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Les stratégies offensives

Dans le document LE PATRIOTISME ECONOMIQUE VS. LE MARCHE LIBRE (Page 165-177)

Entreprise Consommateur

Paragraphe 4.1.1. Les stratégies offensives

On vient d’expliquer que les stratégies ciblant à améliorer les performances de l’économie nationale sont considérées comme les stratégies économiques offensives. Elles représentent alors un chemin entre l’état actuel d’une économie et le niveau supérieur de son développement, c’est-à-dire leur objectif est l’épanouissement de l’économie nationale. Ainsi, dans ce contexte offensif, le patriotisme économique doit être vu comme un levier de développement.

Les stratégies offensives ont des raisons internes. Or, ces stratégies sont par nature proactives et initiatives et non pas passives et réactives comme celles de l’autre groupe. L'idée principale est de rendre l'économie nationale attractive. Ensuite, à partir de cette base, on pourra accroitre les possibilités d'influencer la localisation des grandes entreprises, et ainsi développer les compétences clés de l'économie nationale, ce qui pourrait impliquer l'utilisation des ressources existantes d'une manière différente, mais aussi l’investissement dans l’émergence des nouvelles sources de compétitivité. Au niveau opérationnel, cela implique l’interventionnisme étatique et parfois même le protectionnisme classique ; surtout des subventions. Egalement, des mécanismes informels ou peu formels, i.e. lobbying, sont souvent employés.

Le développement du territoire. Le premier de ces deux plates-formes sur lesquelles on crée les stratégies "patriotiques" offensives est le développement du territoire, c’est-à-dire le « profilage » du territoire national comme un lieu attractif pour les investisseurs et la localisation des activités des grandes entreprises. La politique d’attractivité du territoire comprend également l’orientation vers les compagnies étrangères qui pourraient contribuer au développement des qualifications et des compétences du capital humain sur le territoire national, qui sont prêtes à y localiser leurs centres de R&D et production, qui apportent des nouvelles technologies et du savoir-faire. Ainsi, comme indiqué ci-dessus, le patriotisme économique d'un pays implique l'utilisation de toutes les ressources disponibles pour augmenter la puissance de l’économie nationale parmi lesquelles on peut compter également les sociétés étrangères.

Donc, l'approche au développement de l'économie nationale en renforçant l'attractivité du territoire induit aussi à attirer le capital étranger, conformément aux critères mentionnés. Toutefois, en tenant compte du fait que la puissance d'investissement des «bonnes» sociétés est limitée, tous les pays qui construisent leur avenir économique sur cette piste sont en concurrence les uns avec les autres. Ainsi, ce domaine de la pratique du patriotisme économique démontre effectivement son côté libéral. Tout d'abord, pour des raisons qui encouragent une concurrence positive entre les pays dans le monde entier, et d'autre part parce que cela confirme que le patriotisme économique ne cherche pas l'autosuffisance ou l'autarcie, c’est-à-dire n’implique seulement des restrictions pour les étrangers au niveau opérationnels. Pourtant, les stratégies «patriotiques» visant à améliorer l'attractivité du territoire national sont dans la pratique très en désaccord avec les principes du marché libre, car elle implique un certain niveau d’interventionnisme étatique et l'utilisation de certaines mesures protectionnistes.

Le développement des compétences clés. Une autre chose que les créateurs des stratégies offensives du développement économique national doivent prendre en compte est le développement des compétences clés du pays. Logiquement, l'étape initiale sera de définir ces compétences clés, ou d’établir la base sur laquelle la puissance économique future du pays va être construite. C’est au créateur de décider ce qui sera l’actif principal de la nation: si les stratégies vont toucher le capital humain, ou certaines activités économiques, ou des entreprises particulières, ou des ressources naturelles etc. Ce défi

démontre l’aspect proactif des stratégies "patriotiques" offensives car il impose au pays de se déterminer vers son avenir et ainsi, dans ce contexte, de corriger le présent.

On peut trouver les traces du patriotisme économique dans un très grand nombre de stratégies qui ciblent le développement économique du pays, bien entendu. Aux fins de ce document, elles sont structurées en cinq groupes, le plus souvent mentionnés dans la littérature: la création de grappes, les aides financières , subventions, la création de « champions nationaux », le développement du secteur R & D et l’encouragement de l’économie nationale.

Toutefois, avant de passer à la présentation de chacune de ces stratégies, on va essayer de répondre à la question qu'est-ce qui fait la distinction entre ces stratégies particulières et chaque autre visant le même but : le développement économique national ? Une réponse possible est que c'est justement le patriotisme économique incorporé dans la motivation pour leur création. Autrement dit, elles sont formulées comme la suite d'une initiative du pays de prendre son avenir économique dans leurs propres mains et de choisir sa propre manière autonome de développement ; donc, dans la création de ses stratégies, le pays démontre toute sa souveraineté et ne les formule pas dans le contexte exigé par des intégrations éco-politiques auxquelles il appartient ou cherche à appartenir.

La création de grappes

La stratégie de grappes, ou autrement dit le développement des pôles de compétitivité, est basée sur l’idée de Michael Porter développée dans son ouvrage bien connu sur la compétitivité d’économies nationales . Les « grappes » représentent des regroupements géographiques d’entreprises interconnectées et d’institutions associées - services publics, universités, centres de recherches etc. Donc, la stratégie de la création de grappes implique une activité étatique visant à attirer un nombre critique d’investisseurs, domestiques et étrangers, sur une partie de son territoire afin d’en tirer des bénéfices pour l’économie nationale. Ce que fait cette stratégie spécifique par rapport à une acquisition d’investissements « ordinaire » est que le grappe, grâce à sa logique de réseaux, rend

possible de porter la valeur ajoutée significative, et donc générer de la croissance de l’économie dans son ensemble.

Alors, ce qui rend le principe de concentration et d’agglomération attrayant sont des externalités. La principale d'entre eux est la croissance de la productivité au niveau unitaire, c’est-à-dire au niveau d’une entreprise particulière, suite à l'effet synergique du « réservoir » des acteurs économiques concentré sur cette localité particulière. Les études théoriques et empiriques montrent que dans des situations où les entreprises sont situées où il y a une forte activité économique, leur propre productivité croit. L'explication est simple: la concentration de plusieurs entreprises dans un endroit donné entraîne l'arrivée d'autres entreprises dans leurs chaînes d'approvisionnement et de distribution, des institutions, des organisations. Par exemple, les grands cabinets d'audit ont la politique commerciale de suivre géographiquement leurs clients principaux.

La croissance de la productivité comme une des externalités positives de la création de grappes, se base également sur la connaissance et l’expérience cumulées. Les innovations et le savoir sur des nouvelles technologies cumulées dans le grappe incitent une hausse de la production cumulative, c’est-à-dire une production plus efficace et plus effective, ce qui pourrait être expliqué par la courbe d’expérience. La diffusion des connaissances est d’une signification particulière pour les nouvelles industries domestiques. Ainsi, les externalités provenant des grappes pourraient aussi être vues comme une « valeur ajoutée » de la politique nationale ciblant à attirer les investissements étrangers et maintenir propres entreprises sur le sol national.

Evidemment, une telle stratégie de développement de l’économie nationale basée sur le principe de création de grappes, a comme plus grand challenge la phase initiale du processus. Une fois que la masse « critique » d’entreprises est créée, l’agglomération se fait par elle-même, spontanément. Au fond, il est remarqué dans la pratique que les compagnies ont tendance à aller là où sont situés les autres, surtout leurs rivaux directs. L’organisation des Jeux Olympiques et des autres projets d’une importance internationale, est l’une des tactiques que les pays utilisent afin d’initier la création de grappes. Egalement, l’existence d’une institution de caractère global sur le propre territoire produit des effets similaires. Un

quart de toutes les entreprises globales du secteur financier a choisi de situer leurs sièges à Londres afin d’être géographiquement proche de la Bourse de Londres113.

L’aide financière

Parmi les tactiques visant à surmonter le challenge initial de création de grappes, ou complètement séparément , à stimuler la croissance de l’attractivité de territoire national pour des leaders industriels globaux, qu’ils soient d’origine domestique ou étrangère, les pays s’appuient souvent sur des mesures protectionnistes « fiables » , les subventions. Bien entendu, les subventions ne sont pas la seule solution ; dans cette gamme de l’aide financière pour la localisation de la part d’activités ou le siège il y a aussi des prêts bonifiés de divers fonds d'Etat, des exonérations fiscales, etc.

L’utilisation de cette stratégie est particulièrement évidente dans la période récente. Suite à des turbulences économiques majeures dans toutes les économies nationales causées par la Crise financière et globale de 2008, les pays ont fait des mouvements offensifs l’un contre l’autre visant à prendre la plus grande partie du capital privé limité. Bien sûr, la participation à ce jeu de « qui peut offrir plus ? » est limitée à des pays développés qui peuvent se permettre le luxe de subventionner. Un des exemples est la « proposition indécente » française de 2009 : le président Français a proposé un prêt subventionné de trois milliards d’ euros à chacun des deux producteurs d’automobiles nationaux, Renault et Peugeot-Citroën, s’ils délocalisaient leurs usines de l’étranger en France114.

La création des “champions nationaux”

Différemment de l’histoire, quand le développement d’une économie ne se basa que sur, par exemple, la richesse des ressources naturelles ou un certain avantage comparatif, aujourd’hui on voit aussi parmi les compétences-clés de l’économie nationale des entreprises particulières, dénommées « champions nationaux ». Ce sont des sociétés-leaders de leurs branches sur le marché domestique et parmi les plus importantes sur le marché international, qui emploient un nombre signifiant de travailleurs et qui jouent un rôle majeur

113 Voir (Wruuck, 2007)

dans le PIB. Ainsi, l’idée est qu’en créant et en « supportant » la croissance et le développement de ces compagnies, on accroit la puissance économique du pays entier. Plus le pouvoir de ces géants sur le marché global croisse, plus l’influence de leur pays d’origine augmente.

En effet, la stratégie de création des « champions nationaux » se base sur l’hypothèse « que la nationalité du capital de ses dirigeants et l'implantation du siège social ont des effets déterminants sur la localisation des activités, la protection de l'emploi national, et le développement de la recherche et du tertiaire supérieur”115. Ainsi, la nationalité des grandes compagnies globales est très importante pour leur pays d’origine car il en attend avoir des bénéfices directs. Pourtant, en prenant en considération la mondialisation financière, il fallait définir la notion de « nationalité » d’entreprise et expliquer les raisons pour lesquelles c’est important avant d’aller plus loin dans l’histoire des « champions nationaux ».

La littérature116 propose plusieurs indicateurs pour déterminer la nationalité d’une entreprise. Le premier indicateur, et le plus logique, est le pays où la compagnie, ou la société-mère si l’on parle du holding, est registrée. Le deuxième indicateur, lié au précédent, est le territoire national d’origine. C’est donc le pays dans lequel la société a historiquement développé ces activités et construit ces avantages compétitifs. Pour la majorité d’entreprises à l’échelle globale c’est à la fois le lieur principal de production et le marché principal, au sens large. C’est aussi le territoire sur lequel la chaîne d’approvisionnement de base est située, et où les relations « proches » (au sens large) avec des pouvoirs publics sont établies. En fait, il arrive souvent qu’après avoir délocalisé la production, les entreprises achètent toujours leurs inputs sur leur territoire d’origine.

Ensuite, le troisième indicateur de nationalité d’entreprise est l’environnement règlementaire et institutionnel. Dans le sens pratique, c’est le pays où se trouve le siège de la compagnie, où elle paie les taxes, dont le droit des sociétés s’applique à elle. Et finalement, le quatrième indicateur est l’emplacement du centre de décision majeur, du management, la nationalité majoritaire des actionnaires et des managers. La culture de

115 (Cohen , 2006) p.2

l’entreprise , la langue officielle, le mode de fonctionnement, etc., est aussi d’une grande importance. C’est ce qui en effet produit la base des relations préférentielles entre la compagnie et l’élite politique, ce qui représente une barrière pour des entreprises étrangères difficile à dépasser.

La façon principale de la création des « champions nationaux » est par les fusions et acquisitions (F&A). “On distingue trois types d’opérations de F&A: les F&A horizontales, qui sont des rapprochements entre concurrents actifs sur un même marché (i.e. PSA Peugeot-Citroën); les F&A verticales impliquent le rapprochement entre entreprises intervenant à différents stades du processus de production sur un marché (i.e. Sony et CBS Records). Enfin, les F&A conglomérâtes sont réalisées entre les entreprises sans relation de rivalité directe et dont l’objectif est la constitution de groupes diversifiés tant géographiquement qu’en terme de portefeuille de produits (i.e. Moët Hennessy et Louis Vuitton).”117

La décision d’acquérir une autre entreprise indique que le management a choisi la stratégie de croissance externe en se basant sur le calcul des coûts de transaction. Cependant, dans le contexte que l’on analyse ici, l’initiative de F&A visant à créer le « champion national » part plutôt de l’Etat que d’une vraie logique d’affaires. Donc, on a ici un Etat qui est proactif et dépasse largement le cadre de « main invisible », d’un observateur passif et/ou d’un régulateur de marché. Son intérêt est multiple : on crée une entreprise trop large pour être acquise par le concurrent étranger, l’emplacement géographique du siège et de la (part de) production d’un tel géant international sur le territoire domestique va inciter des externalités positives, l’économie nationale va profiter des effets de transfert de bénéfices sur la base de ses opérations à l’étranger118.

L’un des cas où on voit l’emploi de cette stratégie « patriotique » en pratique est, par exemple, si l’on a une situation d’oligopole dans la branche entre deux sociétés domestiques et une étrangère. Dans ce cas, le gouvernement peut décider de « suggérer » la fusion de deux entreprises domestiques. Le géant créé de cette façon, le « champion national », aurait une bien meilleure position sur le marché par rapport au concurrent étranger que chacune

117 (Aktas, de Bodt , & Tesolin, 2006) p.10 118 Voir (Dinc & Erel, 2009)

des deux entreprises avaient auparavant. Par conséquent, il serait en mesure de prendre des parts de marché du rival étranger119.

La création des « champions nationaux » peut être justifiée surtout dans des branches où l’économie d’échelle est importante à cause des effets de la courbe d’expérience, où le pouvoir de négociation sur le marché d’inputs international ou le muscle financier augmentent avec la croissance de l’entreprise. Cette stratégie est particulièrement effective s’il y a une asymétrie au niveau des pays à l’égard des possibilités de diriger des fusions et de créer des « champions » ; dans ce cas, le pays qui fait le premier mouvement assure la place de leader régional ou peut-être même global dans la branche pour son géant nouvellement créé.

En termes opérationnels, cette stratégie est mise en œuvre de différentes façons, ou autrement dit, il y a plusieurs moyens par lesquels le gouvernement « suggère » la fusion en fonction de la structure de la propriété des entreprises-cibles. S'il s'agit d'une société détenue par l'État ou si l’Etat est prêt à y investir et financer lui-même la fusion, comme dans le cas d’Aventis français présenté dans l’Encadré 13, les choses deviennent très simples.

Pourtant, si l’on a le capital domestique mais privé en question, la situation sera plus délicate et demandera l’emploi de mécanismes informels. A cet égard, les connections personnelles entre les élites de business et de politique, les activités du lobbying et d’autres moyens de « persuasion » qui s’appuient souvent sur le principe de récompense/punition, i.e. les subventions s’ils acceptent la fusion avec l’entreprise en question ou l’annulation des grosses commandes s’ils refusent (c’est surtout dans le cas où l’Etat, ou ces sociétés, est le client principal de cette entreprise), jouent le rôle principal.

119 Voir (Sudekum, 2010)

« En Avril 2004, la société française pharmaceutique, Sanofi a fait une OPA sur la plus grande société pharmaceutique française, Aventis. Le gouvernement français a soutenu l’offre en dépit des objections du management d’Aventis. Lorsque des rumeurs circulaient que la compagnie pharmaceutique suisse, Novartis, envisageait une offre de rachat sur Sanofi, le gouvernement a fourni un financement pour l'acquisition de Novartis par la CDC, une banque appartenant à l'État. Finalement, Sanofi a acquis Aventis. »

Source: (Dinc & Erel, 2009)

Encadré 14 L’Etat soutient la création du « champion national » : le cas d’Aventis

A titre d’ exemple, « le gouvernement chinois, dans sa volonté de créer des champions nationaux, susceptibles de concurrencer les multinationales étrangères, accorde des aides aux groupes leaders, notamment en prenant des mesures pour faciliter les prises de contrôle d’entreprises étrangères par les sociétés chinoises. Ensuite, au sein de l’Union européenne, chaque pays favorise la constitution de grands conglomérats financiers, associant activités bancaires et assurance. Ces champions nationaux ont reçu pour mission implicite de leur gouvernement de maintenir des centres de décision considérés comme stratégiques en matière financière sur le territoire national. »120

Le secteur financier n’est pas le seul dans lequel les pays Européens interviennent a vec les F&A dirigées. Au contraire, la stratégie

de création des « champions nationaux » est presque traditionnelle dans ce groupe de pays même si, fondamentalement, la constitution de champions nationaux est en rupture avec la politique de concurrence de la Commission Européenne qui vise au contraire à réduire les aides publiques aux entreprises. Pourtant, comme on l’ a plusieurs fois remarqué, des intérêts nationaux maitrisent souvent ceux généraux et donc, les pays s’imposent comme la tâche principale de maintenir des centres de décision majeurs sur le sol national et de soutenir les activités et les entreprises sensibles indispensables à la préservation de la capacité

de décision de l’État. Une autre illustration corroborant ce comportement est présentée dans l’Encadré 14.

Ce que l’on doit dire à la fin de cet exposé sur la stratégie de création des « champions nationaux » comme un voie de développement économique, est qu’elle a aussi son aspect défensif. A savoir, ce sont des situations où la fusion des entreprises domestiques

120 (Delaite & Poirot, 2010) p.9

« Olivetti a acquis le contrôle de Telecom Italia par le biais d'une structure pyramidale en 1999. Le déclin subséquent dans le secteur technologique a fait Olivetti très endettés et ses investisseurs compatriotes vulnérables. En Juillet 2001, Pirelli et Benetton ont capturé le contrôle d'Olivetti, à travers leur propre structure pyramidale, afin de pouvoir contrôler Telecom Italia. Le Ministre de la Communication Maurizio Gasparri a expliqué le soutien du gouvernement de ce rachat: «Il y avait le risque d'une prise de contrôle par les acheteurs étrangers. Cela aurait été conforme à la logique du marché. Pourtant, il aurait aussi mis un autre gros morceau de l'Italie dans les mains d'un étranger. » Source: (Dinc & Erel, 2009)

Encadré 15 L’Etat soutient l’acheteur domestique : le cas de Telecom Italia

est faite afin d’éviter l’acquisition de la part de l’acheteur étranger (indésirable). Ainsi, la forme offensive et défensive de cette stratégie différent à l’égard de leurs buts (la première vise le développement économique et la deuxième cible la défense de la position d’économie nationale) et de leurs caractères (la première est proactive et initiative et l’autre est réactive et représente la réponse à quelqu'un qui a déjà fait le premier pas). On va parler de la stratégie de création des « champions nationaux » défensive dans le paragraphe

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