• Aucun résultat trouvé

Les livres de contes

Dans le document le langage À l’ÉCOle MaTeRnelle (Page 155-158)

Pour élargir la gamme des exemples, on peut citer quelques titres de récits.

Avec randonnées

La même histoire dans des contextes différents : l’obstacle à la compréhension est d’ordre cognitif et culturel, pour repérer dans le texte et l’image les indices de l’écla-tement du contenant et en comprendre les raisons. À ceci s’ajoute la complexité des systèmes de personnages mis en scène qui demandent des connaissances particu-lières (le loup dans Ma Maison, la puce dans Le Bonnet rouge…). Enfin, la compré-hension des états mentaux est largement sollicitée, celle du héros qui ne s’aperçoit pas de ce qui se passe dans son bonnet, sa moufle ou son parapluie et celle des autres personnages qui recherchent un abri…

En petite section, Ma Maison d’Émile Jadoul (collection « À la queue leu leu », Cas-terman, 2007).

À partir de la moyenne section, Brise-cabane de Robert Giraud et Gérard Franquin (collection « Les albums du Père Castor. Premières lectures », Flammarion-Père Cas-tor, 2001).

À partir de la grande section, La Moufle : un conte ukrainien de Diane Barbara et Frédérick Mansot (collection « Les premiers romans. Benjamin », Actes Sud junior, 2006) ; Le Bonnet rouge de John A. Rowe et Brigitte Weninger (collection « Un livre à caresser Minedition », Minedition, 2008) ; Nicky et les Animaux de l’hiver de Jan Brett (collection « Les petits Gautier », Gautier-Languereau 2007) ; Le Parapluie de Jan Brett (Gautier-Languereau, 2006).

La Petite Poule rousse est une histoire du patrimoine qui demande aux jeunes lec-teurs de comprendre les états mentaux des personnages et la morale de l’histoire, ainsi que la chaîne de fabrication du blé au pain (ou au gâteau). Quelques versions possibles de la PS (difficile) à la GS : La Petite Poule rousse de Byron Barton (collection

« Album de L’École des loisirs », L’École des loisirs, 2009) ; La Petite Poule rousse de Paul Galdone (collection « Aux couleurs du temps », Circonflexe, Joie par les livres, 2009) ; La Petite Poule rousse Pierre Delye et Cécicle Hudrisier (Didier Jeunesse, 2007).

L’intérêt de travailler plusieurs versions sur deux ou trois ans est de permettre une réelle appropriation de l’histoire et une plus grande attention portée aux variations, donnant aux élèves la possibilité de lire autrement une version « simple » à la lu-mière d’une autre version, plus sophistiquée.

L’histoire du gros navet se décline aussi en plusieurs versions (de la PS/MS à la GS) avec Quel radis dis-donc ! de Praline Gay-Para et Andrée Prigent (collection

« Les petits Didier. À petits petons », Didier Jeunesse, 2008) ; Le gros navet d’Alekseï Tolstoï (Flammarion-Père Castor, 2000) ; La Carotte géante d’Alan Mets (L’École des loisirs, 1998) ; Le Navet de Rascal et Isabelle Chatellard (collection « Lutin poche », L’École des loisirs, 2002) à partir de la section de petits.

Il est à noter que cette histoire reprend le système de valeurs de la précédente en positif car les voisins du héros l’aident à arracher le légume géant. En ce sens, ces deux histoires se complètent bien pour définir les valeurs de l’entraide et les béné-fices qui peuvent en être tirés.

L’histoire du Poussin qui avait peur que le ciel lui tombe sur la tête présente une diffi-culté majeure dès la situation initiale. Les jeunes enfants ont du mal à comprendre la démarche du poussin qui veut prévenir le roi que le ciel lui tombe sur la tête, alors que c’est un gland qui le frappe par hasard. Une fois cet obstacle dépassé, il reste à comprendre pourquoi les autres animaux suivent aussi docilement notre héros jusqu’au repaire du renard.

Histoire à réserver aux plus grands qui pourront mieux percevoir les états mentaux des personnages et avec lesquels il sera intéressant de travailler la différence entre croire/savoir/penser. Les jeunes lecteurs apprécieront les différentes fins possibles choisies par les auteurs avec Poussin qui avait peur que le ciel lui tombe sur la tête de Rebecca Emberley et Ed Emberley (collection « Albums illustrés », Albin Michel-Jeu-nesse, 2010) ; Poule plumette de Galdone (collection « Albums », Circonflexe 2004) et Les Musiciens de Brême de Jacob et Wilhelm Grimm (Flammarion-Père Castor, 1993) à partir de la section de grands.

Sans randonnée

La célèbre histoire de l’autre Petite Poule rousse aux prises avec le renard est plus complexe, car elle nécessite de comprendre les ruses qu’elle met en œuvre pour

échapper au prédateur. Ces trois versions sont de complexité croissante autant par le contexte dans lequel elles se déroulent que par les choix esthétiques et stylisti-ques des illustrateurs.

À partir de la MS, Poule Rousse et Renard Rusé de Vivian French, Sally Hobson (Pastel, 1995).

Plutôt en grande section, La Petite Poule rousse et le Renard russe : un conte tradi-tionnel de Maud Riemann (collection « Les Incontournables », Bilboquet, 2005) ; Le Renard et la Petite Poule rousse : conte irlandais d’Éva Vincze (Éva Vincze, 2007).

Très souvent racontée ou lue en PS, l’histoire de Boucle d’or et les trois ours est à interroger sur le plan des significations : que représente aujourd’hui l’aventure de Boucle d’or ?

Les Trois Ours de Byron Barton (collection « Lutin poche », L’École des loisirs, 2001) ; Boucle d’or et les Trois Ours de Rose Celli et Gerda Muller (collection « Les Mini Cas-tor », Flammarion-Père CasCas-tor, 2001) ; Boucle d’or et les Trois Ours de Tony Ross (collection « Folio benjamin », Gallimard-Jeunesse, 2006) ; Boucle d’or et les Trois Ours de Gerda Muller (collection « Lutin poche », L’École des loisirs, 2008), Boucle d’or et les Trois Ours de Steven Guarnaccia (Seuil Jeunesse, 1999).

En référence à ce texte (à partir de la GS) : Pas de violon pour les sorcières de Ca-therine Fogel et Joëlle Jolivet (Seuil Jeunesse, 2001) ; La Revanche des trois ours de Gwyneth Williamson (collection « Albums brochés », Mijade, 2004) ; Boucles d’ar-gent et les Trois Ours de Christine Naumann-Villemin et Caroline Pistinier (Kaléi-doscope, 2007).

Des contes de ruse proposant des personnages dévorants (le loup) comme Les Trois Petits Pourceaux de Coline Promeyrat et Joëlle Jolivet (collection « À petits pe-tons », Didier Jeunesse, 2000) ; La Véritable Histoire des trois petits cochons par Erik Blegvad (collection « Folio cadet », Gallimard-Jeunesse 2010) ; Le Loup et les Sept Chevreaux de Grimm et Bernadette (collection « La couleur des contes. Grands al-bums », NordSud, 2008) ; La Chèvre et les Biquets de Paul François et Gerda Muller (collection « Les Mini Castor », Flammarion-Père Castor, 2001) ; L’Ogresse et les Sept Chevreaux de Praline Gay-Para et Martine Bourre (collection « À petits petons », Didier Jeunesse, 2001) ; Le Loup et la Mésange de Muriel Bloch et Martine Bourre (collection « À petits petons », Didier Jeunesse, 1998) et à partir de la MS, Pierre et le Loup de Serge Prokofiev, raconté par Gérard Philipe (livre CD-audio ; Chant du Monde, 2006) à partir de la section de petits.

Plusieurs versions de la soupe au caillou, toutes à réserver au cycle 2, sont dispo-nibles, dont La Soupe au caillou de Tony Bonning et Sally Hobson (collection « Le coffre à histoires », Milan Jeunesse, 2007) ; Une soupe au caillou d’Anaïs Vaugelade (collection « Petite bibliothèque de l’Ecole des loisirs », L’École des loisirs, 2003) ; La Soupe aux cailloux de Jon J. Muth (Circonflexe, 2004).

La figure de la Belle, (de la GS et au cycle 2), à partir du script de la conquête de la Belle, qui dans les versions contemporaines permettent de dépasser les stéréotypes de genres (féminin/masculin).

À partir de la légende de St Georges et le dragon : Le Chevalier au dragon de Lluis Farré et Mercè Canals (collection « Les albums du Père Castor », Flammarion-Père Castor, 2009), Le Chevalier, la Princesse et le Dragon d’Orianne Lallemand et Ma-gali Clavelet (collection « Petits bonheurs », Gautier-Languereau, 2010) le chevalier combat le dragon pour sauver la Belle princesse qui se languit.

Présentant une Belle émancipée : Princesse Inès de Martine Bourre (Pastel, 2008) même système de personnages mais issue inattendue pour cet album ; La Princes-se Finemouche de Babette Cole (collection « Folio benjamin », Gallimard-JeunesPrinces-se, 2001).

La figure de la Belle endormie avec Blanche-Neige de Jacob et Wilhelm Grimm et Éric Battut (Didier Jeunesse, 2002) ; La Belle au bois dormant de Jacob et Wilhelm Grimm et Félix Hauffmann (collection « Aux couleurs du temps », Circonflexe, 1995) à partir de la section de grands.

Des albums mettant en scène le plus petit, le plus malin avec Poucette de Hans-Christian Andersen illustré par Lisbeth Zwerger (Nord-Sud, 2004) ou Marie-José Banroques (collection « Les Mini Castor », Flammarion-Père Castor, 1999) ; Tom Pouce de Jacob et Wilhelm Grimm et Bénédicte Nemo (collection « Les albums du Père Castor. Secondes lectures », Flammarion-Père Castor, 2001) à partir de la sec-tion de moyens ; Le Petit Poucet de Charles Perrault et Clotilde Perrin (collecsec-tion

« Album Nathan », Nathan Jeunesse, 2003) à partir de la section de grands.

Des albums avec métamorphoses : Le Prince Grenouille de Jacob et Wilhelm Grimm et Binette Schroeder (collection « Grands albums », Nord-Sud, 2008) à partir de la section de grands.

Des albums développant un mythe : L’Arche de Noé de Lisbeth Zwerger, raconté par Heinz Janisch (collection « Un livre d’images Minedition », Minedition, 2008) à partir de la section de petits.

Des fables de La Fontaine : Le Corbeau et le Renard en lien avec les contes de ruse ; La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf ;Le Lièvre et la Tortue à partir de la section de grands.

Des contes étiologiques : Pourquoi les libellules ont le corps si long ? D’après un conte zaïrois de Stéphane Sénégas (Kaléïdoscope, 2002) ; 365 contes des pourquoi et des comment ? de Muriel Bloch et William Wilson (collection « Index », Gallimard Jeu-nesse, 1997) à partir de la section de grands.

Dans le document le langage À l’ÉCOle MaTeRnelle (Page 155-158)