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ler par son intermediaire, il serait plus, a la portee des utilisateurs

Quelque chose de ce genre a deja ete propose pour le Kenya Jl/. On prevoit que 1'organisation rassemblera son capital au moyen de bons vendus~par -les diyerses branches des agences deja en place ot pour attirer le petit action-naire on compterait plus sur I1estimation de la valeur que sur l'interSt.

L'Etat, qui serait actionnaire, -arantirait cette organisation. Les membres dT'une telle associatipn (Co-operative Loans Association) seraient, Men en-tendu,les organisines qui peuvent pretendre a des pr§ts, qui pourraient Stre

^Phe Case for Co-operative Loans Associations in Kenya , N.O. Jorgensen.

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"importants et hete*rogenes"« Les Credit Union Leagues , les associa tions de petites entreprises et les federations dissociations localisees seraient done membres de cette organisation.

77» * Enfin, de telles organisations "a la base", du fait qu1 el3.es ne sont pas propriety privee, peuvent Stre garanties plus facilement par dee Orga nisations de niveau plus eleve patronnees par 1'Etat, qui permettent d'ac-c^der aux: banques natiohales puis a la "East African Bank" envisage© aux termes de la Communaute de l'Afrique orientale et enfin a la Banque afri-caine.

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. . TROISIEME PARTIE ... ....

"' SOCIETES D'E^ARGNE INDIGENES . : ,-.',.

Introduction

78. Le re"seau des liens entre commuriautes urbaines et rurales montre que,

sous 1'influence £e,s; CQn&jLt.ionB de vie urbaines, les gens he perdent pas

1'esprit "tribal", mais 1'organisation "tribale" elle-raeme tend a se' trans

former. En re"alite", ce sont les termes "ethnique" ou "ethnie" qui dlsignent

le mieux ces communautes, lesquels s'appliquent uniformement a toutes

col-lectivites d'immigrants, juive, ecossaise, indienne ou autre, dans n'iraporte quelle ville du monde* Ces groupes ethniques forment tous des organisations

d'aide et de protection mutuelles. Le caractere distinctif d'un grand nombre

des groupements africains de ce genre tient a leur etroite association a la zone rurale d'origine des immigrants, de meme qu'a 1'iraportance des liens de parente et des contacts personnels au sein de leurs societes respectives.

79- Dans la plupart des villes d'Afrique de 1'est, il existe maintenant un nombre considerable dfassociations volontaires de nature tres diverse. Ainsi, plus de 500 soci^tes de cet ordre ont e*te recemment denombrees a Mombassa.

A Nairobi, on enregistre un certain nombre de petites organisations de cre dit autonomes representant diverses ethnies, organisations qui ne sont pas immatriculSes par l'Etat ni controlees par le Ministere des cooperatives. A Kampala, ou. les associations localisees se multiplient, le nombre total d'or—

ganisations volontaires'de toutes sortes doit etre eleve. II ne s'agit pas la d'un fait entierement nouveau en Afrique de 1'est, ou l'on avait remarque, peu apres la seconde guerre mondiale, une large gamme d*associations

afri-caines, souvent polyvalentes et parfois tres riches i/. Parmi ces groupe

ments figuraient de"ja les grandes unions tribales et formations politiques.

De nos jours, les unions tribales peuvent engendrer un grand norabre d'assc—

ciations localisees autonome^ qui organiseront de leur cote, dans les villes et les campagnes, des societe"s de credit, ainsi que des entreprises sur une grande ou une petite echelle pouvant assumer un caractere a. la fois coopers—

tif et concurrentiel• La composition de ces organes peut etre, en totalite ou en partie, similaire a celle de l'organisme principal. Dans certains cas, la nouvelle societe est absolument independante de 1'organisation mere; dans dfautres cas, elle fonctionne comme filiale de celle-ci et lui remet see

be-nfifices. Le taux d'extinction de ces societes est naturellement assez eleve.

Toutefois, ces entreprises ne"es d'un effort enthousiaste et spontane montrent qu'on s'interesse aux idees nouvelles et qu'on est pret a risquer beaucoup pour les mettre a I'epreuve.

80. Jusqu'a present, ce mouvement d1 association a caractere tres divers ne s'est pas apparemment etendu a l'Ethiopie, en ce sens qu'on n'y voit pas un

aussi grand nombre de petites organisations, sauf en ce qui concerne les as sociations d'aide mutuelle. Mais il se peut que cette impression resulte d'une connaissance insuffisante de la situation. On nous a dit cependant que

l/ History of East Africa, vol. II? Harlow & Chilver, pages 388-389.

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les petites:entreprises gonfc generalement etablies par d?anciens employes de-firmes professionnelles ou commerciales qui s'engagent, pour leur compte, dans la memo voie que cellee—ci* Cela laisse supposer que les chefs d'en—

trepriee 'de cette caiegorie disposent au depart des capitaux necessaires.

Par^contraste, en Afrique orienbale, il semble que meme les entreprieesprif*

ve"es eoient habituellemen-t fondees comme societesen nom collectif ou so-ciete"s par actions et, darisce dernier cas, frequemment sur la "base d'un meme lieu de residence pour les participants.

81. En Afrique de 1'est, on distingue deux principalos

cietes d'epargne indigenes : les associations d'aide mutuelle et les asso—

ciations'de credit renouvelable. Sous une'forme generale, ces deux; types d1 institutions existent dans le monde entier. Les associations d'aide mi>- ■:

tuelle, etafelies a titre permanent, ont un champ d'activite plus etendu que les associations de credit renouvelable, de sorte qu'elles peuvent accumuler, au cours drune periode prolongee, un volume plus considerable de fonds des—.

tine" a. des usages tres divers. On compare souvent les associations d'aide mutaelle a la vieille Friendly Society, fondee au XVIeme siecle pour faire face a I'accroissemeht du nombre des personnes depourvues de terres et de.. : l'asSujettisement aux gains e:i especes. Bien que la structure de ces deux : types d'organismes soit assez semblable, les liens qui unissent leurs membres respectifs sont tout a fait differents. Comme cette difference echappe far-cilement| en particulier, auxconseillers d'outre-mer charges de faciliter la creation de societes de credit et d'autres institutions analogues,'il C«nvient tout d'abordd'expliquer cette. disparite en citant les passages .' '■

suivants d^unrapport sur les Friendl:/ Societies du pays qu'on appelait

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