• Aucun résultat trouvé

Avoir un logement sur place, une opportunité professionnelle et de l’argent sont les premiers

Dans le document Baromètre DJEPVA sur la jeunesse 2018 (Page 80-84)

4. LA MOBILITÉ INTERNATIONALE : UNE EXPÉRIENCE MAJORITAIREMENT VÉCUE

4.4. Avoir un logement sur place, une opportunité professionnelle et de l’argent sont les premiers

au départ

Interrogés cette année sur les incitations possibles à vivre une expérience de mobilité à l’étranger hors vacances) les jeunes ont pointé en premier des aides de première nécessité telles que l’accès à un

logement (32 %), l’accès à des offres d’emploi ou de stage (28 %) et enfin l’aide financière (23 %).

G

RAPHIQUE

60.

Q

U

EST

-

CE QUI POURRAIT VOUS INCITER A ALLER VIVRE PENDANT UNE PERIODE DE QUELQUES MOIS A L

ETRANGER

?(

EN

%-

CUMUL DES DEUX REPONSES POSSIBLES

)

Source : INJEP-CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse, 2018. Champ : ensemble des jeunes métropolitains âgés de 18 à 30

ans (Eff=4 400).

L’expérience de mobilité du jeune a un impact sur les leviers du départ. Un jeune sur cinq déclare que

rien ne pourrait les inciter à aller vivre à l’étranger pendant une période de quelques mois. Ce sont

surtout les jeunes qui n’ont pas eu d’expérience de mobilité sur les cinq dernières années qui sont réfractaires (23 % contre 5 % parmi les jeunes partis). Par un effet de vases communicants, ceux qui ont déjà vécu une expérience de mobilité à l’étranger citent logiquement davantage tous les autres leviers au départ. L’écart le plus fort entre les jeunes qui sont déjà partis et les autres concerne

l’accompagnement dans les démarches administratives (cité par 17 % des jeunes partis contre 8 % des

autres). Rappelons qu’en 2017, près d’un jeune parti sur cinq (18 %) citait la complexité des démarches administratives comme principal frein au départ.

Les jeunes « réfractaires », qui n’ont pas vécu d’expérience de mobilité au cours des cinq dernières

années et qui déclarent que rien ne les y inciterait sont plus souvent des jeunes âgés de 25 à 30 ans (28 %), ayant un diplôme inférieur au baccalauréat (28 % des peu ou pas diplômés), appartenant à la

80 n n n

catégorie des inactifs non étudiants (36 %). Les jeunes qui ne souhaitent pas être bénévoles avancent plus souvent cet argument que les autres (38 %).

G

RAPHIQUE

61.I

NCITATION AU DEPART A L

ETRANGER SELON L

EXPERIENCE DE MOBILITE INTERNATIONALE

(

EN

%)

Source : INJEP-CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse, 2018. Champ : ensemble des jeunes métropolitains âgés de 18 à

30 ans (Eff=4 400).

L’élément déclencheur pour un éventuel départ à l’étranger varie selon le profil et la situation du jeune. Ainsi, 30 % des jeunes en emploi et 31 % des jeunes des catégories socioprofessionnelles supérieures souhaiteraient être avec des employeurs. 27 % des jeunes qui disent devoir s’imposer régulièrement des restrictions auraient besoin d’une aide financière. Les étudiants parlent davantage que les autres de la possibilité de poursuivre leurs études (28 %). Enfin, les peu diplômés citent davantage le besoin d’un stage intensif en langue étrangère avant de partir (18 %) et les jeunes en emploi la possibilité d’avoir un congé sabbatique (18 %) (Tableau 6).

T

ABLEAU

6.M

OTEUR POTENTIEL DE DEPART A L

ETRANGER SELON LE STATUT

(

EN

%)

Moteur potentiel de départ Profils des jeunes les plus réceptifs

Avoir un logement sur place - 34 % des jeunes qui n’ont jamais décohabité du domicile parental, mais qui l’ont envisagé Être mis en relation avec des employeurs à l’étranger,

avoir accès à des offres d’emploi, de stage - 30 % en emploi - 31 % des PCS+ en emploi

Bénéficier d’une aide financière, d’une bourse - 27 % déclarent devoir se restreindre régulièrement Pouvoir faire un stage intensif en langue étrangère - 18 % peu diplômés (maximum brevet des collèges) Avoir une structure d’accueil sur place, une personne à

qui s’adresser

- 16 % des diplômés du supérieur, 19% des bac+2

- 16 % des jeunes en logement autonome, mais qui ont connu un retour chez leurs parents

Avoir l’occasion de poursuivre ses études - 28 % des étudiants

Avoir un congé sabbatique - 18% en emploi

Être accompagné dans des démarches administratives - 15 % des diplômés d’un bac + 5 et plus

Autre raison - 11 % des peu diplômés (brevet des collèges maximum) et 12 % des CAP, BEP ou équivalent - 15 % des jeunes au chômage

Source : INJEP-CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse, 2018. Champ : Ensemble des jeunes métropolitains âgés de 18 à

30 ans (Eff=4 400).

En synthèse, nous avons utilisé plusieurs variables afin de classer les jeunes selon leur rapport à la mobilité internationale. En 2018, les jeunes se répartissent de la manière suivante :

– 6 % sont partis pour poursuivre leurs études ;

– 14 % sont partis pour d’autres raisons que la poursuite d’études ; – 61 % ne sont pas partis, mais seraient intéressés par l’expérience ; – et enfin, 18% ne sont pas partis et déclarent que rien ne les y inciterait.

G

RAPHIQUE

62.T

YPOLOGIE DES JEUNES VIS

-

A

-

VIS DE LA MOBILITE INTERNATIONALE

(

EN

%)

Source : INJEP-CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse, 2018. Champ : ensemble des jeunes métropolitains âgés de 18 à

82 n n n

F

IGURE

6.P

ROFIL DES JEUNES SELON LEUR RAPPORT A LA MOBILITE INTERNATIONALE

Les jeunes partis pour poursuivre leurs études

⏐ Un peu plus d’hommes (60 %) ⏐ Âgés de 18-24 ans (62 %) ⏐ Diplômés du supérieur (52 %) ⏐ Des étudiants (52 %)

⏐ Participent plus que les autres aux activités d’une association (58 %)

⏐ Les trois quarts donnent du temps bénévolement (76 %)

⏐ Les deux tiers ont bénéficié d’une aide pour leur projet (68 %)

⏐ De fait, ils ont plus souvent déjà décohabité du domicile parental (77 %)

Les jeunes partis pour d’autres raisons que la poursuite des études

⏐ Un peu plus d’hommes (55 %) ⏐ Diplômés du supérieur (41 %)

⏐ Participent plus que les autres aux activités d’une association (57 %)

⏐ Majoritairement, ils donnent de leur temps bénévolement (74 %)

⏐ Ont moins souvent bénéficié d’aide 40 %

⏐ De fait, ils ont également plus souvent déjà décohabité du domicile parental (78 %)

Les jeunes qui ne sont pas partis mais seraient intéressés

⏐ Âgés de 18-24 ans (55 %)

⏐ Plus souvent des diplômés du CAP, BEP ou équivalent (20 %) ou des niveau bac (33 %)

⏐ Des jeunes au chômage (17 %)

⏐ Sont plus nombreux à être prêt à donner du temps bénévolement (33 %)

⏐ Ils sont un peu plus nombreux à n’avoir jamais décohabité mais à l’envisager (21 %)

Les jeunes réfractaires

⏐ Un peu plus de femmes (54 %) ⏐ Agés de 25-30 ans (59 %)

⏐ Plus souvent pas ou peu diplômés (CAP, BEP ou équivalent, 25 % ; brevet des collèges, 21 %) ⏐ Des jeunes au chômage (18 %) et des inactifs

(14 %)

⏐ Sont plus nombreux à ne pas vouloir devenir bénévoles (38 %)

Source : INJEP-CREDOC, Baromètre DJEPVA sur la jeunesse, 2018. Champ : ensemble des jeunes métropolitains âgés de 18 à

5. Des formes plurielles d’engagement

Dans le document Baromètre DJEPVA sur la jeunesse 2018 (Page 80-84)