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Les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires :

DAS, DADS, DATS, Ajoènes, Vinyldithiines

B. Les maladies cardiovasculaires :

3. Les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires :

Dans les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires, certains ne sont pas modifiables comme l’âge (supérieure à 50 ans pour les hommes et supérieure à 60 ans pour les femmes), le sexe et les antécédents familiaux d’accidents cardiovasculaires précoces. Tandis que les autres facteurs de risque des maladies cardiovasculaires sont modifiables et concernent une alimentation riche en matières grasses, une dyslipidémie, une consommation excessive de sel se trouvant dans les plats préparés, les aliments en conserve, les charcuteries, les biscuits salés par exemple, une surcharge pondérale ou une obésité, la sédentarité et le manque d’exercice, le stress, le tabagisme (actuel ou inférieur à trois ans), une consommation d’alcool, un excès d’homocystéine, des antécédents familiaux de tension artérielle élevée, avoir plus de 65 ans, et des comorbidités telles que le diabète, l’athérosclérose et une hypertension. Plus de 60% des personnes ayant du diabète ont de l’hypertension (“Maladies cardiovasculaires, Aide- mémoire,” 2015). 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% Maladies cardio

vasculaire Cancer (poumon, colo-rectal, estomac, autres)

Maladies

respiratoires intoxicationsBlessures et Autres causes

Taux de mortalité chez les hommes et chez les

femmes, en Europe en fonction des pathologies

-

HOMMES

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a. L’hypercholestérolémie :

L’hypercholestérolémie correspond à un taux de cholestérol supérieur à 2,0 g/l. Le risque vasculaire est en relation avec le taux de LDL. Et la fréquence des cardiopathies ischémiques est liée de façon négative au taux de HDL, en effet le risque augmente si le taux de HDL est inférieur à 0,5 g/l). Une nutrition saine et équilibrée est la première étape dans la gestion de la dyslipidémie, certains utilisent l’ail comme médecine alternative pour normaliser leur taux de lipides (Qidwai and Ashfaq, 2013).

b. L’hypertension artérielle :

Elle est définie par une élévation anormale de la pression du sang circulant dans les artères, supérieure à 140/90. Elle ne provoque souvent aucun symptôme. Elle favorise les maladies cardiovasculaires. En effet, c’est le premier facteur de risque des accidents vasculaires cérébraux, avec ou sans athérosclérose, elle peut être tardive, mal traitée ou insuffisamment équilibrée (Wright and Musini, 2009).

c. Le diabète :

Le diabète se caractérise par un taux de sucre trop élevé dans le sang. En effet, une glycémie trop élevée peut endommager la paroi des artères. Le dosage de la glycémie à jeun doit se faire le matin si la glycémie est supérieure à 1,26 g/l (7,0 mmol/l) à deux reprises ou une glycémie supérieure à 2 g/l (11 mmol/l) au cours de la journée, d’autres examens biologiques sont nécessaires comme l’hémoglobine glyquée qui permet de surveiller l’équilibre glycémique sur le long terme, la valeur cible étant de 6-7 % ; la glycosurie dont le taux positif traduit d’une glycémie élevée ; la cétonurie montre la présence de corps cétoniques dans les urines (un résidu du métabolisme des graisses) peut traduire une carence en insuline ; la microalbulminurie dépiste les complications rénales et un bilan lipidique avec le dosage des triglycérides, du cholestérol (Housieaux Eric).

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Le diabète multiplie par deux la fréquence des cardiopathies ischémiques, puisqu’il existe de nombreuses complications liées au diabète comme les complications macrovasculaires (AVC, accidents coronariens, artérites des membres inférieurs) et les complications microvasculaires (rétinopathie, néphropathies, neuropathie). Il est donc important d’équilibrer sa glycémie le plus tôt possible, à l’aide d’insuline si besoin (“Les maladies cardio-vasculaires dans les régions de France").

d. Le tabac :

Le tabac dépend de la consommation totale du patient. Il est responsable de l’augmentation des complications et des insuffisances coronariennes (“L’athérosclérose”). En effet, il contribue à la formation des dépôts d’athérosclérose sur la paroi des artères, et agit également sur les facteurs de coagulation favorisant ainsi la thrombose. Il augmente la pression artérielle, diminue le HDL et provoque une inflammation des artères ce qui peut engendrer l’apparition de lésions. C’est ce qui expose le fumeur à l’insuffisance coronarienne (IDM), aux accidents vasculaires cérébraux et à l’artérite des membres inférieurs. Chez la femme, les effets cardiovasculaires nocifs sont accrus par l’usage de contraceptifs oraux, c’est pourquoi il est déconseillé de fumer en prenant une pilule oestroprogestative. Le tabac est également nocif pour la sphère respiratoire (“Les maladies cardio-vasculaires dans les régions de France”).

e. L’obésité :

L’obésité contribue à l’augmentation de la tension artérielle, une augmentation du mauvais cholestérol, une augmentation du risque de diabète. L’excès de masse graisseuse augmente aussi le travail du cœur. Il existe plusieurs méthodes pour évaluer l’obésité. L’indice de masse corporelle est souvent utilisé : IMC= Poids / (Taille en mètre)2

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IMC inférieur à 18,5 Poids insuffisant IMC entre 18,5 et 24,9 Poids normal IMC entre 25 et 29,9 Surpoids IMC supérieur à 30 Obésité

Ou encore il est possible de calculer le tour de taille. Le risque est augmenté pour les hommes possédant un tour de taille supérieur à 102 cm et pour les femmes supérieures à 88 cm. Pour la perte de poids, il est important d’avoir une alimentation saine et de pratiquer régulièrement une activité physique tout en gérant au mieux la perte de poids qui doit se faire progressivement (“L’athérosclérose, les facteurs de risque”).

f. La sédentarité :

L’absence d’activités physiques augmente le risque de maladies cardiovasculaires. Le risque serait autant élevé chez une personne sédentaire que chez une personne tabagique. La pratique d’une activité physique permet un contrôle du poids et de la tension artérielle, une meilleure digestion, une musculature plus importante, une meilleure qualité de sommeil, une diminution du stress et de l’anxiété, une meilleure estime de soi, une augmentation du HDL et une diminution du LDL et des triglycérides, une diminution du risque de développer des maladies comme les maladies cardiovasculaires, des problèmes articulaires et osseux, du diabète.

g. Le stress :

Le stress correspond à la réponse de l’organisme contre les pressions et les contraintes qui surviennent dans l’entourage. Celui-ci peut devenir chronique et mener à de graves problèmes de santé. En effet, il peut augmenter le taux de LDL, la coagulation sanguine, la pression artérielle, la glycémie, la consommation de tabac ou encore une malnutrition. Pour vaincre le stress, il est important d’avoir un soutien social avec des personnes de confiance ou encore

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des professionnels de santé afin d’obtenir de l’aide. De plus, les activités comme la sophrologie, le taïchi, le yoga, la respiration permettent une meilleure « gérance » du stress au quotidien.

C. L’hypertension et l’hypercholestérolémie les principales