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La lumière dans les

bibliothèques

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Philippe Cantié

a travaillé dans le service Bibliographie française et périodiques du département du dépôt légal à la Bibliothèque nationale de France (BnF); il dirige actuellement le Centre ISSN de la BnF. François Lebertois a été conservateur responsable des secteurs Jeunesse, Discothèque et Vidéothèque à la bibliothèque municipale classée Carré d’Art à Nîmes de 2005 à 2007; puis, de 2007 à 2011, chargé de mettre en place la bibliothèque universitaire de recherche lettres et sciences humaines sur le nouveau site Saint- Charles à l’université de Montpellier 3. Depuis janvier 2012, il est responsable de la bibliothèque universitaire de Nîmes médecine. Luc Lupone a été conservateur à la bibliothèque Sainte- Geneviève en 2005, puis en 2009 responsable de la bibliothèque de droit et d’économie Robert- Schuman de l’université Paul-Cézanne à Aix- en-Provence. À partir de septembre 2012, il devient responsable du département de droit et sciences politiques de l’université d’Aix- Marseille. Il a notamment collaboré à l’ouvrage La Restauration à la Bibliothèque nationale de France, manuscrits, monnaies, reliures, photographies, estampes…, BnF éditions, 2003. Cécile Röthlin a travaillé à l’ouverture de la Bibliothèque nationale de France, dans le département Droit-Économie-Politique, au sein du Pôle de ressources et d’information sur le monde de l’entreprise (PRISME), de 1995 à 2001. En tant que conservateur, elle a ensuite été responsable du secteur Droit à la bibliothèque de l’université du Maine de 2005 à 2011 et dirige actuellement la Bibliothèque universitaire Droit-Lettres de l’université de la Réunion.

1. Le présent article a été publié sous une forme plus complète dans le Bulletin des bibliothèques de France, n° 2007-1, lequel est issu d’un mémoire d’étude mené en 2004 sous la direction de Michel Melot par les auteurs, dans le cadre du diplôme de conservateur des bibliothèques à l’enssib. Le texte complet du mémoire est accessible à la bibliothèque de l’enssib.

Philippe Cantié François Leber

tois

jugée sur sa capacité à concilier des types de lumières dont les fonctions sont contradictoires : lumière d’ambiance et lumière d’appoint par exemple. La diver- sité est une des spécificités de la lumière en bibliothèque. De l’obscurité des maga- sins à la lumière des espaces d’accueil, on connaît peu de constructions qui ont recours à un registre de lumières aussi étendu et contraignant.

la PoliTique de la lumiÈre

La lumière n’est pas un phénomène phy- sique neutre mais résulte d’une construc- tion à la fois perceptive et culturelle. La tolérance par rapport au contraste entre ombre et lumière varie autant d’un indi-

vidu à l’autre que d’une aire géographique et culturelle à une autre.

L’héliotropisme qui caractérise les régions septentrionales est loin d’être universel- lement partagé. L’expérience de la lumière dépend notamment de l’habitus culturel2.

La lumière est diversement perçue comme facteur d’agression ou source de bien-être, d’où l’expression de certaines préférences qui ne coïncident pas avec les conditions d’une perception visuelle optimale3.

Il arrive que le traitement de la lumière par un architecte soit placé délibérément sous le signe d’une tradition culturelle particulière : Peter Wilson revendique ainsi pour la nouvelle bibliothèque de Milan un éclairage à la japonaise.

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Se pose alors la question de l’application de ce modèle d’éclairage à un contexte qui possède ses propres coordonnées géo- graphiques et culturelles, à l’heure où la composition des équipes chargées de la maîtrise d’œuvre s’internationalise. D’inspiration scandinave, la bibliothèque municipale à vocation régionale (BMVR) de Châlons-en-Champagne est contrainte en été de fermer une salle d’étude à cause de l’excès de chaleur provoqué par des ouver- tures surdimensionnées, plus adaptées aux ciels finnois qu’aux ciels champenois. Par sa forme, ses couleurs et le choix des matériaux, la BMVR de Troyes affiche quant à elle sa dette envers un modèle d’architecture ouvertement californien. Or celui-ci véhicule une lumière « inhérente » sans rapport manifeste avec la lumière du lieu. Au lieu de procéder par emprunt ou citation, l’architecte doit traiter le travail sur la lumière comme une opération de traduction, une quête de singularité. La métaphore de la lumière comme savoir participe d’une vision politique du monde. À travers la problématique de l’ouvert et du fermé, l’organisation des espaces en fonction des arrivées de lumière reflète de même un rapport particulier au savoir: « Dans le premier cas, les livres entourent le

lecteur, encerclé et comme protégé par eux sous une lumière zénithale qui souligne le sentiment d’intimité mais aussi de clôture. Dans l’autre, c’est le livre qui est environné par les lecteurs sous la lumière plus abondante et naturelle des parois ouvertes sur le monde4. » Pierre

Riboulet prend la métaphore de la lumière au pied de la lettre. Pluraliser les formes

de lumière (zénithale, frontale, oblique, frisante, rasante, etc.) revient à combat- tre le dogmatisme et repousser les ténè- bres de tous les intégrismes.

Preuve supplémentaire du lien entre lumière et politique, le triomphe de la transparence a coïncidé historiquement avec le mouvement de démocratisation culturelle qui a débuté à la fin des années 1950. L’architecte évoque parfois une lumière écrivant sur l’ombre un « signe

sublime qui ne signifie rien » (Paul Andreu).

La lumière est en règle générale accaparée par des discours de toute nature.

la quesTion de la TransParence

La querelle autour de la transparence cris- tallise les enjeux politiques liés à la lumière. Les partisans perçoivent la trans- parence comme un moyen de favoriser l’accès du public aux ressources docu- mentaires, d’égaliser les pratiques cultu- relles, d’inciter à la fréquentation de la bibliothèque en faisant jouer le ressort du mimétisme (voire de la culpabilité), de désacraliser le rapport à la culture en ren- dant moins intimidant ce lieu institution- nel qu’est la bibliothèque.

Les détracteurs, qui voient dans la trans- parence un outil de marketing, dénon- cent au contraire le nivellement culturel, la perte d’autorité, la déliquescence de la culture légitime. Ils soulignent le carac- tère fallacieux d’une transparence qui renforce l’utopie communicationnelle et entretient l’illusion d’une connaissance instantanée. La transparence ferait en somme bon marché du processus cognitif

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2. «The perception of light intensity and quality varies among people of varying ages and cultural regions.», message électronique de Jeffrey Scherer et Carla Gallina (14 avril 2004). 3. «There are cultural differences in lighting preferences.

People in hot climates prefer cool light sources to warm; while people in cold climates prefer warm light sources to cool», ibid. 4. MELOT(Michel), La sagesse du bibliothécaire,

sans lequel il n’est pas de transmission. Avec la transparence, la culture cesse, de l’avis de certains, d’être le chemin qui mène à l’altérité : la bibliothèque se réduit alors à un miroir où se reflètent des attentes ou des usages largement sur- déterminés.

L’écueil à éviter lors de la conception d’une façade entièrement vitrée est de tomber dans la banalité d’une boîte translucide qui pourrait contenir une bibliothèque ou n’importe quel bâtiment administratif. La critique de la transparence se mani- feste également au travers du subtil glis- sement lexical entre le vitrage, idéologi- quement neutre, et la vitrine qui précède régulièrement la condamnation du raco- lage consumériste ou de la logique capi- taliste. La transparence aurait des effets équivoques (« On ne sait jamais en fin de

compte si tel bâtiment transparent a d’abord été construit au profit de ceux qui se trouvent à l’intérieur ou bien de ceux qui sont à l’ex-

térieur5») ou paradoxaux puisque la

vision, détachée des autres sens, ne fait soi-disant que renforcer le sentiment d’inaccessibilité. Dans l’architecture des bibliothèques, force est de constater que la transparence fait désormais partie de la doxa.

Ce débat ne peut se résoudre que par l’ex- ploration de voies médianes. Signalons d’abord que le translucide n’est pas for- cément transparent, comme en témoi- gnent les épais carreaux de verre de cer- taines cloisons (médiathèque Cathédrale de Reims ou bibliothèque universitaire (BU) du Mans). La transparence peut aussi n’être que partielle : hommage soit rendu à Pierre Riboulet qui limite la transpa- rence à l’avant-corps vitré de la biblio-

thèque de Limoges, c’est-à-dire à la partie qui est le moins en rapport avec le livre. Le jeu sur la transparence permet enfin de contourner le dogme du tout-trans- parent, comme à la bibliothèque de Vénissieux de Dominique Perrault. À cer- taines heures de la journée, les lecteurs ont tout loisir d’observer les passants, tandis qu’à d’autres, c’est le contraire. Doublée de plaques métalliques perfo- rées, la façade change d’aspect au cours de la journée : la transparence est modi- fiée par la lumière. Pendant la journée, la bibliothèque, vue de l’extérieur, appa- raît opaque, alors que le lecteur situé à l’intérieur a une vue dégagée sur la rue. Ce phénomène s’inverse à la tombée de la nuit.

Le retour de la monumentalité qui, dans les années quatre-vingt, a scellé un nou- veau contrat entre le pouvoir politique et l’architecture des bâtiments publics s’est parfois effectué au détriment de la lumière. La Maison du livre, de l’image et du son (MLIS), dont l’objectif premier était d’améliorer l’image de Villeurbanne et d’offrir à la collectivité un édifice de prestige, constitue un cas exemplaire. Si l’intégration de la bibliothèque au tissu urbain est une réussite, l’articulation des espaces intérieurs autour d’une ziggourat relève chez Mario Botta de l’idiosyncrasie. Le puits de lumière en forme de cône inversé est moins conçu pour répartir la lumière à travers les étages que pour créer, à partir de l’artothèque (niveau – 1), une perspective « admirable » sur le bâtiment tout entier. Ce point de vue qui honore avant tout le talent de l’architecte et la munificence du poli- tique est sans grand rapport avec les

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besoins réels du lecteur. Outre qu’il ne remplit pas sa fonction, le puits de lumière favorise la propagation du bruit d’un étage à l’autre.

sociologie de la lumiÈre en biblioThÈque

Avant d’être matière signifiante, la lumière relève du sensible. L’approche phénoménologique est moins risquée que l’approche sémiologique.

La lumière instaure un certain rapport au monde puisqu’elle permet de « changer per-

pétuellement d’espace tout en restant dans le même espace, revoir un endroit déjà vu tout à l’heure mais tout autrement » (Pierre Riboulet).

Les puits tronqués de Limoges inscrivent la grande salle de lecture dans une dimen- sion cosmique : le passage du temps est rendu sensible par le déplacement au sol de plusieurs cercles lumineux. Cette fonction d’ancrage est ce par quoi cette lumière publique et profondément huma- niste se démarque de l’éclairage mar- chand. Peut-être ira-t-on même un jour jusqu’à explorer la relation entre la récep- tion d’un texte et les conditions de lumi- nosité afin d’en tirer des applications en bibliothèque. On pressent en tout cas l’in- térêt qu’il y aurait à raisonner en termes d’« ambiances de lecture ».

La lumière influe sur les pratiques, comme par exemple le choix de l’usager entre emprunt et consultation sur place. Elle fait partie intégrante de l’accueil des malvoyants. Elle est aussi indissoluble- ment liée à la notion d’accès. Un mauvais éclairage peut se révéler dissuasif et exclure de fait tout un segment du public. Il n’y a pas que des raisons sociales ou culturelles à la non-fréquen- tation des bibliothèques. La lumière constitue un enjeu éthique et civique dont les pays anglo-saxons ont pris

conscience bien avant la France. La question de la lumière en bibliothèque n’a de sens que par rapport à des usagers qui sont loin d’être tous égaux devant les choix d’éclairage. Les besoins varient en fonction de facteurs tels que l’âge ou éven- tuellement le degré de handicap. L’éclai- rage n’est pas seulement affaire de nor- malisation. Il vaut donc mieux élaborer une véritable politique à partir d’enquêtes préalables. Les études démographiques qui révèlent le vieillissement continu de la population permettent de prévoir la part croissante de « baby-boomers » aux perfor- mances visuelles dégradées.

C’est dans les bibliothèques publiques que les besoins des différents segments du public sont le plus susceptibles d’entrer en conflit. Le public des bibliothèques uni- versitaires, plus jeune et moins statique, possède une meilleure vue, ce qui renforce sa tolérance vis-à-vis des éclairages médiocres. À chaque type de public ne correspond pas cependant un besoin d’éclairage spécifique et déterminé. Certes, l’appareil visuel des enfants tolère une lumière plus intense et plus blanche, mais un tel choix risque d’engendrer chez eux une plus grande excitabilité, au détri- ment d’autres catégories de lecteurs. Il existe en fait des besoins contradic- toires qui s’expriment en fonction de l’ac- tivité pratiquée ou des dispositions psy- chiques du moment. Jusque dans leur rapport à la lumière, les adolescents oscillent ainsi entre des phases d’affir- mation et des phases de retrait qui leur font tantôt rechercher tantôt fuir la trop grande clarté.

Contrairement aux idées reçues, le public des malvoyants est lui aussi hypersensible aux agressions de la lumière. Le degré et la nature du handicap sont très variables.

La majorité des malvoyants a perdu pro- gressivement la vue. Ce public qui affiche une moyenne d’âge plus élevée que celle de l’ensemble des usagers est parfois rétif au changement. Il est primordial que chaque malvoyant puisse régler à sa guise la distance entre la lampe et la page. Toutes les précautions doivent être prises pour que le lecteur ne soit en rien incom- modé : la lampe doit être munie d’un cache protecteur et sa puissance en watts calculée en fonction de la distance par rapport à la page. La frontière entre voyants et malvoyants est moins étanche qu’il n’y paraît. On observe en particulier que les services mis à disposition des malvoyants bénéficient à d’autres caté- gories de lecteurs.

de l’Économie À l’Écologie

À l’instar des entrepreneurs privés, les gestionnaires d’équipements publics, constatant la part croissante de l’éclairage artificiel dans le budget énergétique, redé- couvrent depuis une trentaine d’années les vertus de la lumière naturelle. Celle- ci réduit le stress, combat la dépression saisonnière, accroît la productivité du per- sonnel en développant sa motivation et sa vigilance, provoque la diminution de l’absentéisme.

La nécessité de réaliser des économies d’électricité est renforcée par les argu- ments en faveur du développement dura- ble ainsi que de l’architecture « verte » : éclairer mieux ne signifie pas éclairer plus. Au-delà d’un seuil minimal, l’œil humain n’est d’ailleurs sensible qu’aux écarts entre niveaux d’éclairement.

Au cours des cinquante dernières années, les producteurs de lampes ont tellement incité au gaspillage par surenchère des puissances fabriquées qu’il est aujourd’hui difficile de faire accepter l’idée que la réduction du niveau d’éclairement puisse permettre d’améliorer l’acuité et le confort visuels. La stratégie dite de relamp-

ing consiste à remplacer les lampes exis-

tantes par des lampes plus efficaces et moins gourmandes en électricité, tandis que la stratégie de delamping vise à se rap- procher du seuil minimal d’éclairement par la suppression coordonnée d’un cer- tain nombre de lampes.

Quoi qu’il en soit, la contrainte économique a entraîné une attention plus grande aux enjeux ergonomiques. L’éclairage constitue à présent l’une des cibles des projets à haute qualité environnementale (HQE) comme à la BU du Mans ou à celle de Reims. La lumière participe pleinement de l’éco- nomie globale de la bibliothèque. Une approche systémique est donc requise pour mesurer l’imbrication des aspects visuel, thermique ou acoustique. Mais le traite- ment de la lumière relève aussi désormais d’une démarche interdisciplinaire (physique de la lumière, psychologie, sciences de l’in- génieur, histoire culturelle). Il consiste à définir un certain nombre de priorités et à faire face à la complexité en négociant de subtils équilibres6.

Néanmoins, les fondements de la réussite concernant la lumière en bibliothèque reposent sur des principes moins com- plexes qu’en apparence. Lors de la phase de conception de la bibliothèque, il est important de se souvenir que la conception

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6. « This includes light quality and light quantity, daylight and electric light, light quality and consumed energy, ergonomics and economics, visual interest and visual

distraction, gloom and glare, first cost and life cycle cost. », message électronique de Jeffrey Scherer et Carla Gallina (14 avril 2004).

de l’éclairage fait partie intégrante du pro- jet global du bâtiment : certains points essentiels, tels que la hauteur de plafond par exemple, ne peuvent être modifiés ultérieurement. Quelques recommanda- tions simples méritent d’être suivies. Privilégier un éclairage dirigé vers le pla- fond blanc est une option intéressante car la lumière est en effet mieux distribuée et engendre moins de reflets. Cela néces- site par ailleurs une hauteur de plafond minimale de 3,30 mètres (l’idéal étant de 3,90 mètres) pour une diffusion har- monieuse de la lumière. Si le plafond existant est trop bas, imposant ainsi un éclairage tombant, il faudra veiller à ce que ce dernier soit installé perpendicu- lairement aux travées.

Il convient par ailleurs de garantir la plus grande flexibilité possible à l’agen- cement du bâtiment : le meilleur moyen est d’assurer un éclairage uniforme en veillant à éviter une couverture lumi- neuse trouée (penser notamment à ne pas laisser trop d’espace entre le dernier luminaire et le mur).

Afin de limiter les reflets, il est impératif de se soucier de l’orientation de la lumière naturelle : il convient de réguler les flux lumineux directs, lorsque ceux-ci ne vien- nent pas du nord.

Sur un plan plus général, il est indispen- sable que la problématique de la lumière soit prise en compte très en amont dans le projet de construction. Il est souhai- table que la lumière artificielle soit un élément réfléchi dès l’origine du projet en articulation avec la lumière naturelle. Les dispositions relatives à l’éclairage doivent de ce fait apparaître de manière détaillée dans le cahier des charges et faire l’objet de demandes précises : pré- sence de lampes individuelles, éclairage

au plafond non figé, par exemple. On peut souligner que l’ouverture du dialogue entre les différents partenaires (bibliothécaires, ingénieurs, architectes, tutelle administrative) est un élément fon- damental. Il est vrai que souvent l’échange entre les parties n’est pas facilité par le rythme du projet qui connaît des phases d’intensité différente, d’où les risques liés à des prises de décisions hâtives. La formation des bibliothécaires joue par ailleurs un rôle clef, d’autant plus que chaque professionnel est susceptible d’avoir à gérer un projet de construction au cours de sa carrière. Elle doit permettre une connaissance technique, fonction- nelle plus approfondie du déroulement d’un projet. Un rapprochement avec l’École nationale des travaux publics de l’État (ENTPE), voire avec l’École nationale d’architecture pourrait aider à combler quelques lacunes.

vers une lumiÈre rÉussie

Certaines solutions semblent avoir été appliquées avec succès en ce qui concerne la lumière.

Il semble que la combinaison de la lumière naturelle et de différents types d’éclairage artificiel, étudiée de manière complémentaire, se révèle plutôt heu- reuse. Au-delà de la nature de la source lumineuse, la réussite résulte surtout d’une habile articulation entre la lumière