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Notre étude comporte plusieurs limites.

Tout d’abord, c’est une revue de la littérature à un seul auteur, ce qui peut être la source de

biais, notamment lors de la sélection des articles et lors de l’évaluation des articles ; en

effet, certains articles ont pu être omis et la subjectivité de l’auteur n’est pas contestée par

un deuxième auteur.

Ensuite, 13 articles analysés sur 14 sont des études transversales, qui ont un faible niveau

de preuve scientifique selon les recommandations de la HAS (59). Ceci s’explique en

partie par l’intérêt assez récent porté au bruxisme et à ses causes.

Ensuite, les limites de cette étude portent sur le diagnostic du bruxisme.

Ainsi, le diagnostic de référence du bruxisme est la PSG (2).

Yachida et al (60) ont montré que l’utilisation des seuls questionnaires pour porter le

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Casett et al (61) ont évalué la validité diagnostique des questionnaires, de l’évaluation

clinique et des appareils d’EMG portables et ont montré que la meilleure validité reste

l’enregistrement par EMG pour diagnostiquer le bruxisme.

Lobbezoo et al (1) ont proposé trois niveaux de validité du diagnostic du bruxisme ; le

premier, qu’ils ont qualifié de diagnostic « possible », repose seulement sur l’anamnèse, le

deuxième, qualifié de diagnostic « probable », repose sur l’anamnèse et le recueil de signes

cliniques, le troisième, qualifié de diagnostic « avéré », repose sur les deux éléments

précédents associés à la PSG.

Dans notre étude, aucun article n’a utilisé la PSG pour diagnostiquer le bruxisme, 5 articles

ont utilisé l’EMG (42, 44, 48, 49, 54), 3 articles ont fait le diagnostique cliniquement (43,

46, 47) et 6 articles l’ont fait par questionnaires (41, 45, 50, 51, 52, 53).

Cinq articles (44, 45, 47, 49, 52) ont posé comme limite à leur étude cette non utilisation

du diagnostic de référence et l’ont justifiée par le fait que la PSG est un examen coûteux,

long à analyser et qui nécessite d’être réalisé dans un lieu spécialisé. Deux articles (50, 51)

ont discuté la validité des questionnaires qu’ils ont utilisé pour diagnostiquer le bruxisme.

Enfin, les limites de notre étude portent sur l’évaluation de l’anxiété et du stress ; les

échelles utilisées sont validées, mais ce sont des auto-questionnaires et donc le risque de

biais est important, notamment un biais de compréhension, un biais affectif au moment de

la réalisation du questionnaire et une part importante de subjectivité.

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V. Conclusion

L’objectif de notre étude était d’évaluer la place de l’anxiété et du stress dans la survenue

du bruxisme.

Notre revue de la littérature a mis en évidence que l’anxiété et le stress ont une place

importante dans la survenue du bruxisme et sont à considérer comme des facteurs de risque

de survenue du bruxisme.

Ainsi, il serait intéressant, en consultation de médecine générale, de considérer tout patient

anxieux et/ou stressé comme possiblement bruxomane et tout patient bruxomane comme

présentant possiblement un terrain anxieux et/ou stressé. En effet ces trois troubles sont

d’un abord facile grâce à des interrogatoires simples et aux outils que nous avons rappelés.

Le bruxisme paraît donc une situation favorisant les collaborations multidisciplinaires et

pluridimensionnelles (par la collaboration avec les dentistes, les sophrologues, les

psychologues…).

Plus généralement ces éléments, couplés au sommeil de mauvaise qualité mis en évidence

par la thèse de Marielle BELON, font évoquer une mauvaise qualité de vie chez le

bruxomane.

Ceci pourrait déboucher sur une étude qualitative de la qualité de vie chez le bruxomane,

d’autant que ce trouble nous paraît tout à fait à portée d’un médecin de soins premiers

inséré au sein d’un réseau multidisciplinaire.

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Validity of different tools to assess sleep bruxism: a meta-analysis. Journal of Oral Rehabilitation. 2017 Sep;44(9):722-734.

50

ANNEXES

Annexe 1 : Echelle STAI-Y

Lisez chaque phrase, puis marquez d'une croix, dans les quatre colonnes à droite, ce qui correspond le mieux à ce que vous ressentez généralement. Il n'y a pas de bonnes ni de mauvaises réponses. Ne passez pas trop de temps sur l'une ou l'autre de ces propositions et indiquez la réponse qui décrit le mieux vos sentiments habituels.

Non Plutôt non Plutôt oui Oui 1 Je me sens de bonne humeur, aimable. I

2 Je me sens nerveux (nerveuse) et agité (e). 0 3 Je me sens content(e) de moi. I 4 J'aimerais me sentir aussi heureux(se) que les autres le paraissent 0 5 J'ai un sentiment d'échec. 0 6 Je me sens reposé(e). I 7 J'ai tout mon sang-froid. I 8 J'ai l'impression que les difficultés s'accumulent à un tel point que je ne peux plus les surmonter 0 9 Je m'inquiète à propos de choses sans importance. 0 10 Je suis heureux(se). I 11 J'ai des pensées qui me perturbent. 0 12 Je manque de confiance en moi. 0 13 Je me sens sans inquiétude, en sécurité, en sûreté. I 14 Je prends facilement des décisions. I 15 Je me sens incompétent(e), pas à la hauteur. 0 16 Je suis satisfait(e). I 17 Des idées sans importance trottant dans ma tête me dérangent. 0 18 Je prends les déceptions à cœur : je les oublie difficilement. 0 19 Je suis une personne posée, solide, stable. I 20 Je deviens tendu(e) et agité(e)quand je réfléchis à mes soucis. 0

Calcul du total :

Pour les lignes indiquées par I, la réponse « non » est cotée 4, plutôt non = 3, plutôt oui = 2 et oui = 1.

Pour les lignes indiquées par 0, le « non » est coté 1, plutôt non = 2, plutôt oui = 3, oui = 4. La note totale varie donc de 20 à 80.

Interprétation :

En dessous de 35 : niveau d'anxiété minimal De 36 à 45 : niveau d'anxiété faible De 46 à 55 : niveau d'anxiété modéré De 56 à 65 : niveau d'anxiété élevé Au-dessus de 66 : niveau d'anxiété très élevé.

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Annexe 2 : Echelle MDAS

Si vous aviez rendez-vous chez votre dentiste demain, comment vous sentiriez-vous ?

1 point : pas anxieux. 2 points : un peu anxieux. 3 points :assez anxieux. 4 points : très anxieux. 5 points : extrêmement anxieux.

Si vous étiez assis en salle d'attente, comment vous sentiriez-vous ?

1 point : pas anxieux. 2 points : un peu anxieux. 3 points :assez anxieux. 4 points : très anxieux. 5 points : extrêmement anxieux.

Si le dentiste était sur le point d'utiliser sa turbine, comment vous sentiriez-vous ?

1 point : pas anxieux. 2 points : un peu anxieux. 3 points :assez anxieux. 4 points : très anxieux. 5 points : extrêmement anxieux.

Si le dentiste était sur le point de vous faire un détartrage, comment vous sentiriez-vous ?

1 point : pas anxieux. 2 points : un peu anxieux. 3 points :assez anxieux. 4 points : très anxieux. 5 points : extrêmement anxieux.

Si le dentiste était sur le point de faire une anesthésie locale dans votre gencive, comment vous sentiriez-vous ?

1 point : pas anxieux. 2 points : un peu anxieux. 3 points :assez anxieux. 4 points : très anxieux. 5 points : extrêmement anxieux.

Interprétation :

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Annexe 3 : Echelle PSS

Question 1- Au cours du dernier mois combien de fois, avez-vous été dérangé (e) par un évènement inattendu ?

Jamais : 0 point. Presque jamais : 1 point. Parfois : 2 points. Assez souvent : 3 points. Souvent : 4 points.

Question 2 – Au cours du dernier mois combien de fois vous a t-il semblé difficile de contrôler les choses importantes de votre vie ?

Jamais : 0 point. Presque jamais : 1 point. Parfois : 2 points. Assez souvent : 3 points. Souvent : 4 points.

Question 3 – Au cours du dernier mois combien de fois vous êtes-vous senti(e) nerveux(se) ou stressé(e) ?

Jamais : 0 point. Presque jamais : 1 point. Parfois : 2 points. Assez souvent : 3 points. Souvent : 4 points.

Question 4 – Au cours du dernier mois combien de fois vous êtes-vous senti(e) confiant(e) à prendre en main vos problèmes personnels ?

Jamais : 4 points. Presque jamais : 3 points. Parfois : 2 points. Assez souvent : 1 point. Souvent : 0 point.

Question 5 – Au cours du dernier mois combien de fois avez-vous senti que les choses allaient comme vous le vouliez ?

Jamais : 4 points. Presque jamais : 3 points. Parfois : 2 points. Assez souvent : 1 point. Souvent : 0 point.

Question 6 – Au cours du dernier mois combien de fois avez-vous pensé que vous ne pouviez pas assumer toutes les choses que vous deviez faire ?

Jamais : 0 point. Presque jamais : 1 point. Parfois : 2 points. Assez souvent : 3 points. Souvent : 4 points.

Question 7 – Au cours du dernier mois combien de fois avez-vous été capable de maîtriser votre énervement ?

Jamais : 4 points. Presque jamais : 3 points. Parfois : 2 points. Assez souvent : 1 point. Souvent : 0 point.

Question 8 – Au cours du dernier mois combien de fois avez-vous senti que vous dominiez la situation ?

Jamais : 4 points. Presque jamais : 3 points. Parfois : 2 points. Assez souvent : 1 point. Souvent : 0 point.

Question 9 – Au cours du dernier mois combien de fois vous êtes-vous senti(e) irrité(e) parce que évènements échappaient à vôtre contrôle ?

Jamais : 0 point. Presque jamais : 1 point. Parfois : 2 points. Assez souvent : 3 points. Souvent : 4 points.

Question 10 – Au cours du dernier mois combien de fois avez-vous trouvé que les difficultés s’accumulaient à un tel point que vous ne pouviez les contrôler ?

Jamais : 0 point. Presque jamais : 1 point. Parfois : 2 points. Assez souvent : 3 points. Souvent : 4 points.

Interprétation :

Score entre 0-13 : Niveau bas de stress / Score entre 14 et 26 : Niveau modéré de stress Score entre 27 et 40 : Niveau élevé de stress

53

Annexe 4 : Grille d’évaluation STROBE

Item Recommendation

Title and abstract 1 (a)Indicate the study’s design with a commonly used term in the title or the abstract

(b)Provide in the abstract an informative and balanced summary of what was done and what was found

Introduction

Background/rationale 2 Explain the scientific background and rationale for the investigation being reported

Objectives 3 State specific objectives, including any prespecified hypotheses

Methods

Study design 4 Present key elements of study design early in the paper

Setting 5 Describe the setting, locations, and relevant dates, including periods of recruitment, exposure, follow-up, and data collection

Participants 6 (a) Cohort study—Give the eligibility criteria, and the sources and methods of selection of participants. Describe methods of follow-up

Case-control study—Give the eligibility criteria, and the sources and methods of case ascertainment and control selection. Give the rationale for the choice of cases and controls

Cross-sectional study—Give the eligibility criteria, and the sources and methods of selection of participants

(b)Cohort study—For matched studies, give matching criteria and number

of exposed and unexposed

Case-control study—For matched studies, give matching criteria and the number of controls per case

Variables 7 Clearly define all outcomes, exposures, predictors, potential confounders, and effect modifiers. Give diagnostic criteria, if applicable

Data sources/

measurement 8 assessment (measurement). Describe comparability of assessment methods if For each variable of interest, give sources of data and details of methods of there is more than one group

Bias 9 Describe any efforts to address potential sources of bias Study size 10 Explain how the study size was arrived at

Quantitative variables 11 Explain how quantitative variables were handled in the analyses. If applicable, describe which groupings were chosen and why

Statistical methods 12 (a) Describe all statistical methods, including those used to control for confounding

(b) Describe any methods used to examine subgroups and interactions (c) Explain how missing data were addressed

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(d) Cohort study—If applicable, explain how loss to follow-up was

addressed

Case-control study—If applicable, explain how matching of cases and

controls was addressed

Cross-sectional study—If applicable, describe analytical methods taking account of sampling strategy

(e) Describe any sensitivity analyses

Results

Participants 13 (a) Report numbers of individuals at each stage of study—eg numbers potentially eligible, examined for eligibility, confirmed eligible, included in the study, completing follow-up, and analysed

(b) Give reasons for non-participation at each stage (c) Consider use of a flow diagram

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