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2 Discussion de la méthode

2.2 Limites de l’étude

2.2.4 Limites et biais concernant la diffusion du site

2.2.4.1 Limite sur le schéma projeté d’une diffusion tous les 3 mois

Les interventions réalisées par nos propres moyens ont conservé la plupart du temps ce schéma de diffusion tous les 3 mois. Ceci n’a pas été le cas pour tous les canaux de diffusion dépendants des organismes. Ce point était cependant difficilement contrôlable et évitable en raison de lourdeurs administratives et de disponibilité propres à chacun.

2.2.4.2 Partenariat variable selon les organismes

Nous avons essayé d’être exhaustif dans les canaux de diffusion employés. Il n’a cependant pas été possible d’en solliciter la totalité ; soit en raison d’un manque de disponibilité de notre part et de limitation de moyens humains et financiers, soit en raison de la non- participation à la diffusion par certains canaux de diffusion souhaités.

Il est fort probable également – ceci nous ayant été rapporté par la suite – que le sujet ait été abordé lors de certaines réunions par certains organismes, notamment par le CGEA ou le DUMG de Bordeaux, et que nous n’en ayons pas eu connaissance. Ceci peut ainsi éventuellement expliquer certains pics d’audience visibles sur le graphique 15 mais sans aucune certitude.

Le DUMG et le CGEA ont été des partenaires clés dans ce travail de par leurs missions pédagogiques en sollicitant l’ensemble des MSU d’Aquitaine, ceux-ci pouvant prendre connaissance du site puis s’en servir comme outil de recrutement lorsqu’ils en avaient l’opportunité. Si l’information fut bien relayée par mail et bouche-à-oreille, tous n’ont cependant pas forcément été informés du fait de l’adhésion libre au CGEA.

La participation des organismes tels qu’URPS-ML-NA, CROM Aquitaine, CDOMs, FNAMPoS, CoDDeM ou syndicats de MG nous ont permis d’obtenir une meilleure visibilité du site et de favoriser sa connaissance auprès de la population des généralistes aquitains. Ceci étant, les moyens utilisés mails, newsletters, liens sur le site etc.. ont été très disparates d’un organisme à un autre et d’un département à un autre. Ce point constitue un biais de sélection difficilement évitable.

Une autre limite de notre étude était une faible diffusion auprès des réseaux de FMC et groupes de pairs. Ceci s’explique d’une part du fait du nombre limité de syndicats ayant accepté de diffuser le site, d’autre part en raison du caractère chronophage qu’impliquait de répertorier directement les réunions de FMC et groupes de pairs, ce que nous n’avons pu réaliser.

2.2.4.3 Limites des mailing listes de médecins généralistes

L’une des limites majeures dans notre travail a été la difficulté d’obtenir une mailing liste de l’ensemble des praticiens sur la région. L’ARS d’Aquitaine ne pouvait en effet nous fournir qu’un listing d’adresses postales, moyen de diffusion que nous ne souhaitions pas utiliser pour des raisons budgétaires et du fait de son caractère chronophage. Nous avons cependant obtenu un mailing par l’URPS-ML- NA auprès de 1310 praticiens en avril 2017 ayant permis une action régionale mais restant isolée et non exhaustive.

D’autre part, si les mailing listes représentaient un canal de diffusion simple, reproductible et peu onéreux, elles n’en présentaient pas moins certaines limites : adresses mail erronées ou trop anciennes, mails tombant directement dans les mails indésirables et surtout : caractère fugace de l’information du fait de boîtes mail surchargées ainsi qu’une tendance de la population médicale à « zapper » rapidement les travaux de thèse et questionnaires ou mails provenant des organismes institutionnels lorsqu’il ne s’agit pas de sujet important.

De plus, l’attractivité du mail pouvait dépendre du caractère formel ou informel employé et pouvait donc impacter sur les destinataires. Ces différents éléments entraînaient ainsi un biais de sélection difficilement évitable pour ce moyen de diffusion incontournable.

2.2.4.4 Les réseaux sociaux : de très nombreux biais de sélection inévitables

Les réseaux sociaux présentaient un biais essentiel dans cette diffusion : le caractère personnel du réseau d’ « ami(e)s » ou d’ « abonné(e)s » sollicité via nos profils. Ces réseaux dépendaient ainsi totalement de la « popularité » que nous puissions avoir et pouvaient donc avoir un impact différent selon que nous étions « populaires » ou non.

De plus, l’impact dépendait du profil des « ami(e)s » ou « abonné(e)s » : selon une population constituée de médecins ou non, de médecins spécialistes en MG ou non, selon leur âge et leur capacité à utiliser Facebook ou Twitter pour diffuser ce type d’information. Sur ce point, nous avions moi et ma directrice de thèse, de nombreux contacts médicaux que nous pouvions solliciter, faisant de ces réseaux une réelle opportunité de diffusion.

Autre biais essentiel : le caractère extrêmement fugace des informations relayées sur ce type de réseaux. Les informations pouvaient être noyées parmi d’autres et ce en l’espace de quelques heures. De plus, les publications devaient être réfléchies, postées à des heures et des jours en particulier où l’on escompte le plus d’utilisateurs possibles.

Enfin, il existait un dernier biais lié aux réseaux sociaux : la fréquence d’utilisation du réseau en question. En effet, si une partie des utilisateurs de ces réseaux les consultent une à plusieurs fois par jour, d’autres ne les consultent que plus rarement, une fois par semaine voire beaucoup moins. Cette partie des utilisateurs pouvait donc totalement passer à côté des publications en question.

2.2.4.5 Biais de sélection dans la sollicitation des internes

2.2.4.5.1 Lors des enseignements du DES de MG

Il n’a pas été possible de solliciter les internes de chaque promotion T1 T2 et T3 de façon systématique lors de leurs cours au moins une seule fois, ceci entrainant un autre biais de sélection mais qui pourrait être évitable. En effet, leurs effectifs sont conséquents (604 en novembre 2016) et les cours sont réalisés en petits groupes de 15 à 30 internes. De même, s’il a été proposé aux enseignants du DUMG de Bordeaux de solliciter les internes, nous ne savons pas exactement ce qu’il en a été réellement hormis les interventions faites par la thésarde ou celles rapportées par certains membres du DUMG (interventions du 15 décembre 2016 et du 11 juillet 2017).

2.2.4.5.2 Par le SIMGA via Facebook

Le SIMGA est un syndicat sans obligation d’adhésion. La diffusion s’est essentiellement opérée via Facebook, la quasi-totalité des internes y étant inscrit même ceux n’adhérant pas au syndicat. Un mailing avait été réalisé en plus d’une publication Facebook en décembre 2016 mais ne concernait que 300 inscrits (sur un effectif total de 604 internes). Le SIMGA ayant constaté que les internes suivaient plutôt Facebook que leur boite mail, seules des publications Facebook ont ensuite été effectuées. Il peut donc y avoir un biais de sélection là encore, non pas en raison du nombre d’inscrits puisque la quasi-totalité d’entre eux est présente sur le groupe Facebook, mais plutôt en raison de leur fréquence de consultation de ce réseau social.

2.2.4.6 Limites dans l’évaluation du caractère chronophage des canaux de

diffusion sollicités

Il n’a pas été prévu initialement de quantifier le temps estimé pour solliciter les différents moyens de diffusion. Nous n’avons ainsi qu’un point de vue subjectif et personnel sur cette variable. Par conséquent, nous ne pouvons pas conclure quant au caractère chronophage ou non d’un canal de diffusion. Ceci représente effectivement une des limites de notre travail quant à l’objectif d’effectuer des recrutements ultérieurs et de faire le choix de solliciter tel ou tel canal de diffusion.

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Discussion des résultats