• Aucun résultat trouvé

l’analyse physique, le code est analysé pour extraire des informations de ce code. Tandis que, l’analyse syntaxique étudie ces informations et essaie de faire un lien entre les résul-tats de l’analyse sémantique et l’analyse physique. Ceci indique évidement que l’analyse physique doit être appliquée avant l’analyse syntaxique.

2. La séquence des activités de synthèse

La génération de la pseudo-architecture est établie tout en rassemblant les artefacts résul-tants de l’analyse, puis des opérations d’optimisation et d’évaluation sont réalisées pour arriver enfin à la génération de l’architecture finale.

4.6.3 Une extension des rôles d’extraction

L’extension des rôles d’extraction, illustré à la figure4.6est établie sur 2 niveaux : Le premier niveau, qui est niveau 2 de la figure 4.6, classe les rôles d’extraction sous 2 types : les interve-nants du système (comme l’architecte et les développeurs) et les techniques. Ces dernières sont spécifiées au niveau 3 de la figure4.6; il s’agit des outils ou des types de techniques.

FIGURE4.6 : Les rôles d’extraction de SArEM.

Les entités du niveau 3 : Les types du rôle technique

L’outil d’extraction :Cette entité définit tout outil qui effectue l’activité d’extraction du modèle source. Un outil d’extraction utilise le code source comme un input et fournit le modèle source en tant que sortie.

La technique de groupement : Cette entité définit toute technique capable de grouper des entités du modèle source selon certains critères. D’habitude, cette technique utilise une fonction objective qui conduit le groupement selon les critères souhaités.

L’outil de classification : Cette entité définit tout outil qui prend comme input les groupes d’entités, le plan de reconnaissance et la DAC et fournit comme output une classification des groupes d’entités selon le plan.

L’outil de visualisation : Cette entité définit tout outil qui aide à comprendre l’architecture logicielle grâce à une représentation graphique.

4.7. LES INTERACTIONS ENTRE LES ENTITÉS DE SAREM 83

4.7.1 Le mécanisme opératoire des activités d’analyse de SArEM

L’analyse sémantique

L’analyse sémantique, composée de la proposition d’une DAC, utilise des artefacts initiaux et produit un artefact intermédiaire. La proposition d’une DAC est réalisée par les intervenants du système. Plus spécifiquement, grâce à son expertise et l’analyse des documents existants, l’ar-chitecte propose une DAC en termes de blocs et leurs relations (voir figure4.7). Puis, chaque in-tervenant impliqué dans le développement du système examine les documentations qui couvrent son domaine d’expertise afin de vérifier la DAC proposée par l’architecte. Enfin, chaque pers-pective, une idée ou note proposée par les intervenants est discutée avec l’architecte. Le résultat final est une DAC qui réunit les idées des intervenants et forme une image globale de l’archi-tecture du système.

FIGURE4.7 : Le mécanisme opératoire de l’analyse sémantique.

L’analyse physique

L’analyse physique, composée de plusieurs extractions d’un modèle source, utilise des artefacts initiaux et produit des artefacts de type artefact intermédiaire. Dans l’activité d’extraction d’un modèle source, un modèle source est élaboré à partir du code source en utilisant une technique d’extraction comme rôle d’extraction (voir figure 4.8). Cette extraction est effectuée en analy-sant automatiquement le code source ; elle est réalisée en vérifiant chaque mot présenté dans le code source pour former un modèle qui représente le code source.

FIGURE4.8 : Le mécanisme opératoire de l’analyse physique.

L’analyse syntaxique

L’analyse syntaxique, composée du groupement des entités du modèle source et de la définition d’un plan de reconnaissance, utilise et produit des artefacts intermédiaires (voir figure 4.9).

L’activité du groupement des entités du modèle source utilise le modèle source comme input et produit des groupes d’entités comme output en utilisant un outil automatique. D’habitude, les algorithmes de recherche comme l’escalade de colline et l’algorithme génétique réalisent le groupement des entités en suivant une fonction qui dirige l’algorithme. Cette étape peut être réalisée d’une manière itérative où à chaque itération il y a passage à un niveau d’abstraction plus élevé. Concernant l’activité de définition d’un plan de reconnaissance, un plan qui relie les groupes d’entités à la DAC est produit comme output. Pour atteindre cet objectif, l’intervenant identifie quand un groupe d’entités est classifié dans un bloc de DAC. Ainsi, comme montre la figure4.9, cette activité utilise les groupes des entités et la DAC afin de produire le plan de reconnaissance.

FIGURE4.9 : Le mécanisme opératoire de l’analyse syntaxique.

4.7.2 Le mécanisme opératoire des activités de synthèse de SArEM

La génération d’une pseudo-architecture

La génération d’une pseudo-architecture, composée de la classification des groupes d’entités dans la DAC, utilise des artefacts intermédiaires et produit une première architecture nommée pseudo-architecture (voir figure4.10). La classification des groupes d’entités dans la DAC clas-sifie les groupes d’entités dans les blocs de la DAC selon le plan de reconnaissance. L’output de cette activité est une architecture qui présente les groupes d’entités classifiés dans la DAC. En outre, l’exécution est réalisée en utilisant un outil de classification.

L’optimisation et l’évaluation de la pseudo-architecture

L’optimisation et l’évaluation de la pseudo-architecture, composée de la comparaison de la pseudo-architecture avec la DAC et du déplacement des entités du modèle source, utilise les ar-tefacts intermédiaires pour améliorer la pseudo-architecture (voir figure4.11). Dans l’activité de comparaison, les intervenants comparent la pseudo-architecture avec la DAC pour produire une évaluation. Concernant le déplacement des entités du modèle source, les intervenants utilisent l’évaluation et modifient dans la classification des entités du modèle source.