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Les personnels du pôle CSEE

Dans le document Bilan et projet (Page 53-56)

B.2 P RODUITS ET ACTIVITES

B.2.1 Bilan Scientifique

B.2.2.1 Les personnels du pôle CSEE

La répartition des chercheurs et enseignants chercheurs du pôle est donnée dans le tableau ci-après en fonction des années. Dans la suite, on ramènera les divers indicateurs à l'équivalent chercheur temps plein5 (CTP). Par ailleurs, on cumule sur la période les CTP de façon à faire apparaître un nombre total de CTP.an qui est utilisé pour calculer les ratios des différents indicateurs de la période rapportés au CTP et à l'année.

2013 2014 2015 2016 2017 2018 Moyenne Période

CTP 19,5 20 20 21 21,5 21 20,5

Tot. Pers. 31 32 32 34 35 34 33

CR 8 8 8 8 8 8 8

EC+PRAG 23 24 24 26 27 26 24,7

Tableau 6 : Personnel permanent du pôle CSEE par catégorie

Figure 4 : Effectif par groupe du personnel permanent du pôle CSEE (équivalent temps plein) Le tableau ci-dessus met en évidence que le pôle CSEE est majoritairement pourvu en enseignants-chercheurs (EC) soit 74 % des effectifs. Les nombres d'EC et de chercheurs évoluent légèrement sur la période. La proportion des PU+MCF HDR en 2018 est de 12/35 soit 34,3%. Le nombre de chercheurs permanents est passé de 8 à 9 : nous avons réussi en 2016 le recrutement d'une nouvelle CR CNRS (Anne Blavette) dont les activités concernent le groupe SETE.

Cette évolution du nombre des CTP traduit les efforts faits pour accroître cette catégorie de chercheurs dans le pôle, ils restent à les poursuivre.

La diversité de localisation des personnels du pôle CSEE représente une particularité pour le fonctionnement de certains groupes, hormis MME et TEMA composés respectivement de CR CNRS, d'EC de l'ENS P-S et de DR/CR de l'IFFSTAR. Ainsi, les autres groupes sont composés d'EC issus d'autres établissements, ils sont distribués en termes d'activités de recherche entre plusieurs sites (ENS Paris-Saclay, ENS Rennes, UCP). Cette situation a toujours été

5 On considèrera qu'un enseignant-chercheur correspond à 0,5 CTP.

correctement gérée lors des précédents quinquennaux et un mode de fonctionnement satisfaisant a pu être trouvé en spécialisant les sites par des équipements et des compétences dominantes.

Le personnel technique est une catégorie de personnel indispensable à une recherche efficace (maintenance des équipements, appui aux expérimentations, capitalisation). Si certains sites du pôle sont normalement dotés en IATOS (TEMA à Satory), CSEE est globalement sous-doté : les 35 chercheurs ayant quasiment tous des activités expérimentales.

On peut noter l'arrivée d'un technicien CNRS sur le site de Cachan en juin 2016 et celle d'un IR sur le site du Cnam en 2017. Dans un contexte national de restriction budgétaire, il nous faudra trouver des solutions de renforcement de ces moyens. Outre l'intégration des coûts salariaux de CDD dans les demandes de financement, nous mutualisons les ressources humaines du département EEA de l'ENS Cachan et du Cnam : un technicien du département EEA est affecté à 50 % au laboratoire et un 1 IR du Cnam à 40%.

La pyramide des âges des personnels chercheurs du pôle CSEE est relativement jeune : plus de la moitié des non HDR ont moins de 40 ans. 10 chercheurs HDR du pôle (sur les 13) sont rattachés à l'école doctorale de l'ENS Paris Saclay (EOBE). On notera que 4 HDR ont été soutenues sur la période, ce qui accroît nos possibilités de direction et d'encadrement de thèse et plus globalement nos capacités à développer des projets de recherche.

Malgré un contexte général de rationalisation des moyens d'enseignement et de recherche, le CNAM et le CNRS ont continué sur la période à soutenir le pôle par l'affectation de 1 poste de MCF (Mickaël Petit 2014) d'un IR (T.H.

Nguyen 2017), de 1 CR (Anne Blavette 2016) et de 1 technicien (David Polizzi 2016).

B.2.2.1.2 Les personnels non permanents

Les doctorants et post-doctorants constituent les personnels non permanents du laboratoire. Le tableau ci-après indique l'évolution de leur nombre et des thèses soutenues sur la période. On peut remarquer que chaque chercheur (toutes catégories confondues) encadre 1,3 doctorant en moyenne annuelle. Le flux de thèses soutenues correspond approximativement à 1 thèse soutenue par an et par HDR. Ce chiffre traduit un bon dynamisme pour trouver les financements mais aussi la bonne attractivité du laboratoire. Notons que les thèses en partenariat avec un laboratoire extérieur et en cotutelle représentent environ 20% des thèses en cours en moyenne sur la période. Ces chiffres montrent la culture de partenariat du pôle CSEE aux niveaux national et international.

Thèses /HDR 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Thèses en cours 46 47 41 43 39 36

dont thèses ED des tutelles 37 36 32 34 31 28

dont thèses en cotutelle 3 5 2 1 1 1

dont thèses codirigées avec un labo extérieur 6 6 7 8 7 7

Thèses soutenues 11 13 16 10 12 7

Tableau 7 : Nombre de thèses en cours et soutenues par année

La durée médiane des thèses s'élève à 40,5 mois soit 3 ans 4 mois, quelques-unes durant plus longtemps (enseignants du secondaire en poste, congé maladie ou grossesse). Enfin, 2 thèses n'ont pas été soutenues pour des raisons très spécifiques.

Tableau 8 : Nombre de thèses par catégorie et par année

Le graphique ci-après présente les modes de financement des thèses. On observe en considérant les chiffres moyens sur la période que les financements des contrats doctoraux sur projet (ANR, FUI, etc...) constituent environ 34%

du total, suivis par les financements publics (MESR) à 24%, suivi par les financements CIFRE (15%). Cet ensemble constitue donc plus de 70% de nos financements. Les 30% restants se répartissent sur des modalités plus occasionnelles (organismes publics, étranger, EGIDE, ..). On peut noter la part décroissante des financements sur projets, liée à la

Source de financement 2013 2014 2015 2016 2017 2018 moyenne

période

Contrats doctoraux 13 13 11 12 13 13 13

Contrats collaboratifs publics 20 23 23 17 15 10 18

Contrats collaboratifs privés 12 12 10 11 12 9 11

Bourses organismes publics (DGA, CNRS, INRIA, CEA

…) 1 2 2 2 2 4 2

Bourses organismes destinées aux doctorants étrangers 11 10 11 11 8 7 10

Total inscrits 57 60 57 53 50 43 53

raréfaction des appels à projets FUI et à la difficulté à obtenir des financements par l'ANR. Cette évolution expliquant également la baisse constatée dans le recrutement de doctorants ces deux dernières années.

Figure 5 : Modes de financements des doctorants

Le devenir des doctorants sur la période a été arrêté en considérant la situation professionnelle des docteurs en 2018. Le premier constat est que 100% des doctorants formés ont un emploi et que pour environ 80% d’entre eux, cet emploi est stable. On observe que 43% de nos doctorants sont accueillis par des entreprises, 20% deviennent enseignants du secondaire ou du supérieur, que 22% sont en post-doctorat, enfin que 14% trouvent un emploi (public et privé confondus) dans leur pays d'origine (catégorie « autre »). Notre pourcentage de doctorants qui deviennent chercheurs à temps plein est très faible, ce qui est à corréler d'une part avec les thématiques de recherche tournées vers les entreprises de secteurs attractifs (transports, énergies renouvelables), la « coloration » dominante en enseignants-chercheurs du laboratoire, mais également avec les fortes exigences de recrutement de chercheur à temps plein : rareté des postes, fort investissement de préparation des concours eu égard aux autres opportunités. La parité des genres est déséquilibrée : les thématiques de l'énergie électrique semblent peu attractives pour les femmes. Une réflexion et des actions à ce sujet sont à conduire beaucoup plus en amont ; rappelons cependant que le pourcentage de femmes dans les écoles d'ingénieurs du secteur de l'industrie fluctue entre 15 et 20%, il en va sensiblement de même de la parité des enseignants-chercheurs de la 63ème section du CNU. Notre chiffre est donc cohérent quoique (trop) faible.

Devenir des doctorants %

chercheurs temps plein 2%

enseignants chercheurs 12%

ingénieurs 43%

PRAG/enseignants du secondaire 8%

post-doctorants 22%

autre 14%

Parité

Femmes 28%

Hommes 72%

Tableau 9 : Devenir des doctorants et parité Femmes/Hommes

Nous accueillons régulièrement des chercheurs à temps plein (post-doctorants) ou partiel (ATER) comme indiqué dans le tableau suivant. Par ailleurs nous avons accueilli un total de 16 chercheurs invités étrangers sur toute la période.

2013 2014 2015 2016 2017 2018 total

Post-Doctorants / ATER 4 3 6 1 0 0 14

0 10 20 30 40 50 60

2013 2014 2015 2016 2017 2018

13 13 11 12 13 13

12 12

10 11 12 9

1 2

2 2 2

4

11 10

11 11 8 7

20 23

23 17

15 10

Contrats collaboratifs publics Bourses organismes destinées aux doctorants étrangers Bourses organismes publics (DGA, CNRS, INRIA, CEA …) Contrats collaboratifs privés Contrats doctoraux

Tableau 10 : nombre d'ATER/post-doctorants

Pour clore ce bilan concernant les personnels non-permanents, précisons que nous accueillons en moyenne une dizaine de stagiaires de Master recherche/an, essentiellement venant des master IST PIE.

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