mètres

5ocentimètres.

...io

3

5

o Intervalle

du camp

d’unbataillonà

l’autre.

80

Ainsil’onaura également pourle frontdu camp,

comme

avecles tentes

du

nouveau modèle.

...

196

00 La

profondeur

du camp

,pourl’une et l’autre espècedetentes

,serala

même

quecelleindiquée pages

96/12.

Si legénéral veutétendre davantagelefront du

camp

etluidonnerjusqu’à

un

tiers

d’aug-(

32

) mentation

,illepourra iacilement, enfaisant ramperlesfusilierspar quartde compagniejce quidonneradeuxruespourchaque compagnie

<iefusiliers, lacompagnie de grenadiers con-liuiiantdecamper par demi-compagnie.

On

aurait ainsipourlefront

du camp,

avec des tentes

du

nouveau modèle,

Deux

rangées simples, à3 mètres 90centimètres.

*;...••. 7“

8o*

Seizerangées jumelles,à9mètres y5cenlinièlres.

... j56oo

Dix-sept grandes rues,à3 mètres

5 ocentimètres.

...

42 5

o

Intervalle

du camp

d’unbataillonà

l’autre.

...

17

70

Total.

....

224

00

Cc(jiiifait56 mètres,c’est-à-dire,letiersd«

plus(|iielefront ordinairede168mètres.

l^acompagniedes grenadiers auraitquatretentes surleflancdu

camp

et

deux

tentessurl’autie côtédesarue.Les deuxlignes detentesde»

compagnies defusiliersseraient placées,la, pre-mièresurl’alignement dufront

du camp,

la secondesur l’alignementdeladernièreligne des tentes des grenadiers; et,parce

moyen,

le

camp

aurait toujoursla

même

profondeurde115mètres.

Pourlestentesdel’ancienmodèle,

on

aurait 4anslefront,

Deux

rangées simples, à3 mètres

35

centimètres. ô"»70®

Seizerangées jumelles,à8 mètres. 128 00 Dix-sept grandesrues,à

4

mètres..

68

oO Intervalle

du camp

d’unbataillon

àl’autre 21 3o

Totalpareil. .. .

224

00

{33)

La

compagniedes grenadiers aurait huit »ente»

surleflancdu

camp

etquatretentesdel’autre côtédelarue, l’espacede deuxtentes restant videdanslemilieu.Les compagnies defusiliers n’auraientdans chaquerueque quatretentes alignéessurlesdeux premièresetlesdeux der-nièresdelacompagniedes grenadiers

;onaurait toujours ainsipourle

camp

la

môme

profondeur, de ii5mètres.

On

voit,d’après ces principes,quelaforme descamps peutse plierà touteslesdispositions, dugénéral,etprésenter toujourslefront con-venable pourl’ordredebataillequ’iljugeraà proposd’adopter.

Du

pas métrique

ou

d’un m\tre^etdelamanière d’adaptertousles

pas

del’infanterieàla

<mesure métrique.

Le

mètreétantlabasedetouteslesdimensions d’un

camp

,lesofficiersd’état-m«joretles sous-officiers destroupes d’infanterie chargés de marquerlescamps,s’habitueront à faire le pas d’un mètre,qu’onappellerapas métrique. Ce"

pas n’aque onzelignesdeplus <[ue celuidetrois piedsdont

on

s’estserviancienneÎTientpour

me-surerlesdistances militaires.

Un homme

d’une tailleordinairepeutfaire aisémentce pasen {

diant lesgenoux;etilcontractera l’habitude de;

e faireexact,en s’yexerçanttrès-peude temps.

L’habitude defairecepas exact, peut,dans beaucoupd’occasions, être très-utile, etabréger letempsqu’ilfautemployer pourtracerlecamp.

On

parviendraégalement

,mais d’unemanière

moms

ra*î)ide,au

même

résultatque parlepas métrique, enréglantson pasordinaireauxdeux tiersd’unmètre)cequifaitdeuxpieds sept

H

(34y

huit lignes,c’est-à-dire, un demi-pouceàpeu prèsdeplusquelepas ordinaireauquel l’infan-terie estexercée.

D’aprèsce principe,on adaptera delamanière suivante tous les pasdel’infanterie, à lamesure métrique.

Le

petitpas d’unpiedsera appelé pasd’un tiersde mèlre(un pied3 à 4lignes;)trois petits pasferontlemètre.

Le

pasordinairededeuxpieds seraappelé pas de deuxtiersde mètre (2pieds

jàS

lignes;) troispasordinaires feront2mètres.

Le

pasalongé dedeuxpieds sixpoucessera appelépasdedeux tiers et demi, ou cinq sixièmesdemètre(2 pieds6 pouces 9àiOlignes;) six pas alongés ferontcinqmètres.

Etlegrandpasdetrois pieds,ser$tappelépas métrique QMd’unmètre (3pieds 11 lignes;)il

y

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